Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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MJ
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Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par MJ »

EDIT DE LA MODERATION:

Vous pouvez également consulter les topics consacrés
à la série du Décalogue (1989-90)
et à la trilogie Bleu - Blanc - Rouge (1993-94)





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La Double Vie de Véronique de Krzysztof Kieslowski

J'ai préféré attendre un moment avant d'en parler, ne sachant absolument pas quoi en penser juste après l'avoir vu.
Formellement c'est vraiment beau, le visage, le corps, le regard, d'Irène Jacob iradie l'écran à chaque instant. On sent l'auteur amoureux de sa muse, désireux d'en capter la moindre parcelle de peau.
A chaque instant, le surréalisme du film menace de faire tomber le tout, et c'est dans un véritable exercice de funambule que se lance Kieslowski. Cependant le tout tient le cap contre vents et marées, atteignant parfois une grâce qui force le respect (la scène du train, des marionnettes...).
Un film sensuel, hédoniste dans son essence même: un cinéma sensoriel. La perception est d'ailleurs le sujet principal du film, sauf que c'est une perception "biaisée" qui vivent Véronique et Weronika puisque double (
Spoiler (cliquez pour afficher)
Véronique, prise d'un accès de tristesse à la mort de Weronika, qui chasse son compagnon de chez elle en est la plus belle illustration
).
Je pense aussi que c'est double-identité franco-polonaise peut être vue comme un parallèle avec la double vie de Kieslowski, rattaché aux deux pays. Mais l'essentiel n'est pas là, il est simplement dans l'émotion que le film procure, puisque La Double Vie de Véronique est un conte sur la sensation.
Film sensationnel, fragile comme une bulle de savon, fascinant au-delà des mots, qui échapperait à toute notation (je serais d'ailleurs incapable de "quantifier" la qualité du film pour moi). En ce sens un ofni, on ne peut pas le penser, seulement le vivre.

EDIT: posté par Miss Nobody le 22 juin 2007

Image
La double vie de Véronique
Délicat, intimiste, troublant, mais surtout très énigmatique, « La double vie de Véronique » est un film qui mériterait surement que je m’y repenche. Le thème de la gémellité, qui semble pourtant constituer l’essence du film, ne m’a pas vraiment touché. Chose que je regrette évidemment, et qui me donne l’impression d’être passée à côté d’une grande partie du film. Me sont restés néanmoins quelques instants d’une grande beauté, notamment cette histoire d’amour singulière avec le marionnettiste dont la délicatesse prend réellement à la gorge. La photographie en rouge et vert, absolument sublime, accompagnée d’une magnifique bande son, éveille les sens. La caméra de Kieslowski sublime chaque minute de l’existence de ses personnages, simples, beaux et sensuels, et donne à Irène Jacob l’aspect d’une véritable déesse. Le mystère plane sur ce film qui semble touché par la grâce mais qui prend le risque de laisser le spectateur sur le bord de la route. J’ai du mal à discerner justement si je fais partie des largués ou non. Une seconde vision semble alors s’imposer.
7/10
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Jack Sullivan
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Message par Jack Sullivan »

MJ a écrit :La Double Vie de Véronique de Krzystof (?) Kieslowski

Je pense aussi que c'est double-identité franco-polonaise peut être vue comme un parallèle avec la double vie de Kieslowski, rattaché aux deux pays.
Ce film se situe, chronologiquement, à la "migration" de Kieslowski (dont le prénom est Krzysztof, baille ze ouai, il t'a juste manqué un "z") de la Pologne vers la France. D'où la dualité géographique (c'est d'ailleurs expliqué dans les bonus, tout comme est expliquée la racine de cette histoire).
Alligator
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Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Alligator »

Bez konca (Sans fin) (Krzysztof Kieslowski, 1985) :

ptit trombi
_______________

Mon premier Krzysztof Kieslowski. Manque de bol, globalement, je ne comprends pas ce film. C'est con. Pas grave mais con. Mouais.

