Honnêtement, j'adore le western italien mais effectivement là si même Sollima ne passe pas je préfère te conseiller d'arrêter le genre ; il n'y a à peu près aucune chance que tu te réconcilies avec le spagh grâce à Fulci ou CastellariJeremy Fox a écrit :Après avoir lu la critique d'Antoine à propos de Colorado, je me faisais un plaisir de retrouver avec ce film le western italien, en espérant avoir changé mon ressenti à son sujet. J'y croyais vraiment malgré mon ennui et mon agacement devant les Leone depuis une dizaine d'années ; mais je pense désormais que je vais définitivement arrêter les frais.
Sergio Sollima (1921-2015)
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Re: Sergio Sollima
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Re: Sergio Sollima
Oui, j'en étais arrivé à cette conclusion ; merci de me le confirmerBorislehachoir a écrit :Honnêtement, j'adore le western italien mais effectivement là si même Sollima ne passe pas je préfère te conseiller d'arrêter le genre ; il n'y a à peu près aucune chance que tu te réconcilies avec le spagh grâce à Fulci ou CastellariJeremy Fox a écrit :Après avoir lu la critique d'Antoine à propos de Colorado, je me faisais un plaisir de retrouver avec ce film le western italien, en espérant avoir changé mon ressenti à son sujet. J'y croyais vraiment malgré mon ennui et mon agacement devant les Leone depuis une dizaine d'années ; mais je pense désormais que je vais définitivement arrêter les frais.
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Re: Sergio Sollima
Le "jumeau" du Colorado de Sergio Sollima , La Mort était au rendez-vous, de Giulio Petroni, vient de sortir en Allemagne, Combo, chez Explosive Media le label dirigé par Ulrich P. Brückner.
La Mort était au rendez vous est tourné non seulement par Lee van Cleef tout de suite après Colorado, mais les deux films doivent leur formidable sens visuel et compositions plastiques au même chef-opérateur, Carlo Carlini.
(Sur ce chef opérateur, voir l'entretien avec Gian Lhassa dans Seul au monde dans l' univers du western italien, ouvrage cité ici :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 0#p2346191
Pistes italienne, anglaise et allemande (idem pour le Sabata sorti chez Explosive Media en même temps).
La Mort était au rendez vous est tourné non seulement par Lee van Cleef tout de suite après Colorado, mais les deux films doivent leur formidable sens visuel et compositions plastiques au même chef-opérateur, Carlo Carlini.
(Sur ce chef opérateur, voir l'entretien avec Gian Lhassa dans Seul au monde dans l' univers du western italien, ouvrage cité ici :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 0#p2346191
Pistes italienne, anglaise et allemande (idem pour le Sabata sorti chez Explosive Media en même temps).
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Re: Sergio Sollima
The Big Gundown (Colorado) vient de sortir chez son ayant-droit international aux USA (GrindHouse/Columbia) dans sa version "restaurée" originale, amazon.com vient de l'envoyer (DVD et BR), message au réveil .
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Re: Sergio Sollima
La cité de la violence - Sergio Sollima (1970)
Petit polar, petite série B, qui fait du bien si vous voulez avoir une dose de course poursuite, un acteur charismatique à souhait, un bon thème musical qui marque immédiatement les esprits. Morricone vous plonge immédiatement dans le film (d'ailleurs un générique qui rappelle celui du Casse de Bébel) d'autant plus que les dix premières minutes sont dénuées de dialogues. La mise en scène efficace permet de compenser un scénario assez faible. Pas fan de Jill Ireland. L'ensemble est efficace, concis, une bonne dose de virilité et de premier degré.
Petit polar, petite série B, qui fait du bien si vous voulez avoir une dose de course poursuite, un acteur charismatique à souhait, un bon thème musical qui marque immédiatement les esprits. Morricone vous plonge immédiatement dans le film (d'ailleurs un générique qui rappelle celui du Casse de Bébel) d'autant plus que les dix premières minutes sont dénuées de dialogues. La mise en scène efficace permet de compenser un scénario assez faible. Pas fan de Jill Ireland. L'ensemble est efficace, concis, une bonne dose de virilité et de premier degré.
