Il s'est vite usé Horner mais encore à cette époque c'était assez potable ce qu'il faisait. Ce qu'avait fait Craig Safran à l'origine était bien plus inventif mais la musique a été rejetée. (Trop atonal sûrement)Demi-Lune a écrit :A noter que James Horner nous sert déjà le futur thème d'Aliens. A croire que ce mec-là n'a composé dans sa carrière qu'un seul thème, qu'il a recyclé à l'envi.
Wolfen (Michael Wadleigh - 1981)
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
"Toutes les raisons évoquées qui t'ont paru peu convaincantes sont, pour ma part, les parties d'une remarquable richesse." Watki.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
Je viens un peu après la guerre en donnant un avis sur ce Wolfen sorti en 81. C'est typiquement le genre de film que j'aurais adoré encenser. Etant un adorateur du mythe de la lycanthropie au cinéma, il n'y a pas encore, à mon sens, d’œuvres qui ont marqué profondément le genre. The Howling et An American Werefolf in London souvent considérés comme les fer de lance de ce cinéma, m'ont paru inégales bien qu'ayant des qualités cinématographiques indéniables.
Commençons par le gros point noir du film de Michael Wadleigh, sa narration. On espère que le thème de lycanthropie allait être introduit dès le début, et bien non, il faut attendre 45 minutes pour envisager que les protagonistes ont affaire à une entité inhumaine. Cette révélation bien trop tardive n'est pas aidée par une enquête policière inintéressante au possible avec en toile de fond un conflit terroriste. Le hic, c'est que le spectateur avant de visionner le film sait à quoi s'en tenir. L'affiche et le synopsis sont suffisamment explicites pour deviner l'abstraction maléfique de l'histoire. Le film joue inutilement sur ce suspense via une investigation politiquo-social avec l'enquêteur, joué par Albert Finney et la psychologue jouée par Diane Venora qui pensent qu'ils ont affaire à soit des terroristes soit à un homme mutant!
Passons justement à la caractérisation des personnages. Albert Finney joue le rôle d'un flic mis au placard car ayant un comportement imprévisible pour ses supérieurs et un fâcheux problème d’alcoolisme. Son background est mal exploité et on ne sait jamais vraiment quelles sont ses motivations. Il en résulte un personnage beaucoup trop désincarné et antipathique. Cette absence de relief se propage également sur les seconds couteaux, en particulier le médecin légiste, enquêteur et sniper à ses heures perdues. Simple élément comique, il agace avec un humour bas du front et ne fait pas avancer l'intrigue.
La mise en scène et le montage m'ont également paru maladroit. J'ai appris sur ce topic avec peu d'étonnement, que le film a été charcuté par les exécutifs de la Warner. Cela s'en ressent énormément notamment sur la spatialisation des éléments. Quand je parle de gestion de l'espace, je pense toujours à Die Hard tant ce dernier est un modèle dans cette discipline. Ici, on a l'impression que le montage a été réalisé au gré du bon sens. Si bien que d'une scène à une autre, on a du mal à savoir où les personnages se situent. Le dernier acte est symptomatique de ce problème.
Pourtant le métrage commençait sous de bons hospices avec un prologue bénéficiant d'une atmosphère anxiogène vraiment réussie. Je salue également la réappropriation du thème du loup-garou pour l'analogie avec la disparition du peuple indien. Une excellente trouvaille!
Mais tout cela ne justifie pas le statut "culte" que le film se trimbale depuis quelques années tant celui-ci se montre maladroit dans ses intentions et plat d'un point de vue cinématographique.
