Septembre 2012
(films vus,
revus et
redécouverts)
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La porte du paradis (Michael Cimino, 1980)
Un film d'une ampleur incroyable traversé par des images d'une grande beauté et la saisissante maîtrise de Vilmos Zsigmond à la photographie. Vu la version longue évidemment, 3h40 d'une fresque historique inoubliable en dépit que quelques moments creux et d'imprécisions. Il manque sans doute ce petit supplément d'âme qui en ferait définitivement l'un des grands chefs-d'œuvre du cinéma mais qu'importe, je tiens d'ores et déjà un candidat potentiel au titre de film du mois.
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La passion Béatrice (Bertrand Tavernier, 1987)
Un film dont j'ignorais totalement l'existence il y a encore deux jours. Rarement citée, cette œuvre de Tavernier, est, il faut bien le dire, complètement ratée. La faute à une mise en scène hésitante (l'impression d'être face à un auteur balbutiant son cinéma comme s'il s'agissait de son premier film est particulièrement désagréable), à un rythme incroyablement soporifique, à des comédiens pathétiques (y compris le louangé Bernard-Pierre Donnadieu) et à une musique insupportable. Un film chiant du début à la fin. Restent les beaux paysages languedociens... Féru d'histoire médiévale et admirateur de notre Tatav' national, je tombe de haut et comprends mieux l'anonymat dans lequel le film est plongé.
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Dark Star (John Carpenter, 1974)
Pastiche un peu couillon et résolument cheap, ce film a pris un coup de vieux monumental. Deux ou trois moments rigolos et un générique sympathique n'ont jamais fait un bon film. Celles et ceux qui se risqueraient à vouloir y déceler une quelconque trace du cinéaste de génie qu'allait devenir Carpenter n'en sortiront probablement pas indemnes. Pour complétistes uniquement.
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La bonne année (Claude Lelouch, 1973)
Je n'aime pas Lelouch. Le personnage m'est totalement antipathique. Le cinéaste, quant à lui, je ne le connaissais absolument pas avant hier soir. Son cinéma, de ce que j'ai pu en voir ne m'intéresse absolument pas. Sauf que, ne voulant pas mourir totalement idiot, j'ai tenté un Lelouch. Je crois que j'ai fait le bon choix avec ce film-ci. Excellents acteurs (Ventura, Falcon, Fabian, Gérard), dialogues bien écrits et quelques scènes très réussies (le restaurant et le repas du réveillon chez Françoise Fabian notamment) concourent à faire de La bonne année une œuvre pour laquelle j'ai désormais une vraie tendresse. Pas certain en revanche que le reste de la filmographie de M. Lelouch me procure le même plaisir...
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M.A.S.H. (Robert Altman, 1970)
Un joyeux bordel aussi hilarant qu'irrévérencieux que je redécouvre avec un plaisir immense. Gould et Sutherland sont monstrueux et trois séquences absolument géniales: Burns et Hot Lips qui baisent, le suicide de Painless et le match de football américain. Du très grand Altman.
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Le monde, la chair et le diable (Ranald MacDougall, 1959)
Je ne sais ce qui l'emporte finalement: la joie de la découverte ou la déception. Le monde, la chair et la diable est découpé en trois parties (chaque tiers du titre pour faire simple) dont l'intensité, censée aller crescendo m'a en réalité fait l'effet inverse. Les 30 premières minutes sont absolument remarquables et on aurait aimé que tout le film soit une variation autour de la solitude en milieu urbain. Sans faire de spoilers, il est difficile de parler du film mais je dois dire que mon intérêt pour ce que je voyais à l'écran fut de moins en moins soutenu à mesure que j'avançais dans les deuxième et troisième parties. La faute à un défaut d'écriture sans doute et à des ficelles un peu grosses lorsqu'il s'agit d'évoquer la question du racisme. Dommage, on aurait pu avoir un petit chef-d'œuvre.
