Ah super !Super Seb le Bat Coco a écrit :Ce l'est d'après le communiqué de presse de arte
http://download.pro.arte.tv/uploads/SEP ... -20131.pdf
Chris Marker (1921-2012)
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Re: Chris Marker (1921-2012)
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Re: Chris Marker (1921-2012)
La JetéeLe 29 juillet 2012 s'éteignait Chris Marker, "le plus célèbre des cinéastes inconnus" (Philippe Dubois). Depuis le 16 octobre, et jusqu'au 22 décembre, le Centre Pompidou et la Bibliothèque publique d’information proposent de découvrir l'univers protéiforme (Marker était éditeur, traducteur, poète, cinéaste, essayiste, infographiste...) de celui que Rémo Forlani décrivait très joliment comme "l'homme invisible en plus discret". Vous pourrez ainsi assister à la rétrospective la plus complète à ce jour de ses films et vidéos, participer à des rencontres, tables rondes, performances et lectures ou encore arpenter les couloirs de la grande grande exposition qui lui est consacrée. Tous les détails sur le site du Centre Pompidou.
Heureusement pour ceux qui n'auront pas la chance d'être à Paris, deux distributeurs prolongent cet évènement dans les salles avec la réédition de huit de ses films en versions numériques restaurées. Tamasa tout d'abord avec la sortie en salle ce mercredi 23 octobre de Lettre de Sibérie, Level Five, Sans soleil, La Jetée, Junkopia, Dimanche à Pékin et Vive la baleine. Iskra ensuite avec le 30 octobre Le Fond de l'air est rouge.
Et pour ceux qui jouent de malchance et ne sont ni sur Paris, ni près d'une salle programmant ces films indispensables, il reste les DVD avec Tamasa toujours qui vient de rééditer à l'unité ou en coffret Lettre de Sibérie et Level Five accompagnés de Junkopia, Vive la baleine et du documentaire de Julien Faraut Regard neuf sur Olympia 52 et enfin arte qui en novembre va regrouper en coffret dix de ses films, à savoir : La Jetée, Le Joli mai, Loin du Vietnam, La Solitude du chanteur de fond, Le Fond de l'air est rouge, Sans soleil, A.K., Mémoires pour Simone, Le tombeau d'Alexandre et Chats perchés.
Et pour vous guider dans la planète Marker, nous vous conseillons la lecture du dernier numéro de Positif qui propose un dossier Marker et celle du n°46 de Vertigo spécialement consacré au cinéaste. Et pour compléter ces lectures, n'oubliez pas le Chris Marker de Bamchade Pourvali aux éditions des Cahiers du cinéma, parfaite introduction à l'oeuvre du cinéaste par l'un de ses plus fins connaisseurs.
DVDClassik n'est pas en reste et nous vous proposons de découvrir aujourd'hui les chroniques de Sans Soleil et de La Jetée avant de revenir dans les prochaines semaines sur Le Fond de l'air est rouge, Level Five, Junkopia, Vive la baleine et Lettre de Sibérie.
Sans soleil
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Ayant commencé mes achats Marker en même temps que je parcours les visionnages de l'expo régulièrement (la semaine dernière c'était Si j'avais 4 dromadaire que j'ai déjà évoqué plus tôt), je continue de chercher Vive la baleine. C'est un easter-egg bien caché sur le DVD de Level Five ? Junkopia y est lui, mais pas la baleine. Ni sur Lettre de Sibérie qui contient Dimanche à Pékin en bonus.Jeremy Fox a écrit :Et pour ceux qui jouent de malchance et ne sont ni sur Paris, ni près d'une salle programmant ces films indispensables, il reste les DVD avec Tamasa toujours qui vient de rééditer à l'unité ou en coffret Lettre de Sibérie et Level Five accompagnés de Junkopia, Vive la baleine et du documentaire de Julien Faraut Regard neuf sur Olympia 52 et enfin arte qui en novembre va regrouper en coffret dix de ses films, à savoir : La Jetée, Le Joli mai, Loin du Vietnam, La Solitude du chanteur de fond, Le Fond de l'air est rouge, Sans soleil, A.K., Mémoires pour Simone, Le tombeau d'Alexandre et Chats perchés.
