FILM DU MOIS:
My childhood, de Bill Douglas (1972) 10/10 - Un récit merveilleusement filmé, où tout est admirablement orchestré.
FILMS DECOUVERTS:
My ain folk, de Bill Douglas (1973) 10/10 - Chose étonnante, l'exploit est reconduit un an plus tard, et le film reste bouleversant, tant par son coté fordien que par sa thématique sociale.
My way home, de Bill Douglas (1978) 7,5/10 - Un cran en dessous, à mes yeux, même si ça reste passionnant de suivre le parcours de ce jeune écorché, et de nous interroger, au delà de la classique thématique de l'enfance malheureuse, sur l'évolution de ces jeunes...
Texas Chainsaw 3D, de John Luessenhop (2013) 3/10 - D'une bêtise abyssale qui s'étend des personnages idiots aux situations improbables, en passant par la mise en scène bien naïve (si c'est pas dans le champ, on pense que ça n'existe pas), le film a tout pour devenir un nanard culte et hilarant. Notons cela dit que les effets sanglants sont le seul aspect du film qu'on ne puisse blamer (parce que le jeu des acteur, la laideur de la photo, le ridicule des costumes...)
R.I.P.D. de Robert Schwentke (2013) 5,5/10 - Tous les éléments sont là, intrigue ludique, éléments fantastiques bien fichus... Mais le film pêche dans son rythme, les gags tombent à plat, Ryan Reynolds est fadasse face à un Jeff Bridges qui se donne à fond. Bref, pas drole.
La colline a des yeux 2, de Martin Weisz (2007) 7/10 - La réputation désastreuse du film me faisait craindre le pire, mais il s'agit d'un film d'horreur gore standard, avec quelques idées réussies, et qui parvient à établir une certaine tension...
Les voyages de Gulliver, de Jack Sher (1960) 6/10 - Un film visant les enfants, simple et charmant. Mention spéciale à un écureuil géant et à un croco féroces, animés par Ray Harrihausen, ainsi qu'à la musique de Bernard Hermann, joyeuse pour une fois.
Salvatore Giuliano, de Francesco Rosi (1962) 8/10 - Un film dossier, sur un homme qu'on n'approche finalement jamais. Intéressant, argumenté, solide.
Le boss, de Fernando di Leo (1973) 7,5/10 - Un bon polar d'exploitation sur la mafia, avec un score très riche de Luis Bacalov et Richard Conte en fin de carrière, dans un rôle de parrain machiavélique.
Juliette des esprits, de Federico Fellini (1965) 6/10 - Visuellement très inventif, ce film de "tempête sous un crane" me laisse assez perplexe, malgré quelques jolies séquences de vision ou de reve...
Zeitgeist : addendum, de Peter Joseph (2008) 7/10 - Beaucoup d'approximations et d'omissions, mais aussi des remarques pertinentes, des tentatives de réflexion, et une panoplie rhétorique joliment déclinée. Le tout est assez intéressant.
Insaisissables, de Louis Leterrier (2013) 7,5/10 - Mise en scène un peu lourde (abus des travellings en grue, mais bon), mais le film est spectaculaire, et livre un spectacle aussi virtuose que divertissant, notamment grace à un casting qui fonctione fort bien, et à une ambiance "magique" qui ravit l'amateur de prestidigitation que je suis.
Les salauds, de Claire Denis (2013) 8,5/10 - Un film qui laisse le coeur au bord des lèvres, mais qui réunit une formidable BO des Tindersticks, la photo sublime d'Agnes Godard, des comédiens impeccables et un script un peu surdramatisé, mais qui ne laisse pas indifférent.
Ossessione, de Luchino Visconti (1943) 7/10 - Quelques scènes poignantes au symbolisme réussi, mais aussi des longueurs qui épuisent le film...
Nimitz, retour vers l'enfer, de Don Taylor (1980) 6/10 - Pas beaucoup d'action dans ce film qui reste un document intéressant.
