Steven Soderbergh

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Steven Soderbergh

Message par Jeremy Fox »

Jack Carter a écrit :à noter que c'est un remake de Criss Cross de Siodmak :wink:
Exact : j'avais vraiment tout oublié à son propos. Et pourtant je me souviens avoir apprécié.
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manuma
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Re: Steven Soderbergh

Message par manuma »

Jeremy Fox a écrit :Je peux tout à fait me tromper aussi mais j'ai surtout le souvenir de critique dithyrambique à son encontre (Starfix entre autres qui il me semble en avait fait sa une). Après, au vu du peu de succès qu'il a eu, il est tout à fait possible qu'il soit retombé dans l'oubli. Je t'avoue que moi-même l'avait oublié avant que tu n'en reparles ici même.
Je me souviens d'un bon papier dans Télérama, à sa sortie.

Peut-être mon Soderbergh préféré, avec The Limey. J'aime beaucoup cette période de Soderbergh, jusqu'à Ocean's eleven. Au rayon noir, ses participations à l'anthologie Fallen angels m'avaient également emballé.
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Flol
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Message par Flol »

Ratatouille a écrit :
Bill Harford a écrit :Steven Soderbergh est un des meilleurs cinéastes américains en activité.

Ca devait être dit.
Ah bon ?
Permets-moi de ne pas être du tout d'accord avec toi.
Ou juste de modifier quelque peu ta phrase :

"Steven Soderbergh est un des cinéastes américains en activité les plus surestimés...voire même LE plus surestimé."

Voilà ça devait être dit. ;)
Mais ferme ta gueule.
Après avoir découvert Full Frontal cette semaine (un modèle de film méta, à base de film dans un film dans un film...et c'est passionnant, en plus de comporter quelques jolis numéros d'acteurs...Catherine Keener !), je me dis que j'ai définitivement changé d'avis sur Soderbergh.
Certains de ses films (Traffic, Erin Brokovich) continuent de ne pas m'intéresser, mais sur ce qu'il a fait ces 10 dernières années, je ne vois pas grand-chose à jeter.
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

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Sexe, mensonges et vidéo
Soderbergh reste le plus jeune récipiendaire de la Palme d’Or, mais ce lauréat ne constitue en rien un début fracassant : par sa finesse psychologique, sa direction d’acteurs souple, sa mise en scène allusive, sa tonalité tantôt tendre, tantôt acerbe, il témoigne d’une intelligence aussi discrète que pénétrante. L’auteur y suggère la frustration et le désir par des regards, des soupirs, des mouvements secrets qu’il ancre dans les actes et les mots de protagonistes vivants. À la fois essai sur l’image et le jeu des apparences, auscultation introspective de l’incommunicabilité conjugale et étude des rapports complexes entre amour, vérité et cinéma, le film impose une personnalité singulière, ne se fourvoie jamais dans le banal et trouve un ton impertinent, inhabituel, cérébral à la manière d’un certain cinéma européen. 5/6
Top 10 Année 1989

Kafka
Malgré le noir et blanc stylisé, les cadrages alambiqués et les raccords insolites, le cinéaste dispense avec parcimonie les effets expressionnistes, même s’il suggère à ses images une construction d’artifice. Sans doute lui manque-t-il un sens du merveilleux capable de propulser de l’autre côté du miroir, de perdre en froideur ce qu’il aurait pu gagner en énergie, d’autant qu’il donne l’impression de puiser son matériau dans un catalogue de thèmes kafkaïens (l’aliénation, les glissements entre cauchemar et réalité) afin de satisfaire les besoins d’une machine scénaristique et visuelle. Reste que, même travesti d’un costume taillé sur mesure en Europe centrale, ce brillant exercice sur l’univers d’un écrivain joue le rôle de relais dans le combat des œuvres témoignant contre l’angoisse qui gagne et les racines du mal. 4/6

