Le cinéma japonais

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Anorya
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Anorya »

Copié-collé Kurosawa également dans le topic du cinéaste.

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La forteresse cachée (Akira Kurosawa - 1955)


Un groupe formé d'un général, de deux paysans égoïstes et cupides et d'une princesse qui détient le trésor du clan va tenter de rejoindre un territoire ami à travers les affres de la guerre civile du XVIème siècle japonais...

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L'aventure avec un grand A, voilà ce qui constitue le programme réjouissant de La forteresse cachée, vraie bouffée euphorisante coincée entre deux films sombres (Les bas fonds d'un côté, Les salauds dorment en paix de l'autre) avec ses deux anti-héros bornés et avides uniquement d'argent, quitte à s'entre-déchirer alors qu'ils étaient les meilleurs amis du monde l'instant d'avant. Kurosawa malicieusement ouvre et ferme son film sur ces Laurel et Hardy japonais qui n'ont de cesse de vouloir, guidés par leur propre survie, quitter et réintégrer le groupes de survivants constitués du général et de la princesse et bientôt d'une jeune esclave rachetée. En plan large d'emblée et en faisant apparaître un mort en sursis derrière eux dès les premières minutes (excellente utilisation du hors-champ qui indique d'emblée que tout le film pèsera une menace invisible et imminente mais souvent déjouée par le coup fatidique du hasard), frontalement au final avec un sourire et l'on espère une réconciliation pour la vie, avec enfin un peu des fruits de leur périple accompli. Entre deux, une quête picaresque parsemée d'humour qui prend valeur de quête initiatique pour les autres personnages. C'est l'acceptation de son rang, de ses responsabilités et de ce monde cruel que trouve la princesse Yuki, élevée "comme un garçon". C'est l'ouverture vers l'autre et le dépassement des valeurs du guerrier que comprennent tour à tour le général Rokurota (charismatique Toshiro Mifune une fois de plus) et sa nemesis, cet autre général provoqué en duel qui au final, sera touché in-extrêmis par le discours et la chanson d'adieu de la princesse.

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Impossible de passer sous silence les rares scènes d'action où comme pour Les 7 samouraïs, Kurosawa choisit de filmer avec plusieurs caméras (la course-poursuite du général envers les éclaireurs), sans oublier la maîtrise topographique de l'endroit où se situe "la forteresse cachée", réserve naturelle effectivement difficilement accessible. Enfin, il y a ce personnage féminin assez unique chez Kurosawa qui fait géniale figure de témoin de la société japonaise moderne. Comme l'écrit assez justement Charles Tesson dans son livre consacré au cinéaste (*) :


"Impossible d'évoquer La forteresse cachée sans parler de la princesse Yuki, interprêtée par une débutante de 19 ans (Misa Uehara), lancée par Kurosawa. Son look (short, badine) fit fureur au Japon à l'époque. Il tient de l'héroïne de manga et fait penser aux actrices des films de Chine populaire (période Grand Bond), figures vaillantes de l'Armée Rouge, mais en plus sexy. C'est surtout une héroïne contestataire, presque gauchiste, portrait d'une femme moderne, annonciatrice des mutations des années 60."


Enfin oui, cela a été dit maintes et maintes fois, ce film en fait penser à un autre, situé dans une galaxie fort fort lointaine il y a bien longtemps mais même si les similitudes sont un peu grosses, elles s'arrêtent pour ma part à des points de détails qui heureusement font que chacun des films ont leurs propres points forts qui les font s'apprécier à leur juste valeur. Bien sûr, l'influence de Kurosawa est énorme, et pas seulement que sur Lucas mais passé ce stade, on a deux très bons films. L'un purement divertissant, et l'autre, celui de Kurosawa, à la fois divertissant mais réunissant des niveaux de lectures et de critique, des plans fantastiques (ahhh cette attaque dans l'escalier, un hommage au cuirassé Potemkine ?) et une richesse qui en font la patte des grands maîtres. Et des grands films.

5/6.