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Cookie's Fortune (Robert Altman, 1999)
Comme d'habitude avec le grand Altman, c'est superbement réalisé: mouvements de caméra classieux et fluides, montage au poil, superbe photographie. Seulement ici, il manque de la magie qui caractérise les plus grands chefs-d'œuvre du maître. Le film est peut-être un peu trop long, la prestation de Glenn Close, sans doute un peu trop irritante et le scénario peut-être un peu trop paresseux. Reste un film agréable, mais un Altman mineur.
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Cent mille dollars au soleil (Henri Verneuil, 1964)
Film commercial de bonne facture, porté par de belles images du désert marocain et l'excellent duo Belmondo/Ventura. C'est aussi la confirmation que Blier père fut le meilleur interprète des dialogues de Michel Audiard. Pour le reste c'est un peu long à démarrer et laborieux sur sa fin.
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Victor Victoria (Blake Edwards, 1982)
Elégance, finesse, intelligence. Trois mots qui résument admirablement ce film de Blake Edwards que m'avait chaudement recommandé un certaine Miss Nobody. Si je n'ai toutefois pas retrouvé la drôlerie de mes deux dernières découvertes edwardsiennes (S.O.B. et Elle) l'ensemble mérite largement les éloges tant il parvient à traiter avec une extrême sensibilité un sujet éminemment casse-gueule. C'est pour l'instant la confirmation qu'au sein de la filmographie du bonhomme, je n'ai pour l'instant décelé aucune faute de goût.
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Le privé (Robert Altman, 1973)
Chef-d'œuvre.
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La fugue (Arthur Penn, 1975)
Une très, très grande découverte. A ce jour, sans doute l'une des quatre ou cinq plus importantes de mon année de cinéphile. Avec La fugue, Arthur Penn signe une œuvre grave, désenchantée, dans laquelle le personnage de Gene Hackman (absolument remarquable mais rien d'étonnant) semble errer sans jamais pouvoir à un seul instant maîtriser la situation. Pris entre ses difficultés de couple et une affaire sordide, il est condamné à subir les événements qui se succèdent. La réalisation est superbe, les acteurs inspirés (parmi lesquels les jeunes James Woods et Melanie Griffith), le scénario très solide. Un chef-d'œuvre, indiscutablement le meilleur film de Penn que j'ai pu voir.
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Le masque du démon (Mario Bava, 1960)
Moué... Pas franchement emballé. Certes, la photographie est sublime, certes, quelques plans respirent indéniablement la maîtrise, mais ce n'est malheureusement pas suffisant pour relever le niveau d'une histoire écrite à la va-vite et pour combler les immenses lacunes des comédiens, très mauvais pour la plupart. Et pourtant, les cinq premières minutes étaient prometteuses. Dommage.
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Evil Dead (Sam Raimi, 1981)
Aïe ! C'était donc ça le fameux "film culte" loué par d'innombrables cinéphiles ? Sans avoir véritablement détesté (les 20 premières minutes sont pas mal), j'ai trouvé ça grotesque au possible, gratuit et sans véritable intérêt. On me rétorquera peut-être qu'il s'agit d'un film très second degré, que le côté parodique est très prononcé, mais du point de vue horrifique, comme du point de vue comique, ça n'a absolument pas fonctionné chez moi. J'en avais marre au bout de 40 minutes (soit la moitié du film). La toute fin est en revanche bien foutue et intrigante à souhait (et appelle évidemment à une suite, que je ne suis pas près de voir) et le générique tout à fait tordant dans la manière qu'il a de trancher avec tout ce qui nous a été infligé auparavant. Passons à autre chose...
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Mort ou vif (Sam Raimi, 1995)
Ah non, en fait, c'est beaucoup moins bon que dans mon souvenir. Alors oui, Raimi sait réaliser, mais nom de Dieu, quelle prétention ! Chaque idée respire la frime: ralentis, montage accéléré, travelings compensés, flash-back... Une succession de plans caricaturaux et de personnages écrits à la va-vite (parfois fringués n'importe comment - Lance Henriksen sans déconner !) qui irritent assez rapidement, sans oublier évidemment une bande originale complètement conne. Au final qu'avons-nous ? La beauté immaculée de Sharon Stone et la prestation exceptionnelle de Gene Hackman. Dans un cas comme dans l'autre, ça n'a jamais fait un film.