King of the hill
Au début de sa carrière tout comme aujourd’hui, Soderbergh ne se préoccupait guère de tracer les contours de son univers et envisageait le cinéma comme une manière d’investir un autre temps, un autre lieu – ici le Saint Louis de 1933, miné par la grande Dépression. L’hôtel où réside le jeune Aaron, à l’instar de celui de Barton Fink, figure le point névralgique de ses désirs et de ses angoisses, participe d’un processus imaginaire qui le voit traverser le miroir pour devenir le héros de sa propre création. Par-delà la clarté de sa mise en scène, sa grande finesse de touche, la générosité de son regard, ce beau film initiatique offre à des acteurs aimés (Jeroen Krabbe, Lisa Eichorn, Adrien Brody, Karen Allen) le bonheur de faire vivre, parfois en trois scènes seulement, une humanité vibrante et chaleureuse. 5/6

À fleur de peau
Le cinéaste s’inscrit pleinement dans le sillon du néo-polar post-moderniste avec ce film noir aux couleurs aqueuses et saturées, au climat métallique et glacé, qui transforme une histoire de garçon pris au piège du passé, d’une femme, de sa propre névrose, en élaboration mentale. La structure temporelle fragmentée situe l’action dans la conscience de cet homme-enfant piégé par une intrigue œdipienne, où tout est mensonge, labyrinthe, volute cérébrale, et dont la pirouette finale désigne le seul gagnant de la partie : l’ultime avatar du Père, qui se trouve du côté du pouvoir. Mais la manière assez artificielle d’abstraire le genre sent quelque peu l’effort, et apparente le résultat à un travail d’étudiant inachevé, d’autant plus frustrant qu’il ne va pas sans une certaine mollesse dans son développement dramatique. 3/6

Hors d’atteinte
En cavale, le recordman californien du braquage de banques tombe amoureux d’une femme-flic, et réciproquement. On sait tout de suite qu’il sont faits l’un pour l’autre, mais eux vont mettre près deux heures à s’en apercevoir. S’il distille des bribes de suspense et d’action, ce polar romantique au tempo nonchalant repose davantage sur l’évolution psychologique et émotionnelle de ses deux héros, pris dans les troublantes incertitudes d’un coup de foudre à haut risque, d’une oscillation nerveuse entre rapprochement et fuite, tentation et séparation, magnétisme sensuel et alchimie sentimentale. Très à l’aise, Soderbergh déroule un récit harmonieux tout en déliés glamour, gelés crissant et fondus voluptueux, et opère, à l’image de son duo de stars, le jeu d’une séduction charmeuse et décontractée. 4/6

L’Anglais
Brillante variation sur le thème classique du héros solitaire surgi du passé pour accomplir sa vengeance : du marigot de la pègre au milieu du show-business, des hangars pourris des docks aux villas d’Hollywood, il suit un jeu de pistes de plus en plus dangereux. Le cinéaste persévère dans la voie du thriller mais les effluves chaudes et jazzy du précédent film cèdent à une approche presque mentale, à un puzzle temporel brouillant la chronologie, détraquant l’enchaînement de cause à effet, jonglant avec les artifices du film noir et se berçant d’impressions cérébrales. Au cœur de l’exercice, la rencontre de deux sensibilités (américaine et européenne), de deux nostalgies, incarnées par des icônes fantomatiques tout droit sortis des sixties qui jouent à merveille de leur charisme aux tempes grises. 4/6

Erin Brockovich, seule contre tous
L’éternelle histoire du pot de terre contre le pot de fer réactivée dans l’une de ces aventures galvanisantes dont le cinéma américain a le secret. Soderbergh réussit formidablement son coup parce qu’il charge d’une énergie euphorisante et d’un humour roboratif la moindre séquence de ce combat pour la justice et la vérité. L’intrigue, les enjeux, les dynamiques sont connues, tout est dans les détails : complicité taquine entre Erin et son boss (si Roberts est géniale, Finney l’est tout autant), notations sociales et psychologiques précises, tristesse et optimisme liés dans une relation synergique, conscience individuelle qui confère une dimension prosaïque, parfois bouleversante, à l’héroïsme. C’est un traité d’humanisme et de démocratie, un pur bijou de feel-good movie, qui frise ma note maximale. 5/6
Top 10 Année 2000

