Votre film du mois de Septembre 2013

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cinephage
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par cinephage »

SEPTEMBRE 2013

FILM DU MOIS:

Hoop dreams, de Steve James (1994) 10/10

FILMS DECOUVERTS:
Warm bodies, de Jonathan Levine (2013) 3/10 - Cucul au possible, et ce qui n'est pas nanard est banal, sans parler des méchants en CGI raté. Une plantade totale...
Blithe Spirit, de David Lean (1945) 7/10
La loi du désir, de Pedro Almodovar (1987) 7,5/10 - Fascinant comme tout l'univers d'Almodovar se décline déja dans ce film troublant qui entremele policier et film d'amour...
Other men's women, de William Wellman (1931) 8/10 - L'adultère, l'amitié, et le déchainement des éléments pour purger celui des passions... Un très beau mélo sur ligne de chemin de fer...
It's a mad mad mad world, de Stanley Kramer (1963) 6,5/10 - Quelques bonnes choses : un générique de Saul Bass, une magnifique image en 70 mm, un casting bourré de stars et de comiques des trois décennies qui précèdent, quelques bons gags. Mais le film est trop long, mal structuré, et Kramer ne me convainc toujours pas...
Joe Dakota, de Richard Bartlett (1957) 8,5/10 - Excellent et très original. Une bonne surprise.
Le plaisir, de Max Ophuls (1952) 8,5/10 - Somptueux et très fin.
Yeelen, de Souleymane Cissé (1987) 5/10 - Intéressant, mais aussi d'un ennui profond. Je n'ai pas adhéré à cet univers de conte africain aux règles énigmatiques (j'ai un peu roupillé aussi, du coup, enfin je crois)...
Big bad wolves, de Aharon Keshales & Navot Papushado (2013) 7/10 - Très efficace mise en scène, avec une belle BO qui marche bien et une photo efficace. Le script, en revanche, m'a paru un peu banal. La meilleure scène du film en est le générique, remarquable.
L'ex-femme de ma vie, de Josiane Balasko (2004) 4/10 - Film assez médiocre, mais qui souligne la cinégénie de Josiane Balasko, dont la présence à l'écran mériterait quelques beaux roles dramatiques.
Quai des brumes, de Marcel Carné (1938) 9/10 - Quel casting, quel texte, quelle histoire ! Un très grand film, de ceux qu'on n'oublie pas...
The Agent, de Seung-wan Ryoo (2013) 7,5/10 - Un bon film d'action sur fond d'espionnage, avec quelques belles séquences de baston.
Dark touch, de Marina de Van (2013) 6,5/10 - Pas mal sur le fond, mais l'ensemble comporte tout de même un air de déja-vu...
Lonesome, de Paul Fejos (1928) 8/10 - Un film qui oscille entre documentaire d'une époque et romantisme échevelé.
Alabama Monroe, de Felix Groningen (2013) 8,5/10 - Un film drolement bien fichu, notamment au niveau du casting et de la photo... Le ton dramatique et sans pathos est tout à fait adapté au sujet. J'avoue y être allé de ma larme...
Kick-ass 2, de Jeff Wadlow (2013) 6/10 - Très en-dessous du premier, mais Chloe Moretz reste pour moi une idole, c'est aussi ça, le cinéma : des acteurs qu'on adore qui jouent dans des films médiocres...
L'esprit de la ruche, de Victor Erice (1973) 7/10 - Je ne m'attendais pas à un film aussi lent, et l'ai sans doute visionné un mauvais soir... L'impression d'une grande oeuvre qu'il me faudra redécouvrir.
Les dieux de la peste, de R.W.Fassbinder (1970) 6/10 - Très travaillé formellement, mais le fond reste tout de même très anecdotique.
Dog Star Man, de Stan Brakhage (1962-1964) 6/10
Leviathan, de Lucien Castaing-Taylor & Verena Paravel (2013) 3/10 - Ni documentaire (son recréé en studio et aucun travail de synthèse ni d'analyse), ni fiction (image hideuse, aucun contexte ni commentaire, plans foireux et hasardeux), Leviathan est une déclaration d'amour naïve et maladroite à la peche au thon...
Jimmy P. (Psychothérapie d'un indien des plaines), d'Arnaud Desplechin (2013) 8,5/10 - Benicio del Toro est ici immense, et tire le film, bien doté en talents il faut dire, vers les sommets. Le film est peut-être bavard, mais j'adore ça, et c'est le principe même d'une thérapie...
V/H/S 2, de Simon Barrett, Jason Eisener, Gareth Evans, Gregg Hale, Eduardo Sánchez, Timo Tjahjanto, et Adam Wingard (2013) 8/10 - Plusieurs sketches sont fort sympathiques, et Safe Haven m'a proprement scotché. D'autres sont plus faibles, mais l'ensemble reste vraiment sympa.
Cafe Flesh, de Stephen Sayadian (1982) 6/10 - Un porno terne, mais un film pop bourré d'idées visuelles inventives et délirantes...
Mohammed Dubois, de Ernesto Oña (2013) 6/10 - Malgré quelques lieux communs, le film aborde la question de l'islam et de l'intégration de façon assez judicieuse...
The Station, de Marvin Kren (2013) 7,5/10 - Un film de monstres très influencé par The Thing, assez bien fichu. Mention spéciale à la photo, superbe, et au choix d'effet visuels old school très sympa.
La dernière tentation du Christ, de Martin Scorsese (1988) 4/10 - Une vision balourde de la spiritualité...
Le dernier pub avant la fin du monde, d'Edgar Wright (2013) 7/10 - Ludique et sympathique, pour les nostalgiques des années 90...
Harold et Maude, de Hal Ashby (1971) 7,5/10 - Une récit très inventif porté par un casting qui marche bien.
The Killers/A bout portant, de Don Siegel (1964) 8/10 - Un polar très stylisé, d'une classe folle. Lee Marvin en tueur à gage, c'est une évidence cinématographique.
Il était un père, de Yasujiro Ozu (1942) 7,5/10 - Un très beau film qui fait écho au fils unique, sauf que là, c'est le père qui travaille pour envoyer son fils à l'université...
Hue and Cry, de Charles Crichton (1947) 7,5/10 - Un mystery movie, dans lequel une bande de gosse démasque une organisation criminelle. Au passage, les décors naturels nous révèlent un Londres encore en ruines comme immense terrain de jeu pour enfants. Drole et intéressant.
L'hypnotiseur, de Lasse Hallstrom (2012) 5,5/10 - L'emballage est sympathique, le film dégage une belle ambiance, mais il multiplie les faiblesses scénaristiques, ce qui finit par lasser.
Richard III, de Laurence Olivier (1955) 8,5/10 - Un magnifique portrait de la tentation du mal, et mon Richard III favori.
Lacombe Lucien, de Louis Malle (1974) 8/10
Le miroir aux alouettes / Obchod na korze, de Jan Kadar & Elmar Klos (1965) 8,5/10 - Un petit bijou de film où l'on dénonce les juifs, où l'on les sauve, où les héros sont laches ou faibles, mais où les profiteurs, eux, restent des salauds. Un choc.
Oliver !, de Carol Reed (1968) 4,5/10 - Malgré quelques rôles de talent (Ron Moody et Sally Wallis), l'ensemble du film est faible. Oliver Twist est falot, les chorégraphies sont pataudes (elles se résument à faire du sur-place en groupe, en agitant les bras), et l'ensemble en studio, même s'il contient quelques jolis plans, maintient une artificialité qui distancie le récit.
Ali G indahouse, de Mark Mylod (2002) 6,5/10 - Un peu brouillon, mais bourré de moments vraiment droles et irresponsables...
No blood relation / Nasanunaka, de Mikio Naruse (1932) 7/10 - Une mère démissionnaire qui revient, riche, et réclame la garde de sa fille à celle qui l'a élevée... Un mélodrame classique, mais traité avec élégance et subtilité.
Classe tous risques, de Claude Sautet (1960) 8/10 - Un excellent polar, où Ventura excelle en gangster traqué.
Sur le chemin de l'école, de Pascal Plisson (2013) 7,5/10 - Une superbe thématique, et de magnifiques images.
Les Miller, une famille en herbe, de Rawson Marshall Thurber (2013) 7,5/10 - Assez convenu, mais émaillé de gags hilarants qui rendent le film fort sympathique.
La bataille de Solferino, de Justine Triet (2013) 7/10 - Une prise sur le réel très intéressante, mais le tout manque un peu de fantaisie.
Shadow of the thin Man, de W.S.Van Dyke (1941) 4/10 - Perte 'identité, Nick ne buvant guère plus, pour quelques gags foireux et convenus...

FILMS REVUS:
Inglorious Basterds, de Quentin Tarantino (2009) 8,5/10 - Révision plaisante. La séquence d'ouverture reste d'une maestria saisissante, et Christoph Waltz reste la grande révélation du film.
Nausicaa et la vallée du vent, de Hayao Miyazaki (1984) 8/10
The Thing, de John Carpenter (1982) 10/10 - Il y a des films qu'on peut revoir indéfiniment...

Films des mois précédent
Spoiler (cliquez pour afficher)
janvier 2010=Tetro (Coppola)
février 2010= Day of the Outlaw (de Toth)
mars 2010= Une femme disparait (Hitchcock)
avril 2010= Cria Cuervos (Saura)
mai 2010= La liste de Schindler (Spielberg)
juin 2010=The Man in the Moon (Mulligan)
juillet 2010=Spoorlos (Sluizer)
aout 2010=Nobody knows (Kore-Eda)
septembre 2010=The Black Swan (King)
octobre 2010=Des hommes et des dieux (Beauvois)
novembre 2010=Une vie difficile (Risi)
décembre 2010=A brighter summer day (Yang)
janvier 2011=Incendies (Villeneuve)
février 2011=Portrait of Jennie (Dieterle)
mars 2011=Orgueil et préjugés (Wright)
avril 2011=Murder by Contract (Lerner)
mai 2011=Vincent, François, Paul, et les autres (Sautet)
juin 2011=Les contes cruels du Bushido (Imai)
juillet 2011=Underworld (Von Sternberg)
aout 2011=L'heure suprême (Borzage)
septembre 2011=L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bonello)
octobre 2011=The ox-bow incident (Wellman)
novembre 2011=The Movie Orgy (Dante)
décembre 2011=Mission Impossible : le protocole fantôme (Bird)
janvier 2012=Take Shelter (Nichols)
février 2012=Gentleman Jim (Walsh)
mars 2012=Le miroir (Tarkovski)
avril 2012=Divorce à l'italienne (Germi)
mai 2012=La cabane dans les bois (Goddard)
juin 2012=Les meilleures années de notre vie (Wyler)
juillet 2012=Feux dans la plaine (Ichikawa)
aout 2012=Wichita (Tourneur)
septembre 2012=Baraka (Fricke)
octobre 2012=Les grandes espérances (Lean)
novembre 2012=Man Hunt (Lang)
décembre 2012=Wings (Shepitko)
janvier 2013=Les dimanches de Ville d'Avray (Bourguignon)
février 2013=Wings (Wellman)
mars 2013=Le bossu de Notre-Dame (Wise & Trousdale)
avril 2013=Comme des frères (Gélin)
mai 2013=Walkabout (Roeg)
juin 2013=Kekexili (Chuan)
juillet 2013=Doro no kawa (Oguri)
aout 2013=My Childhood (Douglas)
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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hellrick
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par hellrick »

FILM DU MOIS

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WHITE HOUSE DOWN

DECOUVERTES

- White House Down = 7,5/10 [cinéma] :D :D :D

- Duel dans la Sierra = 7,5/10 [dvd]
- Joe Dakota = 7,5/10 [dvd]
- Règlements de comptes = 7,5/10 [tcm]

- Les Sept Chemins du couchant = 7/10 [dvd]
- The Descendants = 7/10 [blu ray]
- Corpse Mania = 7/10
- Bandidos = 7/10 [dvd]
- Le Flingueur (avec Jason Statham) = 7/10 [bluray]