A priori le film explore le deuil difficile d'une veuve. Elle se découvre un amour absolu pour son mari défunt. Son époux était avocat spécialisé dans les affaires politiques. Au moment de son décès, il était sur le point de défendre un gréviste. Cette histoire judiciaire et politique perdure ; il y est question de l'héritage de l'affaire par un vieil avocat, celui-là même qui avait formé le défunt. Le film mêle ces deux histoires avec un équilibre perturbant.

Premier point que je ne comprends pas : je ne saisis pas l'intérêt de cette histoire politique. Quel est le lien avec le deuil? Frêle. Connaissant mal l'histoire de la Pologne des années 80 et les dernières gesticulations du régime communiste avant la dissolution des deux blocs, je peux concevoir qu'il me manque quelques éléments pour bien comprendre. Même quelques temps après visionnage, je ne comprends pas toujours pas le fait que Kieslowski insiste autant sur cette affaire.

Autre sujet d'incompréhension, le dénouement.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Je ne comprends pas le personnage, son suicide est pour moi un mystère scénaristique. Certes, elle se découvre un amour considérable, mais elle aime toujours leur gamin, elle est inquiète pour lui, s'en préoccupe, elle ne rejette en rien ce lien filial, comment peut-elle se suicider en abandonnant son fils? Tout ça pour un amour mort?
Ca n'a pas de sens. Ca me parait très difficile à avaler cette histoire.

Un grand coup de chapeau aux comédiens. Elle d'abord, Grazyna Szapolowska, très belle et intense actrice, mais jusqu'aux petits rôles secondaires, d'une justesse et d'une précision incroyables. Je pense là au gréviste Artur Barcis ou bien le jeune avocat Michal Bajor. Impressionnants. Je suis stupéfié par la qualité de leur prestation. Il n'y a guère que le vieil avocat Aleksander Bardini qui joue un personnage très... trop pittoresque, une pâle copie du roublard Charles Laughton dans Témoin à charge. Trop d'effets de manche.
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Alligator »

Blizna (La cicatrice) (Krzysztof Kieslowski, 1976) :

http://alligatographe.blogspot.com/2010/04/blizna.html

_______________

Un des premiers Kieslowski si je ne m'abuse. Le deuxième que je découvre en ce qui concerne ma pomme. Celui-là est très politique et nous permet de nous immerger dans le monde technocratique de l'Administration polonaise des années 70.

En suivant pas à pas le difficile parcours du directeur d'un grand projet industriel, Kieslowski dessine la déliquescence de l'enthousiasme et l'ardeur d'un individu face à un système gigantesque, dévoreur d'énergie et finalement créateur d'inertie.

En filigrane -à peine- c'est tout le système politique qui est montré du doigt : les petites corruptions, les amitiés factices, la pression politique, l'hypocrisie régnante, l'impossible liberté d'expression, bref la lourdeur des institutions et des hiérarchies.

Le cinéaste joue beaucoup sur les oppositions formelles, ombre et lumière, flou et netteté, sur les contrastes entre discours et actes.

Les comédiens sont excellents. Franciszek Pieczka en premier lieu affiche une épatante assurance et force le respect.

Je suppose cependant que la sécheresse du ton général peut indisposer ceux qui ne seraient pas intéressés par le voyage dans cette machinerie étouffante de l'organisation politico-économique de la Pologne communiste.
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Demi-Lune
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Demi-Lune »

La double vie de Véronique (1991)

