Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper - 1977)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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tronche de cuir
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Message par tronche de cuir »

Coxwell a écrit :Une très bonne surprise pour ma part. Un film sur la folie, sur la dégénèrescence de la société US. Sadique à souhait, sans jamais être complaisant avec la violence, le film de Hooper est à mi-chemin entre le "docu-fiction" horrifique et le grand-guignolesque parfaitement assumé.
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Coxwell
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Message par Coxwell »

tronche de cuir a écrit :
Coxwell a écrit :Une très bonne surprise pour ma part. Un film sur la folie, sur la dégénèrescence de la société US. Sadique à souhait, sans jamais être complaisant avec la violence, le film de Hooper est à mi-chemin entre le "docu-fiction" horrifique et le grand-guignolesque parfaitement assumé.
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Je l'ai dans le colimateur depuis pas mal de temps, avec Dolls, Nightbreed, The Thing Z1 :mrgreen:
tronche de cuir
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Message par tronche de cuir »

Coxwell a écrit : Je l'ai dans le colimateur depuis pas mal de temps, avec Dolls, Nightbreed, The Thing Z1 :mrgreen:

Joli programme, en effet !!! :wink:
mannhunter
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Re: Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper, 1977)

Message par mannhunter »

film un peu inégal,languissant et répétitif,mais qui se rattrape par son esthétique et ce climat d'hystérie générale typique du cinéma de Hooper...toujours mieux que son "crocodile" en tout cas. :mrgreen:
Griffin Mill
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Re: Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper, 1977)

Message par Griffin Mill »

Apparemment réédité en 2007.

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C'est exactement le même je suppose.
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Boubakar
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Re: Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper, 1977)

Message par Boubakar »

Griffin Mill a écrit :Apparemment réédité en 2007.

C'est exactement le même je suppose.
Non, il n'y a que la vf dessus.
Griffin Mill
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Re: Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper, 1977)

Message par Griffin Mill »

Ah les cons...
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Demi-Lune
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Re: Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper, 1977)

Message par Demi-Lune »

Sur un vague décalque de Psychose, Tobe Hooper, sorti auréolé de son cauchemar texan trois ans plus tôt, revient à la charge dans ce nouveau portrait d'une Amérique post-Vietnam reculée, antipathique et dégénérée, où vivent et meurent dans un bayou fiévreux des personnages presque aussi psychologiquement instables les uns que les autres.
Avec son atmosphère plastique (belle photographie dont la chromatique appuyée, notamment dans les rouges, renforce l'asphyxie ambiante) et sonore intéressante, son tournage en studio oppressant, son crocodile en carton-pâte et son vieil hôtel miteux et artificiel, ses paires de seins et ses filles en danger, on tient là un beau spécimen de produit d'exploitation à la Grindhouse dont Tarantino piochera d'ailleurs une des répliques.
Le problème, c'est que le film apparaît tout de même méchamment daté et anecdotique. Si Hooper se montre plus sanglant que dans Massacre à la tronçonneuse et s'il travaille toujours son atmosphère malsaine (solaire en 1974, nocturne en 1977), ce Crocodile de la mort ne possède pas les qualités de construction narrative et d'innovation technique de son prédécesseur. Thoret a beau arguer que Hooper rend hommage aux séries B horrifiques des années 1950 avec ce film, il n'en reste pas moins que ce pot-pourri est vraiment faiblard notamment en termes de jeu et d'imagination. Le postulat, vaguement intéressant, s'enlise très vite et devient hyper répétitif. Hooper tourne vite en rond dans ce huis-clos banal et hiératique. Bien plus classique que dans Massacre à la tronçonneuse, sa mise en scène est bien trop frêle et timorée pour rendre convaincante cette histoire macabre qui apparaît bientôt plus ridicule que vraiment effrayante (le jeu à l'ouest de Neville Brand n'aide clairement pas).
Dernière modification par Demi-Lune le 7 nov. 13, 17:58, modifié 1 fois.
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Brody
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Re: Le Crocodile de la Mort/ Eaten Alive (Tobe Hooper, 1977)

Message par Brody »

Découvert à mon tour, et je dois tempérer le concert de louanges précédent (Demi-lune excepté donc), n'ayant pas du tout apprécié ce crocodile de la mort. Non pas pour la bestiole, quasi-invisible (heureusement vu son aspect plastique) et qui n'est clairement pas le sujet principal du film (aspect, rôle très secondaire, et aucune immersion dans ce qui serait sa "zone de danger"). Mais plutôt parce que le parti-pris (ou contrainte budgétaire ?) de tourner le film en studio et de faire en sorte que cela se voie vraiment (décor quasi-unique, lumière très artificielle) m'a empêché de me sentir moite, immergé dans une ambiance que je n'ai jamais ressentie comme vraiment poisseuse. Forcément, c'est à l'aune de Massacre à la tronçonneuse que je juge ce point, ce précédent étant un véritable modèle ; ici la direction artistique ne parvient pas à transcrire ce que devrait être l'oppression d'un coin de bayou perdu. On a plus l'impression d'être sur une scène de théatre.
Du coup l'hystérie permanente dans lequel le film baigne m'a semblé totalement artificelle, la bande-son agressive notamment appuyant lourdement et me semblant caricaturer les bonnes idées présentées dans MALT. Bref, jamais entré dedans, je m'y suis ennuyé du début à la fin.
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