- Jack l'éventreur / The lodger = 6,5/10 [france3]
- Six Bullets = 6,5/10
- Destination Meurtre = 6,5/10 [france3]
- World War Z = 6,5/10
- Les Nuits de l'épouvante = 6,5/10

- Tarzan défenseur de la jungle = 6/10 [dvd]
- In the eye of the hurricane = 6/10
- Le Froid baiser de la mort = 6/10
- Meurtre dans la piscine = 6/10
- An Empress and the warriors = 6/10 [bluray]

- L'assassin sans visage = 5,5/10 [france3]
- Mimesis: Night of the living dead = 5,5/10
- L'expert = 5,5/10 [TVBreizh]
- No One Lives = 5,5/10
- House of the Blue Shadows = 5,5/10
- Les possédés du démon = 5,5/10

- Croczilla = 5/10
- Plus venimeux que le cobra = 5/10
- Arabella the Black Angel = 5/10

- Les anges pervers = 4/10 [youtube]
- La verita secondo Satana = 4/10 [youtube]
- I spit on your grave 2 = 4/10
- Dragon Eyes = 4/10

- Frankenstein's Army = 3,5/10
- This is the end = 3,5/10
- Moi, Emmanuelle = 3,5/10

- Massacre = 3/10
- Sexcalibur = 3/10



REDECOUVERTES

- The Dark Knight Rises = 9/10 [bluray]

- Spiderman 3 = 8/10 [dvd]
- Plein Soleil = 8/10 [arte]

- Terminator Renaissance = 7,5/10 [dvd]
- Daybreakers = 7,5/10 [dvd]
- Au revoir, à jamais = 7,5/10 [bluray]
- Le dernier Samouraï = 7,5/10 [dvd]
- Bloody Bird = 7,5/10 [dvd]
- Mais qu'avez vous fait à Solange? = 7,5/10 [dvd]
- Fast & Furious Five = 7,5/10 [rtl]
- Prometheus = 7,5/10 [bluray]


- Piège à Hong Kong = 7/10 [dvd]
- Tora Tora Tora! = 7/10 [Club RTL]

- Les Chroniques de Riddick = 6,5/10 [dvd]
- La tarantule au ventre noir = 6,5/10
- Le tueur à l'orchidée = 6,5/10 [dvd]
- Universal Soldier 3: Régénération = 6,5/10 [LaDeux]
- JCVD = 6,5/10 [LaDeux]
- Tango & Cash = 6,5/10 [TVBreizh]
- Big Jake = 6,5/10 [Tcm]
- Land of the dead = 6,5/10 [Action]

- Maciste contre Zorro = 6,5/10 [dvd]


*Selection spéciale: septembre = le mois du giallo
Dernière modification par hellrick le 30 sept. 13, 09:58, modifié 25 fois.
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Federico
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par Federico »

FILM DU MOIS

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Films découverts

L'enfer de la corruption (Force of evil, 1948, Abraham Polonsky) 8,5/10 Quand un cinéaste à part avait encore les moyens d'exprimer tout son talent... ça donne un Noir qui ne ressemble à aucun autre, hors du temps et des clichés du genre. Pas parfait mais terriblement impressionnant.

Wrong (2012, Quentin Dupieux) 8/10 Pataphysique avec chien perdu, palmier transformiste, nympho-pizza, mousson de bureau et gourou acide. Dupieux est un frappé très drôle. :D

La femme au corbeau (The river, 1929, Frank Borzage) Muet 7/10 Malgré des séquences perdues et le personnage un peu trop niais joué par Farrell, celui de Mary Duncan prouve que Borzage fut (aussi) un maître de la sensualité.

Les pièges de Broadway (The rat race, 1960, Robert Mulligan) 7/10 Debbie Reynolds et Tony Curtis formidables dans leur survie au coeur d'un New York impitoyable. Second film de Mulligan, déjà grand cinéaste des illusions perdues.

La folle journée de Ferris Bueller (Ferris Bueller's day off, 1986, John Hughes) 7/10 Bueller est un p'tit con mais la teen-comedy déménage bien, notamment grâce aux excellents Alan Ruck, Jeffrey Jones et l'adorable Mia Sara.

Trente minutes de sursis (The slender thread, 1965, Sydney Pollack) 6,5/10 1er film de Pollack. Techniquement nickel, avec de grands acteurs (belle performance de Poitier) mais un scénario de téléfilm trop serré pour un long-métrage.

Un soupçon de vison (That touch of mink, 1962, Delbert Mann) 6,5/10 Comédie classique (la fille toute simple et le milliardaire) mais portée par Cary Grant, Doris Day et Gig Young avec des punchlines et situations salées très marrantes et une chute... wilderienne. :wink:

L'isolé (Lucky star, 1929, Frank Borzage) Muet 6,5/10 Une photo et des moments splendides (le shampooing aux oeufs :oops: )... mais la fin aussi édifiante que miraculeuse m'a gâché le mélo. Dommage pour le formidable Charles Farrell. :?

Killer of sheep (1977, Charles Burnett) 6,5/10 Vision quasi-documentaire de la vie dans les quartiers Noirs de L.A. Dur, fort, émouvant, bien filmé et joué mais aussi tout à fait désespérant.

Un ticket pour deux (Planes, trains & automobiles, 1987, John Hughes) 6,5/10 Buddy movie à la Veber avec John Candy en "emmerdeur". Le duo dépareillé et les effets comiques fonctionnent mais j'ai senti un peu trop vite venir l'émotion sous la fable.

Le bourreau du Nevada (The hangman, 1959, Michael Curtiz) 6,5/10 Beau travail de Curtiz sur un scenario de western plus subtil que la moyenne. Dans le rôle de l'appât, Tina Louise a de quoi rendre chèvre. :oops:

Miami Vice : Deux flics à Miami (Miami Vice, 2006, Michael Mann) 6,5/10 Mann a fait mieux mais son efficacité froide (mais pas glaçante) est bien là et Gong Li toujours aussi magnifique.

Destination Murder (1950, Edward L. Cahn) 6/10 Un petit Noir au scénario incroyablement pervers où tout le monde joue un double voire triple jeu. Mal ficelé, pas très bien dirigé, limite serial mais franchement curieux et involontairement drôle. :)

L'assassin sans visage (Follow me quietly, 1949, Richard Fleischer) 6/10 Film Noir inégal, comme ses interprètes, mais où Fleischer exploite déjà quelques idées très originales.

Grand Méchant Loup appelle (Father Goose, 1964, Ralph Nelson) 6/10 Comédie archétypale du vieux solitaire qu'une intrusion féminine mène à la rédemption. Pour Cary Grant en sympathique épave, des gamines attachantes et la toujours craquante Leslie Caron.

Une vie volée (Girl, interrupted, 1999, James Mangold) 6/10 C'est loin de valoir Vol au-dessus d'un nid de coucou mais Winona Ryder est désarmante et Angelina Jolie sérieusement agaçante. Interprétations sobres et classes de Whoopi Goldberg et Vanessa Redgrave.

Le monde selon Garp (The world according to Garp, 1982, George Roy Hill) 5,5/10 L'atmosphère barrée d'abord plaisante (Glenn Close en pourfendeuse de concupiscence, Lithgow en transexuel) devient lourde et fatigante.

Vive la France (1973, Michel Audiard) 5,5/10 L'hexagonerie correctionnée par un Audiard aux accents céliniens. Démonstration amusante mais un peu répétitive et parfois malheureuse.

Black Swan (2010, Darren Aronofsky) 5,5/10 Natalie Portman est un ange et Mila Kunis un joli démon mais ce pas chassé entre de Palma et Cronenberg m'a surtout donné envie de revoir Soeurs de sang et Les chaussons rouges.

Sa Majesté Minor (2007, Jean-Jacques Annaud) 5/10 Amusante au début, la fable tombe dans la facilité et le prévisible. A tout prendre, je préfère RRRrrrr!!!.

Condamné au silence (The court-martial of Billy Mitchell, 1956, Otto Preminger) 5/10 Malgré Coop, Preminger et des débutants qui iront loin sur le petit écran, j'ai eu du mal à me passionner pour ce film de procès (et de propagande) militaire.

36 vues du pic Saint-Loup (2009, Jacques Rivette) 3/10 Sensation ronflante de théâtre filmé, dans le sens pénible du terme. Avec numéro de clowns pas drôles (on est chez Rivette, pas chez Zidi). :mrgreen: Seul le charme de Julie-Marie Parmentier m'a tenu éveillé.

Présentateur vedette : La légende de Ron Burgundy (Anchorman: The legend of Ron Burgundy, 2004, Adam McKay) 3/10 Du sous-Farelly Bros et je ne suis décidément pas client de Will Ferrell.

La dixième victime (La decima vittima, 1965, Elio Petri) 3/10 Passé le début accrocheur, un ennui profond gagne cette transposition paresseuse du passionnant univers cynico-futuriste de Sheckley. Même le fan de design pop que je suis s'est emmerdé comme à une expo de Vasarely. :cry:


Films revus

La barbe à papa (Paper moon, 1973, Peter Bogdanovich) 8,5/10 La complicité débrouillarde entre Ryan et Tatum O'Neal (irrésistible Kid au féminin) sur fond d'Amérique profonde sous la Dépression. En kadobonux : la bidonnante Madeline Kahn et un N&B à tomber.

Assaut (Assault on Precinct 13, 1976, John Carpenter) 8,5/10 Visionné en isolant sa fantastique b.o., ce qui fait une fois de plus admirer la limpidité de la mise en scène de ce western urbain. John est vraiment super "big".

La fille de Ryan (Ryan's daughter, 1970, David Lean) 8/10 Une splendeur esthétique que j'aurais sans mieux notée, vue sur un grand écran. Un peu gêné par certains effets appuyés mais c'est le Lean que je préfère pour l'instant.

Le Serpent (1973, Henri Verneuil) 8/10 Malgré des aspects naïfs ou datés, toujours aussi efficace, passionnant et l'un de mes films d'espionnage favori. Et quelle distribution classieuse !

Douze hommes en colère (12 angry men, 1957, Sidney Lumet) 7/10 La plausibilité des revirements baisse au fil des visions et certains effets théâtraux deviennent flagrants mais c'est toujours aussi prenant.

Ailleurs l'herbe est plus verte (The grass is greener, 1960, Stanley Donen) 7/10 Re-découverte totale. L'alchimie Grant/Kerr domine un quintet épatant dans ce boulevard classieux aux dialogues brillants.

Opération Jupons (Operation Petticoat, 1959, Blake Edwards) 7/10 Pas toujours fin mais quand même souvent poilant. Une des meilleures comédies en uniforme.

La lumière (Yeelen, 1987, Souleymane Cissé) 6,5/10 Aride et complexe comme la cosmogonie bambara mais souvent prenant et beau.

Sous le plus grand chapiteau du monde (The greatest show on Earth, 1952, Cecil B. DeMille) 6,5/10 Pompier mais spectaculaire. Le débutant Heston surjoue de la mâchoire mais il y a Gloria Grahame, la main de Cornel Wilde et Stewart inoubliable en clown meurtrier.

Three Strangers (1946, Jean Negulesco) 5,5/10 Scénario et direction confus avec sous-histoires sans intérêt. Reste le jeu expressionniste et les voix uniques de Lorre et Greenstreet ainsi que la composition intrigante de Geraldine Fitzgerald.

Cendres et diamant (Popiól i diament, 1958, Andrzej Wajda) 5,5/10 Comme dans mon souvenir : très (trop ?) soigné mais bavard et ennuyeux. Et je n'accroche toujours pas au jeu de Cybulski.