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Re: Sergio Sollima
J'y ai pour ma part trop peu trouvé mon compte...Roilo Pintu a écrit :La cité de la violence - Sergio Sollima (1970)
Petit polar, petite série B, qui fait du bien si vous voulez avoir une dose de course poursuite, un acteur charismatique à souhait, un bon thème musical qui marque immédiatement les esprits. Morricone vous plonge immédiatement dans le film (d'ailleurs un générique qui rappelle celui du Casse de Bébel) d'autant plus que les dix premières minutes sont dénuées de dialogues. La mise en scène efficace permet de compenser un scénario assez faible. Pas fan de Jill Ireland. L'ensemble est efficace, concis, une bonne dose de virilité et de premier degré.
L'ouverture sèche et sans dialogue fait effectivement illusion, et au vu de la poignée de films que j'ai vus de Sollima (tous des réussistes magistrales), je partais ultra-confiant. Mais j'ai attendu en vain que le film prenne corps. Sollima a beau assumer l'épure à tous les étages, en se contentant d'un récit basique de vengeance et d'amour, ça m'a semblé trop peu habité. On se retrouve par exemple à assister à une longue et soporifique scène d'observation de course automobile, au montage hasardeux. Et ce n'est pas sur le visage monolithique de Chuck Bronson qu'il faudra compter pour espérer de la tension. Son personnage de cowboy solitaire reste jusqu'au bout impénétrable, mais vu la façon dont il se fait berner par la duplicité aussi évidente que constante de Jill Ireland, on cesse vite d'être impressionné par sa froideur, et on se retrouve plutôt consterné par son peu de jugeotte. Alors oui, on va mettre ça sur le compte de l'amour-qui-rend-aveugle, mais il demeure victime d'une machination assez improbable. Sans parler du traitement de Telly Savalas, amusant en big boss mais pas plus crédible et en rien menaçant, personnage le plus bavard du film qui semble juste là pour justifier que la production ait fait appel à une demi-douzaine de scénaristes (parmi lesquels Wertmuller en plus de Sollima).
J'en retiendrai néanmoins le final tragique, et enfin un peu baroque dans son exécution, avec une vraie idée purement cinématographique. Si tout le film a été mis en chantier pour cet unique moment, ça peut éventuellement se justifier. On notera aussi que le réalisateur profite plutôt bien de l'opportunité de donner à son film une couleur américaine (vu malgré tout doublé en italien), avec notamment de beaux paysages de Louisiane qui nous changent un peu des polars italiens, genre duquel il relève finalement peu. D'ailleurs je ne m'explique pas ce titre de Cité de la violence, puisque l'action se passe le plus souvent en dehors des zones urbaines, et qu'on n'a pas de commentaire socio-politique particulier ?
Pour une fois que j'avais l'opportunité d'enrichir ma découverte de l'œuvre rare de ce cinéaste, je ne m'attendais pas à être aussi déçu.
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
Colorado 1966
Si on exclue les Leone, c'est mon deuxième western spaghetti. À plus de 55 ans dont 37 de cinéphile, je suis pas fier mais c'est dire si la genre ne m'attirait pas plus que ca.
Donc séance decouverte.
Les moins:
le debut est un peu linéaire et sans vrai tension, on redoute un truc assez inintéressant : un chasseur de prime réputé pourchasse un mexicain assassin.
L'interprétation pas toujours top top dans les seconds/troisièmes couteaux
Quelques trucs un peu convenus comme
Les plus:
Le film gagne en intensité et en originalité à mi chemin. Les relations sont de plus en plus subtiles entre les deux personnages. Le film prend une tournure inattendue qui en fait le prix.
Le sommet est :
Un tel scénario aurait pu faire aussi un beau Boetticher/Scott de la grande époque.
