le De Toth est deja un remake du Masques de cire de Curitz, d'ailleurs si tu l'as vu à partir du dvd, il est proposé en bonusAtCloseRange a écrit :L'Homme au Masque de Cire
Oserais-je dire que c'est presque moins bon que son "remake" (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs)?
Vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. Quand Vincent Price n'est pas à l'écran (et c'est pas mal le cas dans la première partie), on s'ennuie beaucoup.
On a droit à du jocari et à du french cancan pour mettre en avant la 3d...
Je ne sauve guère que l'incendie initial avec la fonte des statues qui fait toujours son effet.
André de Toth (1913-2002)
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Re: André de Toth (1912-2002)
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: André de Toth (1912-2002)
Pour une fois que je suis d'accord avec toiAtCloseRange a écrit :L'Homme au Masque de Cire
Oserais-je dire que c'est presque moins bon que son "remake" (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs)?
Vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. Quand Vincent Price n'est pas à l'écran (et c'est pas mal le cas dans la première partie), on s'ennuie beaucoup.
On a droit à du jocari et à du french cancan pour mettre en avant la 3d...
Je ne sauve guère que l'incendie initial avec la fonte des statues qui fait toujours son effet.
Je n'ai jamais très bien compris le statut de ce film, certes honnête, mais loin d'une grande réussite selon moi. J'avais le dvd et je l'ai d'ailleurs revendu, aucune des 2 versions ne me paraissant vraiment réussie...les gimmicks 3D sont plutôt pénibles lorsqu'on voit le film en plat et seul Vincent Price est vraiment efficace.
Dans le même genre "musée de cire" je conseille plutôt LE MOULIN DES SUPPLICES édité en zone 2 par Neo Publishing, un petit bijou gothique
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Re: André de Toth (1912-2002)
Crime Wave (1954)
J'ai du mal à croire que le même André de Toth ait pu réaliser l'année précédente L'Homme au Masque de Cire.
Ce Crime Wave est un polar d'une étonnante modernité. Quasi absence de musique, photo d'une surprenante âpreté (rarement vu un commissariat éclairé de façon aussi crue dans un film "noir"), volonté de filmage sur le vif quasi documentaire et caméra au plus près des acteurs.
Ce qui surprend aussi, c'est à quel point le film diffère de son autre grand polar, Pitfall.
Malgré toutes ses qualités et sa singularité indéniable (il préfigure l'Ultime Razzia et d'ailleurs, on y retrouve en dehors de Sterling Hayden, l'inquiétant Ted de Corsia, - le John Turturro de l'époque), je le mets néanmoins un peu en-dessous à la fois en raison d'une certaine sécheresse (qui découle par ailleurs des qualités du film) et d'un scénario un peu moins solide.
J'ai du mal à croire que le même André de Toth ait pu réaliser l'année précédente L'Homme au Masque de Cire.
Ce Crime Wave est un polar d'une étonnante modernité. Quasi absence de musique, photo d'une surprenante âpreté (rarement vu un commissariat éclairé de façon aussi crue dans un film "noir"), volonté de filmage sur le vif quasi documentaire et caméra au plus près des acteurs.
Ce qui surprend aussi, c'est à quel point le film diffère de son autre grand polar, Pitfall.
Malgré toutes ses qualités et sa singularité indéniable (il préfigure l'Ultime Razzia et d'ailleurs, on y retrouve en dehors de Sterling Hayden, l'inquiétant Ted de Corsia, - le John Turturro de l'époque), je le mets néanmoins un peu en-dessous à la fois en raison d'une certaine sécheresse (qui découle par ailleurs des qualités du film) et d'un scénario un peu moins solide.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Chasse au gang, un de mes noirs préférés. Il me convient d'ailleurs mieux que le Kubrick, trop froid.AtCloseRange a écrit :Crime Wave (1954)
J'ai du mal à croire que le même André de Toth ait pu réaliser l'année précédente L'Homme au Masque de Cire.
Ce Crime Wave est un polar d'une étonnante modernité. Quasi absence de musique, photo d'une surprenante âpreté (rarement vu un commissariat éclairé de façon aussi crue dans un film "noir"), volonté de filmage sur le vif quasi documentaire et caméra au plus près des acteurs.
Ce qui surprend aussi, c'est à quel point le film diffère de son autre grand polar, Pitfall.
Malgré toutes ses qualités et sa singularité indéniable (il préfigure l'Ultime Razzia et d'ailleurs, on y retrouve en dehors de Sterling Hayden, l'inquiétant Ted de Corsia, - le John Turturro de l'époque), je le mets néanmoins un peu en-dessous à la fois en raison d'une certaine sécheresse (qui découle par ailleurs des qualités du film) et d'un scénario un peu moins solide.