En tout cas merci pour ce up du topic Marker. J'y viendrais très prochainement y faire ma niche principale dans les jours à venir pour deux bons mois.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Junkopia (1981)
De son avis, Marker a toujours voulu réaliser un film sur l'Amérique sans jamais vraiment avoir eu le temps ou les éléments nécessaires à en dégager une fascination et un sujet à la différence du Japon qu'il parcourt de long en large à travers plusieurs domaines et thèmes dans Le mystère Koumiko, Sans Soleil, Level five... Et puis, en voyage à San Francisco pour filmer la matière d'un hommage personnel à Vertigo qu'on retrouvera en filigrane dans Sans Soleil, son regard est attiré par des installation étranges. En fait des déchets laissés par la mer, que des artistes contemporains ont repris pour construire un peu tout. Des avions, des kangourous, un semblant d'oiseau (sans doute une chouette, animal favori de Marker avec le chat)... Marker filme le tout, le monte un peu avec de la musique expérimentale et on obtient un court ovni de 6 mn qui semble provenir d'un autre monde où les humains n'existent plus, seulement leurs "ruines". Sans doute la plus courte "oeuvre" de SF du msieur après La jetée.
Intérêt limité mais c'est court et somme toute, étonnant vu sa durée, donc finalement sympathique.
De son avis, Marker a toujours voulu réaliser un film sur l'Amérique sans jamais vraiment avoir eu le temps ou les éléments nécessaires à en dégager une fascination et un sujet à la différence du Japon qu'il parcourt de long en large à travers plusieurs domaines et thèmes dans Le mystère Koumiko, Sans Soleil, Level five... Et puis, en voyage à San Francisco pour filmer la matière d'un hommage personnel à Vertigo qu'on retrouvera en filigrane dans Sans Soleil, son regard est attiré par des installation étranges. En fait des déchets laissés par la mer, que des artistes contemporains ont repris pour construire un peu tout. Des avions, des kangourous, un semblant d'oiseau (sans doute une chouette, animal favori de Marker avec le chat)... Marker filme le tout, le monte un peu avec de la musique expérimentale et on obtient un court ovni de 6 mn qui semble provenir d'un autre monde où les humains n'existent plus, seulement leurs "ruines". Sans doute la plus courte "oeuvre" de SF du msieur après La jetée.
Intérêt limité mais c'est court et somme toute, étonnant vu sa durée, donc finalement sympathique.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Le mystère Koumiko (1965)
Bonne nouvelle, Chris Marker n'était pas qu'une entité mais bien un être humain. Avec des sentiments et tout et tout. Durant son vivant, aucune photo ne filtrait de lui et quand il y avait une rétrospective de ses oeuvres, c'était en visiteur qu'il y allait, incognito et sûr d'être là dans le même temps pour voir que tout était bien respecté. Chris le fantôme qui préfigurait déjà sa second life bien avant ses installations des zapping zone des 90's. Or Le mystère Koumiko permet de se rendre compte qu'il y a bien eu un Chris Marker avec un corps et des pulsions et indéniablement qu'il a été.
Parti au Japon filmer les jeux olympiques avec une bolex 16mm, le cinéastes comprend qu'il lui faut un guide. Il le trouve en la personne de Koumiko, jeune étudiante apprenant difficilement le français. Et l'on s'aperçoit très vite qu'en plus d'y voir le début d'une histoire d'amour avec le pays qui se poursuivra d'une certaine manière, le français tombe sous le charme de son interlocutrice. Chris la filme souvent au milieu de la foule comme un point de départ, scrute son visage longuement pour basculer en travelling sur les alentours : "Autour d'elle le japon". Mais l'animal revient souvent à la charge sur la jeune femme, la bombarde de questions. On sent l'incrédulité amusée du militant qui perce à jour (*) quand la jeune fille rétorque qu'elle n'en a un peu rien à faire des mouvements politiques (alors importants dans les sixties au Japon --un insert n et b montrant des étudiants japonais blessés passera d'ailleurs rapidement, manière de nous rappeler que tout n'est pas si idyllique au fond), mais surtout, on réalise qu'il la drague ouvertement.
