Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
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Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Parmi les réussites de cette année en matière de cinéma français, Comme des frères tient une belle place. Sans pousser plus loin la comparaison, le charme opère au même titre qu'un autre « road movie » sorti en 2012, Hasta la vista de Geoffrey Enthoven.
Dès les premières minutes, une émotion sincère prend place et ne quitte jamais l'histoire. Elle éloigne de facto le pathos que l'on aurait pu craindre dès lors que les mots « morts » et « maladie » ont été lâchés. Un coup de balai est également donné aux bons sentiments mielleux pour mieux profiter d'une bienveillante sincérité.
Aux côtés de ce trio marquant trois générations unies par une indéfectible amitié pour la même femme, la radieuse Mélanie Thierry, on se sent bien, tout simplement. La tendresse se répand et agit comme un charme, faisant de chacun des protagonistes des personnages attachants et plaisants à suivre dans leur périple.
Un voyage souvent drôle, la faute à des dialogues bien écrits (de nombreuses répliques font mouche) et un comique de situation efficace à défaut d'être particulièrement original. L’interprétation est à l'image du projet, sincère et marquée par une belle volonté de faire partager les émotions nées de ce parcours auquel Mélanie Thierry participe par sa présence dans les têtes et dans les cœurs (et aussi par un autre moyen, souvent source de larges sourires et autres rires enthousiastes, que je vous laisse le soin de découvrir).
Par la force des choses, ils apprendront à se connaître et partagerons leurs joies et leurs peines, jusqu'à voir leur relation à jamais transformée.
Se retrouver dans les mêmes galères, devoir rester soudé pour atteindre un objectif commun et de fait, apprendre à voir au-delà des apparences et de sa seule vision des choses. Car les caractères mais aussi les expériences de la vie sont diamétralement opposés, et rien ne semblait pouvoir les réunir au sein d'une amitié commune. Et pourtant. On peut être ami avec des personnes que tout oppose, et les faire se côtoyer peut parfois se révéler être une prise de risque. Leur amie savait que dans leur cas, celle-ci serait limitée, aucun antagonisme n'étant à déplorer. Juste une façon d'être et d'appréhender la vie qui a prit des sillages différents.
Convaincue qu'ils pouvaient s'entendre, elle qui mieux que personne connaissait les qualités et les défauts de chacun, elle ira au bout de son idée. Plus qu'un caprice à vouloir imposer une cohabitation, on comprend qu'elle sentait au plus profond d'elle-même que ces trois là, si on les prenaient un peu par la main pour leur montrer le chemin, pouvaient faire un joli bout de chemin ensemble, bien au-delà de cette seule promesse envers leur amie.
En parallèle, la construction du film avec ses nombreux flash back toujours bien amenés et ne faisant jamais retomber le rythme permet de mieux cerner les rapports qu'ils entretenaient avec Charlie, leur amie de toujours trop vite décédée. L'occasion de redire à quel point Mélanie Thierry est épatante. Un premier film qui en appellera à n'en pas douter de nouveaux.
Dès les premières minutes, une émotion sincère prend place et ne quitte jamais l'histoire. Elle éloigne de facto le pathos que l'on aurait pu craindre dès lors que les mots « morts » et « maladie » ont été lâchés. Un coup de balai est également donné aux bons sentiments mielleux pour mieux profiter d'une bienveillante sincérité.
Aux côtés de ce trio marquant trois générations unies par une indéfectible amitié pour la même femme, la radieuse Mélanie Thierry, on se sent bien, tout simplement. La tendresse se répand et agit comme un charme, faisant de chacun des protagonistes des personnages attachants et plaisants à suivre dans leur périple.
Un voyage souvent drôle, la faute à des dialogues bien écrits (de nombreuses répliques font mouche) et un comique de situation efficace à défaut d'être particulièrement original. L’interprétation est à l'image du projet, sincère et marquée par une belle volonté de faire partager les émotions nées de ce parcours auquel Mélanie Thierry participe par sa présence dans les têtes et dans les cœurs (et aussi par un autre moyen, souvent source de larges sourires et autres rires enthousiastes, que je vous laisse le soin de découvrir).
Par la force des choses, ils apprendront à se connaître et partagerons leurs joies et leurs peines, jusqu'à voir leur relation à jamais transformée.
Se retrouver dans les mêmes galères, devoir rester soudé pour atteindre un objectif commun et de fait, apprendre à voir au-delà des apparences et de sa seule vision des choses. Car les caractères mais aussi les expériences de la vie sont diamétralement opposés, et rien ne semblait pouvoir les réunir au sein d'une amitié commune. Et pourtant. On peut être ami avec des personnes que tout oppose, et les faire se côtoyer peut parfois se révéler être une prise de risque. Leur amie savait que dans leur cas, celle-ci serait limitée, aucun antagonisme n'étant à déplorer. Juste une façon d'être et d'appréhender la vie qui a prit des sillages différents.
Convaincue qu'ils pouvaient s'entendre, elle qui mieux que personne connaissait les qualités et les défauts de chacun, elle ira au bout de son idée. Plus qu'un caprice à vouloir imposer une cohabitation, on comprend qu'elle sentait au plus profond d'elle-même que ces trois là, si on les prenaient un peu par la main pour leur montrer le chemin, pouvaient faire un joli bout de chemin ensemble, bien au-delà de cette seule promesse envers leur amie.
En parallèle, la construction du film avec ses nombreux flash back toujours bien amenés et ne faisant jamais retomber le rythme permet de mieux cerner les rapports qu'ils entretenaient avec Charlie, leur amie de toujours trop vite décédée. L'occasion de redire à quel point Mélanie Thierry est épatante. Un premier film qui en appellera à n'en pas douter de nouveaux.
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)