Commençons par le gros point noir du film de Michael Wadleigh, sa narration. On espère que le thème de lycanthropie allait être introduit dès le début, et bien non, il faut attendre 45 minutes pour envisager que les protagonistes ont affaire à une entité inhumaine. Cette révélation bien trop tardive n'est pas aidée par une enquête policière inintéressante au possible avec en toile de fond un conflit terroriste. Le hic, c'est que le spectateur avant de visionner le film sait à quoi s'en tenir. L'affiche et le synopsis sont suffisamment explicites pour deviner l'abstraction maléfique de l'histoire. Le film joue inutilement sur ce suspense via une investigation politiquo-social avec l'enquêteur, joué par Albert Finney et la psychologue jouée par Diane Venora qui pensent qu'ils ont affaire à soit des terroristes soit à un homme mutant!
Passons justement à la caractérisation des personnages. Albert Finney joue le rôle d'un flic mis au placard car ayant un comportement imprévisible pour ses supérieurs et un fâcheux problème d’alcoolisme. Son background est mal exploité et on ne sait jamais vraiment quelles sont ses motivations. Il en résulte un personnage beaucoup trop désincarné et antipathique. Cette absence de relief se propage également sur les seconds couteaux, en particulier le médecin légiste, enquêteur et sniper à ses heures perdues. Simple élément comique, il agace avec un humour bas du front et ne fait pas avancer l'intrigue.
La mise en scène et le montage m'ont également paru maladroit. J'ai appris sur ce topic avec peu d'étonnement, que le film a été charcuté par les exécutifs de la Warner. Cela s'en ressent énormément notamment sur la spatialisation des éléments. Quand je parle de gestion de l'espace, je pense toujours à Die Hard tant ce dernier est un modèle dans cette discipline. Ici, on a l'impression que le montage a été réalisé au gré du bon sens. Si bien que d'une scène à une autre, on a du mal à savoir où les personnages se situent. Le dernier acte est symptomatique de ce problème.
Pourtant le métrage commençait sous de bons hospices avec un prologue bénéficiant d'une atmosphère anxiogène vraiment réussie. Je salue également la réappropriation du thème du loup-garou pour l'analogie avec la disparition du peuple indien. Une excellente trouvaille!
Mais tout cela ne justifie pas le statut "culte" que le film se trimbale depuis quelques années tant celui-ci se montre maladroit dans ses intentions et plat d'un point de vue cinématographique.
Dernière modification par Cortez The Killer le 26 avr. 13, 12:45, modifié 1 fois.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
Le film manque clairement de pep's au niveau du rythme, et son scénario est très inégal, comme tu l'as souligné.Cortez The Killer a écrit :plat d'un point de vue cinématographique
Mais je serais personnellement plus nuancé sur sa pauvreté visuelle. Il y a tout le travail sur l'alien-vision et plus globalement, la manière dont Waldeigh filme New-York, comme un espace désertique et inquiétant.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
En même temps, il a filmé ce qui était là. Je pense à l'Ange de la Vengeance qui filme le même New York et il y en a beaucoup d'autres.Demi-Lune a écrit :Le film manque clairement de pep's au niveau du rythme, et son scénario est très inégal, comme tu l'as souligné.Cortez The Killer a écrit :plat d'un point de vue cinématographique
Mais je serais personnellement plus nuancé sur sa pauvreté visuelle. Il y a tout le travail sur l'alien-vision et plus globalement, la manière dont Waldeigh filme New-York, comme un espace désertique et inquiétant.
A part les images solarisées, je ne sauve vraiment pas grand chose de ce film qui a été une sacrée déception à la redécouverte 20 ans plus tard.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
La vue subjectif/solarisée dessert également le propos. L'utiliser avec parcimonie aurait été plus efficace (comme le faisait McTiernan avec Predator), hélas, son emploie à chaque apparition des "bêtes" amoindrie fortement la tension et la terreur que devrait procurer le film.AtCloseRange a écrit :En même temps, il a filmé ce qui était là. Je pense à l'Ange de la Vengeance qui filme le même New York et il y en a beaucoup d'autres.Demi-Lune a écrit : Le film manque clairement de pep's au niveau du rythme, et son scénario est très inégal, comme tu l'as souligné.