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Le barrage de Burlington (George Sherman, 1948)
Ce n'est pas terrible. Bien que le contexte de départ soit assez original (l'univers des bûcherons), le traitement est lui beaucoup plus conventionnel. Si le début est emprunt d'un ton léger, assez frais, le tout s'embourbe rapidement dans un humour pataud, une intrigue sans grand intérêt et une réalisation des plus plates. Pas à proprement parler un western (plutôt une tranche d'americana, par essence désuète), ce River Lady fait preuve d'un singulier manque d'ambition. Certes, ce n'est pas aussi mauvais que le désolant Black Bart, mais c'est tout à fait dispensable. Et Rod Cameron est particulièrement mauvais.
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Têtes vides cherchent coffres pleins (William Friedkin, 1978)
Quel titre français à la con ! Mais il faut savoir aller au-delà de ses préventions, surtout lorsque le titre original est The Brink's Job et que l'homme aux manettes n'est autre que William Friedkin. Cette histoire de malfrats à la fois stupides, maladroits et absolument pas discrets qui réussissent le casse du siècle tranche énormément avec l'idée qu'on se fait du cinéma de Friedkin (coincé entre Sorcerer - que j'ai vu - et Cruising - que je vais voir) mais se laisse regarder avec beaucoup de plaisir. Mention spéciale à l'excellent Peter Falk qui porte le film sur ses épaules. Agréable découverte.
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La chasse (William Friedkin, 1980)
Un film où rien ne nous est épargné. Cette virée dans l'enfer des milieux sordides gays à haute dose de sado-masochisme a de quoi en dégoûter plus d'un. C'est le problème de cette "œuvre totale": à trop vouloir nous mettre mal à l'aise, on risque grandement de se détourner du film. Sinon, Pacino fait du Pacino et on se réjouit de la présence lumineuse de Karen Allen pour respirer un peu.
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La femme des sables (Hiroshi Teshigahara, 1964)
Version cinéma. Quel étrange film que voilà, coincé entre réflexion sur notre monde contemporain à travers le prisme de l'enfermement et quasi-odyssée charnelle entre deux êtres que tout semble opposer. Etrange et à la fois fascinant. Par la beauté de la mise en images d'une part, par le cheminement narratif aussi (l'apprentissage de l'autre) et l'entêtante musique d'autre part. Teshigahara signe avec La femme des sables une œuvre hors du temps, hors du monde, traversée par de nombreuses fulgurances visuelles (le sable, encore et toujours le sable, sous tous les angles, à toutes les sauces). Belle réussite.
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Sept hommes à abattre (Budd Boetticher, 1956)
Toutes ces discussions autour du duo Boetticher/Scott, ben moi, ça m'a donné envie de m'y replonger. Et ce soir, comme la fois précédente, c'est à un chef-d'œuvre pur et simple que j'ai été confronté. Je le redis ici, Boetticher est avec Anthony Mann mon réalisateur de western favori, très loin devant ceux auxquels on a l'habitude de faire référence (notamment un qui ne parle que d'Irlande et d'officiers dans ses films). Et quelle fin mes amis ! Quelle fin !
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GoldenEye (Martin Campbell, 1995)
Les souvenirs d'adolescence sont parfois trompeurs. Après les 75 minutes d'épure et de génie de Seven Men from Now, voilà 2h10 d'un spectacle affligeant. Ce film est tout pourri, n'ayons pas peur des mots. Pierce Brosnan est une pâle endive, les effets-spéciaux sont d'une laideur assez hallucinante pour une franchise aussi pétée de thunes, les personnages sont caricaturaux au possible (mention spéciale à Famke Janssen, insupportable), la trahison de Sean Bean est évidente dès le générique, les cascades sont grotesques, l'humour tombe systématiquement à plat. Bref, c'est un naufrage. Et comme l'a intelligemment soufflé Anorya, le jeu sur Nintendo 64 était autrement plus réussi. Au final, cette unique étoile, c'est pour Izabella Scorupco qui est pour le coup aussi jolie que dans mon souvenir.