Séries TV

Au-delà du réel (The outer limits) :
Spoiler (cliquez pour afficher)
s1 e2 Les 100 jours du Dragon (The hundred days of the Dragon, 1963, Byron Haskin) 4/10 Idée de base amusante (infiltration des Rouges d'Extrême-Orient jusqu'à la présidence américaine) mais traitement à la limite du ridicule. Revoyez plutôt le fabuleux Manchurian candidate de Frankenheimer.

s1 e3 Les architectes de la peur (The architects of fear, 1963, Byron Haskin) 5/10 Scénario foutraque et terrifiant mélangeant Le jour où la Terre s'arrêta et... La mouche noire ! Malgré Robert Culp, ça part en saucisse pour s'achever dans le grotesque.

s1 e4 L'homme qui détenait la puissance (The man with the power, 1963, Laslo Benedek) 5,5/10 Pleasence est certes l'interprète idéal mais cet épisode vénéré par beaucoup n'a jamais compté parmi mes favoris.

s1 e5 Le 6ème doigt (The sixth finger, 1963, James Goldstone) 7/10 Ça a vieillit mais reste un des meilleurs épisodes. McCallum est un "crâneur" impressionnant et Jill Haworth toute mimi.

s1 e6 L'homme qui n'est jamais né (The man who was never born, 1963, Leonard Horn) 5,5/10 Mélange maladroit de La Belle et la Bête et de paradoxe temporel. A voir pour l'étonnante présence du grand Martin Landau, grimé ou non.

s1 e7 L'espion robot (O.B.I.T., 1963, Gerd Oswald) 6,5/10 Paranoïa big brother-ienne aux troublants échos actuels mais plus réussie visuellement que scénaristiquement. La Twilight Zone en avait fait un chef-d'oeuvre en 1960 avec The monsters are due on Maple Street.

s1 e8 Le facteur humain (The human factor, 1963, Abner Biberman) 3/10 Distribution sympa (Merrill, Kellerman, Guardino, Dixon) mais scénario vraiment trop couillon.

s1 e10 Le cauchemar (Nightmare, 1963, John Erman) 3/10 La guerre psychologique pour les nuls. Quelques bonnes idées mais l'ensemble est brouillon et toc et puis Martin Sheen en mode Actors Studio puissance 10... :roll:

s1 e11 Du fond de l'enfer (It Crawled Out of the Woodwork, 1963, Gerd Oswald) 6/10 Chouettes trucages pour l'entité énergétique et belle idée du pacemaker mais comme souvent des longueurs inutiles.

s1 e12 La Frontière (The Borderland, 1963, Leslie Stevens) 7/10 Scénario (de passage dans un anti-monde), décors et sfx impressionnants. Serait parfait sans les personnages pénibles des faux mediums et l'atroce vieux commanditaire larmoyant qui veut revoir son fils décédé.

s1 e14 Les forçats de Zanti (The Zanti misfits, 1963, Leonard Horn) 1/10 Scénario original et conclusion bien pensée... bousillés par un traitement série Z indigent et indigeste.

s1 e15 Opération survie (The mice, 1964, Alan Crosland, Jr.) 3/10 Scénario inverse du précédent mais avec un alien gélatineux nanardesque à encadrer ! :shock: :uhuh: A voir pour le fun et l'excellent Henry Silva.

s1 e16 Expérience contrôlée (Controlled experiment, 1964, Leslie Stevens) 7/10 Cet unique épisode humoristique est très réussi et on sent que tout le monde a du s'amuser, des acteurs aux techniciens.

Documentaires

Découverts

Le dissident du KGB (2009, Nicolas Jallot) 8/10 L'histoire incroyable du capitaine du KGB Viktor Orekhov qui (sans être une "taupe" infiltrée) sauva la mise de nombreux opposants, souvent sans qu'ils le sachent, avant d'être lui-même arrêté, envoyé en camp puis s'exiler aux USA où il survit dans l'anonymat total. Un docu impressionnant par ses archives sur les mouvements dissidents, très organisés dès les années 60. Pour paraphraser Billy Wilder : "Au KGB, les optimistes finissent maîtres de la Nouvelle Russie, les pessimistes livreurs de pizzas." :cry: A revoir ici et .

Muhammad and Larry (1980-2009, Bradley Kaplan & Albert Maysles) 7,5/10 Encore un docu de la série 30 for 30 d'ESPN. Retour sur la préparation et le combat de trop d'Ali (déjà atteint par la maladie de Parkinson) contre son ex-sparring partner Holmes qui tourna au massacre d'une idole déchue. Tristes et émouvants moments de calme : Ali amusant des gamins ébahis par ses petits tours de magie à deux balles. :cry:

Racing Legends : Jackie Stewart (BBC 2013) 7/10 La vie et la carrière du pilote automobile écossais des 60-70's, triple champion du monde de F1 à laquelle il fut le premier à donner une touche glamour. Sans éluder qu'il se perdit un temps dans les paillettes de la jet-set et vécut la perte de la plupart de ses amis pilotes. Passionnant malgré l'envahissant présentateur-fan qui se prend pour son idole.


Revus

Monterey Pop (1968, D. A. Pennebaker) 9/10 Festival encore supérieur et mieux filmé que celui de Woodstock avec des performances qui atteignent l'hallucinant (Janis !!!! :oops: :oops: :oops: ) La grâce des visages captés dans la foule est elle aussi magique.

L'Occupation sans relâche : Les artistes pendant la guerre (2010, Alain Riou) 7/10 L'attitude souvent ambiguë des têtes d'affiche dont beaucoup s’accommodèrent à des degrés divers au régime vichysso-nazi... dans un pays qui avait aussi grand besoin de divertissements.


Courts-métrages

Découverts

Penny Dreadful (2012, Shane Atkinson) 7/10 Comédie noire bien trash avec une mini peste de concours qui rend dingos ses kidnappeurs. Planquez les enfants !! :P

The day I met Caruso (1956, Frank Borzage) 6/10 Tourné pour la série Screen Directors Playhouse. Une petite Quaker fascinée par Caruso le rencontre dans un train. La bonne bouille des deux rend le gentil conte charmant.

Jukebox Motel (2012, Julien Paolini) 6/10 Encore un mini-road movie (genre sur-exploité en courts), ou comment renouer à partir d'une légende urbaine du rock. Avec la gironde Zoé Duchesne, top model canadienne.

Et puis j'ai regardé les différents petits films d'animation des débuts du grand Ray Harryhausen (DVD RH : The early years) : c'est dur à avouer mais ça va du médiocre au moyen, la magie ne se révélant que sur les premiers essais d'animation de dinosaures et les projets inachevés comme Munchhausen et War of the worlds. :?


Revus

Bastard (2010, Kirsten Dunst) 6,5/10 1er passage à la réalisation de KD pour une Nativité contemporaine. Avec une adorable Juno Temple en Marie de road-movie.


FILMS D'EMOI
Spoiler (cliquez pour afficher)
Avril 2012 : La cible (Targets - 1968 - Peter Bogdanovich)
Mai 2012 : Point Limite (Fail Safe - 1964 - Sidney Lumet)
Juin 2012 : Stolen Holiday (1937 - Michael Curtiz)
Juillet 2012 : Un homme de coeur (The Good Heart - 2009 - Dagur Kári)
Août 2012 : Melancholia (2011 - Lars von Trier)
Septembre 2012 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions - 1972 - Richard Fleischer)
Octobre 2012 : Still walking (2008 - Kore-eda Hirokazu)
Novembre 2012 : Convoi de femmes (Westward the women - 1951 - William A. Wellman)
Décembre 2012 : Quand la ville dort (The asphalt jungle - 1950 - John Huston)
Janvier 2013 : ex aequo Scaramouche (1952 - George Sidney) / Videodrome (1983 - David Cronenberg) / Providence (1977 - Alain Resnais) / La mort aux trousses (North by Northwest - 1959 - Alfred Hitchcock)
Février 2013 : Les sentiments (2003 - Noémie Lvovsky)
Mars 2013 : Une exécution ordinaire (2009 - Marc Dugain)
Avril 2013 : Juno (2007 - Jason Reitman)
Mai 2013 : Martha Marcy May Marlene (2011 - Sean Durkin) & Des hommes et des dieux (2010 - Xavier Beauvois)
Juin 2013 : Appel d'urgence (Miracle Mile - 1988 - Steve De Jarnatt) / Coraline (2009 - Henry Selick) & La Dame de Windsor (1998 - John Madden)
Juillet 2013 : Les bas-fonds new-yorkais (Underworld U.S.A. - 1961 - Samuel Fuller)
Août 2013 : Le dernier nabab (The last tycoon - 1976 - Elia Kazan)
Dernière modification par Federico le 30 sept. 13, 16:53, modifié 51 fois.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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gnome
Iiiiiiil est des nôôôôtres
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par gnome »

Films du mois : Septembre 2013

Film du mois
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Les films vus (par ordre décroissant de préférence) - Les redécouvertes - Les films revus


Image Chef d'oeuvre !!!
Image On est vraiment pas loin de la masterpiece!
Image Excellent !
- Chronicle (Josh Trank) 8/10

- Jack le chasseur de géants (Bryan Synger) 8/10

Image Tout à fait honorable
Image Pourquoi pas, mais peut mieux
Image A oublier
Image Le dessin est clair, non?


Films du mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
2006

Juin Image Juillet Image Août Image Septembre Image Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2007

Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai Image Juin Image
Juillet Image Août Image Septembre Image Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2008

Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai ? Juin Image Juillet Image Août Image Septembre Image Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2009

Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai Image Juin Image Juillet Image Août Image Septembre (Rien vu) Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2010

Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai Image Juin Image Juillet Image Août Image Septembre Image Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2011

Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai Image Juin Image Juillet Image Août Image Septembre Image Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2012
Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai Image Juin Image Juillet Image Août Image Septembre Image Octobre Image Novembre Image Décembre Image
2013

Janvier Image Février Image Mars Image Avril Image Mai Image Juin Image Juillet Image Août Image
Dernière modification par gnome le 3 oct. 13, 17:06, modifié 2 fois.
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par cinéfile »

Septembre 2013

DECOUVERTES

Douze hommes en colère (S. Lumet, 1957) 9/10
Entre ses mains (A. Fontaine, 2005) 7/10
L'Enfer de la corruption (A. Polonsky, 1948) 7/10
Les Cousins (C. Chabrol, 1959) 6.5/10
Cube (V. Natali, 1998) 6.5/10
Wanted : recherché mort ou vif (D. Hogan, 1998) 5.5/10
L'Autre (R. Mulligan, 1972) 5/10
Grand Central (R. Zlotowski, 2013) 5/10
Homicide (D. Mamet, 1991) 5/10
Crimes à Oxford (A. De La Iglesia, 2008)
Le Droit de Tuer ? (J. Schumacher, 1996) 4/10

RE-DECOUVERTES

Ceux qui restent (A. Le Ny, 2007) 9/10
Les Vestiges du Jour (J. Ivory, 1993) 8.5/10
Poulet au vinaigre (C. Chabrol, 1985) 6/10
Dernière modification par cinéfile le 1 oct. 13, 19:05, modifié 14 fois.
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Kevin95
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par Kevin95 »

Septembre 2013

Film du mois :

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Liste des films visionnés :

Image :: The Day the Earth Stood Still (Robert Wise, 1951) Découverte
Image :: Flashpoint (William Tannen, 1984) Découverte

Image :: Une chambre en ville (Jacques Demy, 1982) Découverte
Image :: The Legend of Lylah Clare (Robert Aldrich, 1968) Révision
Image :: Forrest Gump (Robert Zemeckis, 1994) Révision
Image :: The Quick and the Dead (Sam Raimi, 1995) Révision
Image :: The Full Monty (Peter Cattaneo, 1997) Révision
Image :: The Squid and the Whale (Noah Baumbach, 2005) Découverte

Image :: Captains Courageous (Victor Fleming, 1937) Révision
Image :: The Slender Thread (Sydney Pollack, 1965) Découverte
Image :: Repo Men (Miguel Sapochnik, 2010) Découverte
Image :: Missing in Action (Joseph Zito, 1984) Découverte
Image :: Alien Nation (Graham Baker, 1988) Découverte
Image :: La Religieuse de Monza (Eriprando Visconti, 1969) Découverte
Image :: Django tire le premier (Alberto De Martino, 1966) Découverte
Image :: An Eye for an Eye (Steve Carver, 1981) Découverte
Image :: La Bête à l'affût (Pierre Chenal, 1959) Découverte
Image :: The Serpent and the Rainbow (Wes Craven, 1988) Découverte