Et c'est d'autant plus effarant qu'il ne prend pas de gants et que c'est parfois à la limite du harcèlement. Certaines séquences gênent (j'étais pas le seul à ressentir ça dans la salle), d'autres se chargent d'une émotion soudaine (ces plans où la jeune fille toujours filmée par Chris le stalkeur regarde mélancoliquement par la baie vitrée d'un restaurant tournant au sommet d'une tour le soleil qui se couche sur Tokyo), d'autres font sourire quand le rappel cinéphile n'est pas loin (le cinéaste repère une affiche des parapluie de Cherbourg sortant au Japon ? Les séquences d'après on a droit à un ballet de parapluie japonais sur fond de Michel Legrand). Tout n'est pas parfait (le son direct est aussi horrible que dans certains Godard, vous savez quand les voitures passent en plein dialogue et qu'on entend rien une fois sur deux. Et au Japon le trafic, c'est dense. ) mais il se dégage quelque chose d'étrange et parfois touchant dans ce Marker mineur et inédit.
4/6.
Bonne nouvelle, Chris Marker n'était pas qu'une entité mais bien un être humain. Avec des sentiments et tout et tout. Durant son vivant, aucune photo ne filtrait de lui et quand il y avait une rétrospective de ses oeuvres, c'était en visiteur qu'il y allait, incognito et sûr d'être là dans le même temps pour voir que tout était bien respecté. Chris le fantôme qui préfigurait déjà sa second life bien avant ses installations des zapping zone des 90's. Or Le mystère Koumiko permet de se rendre compte qu'il y a bien eu un Chris Marker avec un corps et des pulsions et indéniablement qu'il a été.
Parti au Japon filmer les jeux olympiques avec une bolex 16mm, le cinéastes comprend qu'il lui faut un guide. Il le trouve en la personne de Koumiko, jeune étudiante apprenant difficilement le français. Et l'on s'aperçoit très vite qu'en plus d'y voir le début d'une histoire d'amour avec le pays qui se poursuivra d'une certaine manière, le français tombe sous le charme de son interlocutrice. Chris la filme souvent au milieu de la foule comme un point de départ, scrute son visage longuement pour basculer en travelling sur les alentours : "Autour d'elle le japon". Mais l'animal revient souvent à la charge sur la jeune femme, la bombarde de questions. On sent l'incrédulité amusée du militant qui perce à jour (*) quand la jeune fille rétorque qu'elle n'en a un peu rien à faire des mouvements politiques (alors importants dans les sixties au Japon --un insert n et b montrant des étudiants japonais blessés passera d'ailleurs rapidement, manière de nous rappeler que tout n'est pas si idyllique au fond), mais surtout, on réalise qu'il la drague ouvertement.
Et c'est d'autant plus effarant qu'il ne prend pas de gants et que c'est parfois à la limite du harcèlement. Certaines séquences gênent (j'étais pas le seul à ressentir ça dans la salle), d'autres se chargent d'une émotion soudaine (ces plans où la jeune fille toujours filmée par Chris le stalkeur regarde mélancoliquement par la baie vitrée d'un restaurant tournant au sommet d'une tour le soleil qui se couche sur Tokyo), d'autres font sourire quand le rappel cinéphile n'est pas loin (le cinéaste repère une affiche des parapluie de Cherbourg sortant au Japon ? Les séquences d'après on a droit à un ballet de parapluie japonais sur fond de Michel Legrand). Tout n'est pas parfait (le son direct est aussi horrible que dans certains Godard, vous savez quand les voitures passent en plein dialogue et qu'on entend rien une fois sur deux. Et au Japon le trafic, c'est dense. ) mais il se dégage quelque chose d'étrange et parfois touchant dans ce Marker mineur et inédit.