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Re: André de Toth (1912-2002)
J'ai presque du mal à l'appeler "film noir" tellement il joue peu avec les codes habituels du genre. Dans les scènes d'intérieur notamment, la photo est (le terme n'est sans doute pas le bon...) très "à plat".Jeremy Fox a écrit :Chasse au gang, un de mes noirs préférés.AtCloseRange a écrit :Crime Wave (1954)
J'ai du mal à croire que le même André de Toth ait pu réaliser l'année précédente L'Homme au Masque de Cire.
Ce Crime Wave est un polar d'une étonnante modernité. Quasi absence de musique, photo d'une surprenante âpreté (rarement vu un commissariat éclairé de façon aussi crue dans un film "noir"), volonté de filmage sur le vif quasi documentaire et caméra au plus près des acteurs.
Ce qui surprend aussi, c'est à quel point le film diffère de son autre grand polar, Pitfall.
Malgré toutes ses qualités et sa singularité indéniable (il préfigure l'Ultime Razzia et d'ailleurs, on y retrouve en dehors de Sterling Hayden, l'inquiétant Ted de Corsia, - le John Turturro de l'époque), je le mets néanmoins un peu en-dessous à la fois en raison d'une certaine sécheresse (qui découle par ailleurs des qualités du film) et d'un scénario un peu moins solide.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Oui, film policier tout simplementAtCloseRange a écrit :J'ai presque du mal à l'appeler "film noir" tellement il joue peu avec les codes habituels du genre. Dans les scènes d'intérieur notamment, la photo est (le terme n'est sans doute pas le bon...) très "à plat".Jeremy Fox a écrit :
Chasse au gang, un de mes noirs préférés.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Oui, un film qui tends vers le procédural, même s'il est moins didactique qu'un T-Men par exemple. Grande réussite en tout cas (tiens, quand on parle de films courts... ), et effectivement très supérieur au Kubrick à mon goût.Jeremy Fox a écrit :Oui, film policier tout simplementAtCloseRange a écrit : J'ai presque du mal à l'appeler "film noir" tellement il joue peu avec les codes habituels du genre. Dans les scènes d'intérieur notamment, la photo est (le terme n'est sans doute pas le bon...) très "à plat".
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Re: André de Toth (1912-2002)
Ou carrément le délirant "Crimes au musée des horreurs" d'Arthur Crabtree : un sommet d'humour noir au mauvais goût revendiqué ...hellrick a écrit :Pour une fois que je suis d'accord avec toiAtCloseRange a écrit :L'Homme au Masque de Cire
Oserais-je dire que c'est presque moins bon que son "remake" (qui n'en est pas vraiment un d'ailleurs)?
Vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. Quand Vincent Price n'est pas à l'écran (et c'est pas mal le cas dans la première partie), on s'ennuie beaucoup.
On a droit à du jocari et à du french cancan pour mettre en avant la 3d...
Je ne sauve guère que l'incendie initial avec la fonte des statues qui fait toujours son effet.
Je n'ai jamais très bien compris le statut de ce film, certes honnête, mais loin d'une grande réussite selon moi. J'avais le dvd et je l'ai d'ailleurs revendu, aucune des 2 versions ne me paraissant vraiment réussie...les gimmicks 3D sont plutôt pénibles lorsqu'on voit le film en plat et seul Vincent Price est vraiment efficace.
Dans le même genre "musée de cire" je conseille plutôt LE MOULIN DES SUPPLICES édité en zone 2 par Neo Publishing, un petit bijou gothique
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Re: André de Toth (1912-2002)
Dans le même "coffret" que précédemment, on pouvait aussi trouver Le cavalier traqué
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Re: André de Toth (1912-2002)
J'ai enfin vu "La chevauchée des bannis" hier et le film était à la hauteur de mes attentes ! Une merveille de tension, un film riche et puissant, mais vous le savez si vous l'avez vu. La copie de wild side est impeccable.
MAIS i Il y a un "mais" ! Quelle déception que ce livre de Philippe Garnier ! Si le contenu est bien documenté et assez riche, il est vraiment écrit avec les pieds ! Surtout l'introduction et les diverses traductions (celle en page 3 est atroce) Les douze premières pages n'ont pas été relues, ce n'est pas possible ! Il a passé trop de temps aux USA et en a perdu son français, comme Van Damme ?
Il y a même une grosse faute page 12. Le dernier paragraphe de cette page est illisible.
C'est vraiment dommage pour une édition "luxueuse" dont le prix élevé semble justement justifié par ces livres là...
MAIS i Il y a un "mais" ! Quelle déception que ce livre de Philippe Garnier ! Si le contenu est bien documenté et assez riche, il est vraiment écrit avec les pieds ! Surtout l'introduction et les diverses traductions (celle en page 3 est atroce) Les douze premières pages n'ont pas été relues, ce n'est pas possible ! Il a passé trop de temps aux USA et en a perdu son français, comme Van Damme ?