Grand film ? En tout cas l'impression - que confirment les quelques jours de recul - d'avoir vécu quelque chose d'unique, malaisé à partager car jouant sur une grâce sensitive tout à la fois envoûtante et mystérieuse. Je sais que je n'ai pas tout saisi des intentions de Kieślowski. Mais il émane de La double vie de Véronique une telle puissance harmonieuse, céleste parfois même, que la symbiose images/musique/Irène Jacob, si le spectateur consent à s'abandonner au rythme, à l'exigence de la proposition, peut transpercer le cœur et caresser un infini de beauté (emphase inside). Dès lors, comprendre le film importe moins que d'en apprécier la plénitude quasi symphonique. Le visage sensuel d'Irène Jacob qui est le temps de ce film la plus belle femme du monde, les communions formelles de la photographie, les passages musicaux de Preisner (qui seraient peut-être moins efficaces en écoute seule mais qui dans le film semblent inspirés par le divin), contribuent à créer un véritable poème cristallin dédié à la vie. Par cette plénitude, je trouve que Kieślowski réussit à toucher du doigt quelque chose d'indicible : la valeur métaphysique de la vie, de l'humain. Je ne sais pas comment mieux l'expliquer. Les séquences de chant de Weronika ou les marionnettes sont d'authentiques fulgurances poétiques. Et puis... Irène Jacob quoi. :o :oops:
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El Dadal
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par El Dadal »

8) Bienvenue au club! Comme j'aimerai revivre ma "première fois" avec Irene...
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MJ
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par MJ »

A noter un docu sur le tournage du film (dispo sur l'édition MK2) qui est un must see pour tout cinéphile qui se respecte! Pour avoir exploré depuis Kieslowski, La Double Vie de Véronique reste de ce qu'il a fait ce qui de loin me parle le plus.
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par monfilm »

Rien de Kieslowski ne m'a déçu jusqu'à présent. Dernier vu:

Le hasard

8/10
ImageImage
Tout le reste est dérisoire.
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Demi-Lune
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Demi-Lune »

Pour les néophytes que l’œuvre de Krzysztof Kieślowski intéresserait, peut-être Une brève histoire d'amour (1988) constituerait-il une bonne introduction à son univers. C'est un film très accessible. C'est la version allongée d'un des épisodes du Décalogue apparemment. Dans tous les cas, on y retrouve la dextérité du réalisateur à manier les psychologies sans verser dans l'explicatif. Peu de dialogues en effet, mais une justesse à croquer des personnages en quelques attitudes. Il n'y a, somme toute, que trois personnages développés dans le film (Tomek, Magda et la grand-mère), mais tous trois sont caractérisés avec une grande précision, un grand soin. Tout particulièrement celui de Magda. Sur le thème de l'amour par voyeurisme, le film rappelle un peu Monsieur Hire, mais le style en est très différent. Plus dépouillé chez Kieślowski, plus "direct", aussi bien dans la narration que dans la forme, toutes deux inscrites dans un certain naturalisme. Une brève histoire d'amour suit une progression fluide et on est vite impliqué par le récit, le jeu entre l'observateur et l'observée, jusqu'à une résolution finale dont la simplicité sublime la force émotionnelle. Très bon film.
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AtCloseRange
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par AtCloseRange »

Demi-Lune a écrit :Pour les néophytes que l’œuvre de Krzysztof Kieślowski intéresserait, peut-être Une brève histoire d'amour (1988) constituerait-il une bonne introduction à son univers. C'est un film très accessible. C'est la version allongée d'un des épisodes du Décalogue apparemment. Dans tous les cas, on y retrouve la dextérité du réalisateur à manier les psychologies sans verser dans l'explicatif. Peu de dialogues en effet, mais une justesse à croquer des personnages en quelques attitudes. Il n'y a, somme toute, que trois personnages développés dans le film (Tomek, Magda et la grand-mère), mais tous trois sont caractérisés avec une grande précision, un grand soin. Tout particulièrement celui de Magda. Sur le thème de l'amour par voyeurisme, le film rappelle un peu Monsieur Hire, mais le style en est très différent. Plus dépouillé chez Kieślowski, plus "direct", aussi bien dans la narration que dans la forme, toutes deux inscrites dans un certain naturalisme. Une brève histoire d'amour suit une progression fluide et on est vite impliqué par le récit, le jeu entre l'observateur et l'observée, jusqu'à une résolution finale dont la simplicité sublime la force émotionnelle. Très bon film.
Je te rejoins. Vraiment un très beau film.
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Blue »