4/6.
(*) dès 66-67, le cycle militant de Marker commence véritablement...
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Bon, je vois que l'essentiel a été dit
Pour ma part, j'étais surtout très content de retrouver Chris Marker dont je n'ai vu au final que peu de films (le fond de l'air est rouge, Le joli mai et la jetée en attendant de regarder mes 4-5 DVDs prenant la poussière).
J'étais donc ravi de renouer avec la virtuosité de son montage qui glisse d'un élément à l'autre, utilisant l'éclatement des plans pour donner naissance à un big bang d'idées. Une manière de pointer du doigt la complexité d'une jeune femme qui est tout et son contraire, parfait reflet d'une époque où la mondialisation des informations, la prédominance des modes (occidentales) ou le boom technologie bouleversent le comportement (le téléphone déjà).
C'est une japonaise mais ça pourrait être une habitante de n'importe quelle pays au final.
C'est d'ailleurs ça qui intéresse Marker : qu'est-ce qui fait d'elle une japonaise et qu'est-ce qu'être Japonais (dans un pays en pleine mutation) ?
Bref, qu'est-ce que l'identité et est-ce que l'appartenance à une nation a encore une raison d'être.
Marker ne manque pas de causticité dans ses questions et ses relances. Les réponses de sa muse appartiennent plus à des concepts qu'à un vraie comportement. C'est justement ce que veux pointer le cinéaste.
Il en ressort donc par moment une mélancolie d'une formidable beauté avec deux moments où Koumiko regarde son pays depuis une fenêtre. Le premier depuis un tour qui tourne à 360° dominant un décor urbain ; le second dans un train. Soit une manière immobile mais tout de même en mouvement de regarder les transformations d'un pays. Une très belle métaphore du propos de ce film attachant et plus riche qu'il n'y parait, brossant un portrait d'une femme insaisissable car à la fois émancipée et prisonnière d'une dictature de l'apparence étrangère, ouverte sur le monde mais insensible sur les évènements qui se déroule ailleurs, grave et insouciante, introspective et taquine... Bref une femme de son temps.
Dommage que mon emploi du temps ne me permette pas de profiter pleinement de cette rétrospective.
Pour ma part, j'étais surtout très content de retrouver Chris Marker dont je n'ai vu au final que peu de films (le fond de l'air est rouge, Le joli mai et la jetée en attendant de regarder mes 4-5 DVDs prenant la poussière).
J'étais donc ravi de renouer avec la virtuosité de son montage qui glisse d'un élément à l'autre, utilisant l'éclatement des plans pour donner naissance à un big bang d'idées. Une manière de pointer du doigt la complexité d'une jeune femme qui est tout et son contraire, parfait reflet d'une époque où la mondialisation des informations, la prédominance des modes (occidentales) ou le boom technologie bouleversent le comportement (le téléphone déjà).
C'est une japonaise mais ça pourrait être une habitante de n'importe quelle pays au final.
C'est d'ailleurs ça qui intéresse Marker : qu'est-ce qui fait d'elle une japonaise et qu'est-ce qu'être Japonais (dans un pays en pleine mutation) ?
Bref, qu'est-ce que l'identité et est-ce que l'appartenance à une nation a encore une raison d'être.
Marker ne manque pas de causticité dans ses questions et ses relances. Les réponses de sa muse appartiennent plus à des concepts qu'à un vraie comportement. C'est justement ce que veux pointer le cinéaste.