Chaudement recommandé.
Ps : je regarde quoi comme 3ieme ?
Si on exclue les Leone, c'est mon deuxième western spaghetti. À plus de 55 ans dont 37 de cinéphile, je suis pas fier mais c'est dire si la genre ne m'attirait pas plus que ca.
Donc séance decouverte.
Les moins:
le debut est un peu linéaire et sans vrai tension, on redoute un truc assez inintéressant : un chasseur de prime réputé pourchasse un mexicain assassin.
L'interprétation pas toujours top top dans les seconds/troisièmes couteaux
Quelques trucs un peu convenus comme
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Le film gagne en intensité et en originalité à mi chemin. Les relations sont de plus en plus subtiles entre les deux personnages. Le film prend une tournure inattendue qui en fait le prix.
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Un tel scénario aurait pu faire aussi un beau Boetticher/Scott de la grande époque.
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Ps : je regarde quoi comme 3ieme ?
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
La mise en scène du duel, dont tu parles plus loin est aussi une véritable réussite, remarquable.The Eye Of Doom a écrit : La mise en scène est plutôt sobre, avec quelques moments intéressants:
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Et puis il faut ajouter la B.O. de Morricone, évidemment sublime.
Après Leone et Sollima, c'est Corbucci si ce n'est pas déjà fait. un petit Django ?The Eye Of Doom a écrit :Ps : je regarde quoi comme 3ieme ?
- la_vie_en_blueray
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
Y a le grand silence qui va ressortir en BR 4K
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
Ayant récemment revu Revolver (qui n'en finit pas de se bonifier), je me retrouve face au grand mystère de "Diavolo Nel Cervello" dont je connais la bo par coeur depuis toujours mais que je n'ai jamais vu: aucune édition dvd/blu-ray à ma connaissance.
Savez-vous de quel enfer est victime ce film: droits? restau impossible?...?
Savez-vous de quel enfer est victime ce film: droits? restau impossible?...?
- Robert Brisseau
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
comme pour mon post dans le topic Tourneur, je m'autorise 1 {bump}
- Hart
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
En effet , pas d'édition de " Diavolo Nel Cervello ", indisponibilité majeure de la filmographie de Sollima.
La frilosité des éditeurs est peut-être due au contenu du film , pas un giallo , comme il est souvent présenté , mais un whodunit un peu daté.
La distribution , excellente , ne présente pas de stars susceptibles aujourd'hui de vendre le film comme pour " La cité de la Violence ".
La copie VOSTF ( illégale , je suppose ) qui circule sur le net est sans doute médiocre , mais je ne doute pas que l'on puisse la restaurer.
Le film a été , parait-il ( mais je n'ai pas vérifié ) , diffusé plusieurs fois sur les chaines italiennes. Les droits de diffusions ont donc déjà été exercés.
Un potentiel existe donc , mais évidemment , cela ne garantit rien.
La frilosité des éditeurs est peut-être due au contenu du film , pas un giallo , comme il est souvent présenté , mais un whodunit un peu daté.
La distribution , excellente , ne présente pas de stars susceptibles aujourd'hui de vendre le film comme pour " La cité de la Violence ".
La copie VOSTF ( illégale , je suppose ) qui circule sur le net est sans doute médiocre , mais je ne doute pas que l'on puisse la restaurer.
Le film a été , parait-il ( mais je n'ai pas vérifié ) , diffusé plusieurs fois sur les chaines italiennes. Les droits de diffusions ont donc déjà été exercés.
Un potentiel existe donc , mais évidemment , cela ne garantit rien.
- Shin Cyberlapinou
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Re: Sergio Sollima (1921-2015)
J'ai vu passer des tvrip du film sans jamais y jeter un oeil, ce n'est sans doute pas fabuleux. Sollima est connu pour des films plutôt musclés, on peut imaginer que le film est mineur et n'a pas marché à l'époque, il n'en faut parfois pas plus pour tomber dans les limbes..