Je viens de regarder " Tu ne tueras point" et " Brève histoire d'amour". Du coup comme il s'agit apparemment des versions longues des épisodes 5 et 6 du décalogue, est-ce que ça vaut le coup que je les revoie en version courte lorsque j'attaquerai le décalogue en intégralité ?
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par ballantrae »

Sans nul doute, oui car les choix de montage donnent vraiment un sens différent aux longs et moyens métrages: j'avais découvert en 1988 puis 1989 d'abord les versions longues puis en 1990 Le décalogue et avis eu l'impression de voir de nouveaux films et par leurs caractéristiques propres et par elur insertion dans un tout, à une place précise ( je pense que l'ordre a son importance pour appréhender le tout).
En tout cas, malgré la déception relative que constitua la trilogie des couleurs (surtout Bleu...décidément Binoche, passée la fin des 80', ne fait pas forcément du bien aux auteurs qu'elle approche cf Haneke, Kiarostami, Ferrara,Hou Siao Sien), kieslowki pour les films cités, pour Le hasard, pour Sans fin, pour le sublime Double vie de Véronique reste important à mes yeux et ne perd rien de son impact esthétique, métaphysique et émotionnel.
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Demi-Lune »

ballantrae a écrit :En tout cas, malgré la déception relative que constitua la trilogie des couleurs (surtout Bleu...décidément Binoche, passée la fin des 80', ne fait pas forcément du bien aux auteurs qu'elle approche
Marrant car j'ai justement essayé de regarder Bleu (qui est régulièrement présenté comme étant un de ses plus beaux travaux) le mois dernier, et j'ai eu bien du mal à rentrer dans sa mécanique. J'ai d'ailleurs laissé le film en plan, je n'ai toujours pas terminé le visionnage. Ça me rassure quelque part de ne pas être le seul à ne pas accrocher car le consensus semble être de mise concernant Bleu. Par contre y a Irène Jacob dans Rouge, faudrait que j'essaie.
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par AtCloseRange »

Demi-Lune a écrit :
ballantrae a écrit :En tout cas, malgré la déception relative que constitua la trilogie des couleurs (surtout Bleu...décidément Binoche, passée la fin des 80', ne fait pas forcément du bien aux auteurs qu'elle approche
Marrant car j'ai justement essayé de regarder Bleu (qui est régulièrement présenté comme étant un de ses plus beaux travaux) le mois dernier, et j'ai eu bien du mal à rentrer dans sa mécanique. J'ai d'ailleurs laissé le film en plan, je n'ai toujours pas terminé le visionnage. Ça me rassure quelque part de ne pas être le seul à ne pas accrocher car le consensus semble être de mise concernant Bleu. Par contre y a Irène Jacob dans Rouge, faudrait que j'essaie.
Je préfère très largement Blanc et Rouge et j'ai l'impression que Bleu a été un peu trop mis en avant à l'époque. Kieslowski a sans doute bénéficié de la position d'auteur émergent ainsi que de la présence d'une Binoche au summum de sa notoriété.
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Re: Krzysztof Kieslowski (1941-1996)

Message par Borislehachoir »

ballantrae a écrit :Sans nul doute, oui car les choix de montage donnent vraiment un sens différent aux longs et moyens métrages: j'avais découvert en 1988 puis 1989 d'abord les versions longues puis en 1990 Le décalogue et avis eu l'impression de voir de nouveaux films et par leurs caractéristiques propres et par elur insertion dans un tout, à une place précise ( je pense que l'ordre a son importance pour appréhender le tout).
En tout cas, malgré la déception relative que constitua la trilogie des couleurs (surtout Bleu...décidément Binoche, passée la fin des 80', ne fait pas forcément du bien aux auteurs qu'elle approche cf Haneke, Kiarostami, Ferrara,Hou Siao Sien), kieslowki pour les films cités, pour Le hasard, pour Sans fin, pour le sublime Double vie de Véronique reste important à mes yeux et ne perd rien de son impact esthétique, métaphysique et émotionnel.
Pareil que toi ; je préfère la version longue de Tu ne tueras point et la courte de Brêve histoire d'amour. Mais il faut vraiment voir toutes les versions.
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