Image :: Reversal of Fortune (Barbet Schroeder, 1990) Découverte
Image :: Ennemis intimes (Denis Amar, 1987) Découverte
Image :: House of 1000 Corpses (Rob Zombie, 2003) Révision
Image :: Nixon (Oliver Stone, 1995) Révision
Image :: Ted (Seth MacFarlane, 2012) Révision
Image :: Street Fighter (Steven E. de Souza, 1994) Révision
Image :: Let's Go to Prison (Bob Odenkirk, 2006) Révision
Image :: Les Hommes préfèrent les grosses (Jean-Marie Poiré, 1981) Révision

Image :: Vengeance (Bob Blizz, 1980) Découverte

Image :: Un printemps à Paris (Jacques Bral, 2006) Découverte

Image :: Cap Canaille (Juliet Berto & Jean-Henri Roger, 1983) Découverte
Image :: The Ape (William Nigh, 1940) Découverte

Image :: V'là que les nonnes dansent le tango (Mario Sequi, 1972) Découverte
Dernière modification par Kevin95 le 29 sept. 13, 23:04, modifié 12 fois.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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-Kaonashi-
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par -Kaonashi- »

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Septembre 2013

Film du mois
Notre pain quotidien

Films découverts
Grand hôtel (Edmund Goulding) **
Sucker Punch (Zack Snyder) 0
Notre Pain quotidien (Nikolaus Geyrhalter) ****
Amours chiennes (Alejandro González Iñárritu) **
Les Vikings (Richard Fleischer) **
La Traversée du temps (Mamoru Hosoda) **

Films revus (Hors compétition)
Mad Max (Georde Miller) ****

Mes films du mois (depuis mai 2005)
Spoiler (cliquez pour afficher)

2005
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mai : Star Wars : Épisode III - La Revanche des Sith (Georges Lucas)
juin : Les Poupées russes (Cédric Klapish)
juillet : La Fille de Ryan (David Lean)
août : La Femme de Seisaku (Masumura Yasuzo)
septembre : La Ballade de Narayama (Kinoshita Keisuke)
octobre : Cette sacrée vérité (Leo McCarey)
novembre : Les Quatre cavaliers de l'Apocalypse (Vincente Minnelli)
decembre : L'Enfant (Luc et Jean-Pierre Dardenne)


2006
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janvier : Good Night, and Good Luck (Georges Clooney)
février : Le Nouveau monde (Terrence Malick)
mars : L'Incompris (Luigi Comencini)
avril : Scaramouche (Georges Sidney)
mai : La Terre tremble (Luchino Visconti)
juin : The Host (Bong Joon-ho)
juillet : Volver (Pedro Almodovar)
août : Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir)
septembre : Sandra (Luchino Visconti)
octobre : Le Vent se lève (Ken Loach)
novembre : Les Fils de l'homme (Alfonso Cuaron)
décembre : Kwaïdan (Kobayashi Masaki)


2007
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janvier : The Foutain (Darren Aronofsky)
février : Allemagne année zéro (Roberto Rossellini)
mars : Cria Cuervos (Carlos Saura)
avril : La Femme des sables (Teshigahara Hiroshi)
mai : Que le spectacle commence ! (Bob Fosse)
juin : Le Temps des gitans (Emir Kusturica)
juillet : Les Simpson, le film (David Silvermann)
août : Mondovino (Jonathan Nossiter)
septembre : Secret Sunshine (Lee Chang-dong)
octobre : L'Heure suprême (Frank Borzage)
novembre : La dolce vita (Federico Fellini)
décembre : No Country for Old Men (Joel & Ethan Coen)


2008
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janvier : Sweeney Todd, le barbier démoniaque de Fleet Street (Tim Burton)
février : La Graine et le mulet (Abdelatif Kechiche)
mars : There Will be Blood (Paul Thomas Anderson)
avril : Le Bel Antonio (Mauro Bolognini)
mai : Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal (Steven Spielberg)
juin : Une histoire d'amour suèdoise (Roy Andersson)
juillet : The Dark Knight (Christopher Nolan)
août : Wall.E (Andrew Stanton)
septembre : Lenny (Bob Fosse)
octobre : Qu'est-il arrivé à Baby Jane (Robert Aldrich)
novembre : L'Echange (Clint Eastwood)
décembre : Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman)


2009
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Janvier : Les Innocents (Jack Clayton)
Février : L'Etrange histoire de Benjamin Button (David Fincher)
Mars : Gran Torino (Clint Eastwood)
Avril : Ponyo sur la falaise (Hayao Miyazaki)
Mai : Coraline (Henry Selick)
Juin : Still Walking (Hirokazu Kore-eda)
Juillet : The Fall (Tarsem Singh)
Août : Requiem pour un massacre (Elem Klimov)
Septembre : Inglourious Basterds (Quentin Tarantino)
Octobre : Le Ruban blanc (Michael Haneke)
Novembre : Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (Jim Abraham, David Zucker & Jerry Zucker)
Décembre : Avatar (James Cameron)


2010
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janvier : Bright Star (Jane Campion)
février : Le Bonheur (Alexandre Medvedkine)
mars : Le Guerrier silencieux (Nicolas Winding Refn)
avril : Zéro de conduite (Jean Vigo)
mai : Un éléphant ça trompe énormément (Yves Robert)
juin : Moon (Duncan Jones)
juillet : Into the Wild (Sean Penn)
août : Regarde les hommes tomber (Jacques Audiard)
septembre : Poetry (Lee Chang-dong)
octobre : Macadam Cowboy (John Schlesinger)
novembre : Quand passent les cigognes (Mikhail Kalatozov)
décembre : Une belle journée d'été (Edward Yang)


2011
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janvier : Le Vieux fusil (Robert Enrico)
février : Reds (Warren Beatty)
mars : Winter's Bone (Debra Granik)
avril : Bleu (Krzysztof Kieslowski)
Mai : Miracle en Alabama (Arthur Penn)
Juin : Alexandre le bienheureux (Yves Robert)
Juillet : Bienvenue Mister Chance (Hal Ashby)
Août : The Thing (John Carpenter)
septembre : Moby Dick (John Huston)
octobre : Un après-midi de chien (Sidney Lumet)
novembre : Mes chers amis (Mario Monicelli)
décembre : Hunger (Steve McQueen)


2012
janvier : Z (Costa-Gavras)
février : Ivan le terrible (Sergueï M. Eisenstein)
mars : Le Retour (Andreï Zviaguintsiev)
avril : Mad Men saisons 1 à 4 (Matthew Weiner)
mai : Paris (Cédric Klapisch)
juin : De rouille et d'os (Jacques Audiard)
juillet : Shotgun Stories (Jeff Nichols)
août : The Dark Knight rises (Christopher Nolan)
septembre : Koyaanisqatsi (Godfrey Reggio)
octobre : Baraka (Ron Fricke)
novembre : Le Complexe du castor (Jodie Foster)
décembre : Mary & Max (Adam Elliot)


2013
janvier : Sur écoute, saison 1 (David Simon)
Février : À la Merveille (Terrence Malick)
Mars : Fish Tank (Andrea Arnold)
Avril : Amour (Michael Haneke)
Mai : Django unchained (Quentin Tarantino)
Juin : Guerre et paix (Sergueï Bondartchouk)
Juillet : Pacific Rim (Guillermo del Toro)
Août : The Master (Paul Thomas Anderson)
Dernière modification par -Kaonashi- le 1 oct. 13, 11:41, modifié 6 fois.
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perso / senscritique.com/-Kaonashi- / Letterboxd
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vic
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par vic »

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The Blonde Fury (Mang Hoi, 1989) 5/10
Righting wrongs (Corey Yuen Kwai, 1986) 7/10
Run and kill (Billy Tang, 1993) 6/10
The Raid - Redemption (Gareth Huw Evans, 2011) 7.5/10
Blood Sport (Newt Arnorld, 1988) 6/10
The private life of Sherlock Holmes (Billy Wilder, 1970) 8.5/10
Péril en la demeure (Michel Deville, 1984) 8/10
Vincent mit l'âne dans un pré et s'en vint dans l'autre (Pierre Zucca, 1975) 7/10
The Avengers (Jeremiah Chechik, 1998) 3/10
Zatoichi : le shogun de l'ombre (Kenji Misumi, 1970) 8.5/10
Toward the within (Mark Magidson, 1993) 8/10
Go (Doug Liman, 1999) 1/10
Fong Sai-yuk (Corey Yuen Kwai, 1993) 6/10
Running out of time (Johnnie To, 1999) 6.5/10
House of Flying Daggers (Zhang Yimou, 2004) 7/10
Lady with a sword (Kao Pao-shu, 1971) 7.5/10
Blood on the moon (Robert Wise, 1948) 7/10
The desperate chase (Kao Pao-shu, 1971) 7/10
Running out of time 2 (Johnnie To & Law Wing-cheung, 2001) 6.5/10
No name on the bullet (Jack Arnold, 1959) 7.5/10
Solaris (Steven Soderbergh, 2002) 3/10
Battle for Haditha (Nick Broomfield, 2007) 8/10
Homicide (David Mamet, 1991) 9/10
Spartan (David Mamet, 2004) 7.5/10
Heist (David Mamet, 2001) 7/10
Redbelt (David Mamet, 2008) 7/10
State and Main (David Mamet, 2000) 6/10
Rouge-gorge (Pierre Zucca, 1984) 6.5/10
Dragon Swamp (Lo Wei, 1969) 7.5/10
Windtalkers (John Woo, 2002) 7/10
Pump up the volume (Allan Moyle, 1990) 7.5/10
Top Secret (Jerry Zucker & Jim Abrahams & David Zucker, 1984) 8/10
The Bad and the Beautiful (Vincente Minnelli, 1952) 7.5/10
LA Confidential (Curtis Hanson, 1998) 8/10
Monterey Pop (D A Pennebacker, 1968) 8.5/10
Jimi Plays Monterey (D A Pennebacker, 1986) 8/10
Le Festin de Babette (Gabriel Axel, 1987) 9.5/10
Insomnia (Erik Skjoldbjærg, 1997) 8/10
The Long Good Friday (John Mackenzie, 1980) 8/10
Walk on water (Eytan Fox, 2004) 6.5/10
Fury (Johnny Wang Lung-Wei, 1988) 6/10
The Apartement (Billy Wilder, 1960) 9.5/10
My Darling Clementine (John Ford, 1946) 10/10
The Assassin (Chang Che, 1967) 7.5/10
Descendant of the sun (Chu Yuan, 1983) 5.5/10
Judgement of an assassin (Sun Chung, 1877) 8/10
Un monde sans femmes (Guillaume Brac, 2012) 8/10
Dans ses yeux (Juan José Campanella, 2009) 8.5/10
The Boston Strangler (Richard Fleischer, 1968) 8/10
As tears go by (Wong Kar-wai, 1988) 8.5/10
Strangers when we meet (Richard Quine, 1960) 7.5/10
Days of being wild (Wong Kar-wai, 1990) 5/10
Close-up (Abbas Kiarostami, 1990) 8.5/10
Dernière modification par vic le 1 oct. 13, 13:15, modifié 14 fois.
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par Joe Wilson »

Film du mois

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines), d'Arnaud Desplechin


Films découverts

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines), d'Arnaud Desplechin 7/10

Ma vie avec Liberace, de Steven Soderbergh 6,5/10









Films revus




Films des mois précédents

Spoiler (cliquez pour afficher)
Novembre 2005 : La flibustière des Antilles (Jacques Tourneur)
Décembre 2005 : Le port de la drogue (Samuel Fuller)

Janvier 2006 : Le narcisse noir (Michael Powell/Emeric Pressburger)
Février 2006 : Le nouveau monde (Terrence Malick)
Mars 2006 : Le fleuve (Jean Renoir)
Avril 2006 : Colonel Blimp (Michael Powell/Emeric Pressburger)
Mai 2006 : De beaux lendemains (Atom Egoyan)
Juin 2006 : Ordet (Carl Theodor Dreyer)
Juillet 2006 : La prisonnière du désert (John Ford)
Août 2006 : Trois camarades (Frank Borzage)
Septembre 2006 : L'idiot (Akira Kurosawa)
Octobre 2006 : Raging bull (Martin Scorsese)
Novembre 2006 : Raining in the mountain (King Hu)
Décembre 2006 : La condition de l'homme (Masaki Kobayashi)

