L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Une grande œuvre, assurément. C'est marrant que j'aie pu dire concernant Soleil Vert que le film aurait gagné à avoir un réalisateur plus expérimental que Richard Fleischer, car L’Étrangleur de Boston invalide totalement l'idée que je m'étais - hâtivement - fait du cinéaste : Fleischer propose ici quelque chose d'assez culotté et innovant formellement, et il n'hésite pas à bousculer les canons narratifs et scéniques. En termes d'innovation formelle, L’Étrangleur de Boston s'inscrit dans cette forme américaine de "déconstructivisme" des années 1960/70 (recherches de nouvelles formes, de nouveaux moyens d'expression, souvent en opposition aux canons traditionnels) dont l'illustration la plus symbolique et la plus littérale est l'utilisation du procédé balbutiant de split-screen. La même année que L'Affaire Thomas Crown de Jewison, Fleischer en fait un usage remarquable et surtout, légitime à des fins dramatiques (l'éclatement de l'écran, qui donne au film un caractère instable, participe de la tentative d'approche d'un éclatement social et psychologique). On n'en est pas encore à l'intellectualisation du split-screen à la De Palma, mais Fleischer tente clairement d'explorer ses possibilités d'expression et de ne pas en rester au stade de gadget. Malgré tout, à mon sens on n'échappe pas toujours à un certain goût de l'ostentation proche de la démo clinquante et je rejoindrai Beule sur la lacune du procédé qui n'est pas encore assez porteur de chaos pour traduire vraiment le désordre mental absolu de l'assassin, et donc oppresser le spectateur.
Pour autant, le format large permet au cinéaste de se livrer à un travail de montage dans le plan (exemple au hasard : un travelling avant vers une barrière s'arrête au niveau de barreaux, dont les interstices deviennent alors des vignettes qui s'animent fébrilement) qui reste encore aujourd'hui épatant. Toute aussi épatante est la mise en scène à proprement parler, qui progressivement devient plus nettement un "acteur" de la narration et plus seulement un "support" pour l'expérimentation de montage. En effet, alors qu'on se focalise sur la psyché de l'étrangleur (et c'est encore plus vrai quand il est acculé face au souvenir de son autre personnalité), Fleischer prend le pari, sans doute audacieux pour l'époque, de renseigner sur la folie de Curtis non de manière descriptive et médicale, mais de manière fondamentalement visuelle. Les angles déformants, les images subliminales, les surimpressions, les changements de couleur, l'éclatement mémoriel impliquant une variabilité chronologique (cf. les flash-backs et flash-forward mentaux) et géographique (cf. la présence de Fonda là où il ne devrait pas être), la fragmentation ou a contrario la fluidité (montage très cut versus plans-séquences), ont force de témoignage. Certes, cette approche immersive peut paraître aujourd'hui commune, mais ça n'enlève rien à l'intelligence et l'efficacité de ce qui est mis en œuvre ici. Du point de vue de la construction scénaristique, c'est là aussi intéressant car L’Étrangleur de Boston propose presque deux films en un, avec d'une part une enquête policière réaliste et documentée, avant de basculer totalement dans l'autre camp, celui du tueur, que l'on suivra dès lors de ses meurtres et sa prostration finale, séquence tétanisante. En donnant la parole aux deux parties, Fleischer gomme ainsi les repères moraux du spectateur qui se retrouve ainsi bien mal à l'aise face à l'humanité et la fragilité émotive d'un assassin (formidable Tony Curtis) qu'il avait appris pendant une heure à détester. A mes yeux, on tient là un film important, un standard pour les études de serial-killers ultérieures, qui s'il a vieilli sur quelques points marginaux, reste toujours aussi étonnant et choquant. Seule ombre au tableau : le carton final, dont le message m'a rappelé bien malgré moi une certaine rhétorique d'un ancien Ministre de l'Intérieur.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
J'ai bien aimé le film, mais j'avais trouvé le première heure un peu longue. Quand les flics se mettent à chercher le tueur, sans succès...
Dès lors que l'on sait que le responsable est Tony curtis, il y a un faux suspens, évidemment.
Ensuite, passé la première heure, le point de vue adopté est celui de l'assassin, à ce moment là j'ai trouvé l'intrigue passionnante.
Dès lors que l'on sait que le responsable est Tony curtis, il y a un faux suspens, évidemment.
Ensuite, passé la première heure, le point de vue adopté est celui de l'assassin, à ce moment là j'ai trouvé l'intrigue passionnante.
- Kevin95
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Il est intéressant de voir ce film comme le premier opus d'un diptyque opéré par Fleischer autours d'une même thématique à savoir la psyché d'un meurtrier comme on tenté de le faire un certain Hitchcock (Psycho) ou Michael Powell (Peeping Tom).
Un diptyque sous forme de miroir déformant où ce The Boston Strangler fait face trois ans plus tard à 10 Rillington Place, film à priori plus froid, sobre presque clinique face au premier. Aux expérimentations de The Boston Strangler Fleischer prends ses distance avec le tueur anglais.