Traffic
Le pendant désabusé du précédent, aussi complexe et foisonnant qu’Erin Brockovich était linéaire, aussi dépressif et sceptique qu’il était exaltant. Le sujet est le même : comment lutter, à son échelle, contre des puissances économiques qui écrasent l’individu et pervertissent la société ? A travers trois récits enchâssés, avec une virtuosité narrative assez confondante, en une mosaïque fragmentaire mais globalisante, et qui jonglent du public au privé, du familial au politique, le cinéaste illustre le vaste problème de la drogue, de son empire, de sa circulation, dans toute sa complexité. Le constat est amer, mais fait triompher l’acte individuel face à la démission collective : ainsi du beau personnage de Del Toro, qui sert avec une conviction désespérée la grandeur de son utopie (voir l’ultime plan-générique, très émouvant). 5/6
Top 10 Année 2000

Ocean’s eleven
Exit les grands sujets traités avec intelligence et humilité, retour au polar sophistiqué. Soderbergh retrouve Clooney, lui flanque une fine équipe d’arnaqueurs/cambrioleurs de haut vol, et agence la mécanique impeccablement huilée d’un casse grand cru dans le décor foisonnant d’un hôtel-casino de Las Vegas, théâtre d’illusions où tout n’est réglé qu’en apparence. L’arnaque est tirée au cordeau, la narration joue avec des structures narratives complexes sans jamais pervertir la fluidité du récit, s’amuse de zig-zags, de plans cut, d’accélérés et autres coquetteries ajoutant au plaisir généralisé, dans un souci de pure connivence avec le spectateur, une démonstration d’aisance tranquille qui frise l’insolence et génère l’endorphine à haute dose. Dans le genre divertissement haut de gamme, ça se pose là. 5/6

Solaris
Relecture du roman de Stanislaw Lem déjà adapté par Tarkovski, cette superbe équipée de SF intimiste refuse toute inclination spectaculaire et neutralise en permanence sa cérébralité par une vibrante sentimentalité. Dans un décor de tubulures dont l’opacité étrange n’a rien à voir avec la froideur, un clair-obscur feutré et ouaté où se tissent des correspondances sensorielles entre passé terrestre et présent lunaire, Clooney accomplit un voyage poétique au cœur de sa mémoire, réactivant une batterie de souvenirs chéris et revivant un amour passionnel aux accents d’histoire prédestinée, éternellement reconduite. La méditation est envoûtante, les très belles images bleutées et le rythme presque somnambulique infusent une fascination mystérieuse, quelque part entre Vertigo et Je t’aime, je t’aime. 5/6

Ocean’s twelve
On prend les mêmes et on recommence – cela ne s’imposait vraiment pas. Car l’intrigue est ici confuse, lâche, vaguement flemmarde, semblant parfois improviser et indiquant même par un coup de théâtre que le film, dont le rythme elliptique empêche de se poser trop de questions sur la cohérence des situations, pourrait se terminer quarante minutes plus tôt. Assez loin du suspense rigoureux et élaboré qui donnait au premier volet sa respiration nerveuse, cette suite devient une comédie un tantinet laborieuse, jouant surtout du gag autoréférentiel, du clin d’œil ironique, du coup de coude au public (la fausse Julia Roberts rencontrant le vrai Bruce Willis, très facile). Elle peine à séduire par son déroulé programmatique, ses patinages verbeux, sa facture désordonnée frisant le dilettantisme. 3/6

Bubble
Soderbergh avait sans doute besoin de ce rebond. Revenant à une inspiration minimaliste, un budget dérisoire, un format très court, il accouche d’un objet singulier, sec comme une nouvelle de Simenon, qui prend soin de se dérober à toute définition, feint de s’engager sur une piste pour en en emprunter une autre, louvoie du côté de la chronique sociale avant de dériver vers le suspense détendu puis le fait divers. Son principe est de proposer une sorte d’hyperréalisme, y compris dans sa lenteur dramaturgique, et de s’y tenir jusqu’au bout. Il y a du Van Sant dans cette peinture de la misère affective, cette mise à nu du mystère opaque des êtres et de leurs motivations, que le cinéaste capte à travers un style dépouillé, presque clinique, mais toujours emprunt d’une belle humanité. Subtil et prenant. 5/6