Merci pour l'ouverture de ce topic, je craignais de manquer de temps pour parler du film.
Et en même temps je n'ai que peu à dire puisque je te rejoins sur quasiment tout. Au risque de tomber dans le cliché (mais je le fais quand même), c'est ce que j'ai vu de meilleur dans le cinéma français cette année (sans avoir vu Populaire, quand à Hasta la vista, c'est belge). Et ce n'était pas gagné d'avance puisque les comédiens ne me disaient rien. J'avais été énervé profondément par François-Xavier Demaison dans l'ennuyeux et pénible Sans laisser de traces. Nicolas Duvauchelle m'inquiétait d'avance, quand à Pierre Niney, même s'il ne me rappelait que trop son papa, enseignant à Paris III (qui était d'ailleurs là lors de l'avant-première du film quand je l'avais vu quelques mois de cela), il était la grande inconnue de cette équation.
Et c'est au fil d'un parcours jusqu'en Corse au gré d'une bande originale gentiment pop-folk de Revolver et trois personnalités soudées bien malgré elles que je me suis laissé emporter. Je crois que le film joue avec bonheur des antagonismes et relations entre les trois générations de mecs qu'on a là. Les dialogues et répliques (excellentes bien souvent comme tu l'as relevé Best) jouent d'ailleurs là-dessus. Il suffit de voir cet extrait par exemple pour constater avec amusement des différences entre eux qui peuvent faire sourire et lentement dans le périple les rapprochera :
Sans compter que le tout est très bien mis en scène, discret sans trop en faire mais bien fait, les cadrages sont soignés à l'image du film, les interprétations au top, l'humour côtoie une certaine gravité (on parle au fond de la perte d'un être cher et d'un voyage finalement organisé pour respecter sa dernière volonté). Et pour le cinéphile, il y a même quelques petits clins d'oeils comme par exemple ce moment où Duvauchelle imite Roy Scheider dans la fameuse scène où ce dernier est à la table avec son gamin dans Les dents de la mer. Ici, transposé très brièvement à la table d'un parc forain.

Bref, une très bonne surprise pour un film déjà vu deux fois. ...Et que je reverrais bien volontiers en DVD quand il sortira.

Dernière modification par Anorya le 30 nov. 12, 12:31, modifié 1 fois.