Il serait temps d'éditer 10 Rillington Place en DVD pour pouvoir pleinement établir des liens entre ces films.
Un diptyque sous forme de miroir déformant où ce The Boston Strangler fait face trois ans plus tard à 10 Rillington Place, film à priori plus froid, sobre presque clinique face au premier. Aux expérimentations de The Boston Strangler Fleischer prends ses distance avec le tueur anglais.
Il serait temps d'éditer 10 Rillington Place en DVD pour pouvoir pleinement établir des liens entre ces films.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Et comment : longtemps qu'il est attendu celui là ...Kevin95 a écrit : Il serait temps d'éditer 10 Rillington Place en DVD pour pouvoir pleinement établir des liens entre ces films.
J'ai toujours lu beaucoup de bien à son propos mais ne l'ai jamais vu ...
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
On pourrait en fait parler de triptyque, car Compulsion, 10 ans avant l'étrangleur de Boston, me parait assez indissociable de ces deux là sur la question de la Psyché meurtrière, même si c'est fait d'une manière plus théorique.Kevin95 a écrit :Il est intéressant de voir ce film comme le premier opus d'un diptyque opéré par Fleischer autours d'une même thématique à savoir la psyché d'un meurtrier comme on tenté de le faire un certain Hitchcock (Psycho) ou Michael Powell (Peeping Tom).
Un diptyque sous forme de miroir déformant où ce The Boston Strangler fait face trois ans plus tard à 10 Rillington Place, film à priori plus froid, sobre presque clinique face au premier. Aux expérimentations de The Boston Strangler Fleischer prends ses distance avec le tueur anglais.
Il serait temps d'éditer 10 Rillington Place en DVD pour pouvoir pleinement établir des liens entre ces films.
Les 3 existent bien en DVD mais Rillington Place et Compulsion ne bénéficient pas de STF.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
J'ai vu ce film il y a peu et y ai trouvé un charme suranné bien agréable. On est en plein 68 avec, on le devine aisément, une équipe vieillissante soucieuse de montrer qu'elle peut faire aussi "libéré" que les petits jeunes et qui décide par conséquent de montrer avant eux le côté caché de l'humanité jusqu'alors: personnages frappadingues et grimaçants (excepté, bien sûr, le tueur!), homosexuels et lesbiennes, balais enfoncés dans le fondement, voyeurisme tous azimuts: ah mais c'est qu'elle va comprendre sa douleur la génération naissante ! on baisait avant eux, d'abord !! Bref, c'est suffisamment violent et "sensationnel" pour plaire à tout le monde. L'intrigue se suit avec plaisir durant la première heure et quart, et la dernière demi-heure où l'on fait rebondir l'intrigue à coups de séances d'hypnose est du pur thriller psychanalytique futuriste et donne toute sa patine au film. Tony Curtis y est excellent, les incrustations d'écran surprennent et puis le film est bien fichu et bien rythmé, bref une bonne détente que cet "Etrangleur de Boston" (qui vaut bien Frenzy d'Hitchcock, à mon avis).
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Je l'ai revu hier et je dois faire un mea culpa puisque Tony Curtis y est en fait très bon alors que dans mon souvenir, il en était le point faible (j'ai en fait dû le voir en VF à l'époque, ceci expliquant cela).
C'est donc bien une des réussites de Fleischer même si j'aurais bien quelques griefs.
Tout d'abord, pas forcément convaincu par l'utilité du split screen notamment dans la première partie d'autant que lorsqu'on maîtrise le scope comme Fleischer, c'est un peu se tirer une balle dans le pied. Autre point qui m'a chiffonné: le coup du médium et l'interpellation qui s'ensuit. J'ai trouvé ça assez grossier (et pour le coup, fantaisiste en diable en contraste avec le ton général assez sec du film). Dernier point (souvent relevé sur imdb): on sent le film attaché à une certaine véracité or il semble bien (sans connaître les détails précis de l'histoire originale) qu'on soit ici en plein délire psychanalytique assez éloigné des faits et ça se ressent parfois un peu trop. Je pense notamment aux flashs de Curtis qui trouve une explication fantaisiste à ses traces de morsure.
Un film n'est pas un documentaire mais il y a une certaine contradiction à vouloir aborder ce fait divers réel avec une approche informée et se laisser aller (pour la spectacularité de la performance de Curtis?) à ce genre de déformation des faits.
Bon, je cherche la petite bête mais ça m'empêche de considérer le film comme réussite totale.
C'est donc bien une des réussites de Fleischer même si j'aurais bien quelques griefs.
Tout d'abord, pas forcément convaincu par l'utilité du split screen notamment dans la première partie d'autant que lorsqu'on maîtrise le scope comme Fleischer, c'est un peu se tirer une balle dans le pied. Autre point qui m'a chiffonné: le coup du médium et l'interpellation qui s'ensuit. J'ai trouvé ça assez grossier (et pour le coup, fantaisiste en diable en contraste avec le ton général assez sec du film). Dernier point (souvent relevé sur imdb): on sent le film attaché à une certaine véracité or il semble bien (sans connaître les détails précis de l'histoire originale) qu'on soit ici en plein délire psychanalytique assez éloigné des faits et ça se ressent parfois un peu trop. Je pense notamment aux flashs de Curtis qui trouve une explication fantaisiste à ses traces de morsure.