(*) Akira Kurosawa, collection grands cinéastes, Charles Tesson, éditions Le monde/Cahiers du cinéma.
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Anorya
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Anorya »

Sanjuro (Akira Kurosawa - 1962)


Le samouraï rônin Sanjuro Tsubaki prend sous son aile une bande de jeunes guerriers inexpérimentés et les aide à déjouer un complot contre le chambellan. Jouant de ruse avec les conspirateurs, Sanjuro se révélera un tacticien hors pair...

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"Tout au long du film, Sanjuro, faussement endormi dans un coin du plan, laisse d'abord les jeunes parler et, tel un script-doctor, un conseiller en scénario, démonte leur histoire pièce par pièce et dit comment écrire la scène suivante. Le film avance par bifurcations et renversements, non de situation mais d'analyse de la situation, comme dans une sorte de jeu de stratégie en direct ou plutôt de jeu vidéo en ligne où l'on joue à plusieurs contre un adversaire. Le plaisir du film, jubilatoire, vient d'un permanent travail de réécriture, comme si les choix de scénario étaient son vrai sujet. Difficile par conséquent de raconter Sanjuro, de le résumer, car il se savoure dans le temps réel de ces incessantes mutations scénaristiques, perpétuels réenchantements de l'intrigue en cours."
(Akira Kurosawa, collection grands cinéastes, Charles Tesson, éditions Le monde/Cahiers du cinéma.)


On pardonnera à Charles Tesson l'analogie avec le jeu vidéo qui n'a qu'un but comparatif dans les sensations ressenties envers l'oeuvre même si elle s'avère assez véridique en fin de compte puisque Sanjuro c'est ça, le tout dans un humour surprenant et assez marrant. Autant La forteresse cachée faisait sourire même si l'on pouvait rester méfiant envers ses deux anti-héros bien peu nobles, autant ici, le personnage en vieux filou rusé détonne d'autant plus que sa dégaine renvoie à un parfait vagabond qui n'a que faire des convenances sociales (on le sent gêné et même assez emmerdé de le voir se trimballer la maîtresse de maison et sa fille dans la quête des jeunes samouraïs :mrgreen: ). Etonnant aussi ce jeu de piste du scénario là où Yojimbo où l'on trouvait déjà notre ronin (samouraï sans maître), privilégiait certes des chemins tous aussi décalés mais sans doute plus linéaires (et sombre). Dans les deux cas, deux films qui vont chacun changer les règles des genres et apporter beaucoup d'oeuvres dans leur sillon. Si Yojimbo marque le western, Sanjuro apporte au film de sabre son esthétique sanglante qui va se faire jour de plus en plus à travers les futurs Zatoïchi et bien plus dans les jouissifs Baby Cart.

4,5/6.
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Jericho
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Jericho »

3 Samouraïs hors-la-loi (Hideo Gosha - 1964)

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Actuellement en pleine découverte de ce cinéaste japonais, nonobstant ma vision de Goyokin, qui commence à avoir pas mal d'années au compteur, je me demandais quelle autre oeuvre d'Hideo Gosha j'allais pouvoir découvrir par la suite. Et c'est tout naturellement que j'ai choisi son premier long métrage.

Pour la petite histoire, ce film est le fruit d'une série TV, sobrement intitulée Les 3 samouraïs, que Gosha avait tourné en 1963. Suite au succès populaire de ce programme, la Shochiku, célèbre société de production, lui demande de réaliser une adaptation pour le grand écran.
Pour ce qui est de la grande histoire (celle du film en l'occurrence), les enjeux sont directement mis sur la table. 3 Samouraïs hors-la-loi s'ouvre sur une séquence où l'on voit un rônin tomber par hasard sur trois paysans reclus dans une habitation que l'on croyait abandonnée.
Ces derniers tiennent en otage la fille du gouverneur local. Un ultime acte de désespoir, une réaction excessive suite à l’indifférence voire la complaisance qu'affiche cet homme puissant, face à la famine qui ravage cette classe sociale.

Au vu de la mise en place de l'intrigue, j'ai cru au départ que ce serait un huis-clos d'1h30. Or, au bout de la moitié du long métrage, ce parti pris que je croyais définitif, vole en éclat pour laisser place à quelque chose de plus ouvert, avec de multiples personnages.
Dans l'ensemble j'ai bien apprécié, je ne me suis pas ennuyé, néanmoins je dois avouer que l'histoire ne m'a pas emporté comme je l'aurai souhaité. Une vive impression d'avoir déjà vu ça, chez Kurosawa notamment, mais avec moins d'ampleur. D'où ma relative déception.