Mais je serais personnellement plus nuancé sur sa pauvreté visuelle. Il y a tout le travail sur l'alien-vision et plus globalement, la manière dont Waldeigh filme New-York, comme un espace désertique et inquiétant.
A part les images solarisées, je ne sauve vraiment pas grand chose de ce film qui a été une sacrée déception à la redécouverte 20 ans plus tard.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
En effet. Un peu au-dessus de la moyenne pour son originalité dans le traitement du mythe du loup-garou mais sans plus.Cortez The Killer a écrit :Mais tout cela ne justifie pas le statut "culte" que le film se trimbale depuis quelques années
Outre American Werewolf qui reste mon préféré (et de loin), je conseille dans les loup-garous La Nuit du loup-garou de Fisher, le Wolfman originel (et même son remake récent) et si on aime le bis sympa le "classique" Frankenstein rencontre le loup-garou de la Universal. J'aime bien aussi les films de Paul Naschy mais là c'est beaucoup plus bis. Le mystère de la bête humaine avait quelques bonnes idées aussi dans un ensemble assez plat.
Hurlements j'aime beaucoup mais il a quand même pas mal de faiblesses (je passerais par contre sur toutes les suites qui oscillent entre le moyen et le complètement nul). Celui que j'aimerais bien voir c'est le Full Moon High de Larry Cohen
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
Argl!
Pas touche à Wolfen!
Le film est certes moins percutant thématiquement parlant que le roman qu'il adapte (beaucoup plus détaillé dans les rituels indiens, la fable écolo, le rapport à la modernité, la décadence et le côté fin de civilisation), mais quelle patine, quelle succession de plans merveilleusement composés! Je ne comprends pas vraiment ces griefs concernant la technique. Le scope est parfaitement employé, le score de James Horner superbe, et qui plus est la galerie d'acteurs magnifique! Edward James Olmos en particulier, surtout dans la scène sur la plage, où il retourne le détective interprété par Albert Finney comme une crêpe! C'est vraiment une interprétation courageuse et régulièrement anti-spectaculaire qui est favorisée, le film préférant se baser sur l'ambiance et le développement de ses thématiques (voir à ce titre la belle scène dans le bar indien). Un film qui va (quasiment) jusqu'au bout de son concept de menace indistincte, là où la plupart des entrées dans le cinéma de genre ne servent que de prétexte. Le défaut principal du film étant à mes yeux de tout céder in extremis à son intrigue au détriment des personnages, mais c'est une broutille, comparée au plaisir que me procure inlassablement le film, à chaque visionnage. Dans mon top 100 d'ailleurs.
Pas touche à Wolfen!
Le film est certes moins percutant thématiquement parlant que le roman qu'il adapte (beaucoup plus détaillé dans les rituels indiens, la fable écolo, le rapport à la modernité, la décadence et le côté fin de civilisation), mais quelle patine, quelle succession de plans merveilleusement composés! Je ne comprends pas vraiment ces griefs concernant la technique. Le scope est parfaitement employé, le score de James Horner superbe, et qui plus est la galerie d'acteurs magnifique! Edward James Olmos en particulier, surtout dans la scène sur la plage, où il retourne le détective interprété par Albert Finney comme une crêpe! C'est vraiment une interprétation courageuse et régulièrement anti-spectaculaire qui est favorisée, le film préférant se baser sur l'ambiance et le développement de ses thématiques (voir à ce titre la belle scène dans le bar indien). Un film qui va (quasiment) jusqu'au bout de son concept de menace indistincte, là où la plupart des entrées dans le cinéma de genre ne servent que de prétexte. Le défaut principal du film étant à mes yeux de tout céder in extremis à son intrigue au détriment des personnages, mais c'est une broutille, comparée au plaisir que me procure inlassablement le film, à chaque visionnage. Dans mon top 100 d'ailleurs.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
..et la scène dans l'immeuble avec le loupEl Dadal a écrit :Argl!