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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Roy Scheider ne nettoie pas du tout ses balles pendant cette scène, il triture seulement son verre.Anorya a écrit :Et pour le cinéphile, il y a même quelques petits clins d'oeils comme par exemple ce moment où Duvauchelle imite Roy Scheider dans la fameuse scène où ce dernier est à la table avec son gamin, ne parle pas, nettoie ses balles dans Les dents de la mer
Quant au film, j'y vais normalement dimanche. Mais d'après ce que vous en dites, ça me fait penser à un autre film français plutôt réussi sorti ces derniers mois : Radiostars.
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Comme quoi ça faisait trop longtemps que je l'avais vu. Une révision Spielbergienne s'impose (et hop édit du coup).Ratatouille a écrit :Roy Scheider ne nettoie pas du tout ses balles pendant cette scène, il triture seulement son verre.Anorya a écrit :Et pour le cinéphile, il y a même quelques petits clins d'oeils comme par exemple ce moment où Duvauchelle imite Roy Scheider dans la fameuse scène où ce dernier est à la table avec son gamin, ne parle pas, nettoie ses balles dans Les dents de la mer


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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Comme des cons
Je vais me faire lyncher mais tant pis, pour moi ce film c'est zero émotion et interêt des personnages.Quelle déception (et dire que j'ai failli l'acheter sur un coup de coeur de certain ici ) et l'ayant vu chez un ami (qui n'a pas aimé non plus et pour les mêmes raisons), je me fais grâce de descendre ce film.
Comment s'interesser ou être ému avec 4 personnages qui exaspérent,énervent,s'enguelent et qui finalement n'ont pas grand chose en commun..à part cette fille qui meurt dès le début du film.Peut être est-ce un défaut de construction et de montage (c'est agaçant et tellement facile ces flashbacks "5 ans avant" etc..), mais je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des 4,car ils ont très peu de temps d'exister (Surtout Charlie) et surtout ne démontrent que très peu une vraie filiation,une accroche qui ne peut les séparer.Ces moments de joie (oui il y en a quand même quand ils ne s'enguelent pas ou se comportent comme des cons) sont si peu présent et exaltant qu'on a l'impression de voir un film de copain qui part en voiture,renforcé par un côté road-movie vraiment faible (les quelques arrêts sont vraiment pas drôle en plus: la voiture volée, les vieux et la boîte de nuit).Ca veut éviter les clichés mais on y a droit (les ruptures,les larmes, la bonne nouvelle qu'on attendait pas pour le personnage de Duvauchelle
) et ce n'est pas le final (on est pas loin de les petits mouchoirs-autre niaiserie au possible) qui rattrapera l'émotion et les personnages.Il y a aussi un truc qui m'insupporte dans ce genre de film, c'est la BO.On a droit à la playlist préféré du réalisateur même si ça colle pas à l'histoire tant pis, c'est navrant.
Restent les acteurs qui s'en sortent pas trop mal même si Duvauchelle a toujours du mal à articuler, Niney se découvre,DeMaison fait du DeMaison, mais seul Thierry est resplendissante et lumineuse, mais encore une fois, a trop peu de présence...est-ce un moyen pour le réalisateur pour qu'elle nous manque comme ses personnages principaux, mais ça ne marche pas sur moi.Ah il y a une très belle photo tout de même et de jolis plans (un très beau couché de soleil en Corse, bravo au chef op').
3/10
Je vais me faire lyncher mais tant pis, pour moi ce film c'est zero émotion et interêt des personnages.Quelle déception (et dire que j'ai failli l'acheter sur un coup de coeur de certain ici ) et l'ayant vu chez un ami (qui n'a pas aimé non plus et pour les mêmes raisons), je me fais grâce de descendre ce film.
Comment s'interesser ou être ému avec 4 personnages qui exaspérent,énervent,s'enguelent et qui finalement n'ont pas grand chose en commun..à part cette fille qui meurt dès le début du film.Peut être est-ce un défaut de construction et de montage (c'est agaçant et tellement facile ces flashbacks "5 ans avant" etc..), mais je n'ai pas réussi à m'attacher à aucun des 4,car ils ont très peu de temps d'exister (Surtout Charlie) et surtout ne démontrent que très peu une vraie filiation,une accroche qui ne peut les séparer.Ces moments de joie (oui il y en a quand même quand ils ne s'enguelent pas ou se comportent comme des cons) sont si peu présent et exaltant qu'on a l'impression de voir un film de copain qui part en voiture,renforcé par un côté road-movie vraiment faible (les quelques arrêts sont vraiment pas drôle en plus: la voiture volée, les vieux et la boîte de nuit).Ca veut éviter les clichés mais on y a droit (les ruptures,les larmes, la bonne nouvelle qu'on attendait pas pour le personnage de Duvauchelle