Il en ressort donc par moment une mélancolie d'une formidable beauté avec deux moments où Koumiko regarde son pays depuis une fenêtre. Le premier depuis un tour qui tourne à 360° dominant un décor urbain ; le second dans un train. Soit une manière immobile mais tout de même en mouvement de regarder les transformations d'un pays. Une très belle métaphore du propos de ce film attachant et plus riche qu'il n'y parait, brossant un portrait d'une femme insaisissable car à la fois émancipée et prisonnière d'une dictature de l'apparence étrangère, ouverte sur le monde mais insensible sur les évènements qui se déroule ailleurs, grave et insouciante, introspective et taquine... Bref une femme de son temps.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Merci à Boubakar qui m'a fait profiter de la projection privée de France Culture "autour de Chris Marker". Je vous en fait profiter aussi.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Et l'actualité Marker n'en finit pas de continuer d'une certaine manière...
Rencontre avec Pierre Lhomme et Pierre Grunstein à l'occasion de la sortie DVD du Joli mai le 31 octobre à partir de 19h à la boutique Potemkine. Discussions chaleureuses et dédicaces à prévoir.
Rencontre avec Pierre Lhomme et Pierre Grunstein à l'occasion de la sortie DVD du Joli mai le 31 octobre à partir de 19h à la boutique Potemkine. Discussions chaleureuses et dédicaces à prévoir.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
La critique par François GiraudDans la continuation de l'évènement Marker au Centre Georges Pompidou, Iskra ressort en salle et en copie numérique restaurée l'un des films phares du cinéaste : Le Fond de l'air est rouge. A noter que la version présentée est d'une durée de trois heures, soit la version internationale remontée par Marker en 1988 (puis reprise en 1998) à partir du film original de quatre heures, quasi invisible aujourd'hui. Marker a en effet retiré une grande partie du premier montage consacré à Mai 68, jugeant que cet évènement a marqué l'histoire contemporaine de la France mais n'a eu que peu d'échos dans les autres pays du monde. Un souci de relativisation donc qui n'enlève rien à la force de cette fresque documentaire.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
On continue, cette fois en DVD chez Tamasa avec Level Five et le court métrage Junkopia
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Un site suisse très complet sur Chris Marker : http://chrismarker.ch/topic/index.html
"Jamais je ne voudrais faire partie d'un club qui accepterait de m'avoir pour membre." (Groucho Marx)
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Re: Chris Marker (1921-2012)
L'émission de France Inter La marche de l'histoire s'est penchée sur Chris Marker et le monde ouvrier.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Le joli mai vient de sortir en DVD chez Arte. Antoine Royer nous parle du film et de son support numérique.
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Re: Chris Marker (1921-2012)
"Jean Rouch et Edgar Morin avaient ouvert la voie hexagonale avec Chroniques d'un été, tourné en Afrique deux ans plus tôt."
Ce n'est pas parce qu'un noir apparait dans Chronique d'un Eté que le film a été tourné en Afrique. Antoine Royer,vous avez de ces préjugés !
Ce n'est pas parce qu'un noir apparait dans Chronique d'un Eté que le film a été tourné en Afrique. Antoine Royer,vous avez de ces préjugés !
... and Barbara Stanwyck feels the same way !
Pour continuer sur le cinéma de genre, visitez mon blog : http://sniffandpuff.blogspot.com/
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Re: Chris Marker (1921-2012)
Effectivement, c'est une erreur assez grossière...Tom Peeping a écrit :"Jean Rouch et Edgar Morin avaient ouvert la voie hexagonale avec Chroniques d'un été, tourné en Afrique deux ans plus tôt."
Ce n'est pas parce qu'un noir apparait dans Chronique d'un Eté que le film a été tourné en Afrique. Antoine Royer,vous avez de ces préjugés !
Si je peux m'en expliquer, c'est que je remontais dans un premier temps à Moi, un noir (sauf erreur tourné en Côte d'Ivoire), et que pour plusieurs raisons (notamment techniques), je me suis dit au dernier moment que l'ascendance avec Chronique d'un été était plus judicieuse. Je m'en vais corriger, merci de l'attention.
Me, I don't talk much... I just cut the hair