On me l'a fait remarquer ailleurs, et c'est bien ça. Vu comment ça se passe au final, j'avais compris qu'ils comptaient payer, et j'ai raté l'entourloupe.Rick Deckard a écrit : C'est pourtant clair il me semble :
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Il n'y a, pour moi, aucune raison d'un point de vue des personnages justifiant ce double final.monk a écrit :Il retourne récupérer sa femme, il est là, armé, assuré et particulièrement remonté, pourquoi ne pas finir le boulot ? Franchement, ils seraient paris en catimini, j'aurais trouvé ça incohérent par rapport aux personnages et à l'histoire.tenia a écrit : Pourquoi Django revient ensuite buter tout le monde, alors qu'il a récupérer sa femme, et que ça ne changera visiblement rien s'il doit avoir des chasseurs de prime au cul ? C'est complètement gratuit, et toute considération morale à part (donc), ça manque franchement de justification / cohérence.
Il n'y a (et c'est déjà la 3e fois qu'on ne me le justifie que comme ça, en fait) que des justifications cinématographiques. Il FAUT un final tonitruant, il FAUT un final cathartique clôturant le récit où les méchants très très méchants sont punis par le gentil, quitte à buter des personnes pas forcément méchantes dans le tas, peu importe la raison.
Evidemment, sauf que c'est complètement gratuit. On peut même se dire "En fait, il est complètement con, il pouvait partir pépère."monk a écrit :Evidemment qu'il faut un élément déclencheur, mais Shultz n'a jamais été pour l'esclavage, il découvre que l'horreur du concept va beaucoup plus loin que ce qu'il pensait, il est choqué et à envie d'en découdre avec Candie quand celui-ci le provoque. Et peut être, oui, est il un peu mauvais perdanttenia a écrit :Pourquoi Schultz bute Candie, alors que, visiblement, celui ci n'avait pas particulièrement, semble-t'il, envie de les buter ? "Je n'ai pas pu résister" dit-il. Résister à quoi ? Buter gratuitement un esclavagiste sous couvert d'une morale soudain retrouvée ? Ou déclencher complètement gratuitement la fusillade ultra sanglante finale ?
Y a le contexte, mais je suis sûr qu'on peut trouver les mêmes reproches chez Peckinpah. Après, dans Django, ce qui m'ennuie, c'est que ça arrive d'une manière franchement étrange.Jeremy Fox a écrit :Faites vous les mêmes reproches à Peckinpah ? Un bain de sang peut-être assez cinégénique pour ne parler que cinéma.Père Jules a écrit : Tous mes reproches au film (et plus largement au cinéma de Tarantino - exception faite de Jackie Brown, chef-d'œuvre) peuvent être concentrés là-dedans en effet. Tout est prétexte à balancer du sang à grandes giclées.
On nous montre Schultz et Django comme étant des gros malins naviguant tranquillement entre les emmerdes, et là, soudainement, Schultz décide quasiment de se suicider, comme ça, pour le fun ? Ou, disons, juste parce que les esclavagistes, quand même, il les trouve pas sympas ?
Sérieusement ?
Demi Lune l'explique très bien.
J'aimerais qu'on m'explique ce qu'il y a de drôle.Abronsius a écrit :La mort de Lara Lee m'a fait rire, j'ai immédiatement pensé aux excès de Tex Avery. C'est peut-être cela qui gêne, un sujet sérieux et un traitement qui l'est moins.monk a écrit :Le bain de sang était tellement excessif que je l'ai trouvé très abstrait finalement...
La projection à 20m en arrière façon Wasabi ? Le "Dites au revoir à Melle Lee" ?
Parce que je n'ai absolument pas ri. Je n'ai absolument pas trouvé ça drôle, au contraire. C'est pour moi un moment très grave où Django se montre absolument impitoyable, voire cruel, et d'une froideur absolue.
Quand il demande "Dites au revoir à Melle Lee" et qu'il la bute juste derrière, ce n'est plus un personnage super classe et cool qu'on a à l'écran, c'est un ange de la mort. Je ne trouve absolument pas de quoi rire là dedans, et je ne suis pas sûr que QT ait conçu ça comme un gag.
J'ai manqué de me pisser dessus à ce moment là, précisément parce que je me suis toujours dit qu'ils ne devaient rien y voir, dans leurs cagoules pourries.Demi-Lune a écrit :Je ne rebondis que sur ce quote, le reste m'use, désolé.
Faudrait savoir. On rit ou on ne rit pas ? On ne rit jamais de l’esclavagisme, mais on rit quand même avec les mecs du KKK ?riqueuniee a écrit :L'humour contenu dans la scène, c'est cohérent avec le ton du film. Et effectivement, on ne rit jamais de l'esclavagisme.