Contagion
Avec ce style à la fois organique et distancié qui est le sien, son goût pour le rhizome et la multiplication des foyers narratifs, Soderbergh se coule dans le schéma du thriller à spéculation catastrophiste et décrit de manière rigoureuse et clinique les différentes étapes d’une pandémie mondiale, en épousant sa structure virale, en explorant ses aspects scientifique, médiatique, politique. La musique immersive de Cliff Martinez, la présence de stars amenant avec elles leur rapport affectif au spectateur, le refus de toute dramatisation créent une émotion sans sentimentalisme – le simple sourire d’une doctoresse acharnée, et c’est toute la persévérance de la recherche médicale qui est louée. Pas un bout de gras, une narration serrée, limpide et complexe, le panorama d’une hypothèse effrayante : excellent. 5/6

Effets secondaires
Le film se ferme ironiquement comme il débute, en un effet de symétrie qui témoigne de l’amusement de l’auteur à nous amener là où on ne s’y attendait pas. Pour ce type de thriller tarabiscoté faisant son miel des coups fourrés bien machiavéliques, et où le spectateur est retenu dans la marge étroite qui unit la possibilité de suivre les évènements et l’insuffisance de leurs perspectives, c’est une qualité indispensable. L’affaire est donc parfaitement emballée, avortant sa ligne médico-politique en cours de route pour un suspense alambiqué, puis relançant le suspense dans un jeu de manipulations fidèle à la pure tradition du genre : au finish, qui sera celui ou celle qui entubera tous les autres ? Avec toujours la même plus-value d’élégance discrète, de fine intelligence, et la confirmation que j’adore Jude Law. 4/6

Ma vie avec Liberace
La carrière polymorphe de Soderbergh aurait été incomplète si elle ne s’était pas frottée au biopic. Sans en transgresser les règles, le cinéaste radiographie les aspects exclusifs et contradictoires d’une relation amoureuse vécue comme sous le signe du contrôle et de l’appropriation marchande. La beauté perverse de l’entreprise réside dans ce qu’elle nous suggère d’un monde cosmétique et illusoire où tout s’achète, se modèle puis s’abandonne, y compris le corps et le visage d’un Apollon naïf pris au piège de ses sentiments. Peut-être un peu trop prisonnier du classique schéma grandeur et décadence pour vraiment émouvoir, le film doit beaucoup à son formidable duo de stars, à son éclat de lustre pailleté et à la sourde terreur qui le sous-tend (voir Rob Lowe en chirurgien diabolique). 4/6

Logan lucky
Retour au bercail, dans tous les sens du terme : le cinéaste se réapproprie les règles d’un genre qui a fait son succès et les injecte au sein d’une Amérique white trash et paupérisée qu’il connaît bien pour en être originaire. Sans surplomb, avec une sympathie n’excluant pas l’ironie mordante, il dresse le portrait d’une brochette de faux crétins plus futés qu’il n’y paraît, bien décidés à prendre leur revanche sur un système social qui les a laissés à l’abandon, dont la morale de l’action a pour finalité ultime le bonheur. La technique sereine de vieux singe à qui l’on apprend plus à faire la grimace, la cocasserie réjouissante des numéros d’acteurs, le déroulé tranquille d’un récit alambiqué mais toujours fluide concourent à un plaisir qui ne laissera sans doute pas de trace durable, mais que l’on aurait tort de bouder. 4/6


Mon top :

1. Erin Brockovich, seule contre tous, seule contre tous (2000)
2. Traffic (2000)
3. Solaris (2002)
4. Sexe, mensonges et vidéo (1989)
5. Contagion (2011)

Soderbergh est de ces cinéastes faussement mineurs qui offrent une idée noble de ce qu'est l'invention et la remise en question perpétuelle, sans se draper de la moindre suffisance, parce que ses films sont dépourvus de toute fatuité, et parce qu'il ne cesse de me séduire, de me surprendre, de m'émouvoir même, en s'appropriant tout ce à quoi il touche. J’aime beaucoup sa conception hybride et aventureuse du cinéma, la façon dont il essaie d’expérimenter les choses, flâne du côté de la grosse machine hollywoodienne avant d’aller voir ailleurs… Et puis surtout je le trouve sacrément doué.
Dernière modification par Thaddeus le 15 nov. 23, 16:09, modifié 11 fois.
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Re: Steven Soderbergh

Message par Père Jules »