En ce qui concerne la mise en scène, c'est emballé de manière classe, loin des velléités académiques. Lors des combats à l'arme blanche par exemple, il laisse respirer les plans. On a droit à des minis plans-séquences si je puis dire. Bref, tout ça pour dire que sur la forme, je n'ai aucun reproche à faire.

Pour conclure, je dirai que c'est un bon premier film, j'ai hâte de voir la suite de sa filmographie.
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gnome
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Re: Topic naphtalinippon

Message par gnome »

- Daredevil in the castle (Hiroshi Inagaki) 6/10
Un jidai-geki qui peine à passionner et à emporter l'adhésion malgré la présence de Toshiro Mifune. Les combats sonnent faux, l'intrigue embrouillée et les personnages peu intéressants. Les moyens y sont, mais c'est tout. Franchement un film mineur. Pas un ratage complet, mais je suis gentil en lui mettant 6.
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Anorya
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Anorya »

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johell
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Re: Topic naphtalinippon

Message par johell »

Tiens, c'est marrant car je m'apprêtais justement à me regarder HARAKIRI de Kobayashi en Blu-Ray...

Ca me donne bien envie de venir sur Paris, ça! :D
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Abdul Alhazred »

Super :D

Je ne sais pas s'il y a un lien mais, il y a environ un an et demi, j'avais envoyé cet email à la MCJP :
Je souhaiterai poser une question à Fabrice Arduini ou à un autre spécialiste du cinéma de la MCJP.

Sauriez-vous s’il existe un ouvrage, en français ou en anglais, consacré à Tatsuya Nakadai ? J’ai cherché sur le net et je n’ai rien trouvé. J’ai seulement pu lire quelques courtes interviews et voir quelques interventions sur des DVD (notamment les DVD Wild Side des films d’Hideo Gosha) ou sur internet, mais rien de plus.

Il est dommage qu’il n’existe rien sur un des plus grands acteurs encore vivants du cinéma japonais (voire du cinéma en général), qui a travaillé avec des gens comme Masaki Kobayashi, Mikio Naruse, Akira Kurosawa ou Kihachi Okamoto. Il serait également intéressant, je pense, de savoir pourquoi il n’a pas travaillé avec certains réalisateurs, notamment toute la nouvelle vague japonaise.
Tant qu’il est encore vivant, ne serait-il pas possible et intéressant que la MCJP ou Monsieur Arduini réalise un livre d’entretien avec ce grand acteur ? J’avais eu l’occasion de visiter les locaux de Wild Side il y a peu et le DG de la boîte, Manuel Chiche, disait que Monsieur Nakadai était apparemment content d’avoir été interviewé pour les bonus des DVD. Il serait peut-être preneur d’une telle initiative.


Ça n'a peut-être rien à voir mais ça me fait plaisir de penser le contraire :mrgreen:
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Rick Blaine »

Ta question est très juste d'ailleurs, on peut s'étonner de l'absence d'un tel ouvrage quand on mesure l'importance de l'acteur dans l'histoire de son oeuvre.

Ca me donnerait presque envie d'aller à la MCJP pour son passage, l'intervention d'un tel bonhomme, ce n'est pas rien.
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Anorya »

johell a écrit : Ca me donne bien envie de venir sur Paris, ça! :D
Allez viens, on y va avec Rick tous les trois. :D 8)
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Re: Topic naphtalinippon

Message par johell »

Anorya a écrit :
johell a écrit : Ca me donne bien envie de venir sur Paris, ça! :D
Allez viens, on y va avec Rick tous les trois. :D 8)
Ca dépendra surtout de mes finances à ce moment-là. Vu d'ici, ce n'est pas (encore) gagné.
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

Et en même temps, la MCJP organise un autre hommage : au cinéaste Satsuo Yamamoto en 10 films :D (sans parler d'une demi-douzaine de documentaires contemporains !) :shock: :D
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Topic naphtalinippon

Message par bruce randylan »

En attendant l'intégrale Okamoto que la MCJP espère toujours faire à l'occasion :