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Bellflower (Evan Glodell, 2011)
Le pitch m'avait branché, le côté petit film indépendant réalisé, monté, produit et interprété par le même mec, également. Le résultat est plus discutable bien que pas inintéressant. Curieusement, alors que ça me fait souvent sortir des films, l'aspect frénétique et alambiqué du montage m'a plutôt convaincu dans sa première partie. Tout comme les liens qui se tissent entre les personnages. Sans trop en dire, on peut seulement souligner qu'il y a un avant et un après la tromperie et que mes sentiments à l'égard de ces deux parties sont diamétralement opposés. Et il est toujours dommage de terminer sur une mauvaise impression...
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Braquages (David Mamet, 2001)
Je n'avais vu jusqu'ici que trois films de Mamet: Homicide, Engrenages et La prisonnière espagnole. Trois films qui ont leurs défauts mais qui continuent de me fasciner par la qualité de leur écriture et le plaisir que j'éprouve à les faire découvrir à mes proches. Ce Braquages est un bon film quoique sans doute en mode mineur par rapport aux trois autres. La faute probablement à ce faux rythme qui empêche le spectateur d'être véritablement scotché à son écran. Peu de suspense en vérité ici, et globalement peu d'inventivité de la part de Mamet qui se contente de recycler la (bonne) recette qui a fait son succès.
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Polisse (Maïwenn, 2011)
Je ne pensais pas aimer, j'avais tort. En dépit d'un aspect technique laissé quelque peu de côté et de choix artistiques douteux (le montage alterné final pour ne citer que celui-ci), Maïwenn réalise un film qui prend aux tripes et dont l'intérêt reste constant. Dans la lignée de L.627 (la maîtrise en moins donc), ce film "de flics" au cœur du quotidien déprimant de la Brigade de Protection des Mineurs émeut souvent, bouleverse parfois, fait rire aussi (le coup de la "pipe pour un portable", c'est tragique mais franchement, c'est tordant). Deux heures passionnantes et passionnées portées par une distribution remarquable (Karin Viard et Joey Starr en tête).
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L'épouvantail (Jerry Schatzberg, 1973)
Road movie mélancolique qui ne chante pas les vertus du grand ouest et de la nature, L'épouvantail est un film sur lequel il m'est difficile d'avoir un jugement tranché. J'ai eu beau y réfléchir vingt-quatre heures, je n'arrive à avoir d'enthousiasme que pour la prestation (et le personnage) de Gene Hackman. Le film, lui, m'a laissé sur ma faim.
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La baie des anges (Jacques Demy, 1963)
Spéciale dédicade à Miss Nobody. Demy filme avec une acuité certaine deux passions dévorantes: l'amour d'un côté, le jeu de l'autre. Deux passions qui ne finissent par ne faire plus qu'une lorsque le héros, petit banquier initié à la roulette par un collègue, rencontre Jackie, une droguée du jeu enjouée et pleine de charmes. Traité avec une extrême sobriété (noir et blanc épuré, cadres et mouvements d'appareil dépourvus d'artifices, dialogues nettoyés de toute forme d'emphase), le film est une brillante étude sur les rapports humains et la manière dont, malgré les avertissements (incarnés ici par la figure du père), un être normalement constitué, doué de raison et de bon sens, sombre malgré tout dans l' "enfer du jeu", ses aléas, ses déceptions, et son inéluctable conclusion. J'ai adoré la scène d'ouverture, loué tout au long du film la raideur de Claude Mann, la légèreté de Jeanne Moreau, j'ai été fasciné par l'aspect hypnotique des parties de roulettes, mais dieu que j'ai été agacé par cette fin aussi abrupte (pour ne pas dire baclée) qu'inattendue. La manière dont se nouent et se dénouent les rapports entre Jean et Jackie ne peuvent en aucun cas amener à ce dénouement heureux. Dommage.