Je t'aime, je t'aime, d'Alain Resnais (1968) 7/10 - Etrange, mais assez intrigant. La musique de Penderecki et le jeu de Claude Rich donnent au film un ton unique, qui le rend attachant malgré son coté abstrait.
The Collector, de Marc Dunstan (2009) 7,5/10 - Très divertissant, ce film d'horreur parvient à construire une ambiance d'épouvante soutenue et à choquer dans ses effets sanglants.
Mariage à l'anglaise, de Dan Mazer (2013) 3/10 - Bourré de scènes qui tombent à plat, le film cherche tellement à faire politiquement incorrect qu'il se perd en route...
Topper, de Norman Z.Mcleod (1937) 7,5/10 - Hilarante screwball comédy, portée par des comédiens au sommet de leur forme et de leur charisme.
Elysium, de Neill Blomkamp (2013) 8/10 - Malgré une résolution un peu trop naïve, le film est un blockbuster brillant, aux thématiques sociales et au sous-texte politique intéressants. Et globalement, le tout est fort bien fichu et offre de très belles images.
The purge, de James Demonaco (2013) 4/10 - Un film mal fichu, qui perd ses enjeux en cours de route. Mention spéciale à l'abus de la figure du type qui menace, mais se fait tuer par un allié inattendu hors-champ. 4 fois dans le film...
Umberto D., de Vittorio de Sica (1952) 8/10 - Un film émouvant qui n'a rien perdu de sa pertinence.
L'au delà, de Lucio Fulci (1981) 9/10 - Un must de l'exploitation italienne, à l'ambiance horrifique et aux innombrables séquences chocs. Fulci en très grande forme.
Jerry Maguire, de Cameron Crowe (1996) 7,5/10 - Pas mal de bons sentiments dans ce film très américain, qui marche tout de même bien.
Vertiges, d'Abel Fery (2009) 5/10
Toolbox Murders, de Tobe Hooper (2004) 6/10
30 minutes Maximum, de Ruben Fleischer (2011) 5/10 - Danny Mc Bride en roue libre, un script très anecdotique, une comédie paresseuse...
Taram et le chaudron magique, de Ted Berman et Richard Rich (1985) 5/10 - A un peu le cul entre deux chaises : pas assez sérieux pour de la bonne fantaisie, trop sombre pour un bon Disney...
Les 11 fioretti de François d'Assise, de Roberto Rossellini (1950) 7,5/10 - Pas facile de se laisser emporter, mais petit à petit on se laisse gagner par l'humilité et la simplicité de ces moines, et le film gagne en force.
American Mary, de Jen et Silvia Soska (2013) 7,5/10 - Un surprenant film tendu sur un personnage féminin perturbé et perturbant.
The pact, de Nicholas McCarthy (2013) 7/10 - Un film d'épouvante effrayant et efficace.
Dead Snow, de Tommy Wirkola (2009) 7,5/10 - Potache et sanglant, un film d'horreur ludique qui distrait franchement.
Benjamin ou les mémoires d'un puceau, de Michel Deville (1968) 7/10 - Un peu naïf dans son approche du badinage amoureux, le film est sauvé par la belle plume de Companeez, et par un casting assez fameux.
Au nom du peuple italien, de Dino Risi (1971) 8/10 - Entre enquête minutieuse et commentaire social, une comédie morale d'Age et Scarpelli tout à fait réussie.
Conjuring : les dossiers Warren, de James Wan (2013) 8/10 - Un film de maison hantée réussi, efficace dans ses moments de trouille et son rendu d'une atmosphère oppressante. James Wan affine son style et son univers, et commence à devenir intéressant...
Grand Central, de Rebecca Zlotowski (2013) 8/10 - Une ambiance forte et des comédiens inspirés pour une chronique sociale bien fichue.
Jeune et jolie, de François Ozon (2013) 7/10
FILMS REVUS:
Le retour des morts-vivants, de Dan O'Bannon (1985) 9/10 - Pendant que Ouf partage Bambi avec sa fille, je montre d'autres classiques à la mienne...
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