Il y a même une grosse faute page 12. Le dernier paragraphe de cette page est illisible.
C'est vraiment dommage pour une édition "luxueuse" dont le prix élevé semble justement justifié par ces livres là...
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Re: André de Toth (1912-2002)
BALALAIKA /MARIAGE A TOPRINI (Toprini nász) de André DE TOTH (Toth Endre)– HONGRIE - 1939
Avec Pal JAVOR et Klary TOLNAY
Au début du siècle, avant la Première Guerre mondiale, le contre-espionnage hongrois confie à un lieutenant une mission secrète dans la ville de Toprin près de la frontière russe. Déguisé en jardinier, il va parvenir à soutirer les renseignements qu’un riche conte fait parvenir aux russes…tout en se laissant séduire par l’épouse de l’affreux bonhomme.
Si ce roman d’aventures sur fond de contre-espionnage n’est pas très puissant, les qualités d’André de Toth en tant que cinéaste sont déjà bien palpables ! Il arrive à animer le récit constamment mêlant suspens, romantisme, folklore et humour dans un cocktail finement dosé. Avec un budget limité, il parvient à faire des étincelles.
Les éclairages nocturnes et la photographie sont absolument remarquables, (des plans très étudiés superbes, de beaux mouvements de caméra) , et la musique slave splendide donne beaucoup de charme à cette intrigue un peu naïve dont le point culminant est un mariage forcé des plus rocambolesques (pour protéger sa jolie maîtresse, l’épouse du conte, le jardinier espion prétend qu’il a passé la nuit avec une femme de chambre et se trouve contraint de l’épouser).
Pal Javor, superstar du cinéma hongrois d’avant-guerre a vraiment beaucoup de charisme dans le rôle principal et sa partenaire Klary Tolnay beaucoup de charme.
On comprend qu’en visionnant le film, Harry Cohn, le patron de la Columbia ait immédiatement fait des propositions au cinéaste (qui finira par gagner Londres puis Hollywood après l’arrivée des troupes allemandes en Hongrie).
Dernière modification par Music Man le 4 nov. 12, 22:19, modifié 8 fois.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Et qui réalisera avec None shall escape, son second film américain en 1944, un des plus vibrants plaidoyer en faveur du jugement des auteurs des atrocités perpétrées lors de la seconde guerre mondiale.
En tout cas tu as de la chance d'avoir vu ce film hongrois de De Toth, très rare non ?
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Re: André de Toth (1912-2002)
Il a été diffusé sur une chaine italienne sous titré en italien.
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Re: André de Toth (1912-2002)
André De Toth, encore une de mes lacunes à combler. Il faut dire qu’après la découverte enthousiasmante d’Enfants De Salauds, je mettais un peu bloqué suite à la vision de l’exécrable Les Mongols (même si d’après ce que j’ai compris celui-ci est plus l’œuvre de Riccardo Freda que de Toth). Ayant récupéré quelques uns de ses westerns, j’ai décidé de m’y remettre. Et quel plaisir ce fut devant cette Trahison Du Capitaine Porter. Je souscris complètement au texte qu’a écrit Jeremy Fox à son sujet. Dès l’introduction, le style de Toth m’a scotché. Bien que celle-ci soit appuyé par une voix-off, le réalisateur met un point d’honneur à concevoir une mise en scène qui l’a rend inutile. Les cadrages, mouvements de caméras et idées de montage résument tout avec une force que le pantouflard narrateur est incapable d’égaler. Après, le reproche sur une intrigue trop classique n’a pas trop sur moi (peut-être parce que je ne suis pas biberonné à foison du genre). Le film mise certes sur les questions d’honneur et de devoir assez conventionnelles mais j’ai été très sensible à la manière dont elles sont amenés. On dit souvent qu’un film est intéressant si il place son héros dans une situation impossible. Or le long-métrage exploite avec un certain brio cela. Que ce soit auprès de ses compatriotes ou de sa hiérarchie (tout autant supérieure qu’inférieure à lui), le personnage principal ne bénéficie d’aucune aide. Même sa femme n’est pas d’un complet soutien. En ce sens, son parcours pour faire respecter ses convictions m’apparaît d’autant plus fascinant et passionnant. L’autre point renforçant le spectacle, c’est bien sûr cette ambiance bouillonnante par rapport aux forces en présence qu’André De Toth ne fait jamais relâché. En ce sens, l’énergie de sa mise en scène, du découpage et de la photographie sont un véritable régal. Bref, après une telle entrée en matière, je salive d’avance d’en voir plus