Toujours sympas tes récaps ;) Tu me donnes une furieuse envie de découvrir Bubble !
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Thaddeus a écrit :Ocean’s eleven
Exit les grands sujets (mais traités avec intelligence et humilité), retour au polar sophistiqué. Soderbergh retrouve Clooney, lui flanque une fine équipe d’arnaqueurs/cambrioleurs de haut vol, et agence la mécanique élégamment huilée d’un casse grand cru dans le décor fascinant d’un hôtel-casino de Las Vegas. L’arnaque est tirée au cordeau, la narration s’amuse de zig-zags et de coquetteries qui ajoutent au plaisir généralisé, dans un souci de pure connivence avec le spectateur, une démonstration d’aisance tranquille qui frise l’insolence et génère l’endorphine à haute dose. Dans le genre divertissement haut de gamme, ça se pose là. 5/6
Ce film m'a personnellement horripilé. Son ton décontracté me sort par les trous de nez tant je le trouve fabriqué et faux (et pas amusant pour un sou). Je ne sais plus où j'avais lu ça, mais quelqu'un avait écrit une fois que c'était ce film qui avait lancé le genre du "film de potes acteurs qui s'amusent". C'est exactement ça et c'est dans mon cas anti-communicatif, tant les enjeux sont maigres au-delà de cette ambition, et leur enrobage funky pénible. Je préfère largement, par exemple, le Soderbergh très sous-estimé et plus ambitieux de A good German (où Clooney ne sert pas du sourire Nespresso et où le scénario ne donne pas le sentiment d'être un prétexte à un apéro entre copains).
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Demi-Lune a écrit : et où le scénario ne donne pas le sentiment d'être un prétexte à un apéro entre copains).
C'est pourtant sympa les apéros entre copains.
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Demi-Lune
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Message par Demi-Lune »

Jeremy Fox a écrit :
Demi-Lune a écrit : et où le scénario ne donne pas le sentiment d'être un prétexte à un apéro entre copains).
C'est pourtant sympa les apéros entre copains.
Certes. :mrgreen:
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Message par Jack Carter »

Demi-Lune a écrit : le Soderbergh très sous-estimé et plus ambitieux de A good German (où Clooney ne sert pas du sourire Nespresso et où le scénario ne donne pas le sentiment d'être un prétexte à un apéro entre copains).
rarement vu un Soderbergh aussi chiant... :oops:
Traffic peut-etre... :arrow:
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Message par Boubakar »

Jeremy Fox a écrit :
Demi-Lune a écrit : et où le scénario ne donne pas le sentiment d'être un prétexte à un apéro entre copains).
C'est pourtant sympa les apéros entre copains.
Mais quand on y participe, pas quand on les regarde.
A cet égard, je trouve Ocean's twelve très mauvais, un des rares m'ayant mis en colère.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Jack Carter a écrit :
Demi-Lune a écrit : le Soderbergh très sous-estimé et plus ambitieux de A good German (où Clooney ne sert pas du sourire Nespresso et où le scénario ne donne pas le sentiment d'être un prétexte à un apéro entre copains).
rarement vu un Soderbergh aussi chiant... :oops:
Idem ; et pourtant j'aime énormément le cinéaste.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Boubakar a écrit :
Jeremy Fox a écrit : C'est pourtant sympa les apéros entre copains.
Mais quand on y participe, pas quand on les regarde.
Non, les deux pour moi ; j'aime d'ailleurs beaucoup Ocean's Twelve :mrgreen:
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Jack Carter
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Message par Jack Carter »

Jeremy Fox a écrit :
Jack Carter a écrit : rarement vu un Soderbergh aussi chiant... :oops:
Idem ; et pourtant j'aime énormément le cinéaste.
cool, tu n'as pas relevé le petit aparté en minuscule :fiou: :oops: :mrgreen:
Dernière modification par Jack Carter le 9 août 13, 19:49, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Re:

Message par Jeremy Fox »

Jack Carter a écrit :
Jeremy Fox a écrit : Idem ; et pourtant j'aime énormément le cinéaste.
cool, tu n'as pas relevé le petit aparté en minuscule :fiou: :oops:
Si ; j'ai juste préféré ignorer :lol:
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Rick Blaine
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Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
Jack Carter a écrit : rarement vu un Soderbergh aussi chiant... :oops:
Idem ; et pourtant j'aime énormément le cinéaste.
Pareil.
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