La bataille d'Okinawa (Kihachi Okamoto - 1971)

Cette grosse superproduction est un peu décevante je dois avouer. Malgré son gros budget, le film reste assez cheap au final avec des scènes de bombardements qui ressemblent plus au pétard géants des Keiju Eiga de la Toho (également productrice ici) et les scènes de batailles sont finalement quasi inexistantes.
Mais surtout ce qui m'a le plus dérangé est la voix-off omniprésente sur un peu plus de la première moitié du film qui détaille et raconte chaque évènement avec un côté scolaire trop appuyé pour une narration bien trop rapide et précipitée. Du coup, les informations (et l'émotion) ne passent que par cette voix-off au lieu des situations et des personnages. L'ambition d'origine est pourtant plus que louable avec le désir d'évoquer tous les aspects du conflit (les civils, les décisions militaires de l'état-major, les simples soldats, les officiers abandonnés par leurs supérieurs, les étudiants qui veulent s'engager dans le combat... de plus les soldats américains n'apparaissent que très tardivement et très furtivement à chaque fois). Mais du coup, on a l'impression d'assister à un zapping permanent. Il y a quand même des moments instructifs et/ou passionnants.
Mais on sent que la matière filmé par Okamoto est beaucoup plus riches et développé que ce que le film montre et on rêve d'une version rallongé (en mini série par exemple). Heureusement la réalisation toujours très vivante du cinéaste permet à certains moments/plans de fonctionner même en étant réduit à quelques secondes fragmentés. (comme les scènes de beuverie avec les prostitués).

Par contre, la dernière heure qui est débarrassée de cette voix-off est beaucoup plus réussie et se montre régulièrement poignante, choquante ou révoltante avec les nombreux suicides collectifs qui serrent vraiment la gorge (celui dans un clairière où l'on manque de grenade ce qui forcent les habitants à tuer leur proche à coup de bâtons ou se trancher la gorge ; l'abandon des blessés dans l’hôpital installé dans une grotte, Nakadai face à l'absurdité des sacrifice et de l'honneur ; quelques combats dans les tranchés). Une séquence est assez extraordinaire d'ailleurs et tient de la pure folie hallucinatoire : celle où une vieille dame sort d'un bunker pour effectuer une danse/chanson tribal devant un tank qui se rapproche d'elle tandis que le montage parallèle sur d'autres situations tragiques s’accélère. Un instant intense et viscéral.

Cette dernière partie permet heureusement de sortir du film avec une impression positive malgré des lacunes assez frustrantes. En revanche, sur un sujet très proche, il faut surtout découvrir la tour des Lys de Tadashi Imai qui avec des évènements très, très proche est pour sa part un immense chef d'oeuvre autrement plus subtil, intelligent et bouleversant malgré une production bien plus modeste.

Le film est disponible en DVD zone 1
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Commissaire Juve »

bruce randylan a écrit :... ce qui forcent les habitants à tuer leur proche à coup de bâtons ou se trancher la gorge...
Y a pas à dire, l'espèce humaine gagne à être connue.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Topic naphtalinippon

Message par shaman »

Pour les amateurs de Gosha, un retour sur sa carrière par l'auteur d'un livre-en-attente-d'éditeur sur le bonhomme,
Anorya
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Re: Topic naphtalinippon

Message par Anorya »


UP !
Nakadai sera là donc les vendredi 7 et samedi 8 juin à la MCJP.
Sachant que nous bossons tous à 90% vendredi, je propose une rencontre Classikienne pour les intéressés samedi pour Hara-Kiri.
Samedi 8 juin

(en pré­sence de Tatsuya Nakadai)

Grande salle

14h Hara-kiri
17h45 L’âge d’or des assas­sins*
20h45 Il était une fois l’amour
Avec la MCJP, pas besoin de réserver, il faut être juste là à l'heure, enfin un peu en avance. Le prix de la séance étant de 4 euros, un peu moins en tarif réduit.

Soit on se donne rendez-vous à 13h devant la MCJP, soit on va tous manger un peu avant midi (quelqu'un connait un ptit resto bien dans le coin ? :mrgreen: ) et ensuite, on y va vers 13h,13h15.
Qui est partant, qui vient, et que choisissons nous ? :D
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