Janvier 2007 : Au service secret de sa Majesté (Peter Hunt)
Février 2007 : Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood)
Mars 2007 : Les 13 tueurs (Eiichi Kudo)
Avril 2007 : Les tueurs (Robert Siodmak)
Mai 2007 : Il était une fois en Amérique (Sergio Leone)
Juin 2007 : L'impasse (Brian De Palma)
Juillet 2007 : Le jardin des Finzi Contini (Vittorio De Sica)
Août 2007 : Goyokin (Hideo Gosha)
Septembre 2007 : La dernière séance (Peter Bogdanovich)
Octobre 2007 : Requiem pour un massacre (Elem Klimov)
Novembre 2007 : Faux semblants (David Cronenberg)
Décembre 2007 : Mirage de la vie (Douglas Sirk)

Janvier 2008 : Le temps de l'innocence (Martin Scorsese)
Février 2008 : Assurance sur la mort (Billy Wilder)
Mars 2008 : Comme un torrent (Vicente Minnelli)
Avril 2008 : Stalker (Andrei Tarkovski)
Mai 2008 : Husbands (John Cassavetes)
Juin 2008 : La fille du désert (Raoul Walsh)
Juillet 2008 : La harpe de Birmanie (Kon Ichikawa)
Août 2008 : Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks)
Septembre 2008 : Entre le ciel et l'enfer (Akira Kurosawa)
Octobre 2008 : The Swimmer (Frank Perry)
Novembre 2008 : Two lovers (James Gray)
Décembre 2008 : Demain est un autre jour (Douglas Sirk)

Janvier 2009 : Opening night (John Cassavetes)
Février 2009 : Casino (Martin Scorsese)
Mars 2009 : Distant voices, still lives (Terence Davies)
Avril 2009 : A bout de course (Sidney Lumet)
Mai 2009 : Monika (Ingmar Bergman)
Juin 2009 : Les deux anglaises et le continent (François Truffaut)
Juillet 2009 : Le plaisir (Max Ophüls)
Août 2009 : Le conformiste (Bernardo Bertolucci)
Septembre 2009 : Le monde d'Apu (Satyajit Ray)
Octobre 2009 : Il était une fois la révolution (Sergio Leone)
Novembre 2009 : Vincere (Marco Bellochio)
Décembre 2009 : Tetro (Francis Ford Coppola)

Janvier 2010 : L'adieu aux armes (Frank Borzage)
Février 2010 : Mademoiselle Oyû (Kenji Mizoguchi)
Mars 2010 : The house of mirth (Terence Davies)
Avril 2010 : Henry V (Kenneth Branagh)
Mai 2010 : Le mépris (Jean-Luc Godard)
Juin 2010 : La peau douce (François Truffaut)
Juillet 2010 : Tous les autres s'appellent Ali (Rainer Werner Fassbinder)
Août 2010 : Le visage d'un autre (Hiroshi Teshigahara)
Septembre 2010 : Le rebelle (King Vidor)
Octobre 2010 : Mystères de Lisbonne (Raoul Ruiz)
Novembre 2010 : Nostalgie de la lumière (Patricio Guzman)
Décembre 2010 : L'ange de la rue (Frank Borzage)

Janvier 2011 : Les affameurs (Anthony Mann)
Février 2011 : Fanny et Alexandre (Ingmar Bergman)
Mars 2011 : Les contes de la lune vague après la pluie (Kenji Mizoguchi)
Avril 2011 : Le roi Lear (Grigori Kozintsev)
Mai 2011 : The tree of life (Terrence Malick)
Juin 2011 : Pandora (Albert Lewin)
Juillet 2011 : Le guépard (Luchino Visconti)
Août 2011 : Melancholia (Lars Von Trier)
Septembre 2011 : L'Apollonide, souvenirs de la maison close (Bertrand Bonello)
Octobre 2011 : Portrait de femme (Jane Campion)
Novembre 2011 : Shame (Steve McQueen)
Décembre 2011 : The bitter tea of General Yen (Frank Capra)

Janvier 2012 : Wichita (Jacques Tourneur)
Février 2012 : La vengeance d'un acteur (Kon Ichikawa)
Mars 2012 : Martha Marcy May Marlene (Sean Durkin)
Avril 2012 : Stars in my crown (Jacques Tourneur)
Mai 2012 : Coups de feu dans la Sierra (Sam Peckinpah)
Juin 2012 : The Deep Blue Sea (Terence Davies)
Juillet 2012 : L'Emploi (Ermanno Olmi)
Août 2012 : A propos d'Elly (Asghar Farhadi)
Septembre 2012 : Les Enfants Loups, Ame § Yuki (Mamoru Hosoda)
Octobre 2012 : La maman et la putain (Jean Eustache)
Novembre 2012 : The Adjuster (Atom Egoyan)
Décembre 2012 : Tabou (Miguel Gomes)

Janvier 2013 : Le maître, la maîtresse et l'esclave (Abrar Alvi)
Février 2013 : Printemps tardif (Yasujiro Ozu)
Mars 2013 : Calle mayor (Juan Antonio Bardem)
Avril 2013 : A la merveille (Terrence Malick)
Mai 2013 : Mud (Jeff Nichols)
Juin 2013 : Sayat Nova (Sergei Paradjanov)
Juillet 2013 : Fin d'automne (Yasujiro Ozu)
Août 2013 : La Fugue (Arthur Penn)
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joe-ernst
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par joe-ernst »

SEPTEMBRE 2013


Film du mois :

AUCUN


Films découverts :

Blue Jasmine, de Woody Allen : 6/10
Cheerful Weather for the Wedding, de Donald Rice : 4/10
Christopher and His Kind, de Geoffrey Sax : 6/10
Les croix de bois, de Raymond Bernard : 6/10
Goodbye Morocco, de Nadir Moknèche : 6/10
Jeune & jolie, de François Ozon : 5/10
Le président, d'Henri Verneuil : 7/10
Sylvie et le fantôme, de Claude Autant-Lara : 7/10



Films revus ou redécouverts :





Film du mois, le récapitulatif :
Spoiler (cliquez pour afficher)
West Side Story, de Robert Wise et Jerome Robbins (janvier 2008)
La harpe de Birmanie, de Kon Ichikawa (février 2008)
Iphigénie, de Michael Cacoyannis (mars 2008)
Douce, de Claude Autant-Lara (avril 2008)
Rocco et ses frères, de Luchino Visconti (mai 2008)
La fille de l'amiral, de Roy Rowland (juin 2008)
Bellissima, de Luchino Visconti (juillet 2008)
Sciuscià, de Vittorio De Sica (août 2008)
Scarface, de Howard Hawks (septembre 2008)
La fureur de vivre, de Nicholas Ray (octobre 2008)
Un goût de miel, de Tony Richardson et Le narcisse noir, de Michael Powell et Emeric Pressburger (novembre 2008, ex-aequo)
Lettre d'une inconnue, de Max Ophuls (décembre 2008)
Colonel Blimp, de Michael Powell et Emeric Pressburger (janvier 2009)
Milk, de Gus Van Sant et Séraphine, de Martin Provost (février 2009, ex-aequo)
L'homme des vallées perdues, de George Stevens (mars 2009)
Justice est faite, d'André Cayatte (avril 2009)
Pour toi j'ai tué, de Robert Siodmak (mai 2009)
Les contes de la lune vague après la pluie, de Kenji Mizoguchi (juin 2009)
L'aurore, de Friedrich Wilhelm Murnau (juillet 2009)
Winchester 73, d'Anthony Mann (août 2009)
Le plus sauvage d'entre tous, de Martin Ritt (septembre 2009)
Le ruban blanc, de Michael Haneke (octobre 2009)
La captive aux yeux clairs, de Howard Hawks (novembre 2009)
Peau d'âne, de Jacques Demy (décembre 2009)
Pépé le Moko, de Julien Duvivier (janvier 2010)
Miss Oyu, de Kenji Mizoguchi (février 2010)
Nos meilleures années, de Marco Tullio Giordana (mars 2010)
Ces messieurs dames, de Pietro Germi (avril 2010)
Sueurs froides, d'Alfred Hitchcock (mai 2010)
AUCUN (juin 2010)
Chevaux de bois, de Rupert Julian et Erich von Stroheim (juillet 2010)
Le diable boiteux, de Sacha Guitry (août 2010)
AUCUN (septembre 2010)
Love, de Ken Russell (octobre 2010)
Topsy-Turvy, de Mike Leigh (novembre 2010)
Le marquis de Saint-Evremond, de Jack Conway (décembre 2010)
Incendies, de Denis Villeneuve (janvier 2011)
Une étoile est née, de George Cukor (février 2011)
Une si jolie petite plage, d'Yves Allégret (mars 2011)
Rabbit Hole, de John Cameron Mitchell (avril 2011)
Shakespeare Wallah, de James Ivory (mai 2011)
Le guépard, de Luchino Visconti (juin 2011)
The Beloved Rogue, d'Alan Crosland (juillet 2011)
America, America, d'Elia Kazan (août 2011)
Et maintenant, on va où ?, de Nadine Labaki (septembre 2011)
AUCUN (octobre 2011)
AUCUN (novembre 2011)
Le goût du saké, de Yasujirô Ozu (décembre 2011)
Le mécano de la General, de Buster Keaton (janvier 2012)
AUCUN (février 2012)
AUCUN (mars 2012)
AUCUN (avril 2012)
AUCUN (mai 2012)
Her Night of Romance, de Sidney Franklin (juin 2012)
AUCUN (juillet 2012)
AUCUN (août 2012)
Nouveau souffle, de Karl Markovics (septembre 2012)
Un singe en hiver, d'Henri Verneuil (octobre 2012)
Week-end, d'Andrew Haigh (novembre 2012)
Brighton Rock, de John Boulting (décembre 2012)
Yossi, d'Eytan Fox (janvier 2013)
Blancanieves, de Pablo Berger (février 2013)
AUCUN (mars 2013)
AUCUN (avril 2013)
Mulholland Drive, de David Lynch (mai 2013)
La grande bellezza, de Paolo Sorrentino (juin 2013)
L'inconnu du lac, d'Alain Guiraudie (juillet 2013)
AUCUN (août 2013)
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L'hyperréalisme à la Kechiche, ce n'est pas du tout mon truc. Alain Guiraudie
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Thaddeus
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par Thaddeus »

Le goût du riz au thé vert (Yasujiro Ozu, 1952)
Une fois encore la caméra d’Ozu est pareille à la pointe d’un sismographe, elle consigne les affinités et les regrets, les joies et les amertumes avec une grande intelligibilité, sans jamais les amplifier. C’est à l’érosion du couple qu’il s’intéresse ici : entre l’indolent Mokichi et l’autoritaire Taeko, usés par les mille contrariétés d’un mariage ronronnant, il y a de l’eau dans le gaz. Il faudra à chacun prendre la mesure de la force invisible acquise par leur relation au fil des ans pour qu’une cuisine improvisée ne rappelle à eux leur amour complice, aussi vivace et évident que le goût du riz au thé vert. Telle une agréable infusion, le film touche sans être parasité par aucun effet (juste quelques parcimonieux travellings avant et arrière), et dialogue avec notre vécu comme le ferait un vieil ami. 5/6

Blanches colombes et vilains messieurs (Joseph L. Mankiewicz, 1955)
Pas sûr que l’univers de la comédie musicale convienne à l’ironie naturelle de Mankiewicz, dont la mise en scène accuse ici une certaine raideur illustrative. Diluant quelques intrigues sentimentales plutôt molles en près de deux heures et demie assez pataudes, il tire une séduction intermittente de ses complications vaudevillesques, de son New York de studio étoilé et chimérique, et de quelques interludes incongrus où enfin la folie s’invite à la fête (le pugilat cubain, en premier lieu). Il peut surtout remercier Jean Simmons, avec sa grâce délicieuse et son ravissant minois bouclé, de rafraîchir les artifices aujourd’hui un peu datés de l’entreprise. 3/6