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Little Odessa (James Gray, 1994)
Le premier film de James Gray - réalisé à seulement 25 ans - est déjà une œuvre solidement maitrisée où s'affirment ses thèmes de prédilection (famille, pègre, rédemption). Une réalisation qui donne là aussi déjà à l'auteur l'occasion de briller comme directeur d'acteurs. Les interprétations de Tim Roth, d'Edward Furlong et de Maximilian Schell dominent un ensemble de très bonne facture.
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La famille Tenenbaum (Wes Anderson, 2001)
Une bien jolie découverte. Humour nonchalant, chronique familiale mélancolique, personnages attachants, The Royal Tenenbaums dispose de nombreux atouts. Le tout porté par une indéniable maitrise technique de la part de Wes Anderson, une extraordinaire bande originale (Beatles, Stones, Velvet, Van Morrison, Nick Drake, Clash...) et Gene Hackman (dont je m'aperçois que je suis inconsciemment en train de me faire un petit cycle). Content le Père Jules.
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Moonrise Kingdom (Wes Anderson, 2012)
Deuxième film consécutif de Wes Anderson, l'un des plus gros succès d'estime de cette année 2012. Et c'est amplement mérité. La patte du réalisateur est immédiatement identifiable avec ses mouvements de caméra géométriques, ses compositions de cadres léchés et sa remarquable photographie. Côté scénario, le film n'est pas en reste. A travers ces deux ados amoureux, l'enfance (le thème phare de l'œuvre de Wes Anderson avec la famille) est une nouvelle fois au centre des préoccupations. C'est drôle, émouvant, intelligent, fin. Et quand le tout est défendu par une pléiade d'acteurs aussi excellents les uns que les autres, on se dit, qu'effectivement, Moonrise Kingdom est une vraie réussite.
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Les aventuriers (Robert Enrio, 1967)
En dépit d'une distribution de premier plan, de l'élégante musique de François de Roubaix et de tout le bien que j'avais pensé des Grandes gueules, je dois dire qu'à aucun moment je n'ai été intéressé par ce film. De facture correcte, je n'ai pourtant ressenti que de l'ennui. Déception.
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Le seul témoin (Peter Hyams, 1990)
Remake plus qu'honnête de l'excellent film de Richard Fleischer, L'énigme du Chicago Express. De l'épure et de l'extrême nervosité de l'original, Hyams n'a conservé que le second aspect ce qui ne signifie pas pour autant que sa réalisation porte préjudice au résultat final, bien au contraire. Remise au goût du jour, l'intrigue fonctionne toujours aussi bien et ce Seul témoin volontairement plus spectaculaire captive le spectateur tout le long de ses 90 minutes. Gene Hackman (encore lui), s'il n'a pas le physique de Charles McGraw, n'en reste pas moins très à son aise et offre à son personnage une vraie profondeur. On regrettera cependant cette fin aussi téléphonée que paresseuse, tant l'ensemble tenait jusqu'ici bien la route.
Mes films du mois
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Août 2012: Ascenseur pour l'échafaud (Louis Malle, 1958)
Juillet 2012: S.O.B. (Blake Edwards, 1981)
Juin 2012: Coup de torchon (Bertrand Tavernier, 1981)
Mai 2012: L.627 (Bertrand Tavernier, 1992)
Avril 2012: À 23 pas du mystère (Henry Hathaway, 1956)
Mars 2012: Guêpier pour trois abeilles (Joseph L. Mankiewicz, 1967)
Février 2012: Fat City (John Huston, 1972)
Janvier 2012: Macbeth (Roman Polanski, 1971)
Décembre 2011: Deep End (Jerzy Skolimowski, 1970)
Novembre 2011: Les chaussons rouges (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1948)
Octobre 2011: Sous le soleil de Satan (Maurice Pialat, 1987)
Septembre 2011: Antoine et Antoinette (Jacques Becker, 1947)
Août 2011: Sherlock Jr. (Buster Keaton, 1924)
Juillet 2011: Le couteau dans l'eau (Roman Polanski, 1962)