Notez les films naphta : Février 2013

[Jeremy Fox]

L'attaque de fort Douglas

Un petit western de série regardable mais tout à fait dispensable constituée en grande partie de stock shot du drums among the mohawk de Ford. Le jeu d'intégration des images d'archives est parfois habile, parfois raté (souvent) et les indiens ont un look assez déjanté (vu leur crêtes ils font un peu fans d'Exploited ).
Bref, ça casse pas des briques et il faut avoir l'amour du bis pour apprécier ce tout petit western qui dure, c'est heureux, à peine 78 minutes.
Mais bon, Jeremy Fox va pouvoir / devoir l'intégrer dans son parcours puisque nous sommes pile en 1956
3/6

J'ai déjà vu bien pire durant mon parcours à commencer par le Comanche de Sherman tout dernièrement. Le côté bis et Kitsch, quelques plans sacrément émoustillants sur Rita Gam sortant de l'eau et mon attachement pour Scott Brady m'ont fait passer un moment plutôt plaisant mais il est clair que je ne le conseillerais à personne et je ne m'amuserais pas à le revoir de sitôt

[hellrick]

Voilà, nous sommes d'accord.
Et je vois que tu as monté la note un peu plus haut que je le pensais...soit à 4/10

[hellrick]

Les Rebelles (Border River)

Moins sévère que Jeremy (2,5/10) mais c'est pas folichon quand même...C'est bavard et longuet, un comble pour un film de 77 minutes....Heureusement l'intrigue est originale (même si elle peine vraiment à passionner), le technicolor est beau, Joel McCrea est bon et Yvonne De Carlo porte une jolie robe rouge "petant" du plus bel effet . Il y a aussi quelques dialogues parfois sympas ("vous êtes dans quel cam?" "je suis neutre, et vous?" "dans celui des vainqueurs") et un final plus mouvementé qui rend, enfin, le film plaisant.
Mais c'est quand même loin d'une réussite...
3/6

[bruce randylan]

Une vie perdue (Stuart Heisler - 1946)

Un drame honnête sur l'alcoolisme d'une femme, chanteuse de cabaret qui épouse un artiste qui va bientôt connaître le succès grâce à son aide.

Le film est loin d'être parfait avec notamment des intermèdes musicaux totalement gratuits et sirupeux (les séquences où le mari pousse la chansonnette pour la radio sont stupéfiantes de niaiserie auditive). Et surtout ils ralentissent considérablement une histoire qui tourne par ailleurs fréquemment en rond.
Mais la réalisation est plutôt solide (les mouvements de caméra qui introduisent le film sont aussi maîtrisés qu'intelligents ; l'incendie à la fin), Susan Heyward est assez convaincante dans son rôle avec quelques moments plutôt intense et si ce n'est la conclusion (happy end mais pas trop), le traitement du thèmes est assez intègre et lucide.

Correct mais ça aurait été bien mieux avec 20 minutes en moins.