The world (Jia Zhang-ke, 2004)
Ce parc-univers, qui emblématise le présent chinois et abolit dans un même arc de contrefaçon la fatigue de l’itinéraire et la valeur même de l’Histoire, enregistre la poussée anarchique de la mondialisation, de l’exode rural, de l’appétit de croissance et de consumérisme. Des shows absurdes à l’exotisme pailleté et futuriste y caricaturent en carton-pâte la globalisation qui avale les personnalités, mixe les cultures et broie une jeunesse écartelée entre la dure réalité économique, l’âpre solitude affective et la poudre aux yeux d’une irréelle occidentalisation. Ne reste alors à la génération perdue des années 70-80 que le réconfort d’une amitié (celle entre Tao et la Russe Anna, par-delà la barrière de la langue), et le rêve d’un ailleurs inaccessible qui aurait pour nom Ulan Bator ou Belleville. 5/6

L'extravagant Mr. Deeds (Frank Capra, 1936)
Dans un monde où l'individualisme et la duperie cynique constituent la norme, celui qui s'en remet au bon sens et traite les grands problèmes avec un altruisme désintéressé passe pour un dingo. La placide conviction du héros, qui emporte tout et tout le monde sur son passage, fonctionne dès lors comme un reflet de la méthode miracle de Capra. Elle transcende l'humanisme volontariste du discours et nous vole le cœur avec une facilité désarmante, sans même que nous nous en rendions compte. A la fin, on est comme la journaliste, les banquiers et les juges de New York qui ont connu Longfellow Deeds, ce Cinderella Man du Vermont venu gripper la froide insensibilité de la grande ville : on a emporté un peu de son optimisme et de sa générosité, et on se sent meilleur. 5/6

Jimmy P. (Psychothérapie d'un Indien des plaines) (Arnaud Desplechin, 2013)
L'aventure de Desplechin dans les contrées américaines fonctionne tout à la fois comme un mouvement d'extension et comme une conquête d'apaisement. La fièvre et la confusion se sont taries au profit d'une densité plus contenue, qui s'en remet à l'entière puissance du langage et opère une captivante investigation intérieure. Il y a certes moins de puissance brute que par le passé, mais une humanité nouvelle déployant sans forcer, dans le cadre bienveillant de la recherche médicale et interculturelle, l'émouvante évidence d'une amitié sans contrainte, parcourue d'un profond respect mutuel. Avec ses deux acteurs épatants de complémentarité, le film s'offre comme un beau traité d'échange, d'apprentissage et d'ouverture à l'autre. 4/6

Guerre et amour (Woody Allen, 1975)
Doté d'un budget conséquent et d'une excellente équipe technique, Allen affirme une plastique dominée, une impeccable direction d'acteurs, un niveau supérieur du scénario. Sa relecture de Tolstoï, pas si éloignée de l'humour absurde des Monty Pythons, l'impose maître de son langage et de ses ambitions, et laisse filtrer des soucis intellectuels qui anticipent sur ses grands films autobiographiques. Ni solennité ni sérieux pour autant : les clins d'oeil à Bergman (de la Faucheuse – blanche – tout droit sortie du Septième Sceau au jeu de profils féminins à la Persona), les monologues sur la finalité de l'existence et la peur de la mort, les références culturelles ne freinent pas mais nourrissent au contraire l'esprit iconoclaste d'un hilarant festival comique. 5/6

Le caméraman (Buster Keaton & Edward Sedgwick, 1928)
Filmer le monde, c'est déjà le mettre en scène, le diriger, voire le déguiser. Car si le héros se serait bien passé de faire flotter des cuirassés au beau milieu de la 5ème Avenue, c’est bien lui qui, ailleurs, favorise une juteuse bagarre de truands chinois. Portant la lutte contre l'amoncellement des vieux papiers, des corps, des rubans de film à son degré de perfection symphonique, Keaton chante ici la mélodie urbaine de New York, exploite à nouveau toutes les possibilités de l'espace (l'escalier dévalé puis remonté quatre à quatre), et met les vertus du cinéma en abîme. Ainsi, quand bien même la manivelle de la caméra est tournée par un singe farceur, ce sont les images filmées qui révèlent la vérité aux personnages et finissent par les unir : une certaine idée de l'invention poétique comme célébration du septième art. 5/6

Madame Miniver (William Wyler, 1942)
D’un prêche pour la résistance anglaise en l’heure grave de 1942, d’une exaltation des valeurs éternelles du peuple britannique, le cinéaste freine toute emphase héroïque ou effusion spectaculaire, privilégie les instants de creux, de bonheur simple, de quiétude troublée, ne montre du conflit que son contre-champ préoccupé, et filme les tableaux champêtres et chaleureux d’une vie ponctuée par l’angoisse de la perte ou la joie éphémère des retrouvailles. Et voilà comment le discours de propagande fléchit, s’involue, se voit filtré par les vertus d’une expression en sourdine et la sobriété poignante d’une interprétation underplayed emmenée par une très subtile Greer Garson (quant à la petite Teresa, elle n’a pas son pareil pour nous faire fondre et nous tirer des larmes). 4/6

Ma vie avec Liberace (Steven Soderbergh, 2013)
La carrière polymorphe de Soderbergh aurait été incomplète si elle ne s’était pas frottée au biopic. Sans en transgresser les règles, le cinéaste radiographie les aspects exclusifs et contradictoires d’une relation amoureuse vécue comme sous le signe du contrôle et de l’appropriation marchande. La beauté perverse de l’entreprise réside dans ce qu’elle nous suggère d’un monde cosmétique et illusoire où tout s’achète, se modèle puis s’abandonne, y compris le corps et le visage d’un Apollon naïf pris au piège de ses sentiments. Peut-être un peu trop prisonnier du classique schéma grandeur et décadence pour vraiment émouvoir, le film doit beaucoup à son formidable duo de stars, à son éclat de lustre pailleté et à la sourde terreur qui le sous-tend (voir Rob Lowe en chirurgien faustien).

L’homme des vallées perdues (George Stevens, 1953)
L’équivocité qui parcourait Une Place au Soleil semble s’être totalement évaporée. Ne reste désormais, dans ce surwestern rudimentaire, presque squelettique, qu’une sorte de romantisme idéaliste, manichéen, très suranné, qui encroûte le film dans la banalité plus qu’il ne l’élève aux dimensions du mythe. Les intentions de Stevens sont sans doute de s’interroger sur les fondements d’un pays et ses légendes intemporelles, en optant pour le ton du conte, de la fable et de l’initiation (tout est vu par les yeux de l’enfant, qui se cherche un père de substitution). Mais la mollesse de la réalisation et la fadeur du casting, couplées aux grosses ficelles psychanalytiques des enjeux, ne les concrétisent jamais véritablement. Une œuvre pas désagréable mais très en-deçà de sa flatteuse réputation. 3/6

L’adieu aux armes (Frank Borzage, 1932)
Sans renier son romantisme, Borzage freine la déréalisation onirique qui gouvernait ses films précédents et reconstitue l’Italie de la Première guerre mondiale avec une crédibilité sans doute due à la conscience que les risques d’un nouveau conflit allaient s’augmentant. Le fameux roman d’Hemingway lui fournit un matériau apte à exacerber son goût pour les amours à distance, les liaisons impossibles brisées par l’irruption du chaos et la violence de la guerre. Fertile en trouvailles baroques, la mise en scène peine pourtant à déployer pleinement le potentiel émotionnel du récit, peut-être parce que les événements suivent une ligne un peu trop rigide, ou parce que la qualité inégale de l’interprétation n’en restitue pas tout à fait la force et l’unité. 4/6

Le jour où la terre s’arrêta (Robert Wise, 1951)
Un envoyé du Ciel d’inspiration ouvertement messianique se heurte à l’esprit suspicieux et belliciste des hommes, meurt puis renaît pour leur salut. Et pour se montrer un peu plus persuasif, il est accompagné d’un robot de destruction massive aux allures de gros Playmobil-Bibendum en caoutchouc. Ok. Symptomatique d’une époque qui usait de la SF comme métaphore idéologique, pour délivrer un message de coexistence pacifiste, ce classique du genre apparaît essentiellement circonscrit à ce qu’il révèle des angoisses et des doutes de son temps, articulant une suite de symboles autour de l’ovni, du savant, du politique, du militaire, de la famille américaine : notions sommaires mais efficaces, dont la sagesse est parasitée par un simplisme aujourd’hui un brin désuet. 3/6

Orphée (Jean Cocteau, 1950)
Cocteau regarde le monde tel qu’il est et l’appréhende pourtant comme la manifestation d’un univers invisible. Parabole et méditation sur la destinée du poète parmi les hommes, qui "désanachronise" en quelque sorte la légende et fait verser merveilleux et tragique dans le quotidien le plus réel, le film organise un vagabondage au carrefour du mythe, du fantastique et du subconscient, transcendant la promiscuité des relations humaines. Les ruines de Saint-Cyr transformées en royaume des ombres, la marche tâtonnante dans la zone intermédiaire, les faux yeux peints sur les paupières, le franchissement des portes à mercure entraînent dans un ailleurs ensorcelant, dont les sortilèges évoquent autant l’expressionnisme allemand que le Livre des Morts tibétain ou l’hallucination sous insuline. 5/6

Blue Jasmine (Woody Allen, 2013)
Carburant au martini et aux antidépresseurs, fissurée, flippée, à la fois pathétique et déplaisante, la dernière héroïne de l’increvable Woody Allen réfléchit la gueule de bois d’un pays ravagé par la crise de confiance, la ruine des apparences et les combines illégales des puissants. Sa personnalité borderline, son mépris de classe et son culte du paraître butent sur un credo désormais intenable : à toujours détourner les yeux, on échafaude sa propre perte. Avec ce film sans pitié sur la dérive intérieure et la déchéance sociale, le cinéaste affirme l’extrême finesse psychologique de son regard, habille de rire jaune chaque étape d’une chute sans rémission, et compose une savante construction temporelle qui remodèle en permanence toutes les perspectives. Magistralement servi par Cate Blanchett et Sally Hawkins, il signe l’une de ses œuvres les plus noires, abrasives et pénétrantes. 5/6

Mon âme par toi guérie (François Dupeyron, 2013)
On peut s’agacer des afféteries et de la recherche constante de singularité à l’œuvre dans la mise en scène. Mais assez vite l’humanité des personnages emporte, cette espèce de poésie de la détresse accompagnant les parcours d’êtres cabossés par l’existence, dont les solitudes hébétées se croisent comme autant de promesses en devenir. Comment trouver sa place en ce monde, s’accorder aux êtres que l’on aime, accepter la misère des autres quand on souffre de vivre en dehors de soi-même ? Le film brasse cette matière spirituelle à coups d’intuitions téméraires, en osant flirter avec le portrait social, le conte initiatique, voire le surnaturel. Il est inégal, branlant, mais fait naître une force vive et écorchée qui finit par laisser son empreinte. 4/6

Le pauvre amour (David W. Griffith, 1919)
Le cinéaste poursuit dans la veine simple du Lys Brisé et s’en remet à l’entière sincérité d’une pastorale qui oppose la grâce candide d’une amoureuse au cœur pur et les modernes afféteries de sa rivale inconséquente et badine. Une blonde, une brune, un jeune homme attiré et ensorcelé par les artifices de l’une avant de comprendre que les sentiments vrais résident dans l’abnégation et la dévotion de l’autre : la plus vieille histoire du monde, racontée au travers de symboles esquissés, de minces peccadilles, d’une gestion consommée de l’espace. Le sens de la nature de Griffith, ses tableaux vivants, son attachement pour les êtres isolés et en marge de la société, la finesse de sa direction d’acteurs participent à la jolie réussite de cette romance poétique. 4/6