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Le film est certes moins percutant thématiquement parlant que le roman qu'il adapte (beaucoup plus détaillé dans les rituels indiens, la fable écolo, le rapport à la modernité, la décadence et le côté fin de civilisation), mais quelle patine, quelle succession de plans merveilleusement composés! Je ne comprends pas vraiment ces griefs concernant la technique. Le scope est parfaitement employé, le score de James Horner superbe, et qui plus est la galerie d'acteurs magnifique! Edward James Olmos en particulier, surtout dans la scène sur la plage, où il retourne le détective interprété par Albert Finney comme une crêpe! C'est vraiment une interprétation courageuse et régulièrement anti-spectaculaire qui est favorisée, le film préférant se baser sur l'ambiance et le développement de ses thématiques (voir à ce titre la belle scène dans le bar indien). Un film qui va (quasiment) jusqu'au bout de son concept de menace indistincte, là où la plupart des entrées dans le cinéma de genre ne servent que de prétexte. Le défaut principal du film étant à mes yeux de tout céder in extremis à son intrigue au détriment des personnages, mais c'est une broutille, comparée au plaisir que me procure inlassablement le film, à chaque visionnage. Dans mon top 100 d'ailleurs.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
Oui, j'aime même la fin (malgré ses œillères comme je l'ai écrit). J'aime la mise en place en bas de l'immeuble, et j'aime encore plus la scène suivante dans le penthouse et ses multiples miroirs. Faut dire que la confrontation avec ces créatures permet de jolies thématiques, ce qui est rarement le cas dans les films de "monstres". L'échange de regards entre le loup et Albert Finney, je suis loin de trouver ça ridicule!kontarkh a écrit :..et la scène dans l'immeuble avec le loupEl Dadal a écrit :Argl!
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Le film est certes moins percutant thématiquement parlant que le roman qu'il adapte (beaucoup plus détaillé dans les rituels indiens, la fable écolo, le rapport à la modernité, la décadence et le côté fin de civilisation), mais quelle patine, quelle succession de plans merveilleusement composés! Je ne comprends pas vraiment ces griefs concernant la technique. Le scope est parfaitement employé, le score de James Horner superbe, et qui plus est la galerie d'acteurs magnifique! Edward James Olmos en particulier, surtout dans la scène sur la plage, où il retourne le détective interprété par Albert Finney comme une crêpe! C'est vraiment une interprétation courageuse et régulièrement anti-spectaculaire qui est favorisée, le film préférant se baser sur l'ambiance et le développement de ses thématiques (voir à ce titre la belle scène dans le bar indien). Un film qui va (quasiment) jusqu'au bout de son concept de menace indistincte, là où la plupart des entrées dans le cinéma de genre ne servent que de prétexte. Le défaut principal du film étant à mes yeux de tout céder in extremis à son intrigue au détriment des personnages, mais c'est une broutille, comparée au plaisir que me procure inlassablement le film, à chaque visionnage. Dans mon top 100 d'ailleurs.
C'est un film passionnant en ce qu'il entérine les 70's et prépare inconsciemment le spectateur aux dérapages sociaux et économiques des années 80. Le Bronx qu'il montre, celui qu'on retrouvera à la même époque avec un visage tout aussi désolé dans Fort Apache, The Bronx de Daniel Petrie, c'est à la fois le territoire primitif spolié aux nations indiennes et le gâchis terrible d'une civilisation sous intraveineuse.
Certains argueront que ça a pris un coup de vieux. Sauf que 9 sur 10 des grands films de cette époque ont pris un coup de vieux technique. Même les pointures que sont Alien, Blade Runner ou The Terminator, si on y regarde de plus près, accusent leur âge. Mais est-ce bien pertinent? Ça ne change en rien mon appréciation de ces films. C'est juste que si on part avec un a priori défavorable, ça ne fera que l'entériner.