Un film n'est pas un documentaire mais il y a une certaine contradiction à vouloir aborder ce fait divers réel avec une approche informée et se laisser aller (pour la spectacularité de la performance de Curtis?) à ce genre de déformation des faits.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Bon, d'abord bravo pour l'analyse de ce très grand film, Mr Fox ! Mais c'est presque trop court...
Sur les sentiments ambigus éprouvés par le personnage de Fonda, Fleischer s'était peut-être aussi souvenu qu'il fut cet autre John Doe pris (à tort, lui) pour un assassin chez Hitchcock. Et puis c'est drôle de penser que la même année 68, il sera le terrifiant gunman d'Il était une fois dans l'Ouest, sans doute son plus grand rôle de salopard.
J'aurais aussi ajouté le chouette clin d'oeil au Portrait de Dorian Gray amené par le personnage joué par Hurd Hatfield, esthète raffiné vivant au milieu d'oeuvres d'art dans un somptueux appartement qu'on dirait décoré par Albert Lewin.
Enfin, détail idiot mais qui m'a toujours amusé : c'est en cette fameuse année 68 que Michel Legrand composera un de ses plus fabuleux thèmes intitulé... The Boston wrangler.
Sur les sentiments ambigus éprouvés par le personnage de Fonda, Fleischer s'était peut-être aussi souvenu qu'il fut cet autre John Doe pris (à tort, lui) pour un assassin chez Hitchcock. Et puis c'est drôle de penser que la même année 68, il sera le terrifiant gunman d'Il était une fois dans l'Ouest, sans doute son plus grand rôle de salopard.
J'aurais aussi ajouté le chouette clin d'oeil au Portrait de Dorian Gray amené par le personnage joué par Hurd Hatfield, esthète raffiné vivant au milieu d'oeuvres d'art dans un somptueux appartement qu'on dirait décoré par Albert Lewin.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Je m'occupe de mettre les liens vers chaque mise en ligne mais je ne suis pas l'auteur de tous les textesFederico a écrit :Bon, d'abord bravo pour l'analyse de ce très grand film, Mr Fox !
C'est notre collaborateur Pierre Charrel qu'il faut féliciter
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Je tique vraiment sur cette défense enthousiaste du spilt screen comme outil quasiment génial pour dynamiser la narration. Si c'était vraiment le cas, le procédé n'aurait pas été aussi peu utilisé. Dans la deuxième partie du film, quand il représente les actions conjuguées du violeur et de ses victimes, il y a un suspense qui s'installe et le procédé prend son sesn mais dans la première, montrer systématiquement d'un côté les voisines et les co-locataires et de l'autre la victime, je trouve ça vraiment léger et sans grand intérêt.
C'est un peu un gadget et je ne pense pas que le film y gagne grand chose. Les expérimentations visuelles de la dernière partie (comme Fonda intégré dans les souvenirs de de Salvo) me semblent plus intéressantes.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Ne minimise pas tes mérites, pour un type né avant la naissance du Pong c'est déjà énorme.Jeremy Fox a écrit :Je m'occupe de mettre les liens vers chaque mise en ligne mais je ne suis pas l'auteur de tous les textes
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Pas revu depuis un bout le Fleischer mais c'est typiquement le truc qui m'avait empêché de complètement apprécier L'ultimatum des trois mercenaires d'Aldrich. Je trouve au contraire que ça plombe un peu la narration, au-delà du fait qu'esthétiquement, ce soit un choix douteux.AtCloseRange a écrit :Je tique vraiment sur cette défense enthousiaste du spilt screen comme outil quasiment génial pour dynamiser la narration.
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
Toutes mes excuses à lui. Je finis par m'y perdre entre pseudos et signatures de critiques...Jeremy Fox a écrit :Je m'occupe de mettre les liens vers chaque mise en ligne mais je ne suis pas l'auteur de tous les textesFederico a écrit :Bon, d'abord bravo pour l'analyse de ce très grand film, Mr Fox !
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Re: L'Etrangleur de Boston (Richard Fleischer - 1968)
C'est vrai que le split screen était alors un truc à la mode. Je trouve que Fleischer en fait plutôt bon usage mais c'est un élément presque accessoire comparé au reste de son remarquable travail de mise en scène.Père Jules a écrit :Pas revu depuis un bout le Fleischer mais c'est typiquement le truc qui m'avait empêché de complètement apprécier L'ultimatum des trois mercenaires d'Aldrich. Je trouve au contraire que ça plombe un peu la narration, au-delà du fait qu'esthétiquement, ce soit un choix douteux.AtCloseRange a écrit :Je tique vraiment sur cette défense enthousiaste du spilt screen comme outil quasiment génial pour dynamiser la narration.
Et puis, la plus belle utilisation du split screen que je connaisse, on la doit à la télévision :
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