Hantise (George Cukor, 1944)
Un an avant qu’Hitchcock impose l’ambivalence morale d’Ingrid Bergman et en fasse le jouet de forces qui la dépassent, Cukor lui offrait déjà un rôle de victime craquelée, persécutée par un époux charmeur et inquiétant cherchant à lui faire croire qu’elle a de grosses araignées au plafond. L’intrigue de ce suspense victorien ne devance jamais le spectateur (on comprend tout assez vite), mais le cinéaste se montre particulièrement à son affaire pour en optimiser chaque effet. Les clairs-obscurs savamment composés, les frémissantes lueurs des chandelles aux gaz, les rues embrumées de Londres, la perversité équivoque d’une emprise psychologique garantissent une tension entretenue avec cette forme d’élégance consommée et incisive qui est la marque de l’auteur. 4/6


Et aussi :

Tirez la langue, mademoiselle (Axelle Ropert, 2013) - 4/6
Solitude (Paul Féjos, 1928) - 5/6
Gare du Nord (Claire Simon, 2013) - 4/6
Ilo Ilo (Anthony Chen, 2013) - 4/6
Alabama Monroe (Felix Van Groeningen, 2012) - 5/6
La danza de la realidad (Alejandro Jodorowsky, 2013) - 4/6
La bataille de Solférino (Justine Triet, 2013) - 4/6
Elle s'en va (Emmanuelle Bercot, 2013) - 4/6
Lettre à Momo (Hiroyuki Okiura, 2011) - 4/6

Films des mois précédents :
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Août 2013 - La randonnée (Nicolas Roeg, 1971) Top 100
Juillet 2013 - Le monde d'Apu (Satyajit Ray, 1959)
Juin 2013 - Choses secrètes (Jean-Claude Brisseau, 2002)
Mai 2013 - Mud (Jeff Nichols, 2012)
Avril 2013 - Les espions (Fritz Lang, 1928)
Mars 2013 - Chronique d'un été (Jean Rouch & Edgar Morin, 1961)
Février 2013 - Le salon de musique (Satyajit Ray, 1958)
Janvier 2013 - L'heure suprême (Frank Borzage, 1927) Top 100
Décembre 2012 - Tabou (Miguel Gomes, 2012)
Novembre 2012 - Mark Dixon, détective (Otto Preminger, 1950)
Octobre 2012 - Point limite (Sidney Lumet, 1964)
Septembre 2012 - Scènes de la vie conjugale (Ingmar Bergman, 1973)
Août 2012 - Barberousse (Akira Kurosawa, 1965) Top 100
Juillet 2012 - Que le spectacle commence ! (Bob Fosse, 1979)
Juin 2012 - Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir, 1975)
Mai 2012 - Moonrise kingdom (Wes Anderson, 2012)
Avril 2012 - Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks, 1939) Top 100
Mars 2012 - L'intendant Sansho (Kenji Mizoguchi, 1954)
Février 2012 - L'ombre d'un doute (Alfred Hitchcock, 1943)
Janvier 2012 - Brève rencontre (David Lean, 1945)
Décembre 2011 - Je t'aime, je t'aime (Alain Resnais, 1968)
Novembre 2011 - L'homme à la caméra (Dziga Vertov, 1929) Top 100 & L'incompris (Luigi Comencini, 1966) Top 100
Octobre 2011 - Georgia (Arthur Penn, 1981)
Septembre 2011 - Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu, 1953)
Août 2011 - Super 8 (J.J. Abrams, 2011)
Juillet 2011 - L'ami de mon amie (Éric Rohmer, 1987)
Juin 2011 - Ten (Abbas Kiarostami, 2002)
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

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SEPTEMBRE 2013

Film du mois

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Films du Mois Précédents
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Mai 2005: Lost Highway (David Lynch)
Juin 2005: Sur la route de Madison (Clint Eastwood)
Juillet 2005: Shining (Stanley Kubrick)
Aout 2005: Starship Troopers (Paul Verhoeven)
Septembre 2005: Les Proies (Don Siegel)
Octobre 2005: The Hitcher (Robert Harmon)
Novembre 2005: Stalker (Andréi Tarkovski)
Décembre 2005: Saraband (Ingmar Bergman)

Janvier 2006: Sueurs froides (Alfred Hitchcock)
Février 2006: La Nuit du Chasseur (Charles Laughton)
Mars 2006: Chinatown (Roman Polanski)
Avril 2006: Le parrain - 2ème partie (Francis Ford Coppola)
Mai 2006: Le Narcisse Noir (Michael Powell & Emeric Pressburger)
Juin 2006: Andréi Roublev (Andréi Tarkovski)
Juillet 2006: The Blade (Tsui Hark)
Août 2006: Crìa Cuervos (Carlos Saura)
Septembre 2006: Barton Fink (Joel & Ethan Coen)
Octobre 2006: Crimes et Délits (Woody Allen)
Novembre 2006: Hors d'Atteinte (Steven Soderbergh)
Décembre 2006: The Devil's Rejects (Rob Zombie)

Janvier 2007: Edvard Munch (Peter Watkins)
Février 2007: Coeurs (Alain Resnais)
Mars 2007: Cet obscur objet du désir (Luis Bunuel)
Avril 2007: The Brown Bunny (Vincent Gallo)
Mai 2007: Tristana (Luis Bunuel)
Juin 2007: Un condamné à mort s'est échappé (Robert Bresson)
Juillet 2007: Le Labyrinthe de Pan (Guillermo Del Toro)
Aout 2007: Zodiac (David Fincher)
Septembre 2007: Duel au Soleil (King Vidor)
Octobre 2007: Manon des Sources (Marcel Pagnol)
Novembre 2007: Election 2 (Johnnie To)
Décembre 2007: The Naked Kiss (Samuel Fuller)

Janvier 2008: A Nos Amours (Maurice Pialat)
Février 2008: The River (Frank Borzage)
Mars 2008: Shoah (Claude Lanzmann)
Avril 2008: La Cérémonie (Claude Chabrol)
Mai 2008: Le fond de l'air est rouge (Chris Marker)
Juin 2008: Drowning by Numbers (Peter Greenaway)
Juillet 2008: Sabrina (Billy Wilder)
Août 2008: Le Chagrin et la Pitié (Marcel Ophüls)
Septembre 2008: La Stratégie de l'Araignée (Bernardo Bertolucci)
Octobre 2008: Dr. Folamour (Stanley Kubrick)
Novembre 2008: Madame de... (Max Ophuls)
Décembre 2008: Les Nuits Blanches (Luchino Visconti)

Janvier 2009: Husbands (John Cassavetes)
Février 2009: Chien Enragé (Akira Kurosawa)
Mars 2009: Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger)
Avril 2009: Le Tombeau des Lucioles (Isao Takahata)
Mai 2009: Millenium Mambo (Hou Hsiao Hsien)
Juin 2009: La Fièvre dans le Sang (Elia Kazan)
Juillet 2009: Le Point de Non-Retour (John Boorman)
Août 2009: Twin Peaks - Saison 2 (David Lynch & Mark Frost)
Septembre 2009: Profession: Reporter (Michelangelo Antonioni)
Octobre 2009: Ma Nuit Chez Maud (Eric Rohmer)
Novembre 2009: Le Syndrome de Stendhal (Dario Argento)
Décembre 2009: Voyage à Tokyo (Yasujiro Ozu)

Janvier 2010: Cérémonie Secrète (Joseph Losey)
Février 2010: Panique à Needle Park (Jerry Schatzberg)
Mars 2010: New Rose Hotel (Abel Ferrara)
Avril 2010: Sérénade à Trois (Ernst Lubitsch)
Mai 2010: Le Verdict (Sidney Lumet)
Juin 2010: Un ange à ma table (Jane Campion)
Juillet 2010: L'Ami Américain (Wim Wenders)
Août 2010: Soldier of Orange -Director's Cut (Paul Verhoeven)
Septembre 2010: Afriques: Comment ça va avec la douleur? (Raymond Depardon)
Octobre 2010: Les Deux Anglaises et le Continent (François Truffaut)
Novembre 2010: Eve (Joseph L. Mankiewicz)
Décembre 2010: Tiresia (Bertrand Bonello)

Janvier 2011: Experiment in Terror (Blake Edwards)
Février 2011: Poetry (Lee Chang-Dong)
Mars 2011: Safe (Todd Haynes)
Avril 2011: Nowhere (Gregg Araki)
Mai 2011: La Maman et la Putain (Jean Eustache)
Juin 2011: La Loi du Milieu (Mike Hodges)
Juillet 2011: To Sleep With Anger (Charles Burnett)
Août 2011: Melancholia (Lars Von Trier)
Septembre 2011: L'Apollonide - Souvenirs de la Maison Close (Bertrand Bonello)
Octobre 2011: Le Cercle Rouge (Jean-Pierre Melville)
Novembre 2011: A Star is Born (George Cukor)
Décembre 2011: Assaut (John Carpenter)

Janvier 2012: Taking Off (Milos Forman)
Février 2012: Take Shelter (Jeff Nichols)
Mars 2012: Requiem pour un Massacre (Elem Klimov)
Avril 2012: Irène (Alain Cavalier)
Mai 2012: Family Life (Ken Loach)
Juin 2012: Le Fleuve (Jean Renoir)
Juillet 2012: White Dog (Samuel Fuller)
Août 2012: Place aux Jeunes (Leo McCarey)
Septembre 2012: Mishima (Paul Schrader)
Octobre 2012: My Own Private Idaho (Gus Van Sant)
Novembre 2012: Seuls les anges ont des ailes (Howard Hawks)
Décembre 2012: Milestones (Robert Kramer & John Douglas)

Janvier 2013: Umberto D. (Vittorio De Sica)
Février 2013: Sorcerer (William Friedkin)
Mars 2013: Spring Breakers (Harmony Korine)
Avril 2013: Into the Abyss (Werner Herzog)
Mai 2013: Sans Toit Ni Loi (Agnès Varda)
Juin 2013: Cutter's Way (Ivan Passer)
Juillet 2013: Eurêka (Shinji Aoyama)
Août 2013: Pension d'Artistes (Gregory LaCava)
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
francesco
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par francesco »

Précisions : pas de film de studio américain entre 1938 et 1962 ce mois-ci, pour essayer de voir un peu autre chose que d'habitude.

L'Ombre d'un homme (Asquith - 1951 - DVD gravé) Ce n'est sans doute pas exactement un chef d'oeuvre et le scénario a quelque chose d'assez invraisemblable dans sa toute dernière partie, mais j'ai fondu devant l'histoire, l'ambiance anglaise, l'interprétation fabuleuse (M.Redgrave évidemment, mais aussi Jean Kent, terrifiante). Un bon film de rentrée, beaucoup plus touchant et quelque part optimiste que ce que je pensais. 8,5/10 (voire 9, parce que sur le coup ça a vraiment été un coup de coeur).

Le général est mort à l'aube (Milestone - 1936 - DVD commerce). Superbe film d'aventure, très psychologisant et doté d'une superbe mise en scène par Milestone, bien aidée par l'équipe de la Paramount (la photographie est somptueuse). Inoubliable séquence finale, carrément épique. Mais tout est à citer, ou presque, de l'ambiance poisseuse et chinoise à souhait à l'interprétation anthologique de Tamiroff. Gary Cooper en Indiana Jones est très bien (un rien fade, mais superbe physiquement) et je suis très séduit par l'interprétation, pourtant forcée, de Madeleine Carroll en femme fatale malgré elle. 9/10.