Et puis Wolfen, c'est un tournage avec des animaux dressés, donc encore une contrainte supplémentaire, qui lui dicte forcément un montage plus haché afin de ne garder que des moments éphémères dans les prestations des animaux (associés aux plans de steadycam signés Garrett Brown tout aussi fabuleux que chez De Palma). J'y vois clairement un des grands films fantastiques de série A de cette période charnière dans le cinéma de divertissement.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh, 1981)
que lui reproches-tu à cette fin?El Dadal a écrit :Oui, j'aime même la fin (malgré ses œillères comme je l'ai écrit).
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J'aime bien les derniers plans aussiEl Dadal a écrit :L'échange de regards entre le loup et Albert Finney, je suis loin de trouver ça ridicule!
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh - 1981)
Anecdote lue sur Devil Dead...:
"A l'époque de la re-sortie de "Woodstock" en version intégrale, je bossais à la Warner et Michael Wadleigh était venu faire un tour dans nos bureaux parisiens.
Totalement accro à Wolfen que j'avais vu 13 fois (yep !!!) sur les Champs Elysées, j'avais illico embrayé sur le film, laissant Woodstock largement de coté.
Wadleigh était soufflé... Pour lui, personne n'aimait Wolfen...
Il m'a raconté que la version originale faisait près de deux heures et demi mais que la version salle avait été charcutée par le studio, ne sachant pas comment le vendre... Film De loup-garou ??? Film post hippie ??? Film alter-mondialiste avant l'heure ??? Film shamanique ??? Bref comment vendre un produit aussi peu formaté ??... Ben oui quoi le grand public a besoin de repères nardin...
Du coup, d'un film ésotérique, les warneriens ont tiré un film qu'ils espéraient d'horreur... Pas du tout la vision de Wadleigh.
On a fini au café en buvant des coups et en parlant de Joe Dante. Wadleigh m'a alors dit qu'il ne ferait plus jamais de film... Ca s'est malheureusement confirmé."
"A l'époque de la re-sortie de "Woodstock" en version intégrale, je bossais à la Warner et Michael Wadleigh était venu faire un tour dans nos bureaux parisiens.
Totalement accro à Wolfen que j'avais vu 13 fois (yep !!!) sur les Champs Elysées, j'avais illico embrayé sur le film, laissant Woodstock largement de coté.
Wadleigh était soufflé... Pour lui, personne n'aimait Wolfen...
Il m'a raconté que la version originale faisait près de deux heures et demi mais que la version salle avait été charcutée par le studio, ne sachant pas comment le vendre... Film De loup-garou ??? Film post hippie ??? Film alter-mondialiste avant l'heure ??? Film shamanique ??? Bref comment vendre un produit aussi peu formaté ??... Ben oui quoi le grand public a besoin de repères nardin...
Du coup, d'un film ésotérique, les warneriens ont tiré un film qu'ils espéraient d'horreur... Pas du tout la vision de Wadleigh.
On a fini au café en buvant des coups et en parlant de Joe Dante. Wadleigh m'a alors dit qu'il ne ferait plus jamais de film... Ca s'est malheureusement confirmé."
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- Iiiiiiil est des nôôôôtres
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh - 1981)
Qu'il nous remonte sa version de 2h30, je serai le premier à l'acheter. J'adore ce film.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh - 1981)
Pourquoi il croit que j'avais l'affiche géante dans ma chambre ? Parce qu'elle était jolie ?mannhunter a écrit :Pour lui, personne n'aimait Wolfen...
Non monsieur, elle ne l'était pas.
Mais j'adore ce film.
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh - 1981)
je fais aussi partie de la minorité qui adore ce film, malgré ses personnages stéréotypés et une mise en scène qui n'a rien d'exceptionnel.
- gnome
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Re: Wolfen (Michael Wadleigh - 1981)
Bonne nouvelle, le film va sortir en Blu Ray aux USA : http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=9626