Restent les acteurs qui s'en sortent pas trop mal même si Duvauchelle a toujours du mal à articuler, Niney se découvre,DeMaison fait du DeMaison, mais seul Thierry est resplendissante et lumineuse, mais encore une fois, a trop peu de présence...est-ce un moyen pour le réalisateur pour qu'elle nous manque comme ses personnages principaux, mais ça ne marche pas sur moi.Ah il y a une très belle photo tout de même et de jolis plans (un très beau couché de soleil en Corse, bravo au chef op').
3/10
Elever des enfants c'est comme ranger sa collection de films : c'est pas comme on voudrait mais c'est bien quand même.
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Comment ça, la playlist du réalisateur ?? La BO a été composée par le groupe Revolver... Il y a bien deux-trois moment de musique in, mais c'est toujours justifié (lorsque les personnages sont en soirée, ou lorsqu'ils mettent la radio).
Concernant la construction, je la trouve au contraire de toi parfaitement orchestrée : on nous révèle les relations entre les personnages au fur et à mesure qu'ils se découvrent les uns les autres.
Parallèlement, on comprend, par ce jeu du flashback à contre-temps, pourquoi, dans l'esprit de cette jeune fille malade, réunir et faire se connaître ces trois hommes qui ont compté dans sa vie était important. Comment l'idée a pu germer dans son esprit (les trois lascars ont plus de point communs qu'ils ne seraient prêts à l'admettre), puis comment ils se sont croisés, évalués, tout cela est décrit avec une certaine justesse de ton.
Il y a en permanence un jeu sur ce qui est su, ce qui est dit, et ce que sait le spectateur. C'est assez malin, et ça n'est pas suffisamment envahissant pour affecter la justesse des séquences entre les personnages.
En tout cas, j'ai été totalement emballé par ce film.
Concernant la construction, je la trouve au contraire de toi parfaitement orchestrée : on nous révèle les relations entre les personnages au fur et à mesure qu'ils se découvrent les uns les autres.
Parallèlement, on comprend, par ce jeu du flashback à contre-temps, pourquoi, dans l'esprit de cette jeune fille malade, réunir et faire se connaître ces trois hommes qui ont compté dans sa vie était important. Comment l'idée a pu germer dans son esprit (les trois lascars ont plus de point communs qu'ils ne seraient prêts à l'admettre), puis comment ils se sont croisés, évalués, tout cela est décrit avec une certaine justesse de ton.
Il y a en permanence un jeu sur ce qui est su, ce qui est dit, et ce que sait le spectateur. C'est assez malin, et ça n'est pas suffisamment envahissant pour affecter la justesse des séquences entre les personnages.
En tout cas, j'ai été totalement emballé par ce film.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Et merde...cinephage a écrit :La BO a été composée par le groupe Revolver...
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
AtCloseRange a écrit :Et merde...cinephage a écrit :La BO a été composée par le groupe Revolver...



Toi même !

Va-z-y voir, si tu me crois pas...
http://www.cinezik.org/critiques/affcri ... des-freres
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Depuis un concert donné l'été dernier à l'Hotel de Ville, ces petits cons arrogants sont devenus pour moi un repoussoir absolu.cinephage a écrit :AtCloseRange a écrit : Et merde...![]()
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Toi même !![]()
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Donc voici un point négatif pour ce film et c'est dommage.
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Re: Comme des frères (Hugo Gélin - 2012)
Je dirais que je n'ai pas trouvé la BO particulièrement formidable, mais elle sert le film. Je n'ai aucun avis sur Revolver, dont j'ignorais l'existence auparavant (rock+français = à chacun ses a priori idiots, voici le mien
)
Je rebondissais surtout sur l'avis de Dunn évoquant un juke-box, alors que la BO est une composition originale (il y a 3 titres préexistants qui jouent dans le film).

Je rebondissais surtout sur l'avis de Dunn évoquant un juke-box, alors que la BO est une composition originale (il y a 3 titres préexistants qui jouent dans le film).
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