Blue Jasmine (Allen - 2013 - Ciné) Incroyable adaptation d'un Tramway nommé Désir qui parvient presque à être une comédie, tant la noirceur du scénario est équilibré par des scènes à la fois drôles et cruelles. Beau film et extraordinaire performance de Cate Blanchett en Blanche Dubois d'aujourd'hui (je pense que c'est le type d'oeuvre qui va grandir dans mon esprit). 9/10

L'Hôpital (A.Hiller - 1971 - DVD espagnol VOSTA). Network à l'hôpital ! On se demande vraiment quels sont les comptes que le scénariste avait à régler avec cette vénérable institution. Drôle, grinçant, noir, noir, noir, noir. Ca faisait longtemps que je n'avais pas suivi une intrigue avec un tel intérêt. Scott en fait des tonnes, mais Rigg est la coolitude incarnée ! 8/10

Intrigues impériales (1991- TV) Sympathique téléfilm historique en deux parties, avec tout le tralala, filmé dans les décors authentiques des aventures de la future grande Catherine. Belle distribution (Plummer, Nero, M.Schell, la jeune Ormond, pas mal dans le rôle principal et surtout Vanessa Redgrave en tsarine Elisabeth), beaux costumes, belles intrigues, trash juste ce qu'il faut. 8/10

Train de luxe (Hawks - 1934 - DVD gravé). Très curieux et intéressant, une comédie particulière, qui ne ressemble pas vraiment à une screwball, malgré l'interprétation survoltée de Carole Lombard et le rythme soutenu. On rit peu aux éclats et on reste concentré sur l'absurdité du scénario, les bons mots qu'on cherche à suivre et le jeu plus grand que nature de John Barrymore, prodigieux en cabotin, quasiment surréaliste, voire cartoonesque, qui arrive même à ralentir un peu la tension, par la seule force de sa présence. 8/10

Une manche et sa belle (Verneuil - 1957 - DVD commerce). Voir le topic Isa Miranda. 8/10

Tip-Top (Bozon - 2013 - Ciné). J'ai beau chercher je ne trouve pas de mots pour décrire ce film à part "dingue". Ca ne s'arrête jamais, on se dit à chaque fois que le sommet est atteint, mais en fait non (d'ailleurs le film ne s'arrête que pour des raisons pratiques ... ça pourrait continuer longtemps). Le duo Huppert-Kimberlain est ... hallucinant. Un des films que j'ai vu le plus détesté en salle, sinon (la note Allo Ciné le confirme) malgré les bonnes critiques de la presse. 8/10

Au delà des grilles (R.Clément - 1948 - DVD commerce). Voir le topic Isa Miranda. 7/10

Le Majordome (L.Daniels - 2013 - Ciné). On ne s'ennuie pas du tout et d'ailleurs le réalisateur se casse le crâne pour varier le montage. Du coup le film me semble vraiment représenter ce qui peut agacer dans le cinéma d'aujourd'hui : le refus de la pause, de la réflexion, de la contemplation, même pour des films avec des sujets aussi sérieux que celui-ci. Les acteurs font leur tout petits numéros (mais ça tient du gimmick) à part le couple principal, pas mal d'ailleurs. Je pense que ça reste assez oubliable dans l'ensemble. 6,5/10

L'amant de Lady Chaterley (Allégret - 1955 - DVD commerce). Rien à faire, Lawrence et moi ... ça ne va pas. Curieux film, au demeurant, transposé dans le temps pour faire plus moderne, censé se passer en Angleterre quand tout le monde parle français (ça ne me dérange pas) y compris Leo Genn (lord Chaterley), pas à l'aise du tout et qui a un accent anglais terrible, qui n'a aucun sens dans ce contexte. Darrieux est bien, mais pas flattée par le chef op (et elle est trop âgée pour le rôle). 6,5/10

Ghost (TV Anglaise - 1987 - Coffret "Judi Dench at the BBC" avec sta). Très belle réalisation qui adapte une pièce scandaleuse du XIXème et interprétation plus que correcte, encore que très théâtrale (surtout Brannagh - Dench est la meilleure du lot) mais vraiment, vraiment, glauque et un peu ennuyeux quand même. Pas sûr qu'Ibsen soit pour moi en fait. 6/10

Austerlitz (A.Gance - 1960 - DVD commerce). Dieu que c'est ennuyeux un film de guerre quand on n'aime pas ça. Les acteurs vedettes ont en général dix secondes de présence. Alors c'est une belle fresque, mais ... ça ne passe pas avec moi. 5/10

Films revus :
The Blind side (Hancock - 2009 -DVD commerce). Ca fait un peu honte de le mettre devant la ronde, mais j'adore ce film télévisuel et anodin. Le coeur a ses raisons ... 8/10 (objectivement c'est un petit 7).
La Ronde (Ophuls - 1950 - Coffret Ophuls). 8/10.
Indian Palace (Maddent - 2012 - DVD commerce). Sympa comme tout, franchement. 7,5/10
MCabe and Mrs Miller (Altman - 1971- DD). ... Bordelique ! 7,5/10
Dernière modification par francesco le 29 sept. 13, 14:25, modifié 5 fois.
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par scottspeed »

Film du mois de septembre : ???

Classement du mois de septembre :

8/10
- Alice n'est plus ici [Alice Doesn't Live Here Anymore] (Martin Scorsese, 1974)

7/10
- Ressources humaines (Laurent Cantet, 1999)

4/10
- Zoolander (Ben Stiller, 2001)


Film des mois précédents :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Aout 2013 - Two Lovers (James Gray, 2008)
Juillet 2013 - Assurance sur la mort [Double Indemnity] (Billy Wilder, 1944)
Juin 2013 - Ghost World (Terry Zwigoff, 2001)
Mai 2013 - Une séparation [Jodaeiye Nader az Simin] (Asghar Farhadi, 2011)
Avril 2013 - Butch Cassidy et le Kid [Butch Cassidy and the Sundance Kid] (George Roy Hill, 1969)
Mars 2013 - Reservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992)
Février 2013 - Épouses et concubines [Da hongdenglong gaogao gua] (Zhang Yimou, 1991)
Janvier 2013 - Johnny s'en va-t-en guerre [Johnny Got His Gun] (Dalton Trumbo, 1971)
Décembre 2012 - La Vie est belle [It's a Wonderful Life] (Frank Capra, 1946)
Novembre 2012 - Paris, Texas (Wim Wenders, 1984)
Octobre 2012 - Blow-Up (Michelangelo Antonioni, 1966)
Septembre 2012 - Quand passent les cigognes [Letyat zhuravli] (Mikhail Kalatozov, 1957)
Aout 2012 - Katie Tippel [Keetje Tippel] (Paul Verhoeven, 1975)
Juillet 2012 - Les Enchaînés [Notorious] (Alfred Hitchcock, 1946)
Juin 2012 - La Fièvre dans le sang [Splendor in the Grass] (Elia Kazan, 1961)
Notation :
Spoiler (cliquez pour afficher)
10/10 : Exceptionnel
9/10 : Excellent
8/10 : Très bon
7/10 : Bon
6/10 : Assez bon
5/10 : Moyen
4/10 : Médiocre
3/10 : Mauvais
2/10 : Nul
1/10 : Minable
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manuma
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Re: Votre film du mois de Septembre 2013

Message par manuma »

Films vus / Films revus


DARK SHADOWS - Tim Burton (2012) : 3.5/5
Sur les deux premiers tiers du film, j'ai retrouvé avec énormément de plaisir le Burton de Beetlejuice. Malheureusement le film ne tient pas la distance, finissant par stagner dans de répétitives scènes d’affrontement entre le personnage de Collins et celui de la vénéneuse Angelique Bouchard. L’humour un peu branque de Burton s’efface alors derrière un concert d’effets spéciaux très vite lassants.

THE HELP - Tate Taylor (2011) : 3.6/5
Très efficace mélo hollywoodien. En tout cas je n’avais pas pleuré autant devant un seul et même film depuis longtemps. Et Bryce Dallas Howard compose un personnage assez mémorable de vilenie assez mémorable, de ceux que l'on adore détester.

THE HANGOVER PART II - Todd Phillips (2011) : 2.4/5
Presque plus un remake qu'une suite. Pas spécialement mauvais... juste inutile.

THE HAPPY ENDING - Richard Brooks (1969) : 2.8/5
Radiographie du mariage à l'américaine au crépuscule des années 60. Jean Simmons est magnifique, la photo de Conrad Hall itou. Mais alors, qu'est ce que c'est lourd au niveau de l'écriture, presque imbuvable même par moment...

GRAND CENTRAL MURDER - S. Sylvan Simon (1942) : 2.8/5
M’attendant à un film noir première époque, j’ai été étonné de trouver là une presque comédie policière, proches des whodunits à la Charlie Chan et autres Mr. Moto. Surpris donc, mais pas déçu pour autant car l’ensemble assure très correctement le spectacle. Suspense bien mené, complexe à souhait avec sa palanquée de suspects et révélations en cascades, réalisation sans génie mais jamais statiqueet interprétation pleine de peps.

BRIGHTON ROCK - Rowan Joffe (2010) : 3.0/5
Du style dans la réalisation (presque un peu trop, même…), de l’atmosphère, d’excellents comédiens (et la découverte d'Andrea Riseborough en ce qui me concerne), mais un film malgré tout pas totalement à convaincre, manquant d’ossature et d’émotion (hormis sur la très belle et ironique dernière scène), souffrant peut-être aussi de reposer sur un personnage central assez détestable, au fonctionnement et réactions souvent opaques.

RED TOMAHAWK - R.G. Springsteen (1967) : 1.7/5
Western bis fauché à la réalisation léthargique et à l'écriture poussive. Mon tout premier R.G. Springsteen... peut-être une mauvaise pioche, mais j'avoue n'être plus très pressé de découvrir le reste de sa filmo...

BEGINNERS - Mike Mills (2010) : 2.8/5
Certes, ce n'est pas ma daube du mois, mais disons que j'en attendais bien plus. Un p'tit film gentillet, facile et maniéré

THE LEDGE - Matthew Chapman (2011) : 3.2/5
UN IDIOT A PARIS - Serge Korber (1967) : 2.8/5
THE COMPANY MEN - John Wells (2010) : 2.8/5
HIGHWAYMEN - Robert Harmon (2004) : 3.2/5
MY ZINC BED - Anthony Page (TV)(2008) : 3.4/5
CONTAGION - Steven Soderbergh (2011) : 3.9/5
INFLAMMABLE - Peter Werner (TV) (1995) : 2.0/5
THEY ONLY KILL THEIR MASTERS - James Goldstone (1972) : 3.7/5
MAGIC MIKE - Steven Soderbergh (2012) : 3.6/5
RED RIDING HOOD - Catherine Hardwicke (2011) : 2.6/5
KILL THE IRISHMAN - Jonathan Hensleigh (2011) : 2.1/5
TWO FOR THE MONEY - D.J. Caruso (2005) : 2.5/5
SU LE MANI, CADAVERE! SEI IN ARRESTO - Leon Klimovsky (1971) : 2.5/5
CRONACA FAMILIARE - Valerio Zurlini (1962) : 3.6/5
DREAM HOUSE - Jim Sheridan (2011) : 1.8/5
SLEEPOVER - Joe Nussbaum (2004) : 1.5/5
THE DILEMMA - Ron Howard (2011) : 2.9/5
ICE PALACE - Vincent Sherman (1960) : 2.2/5
EDGE OF ETERNITY - Don Siegel (1959) : 4.1/5
HORRIBLE BOSSES - Seth Gordon (2011) : 3.2/5
UOMINI CONTRO - Francesco Rosi (1970) : 4.0/5
ANIMAL KINGDOM - David Michod (2010) : 4.0/5
LEZIONI DI CIOCCOLATO - Claudio Cupellini (2007) : 2.6/5
STRANGER ON THE RUN - Don Siegel (TV)(1967) : 3.6/5
THE LINEUP - Don Siegel (1958) : 4.4/5
ADULTERIO ALL'ITALIANA - Pasquale Festa Campanile (1966) : 3.5/5
LA STREGA IN AMORE - Damiano Damiani (1966) : 2.7/5
BREAKOUT - Damian Lee (2013) : 2.3/5
PAWN SHOP CHRONICLES - Wayne Kramer (2013) : 2.8/5
LE MOTORIZZATE - Marino Girolami (1963) : 3.0/5
IL DITO NELLA PIAGA - Tonino Ricci (1969) : 2.9/5
Dernière modification par manuma le 29 sept. 13, 11:18, modifié 10 fois.
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