AtCloseRange wrote:Pour une comédie, ça m'a pas beaucoup fait rigoler. Un peu mais pas suffisamment.Gounou wrote:Revois Pickpocket.

Moderators: cinephage, Karras, Rockatansky
AtCloseRange wrote:Pour une comédie, ça m'a pas beaucoup fait rigoler. Un peu mais pas suffisamment.Gounou wrote:Revois Pickpocket.
Pour moi, le chef-d’œuvre de Lumet. Je l'estime encore plus que 12 hommes en colère, c'est dire. Ah, le regard désespéré de Treat Williams dans le plan final, ce mélange de honte, de dévastation et de mélancolie... Ravi qu'il t'ait plu !Stark wrote:Le prince de New York (Sidney Lumet, 1981)
Huit ans après Serpico, Sidney Lumet en offre une déclinaison encore plus complexe et amère, franchissant un palier supplémentaire dans le brouillage des frontières entre la loi, le crime et l’éthique individuelle. Des dizaines de personnages, une authenticité scrupuleuse, un script en béton armé qui dresse le tableau le plus dense et le plus précis de la corruption au cœur de la mégalopole américaine : il faut tout cela au cinéaste pour mettre en relief tous les aspects de son sujet, pour en dénuder les dilemmes et les tiraillements. Sur les pas d’un flic pris au piège de la délation, qui espérait trouver son salut dans la dénonciation mais ne fera que perdre ses dernières illusions, Lumet éclaire le fonctionnement d’un système gangrené par le chantage, la dissimulation, les rapports occultes entre pègre et police. Film admirable, moral, passionnant. 5/6
Non. C'est pas mal, mais ça vaut pas Serpico.Demi-Lune wrote:Pour moi, le chef-d’œuvre de Lumet.
La méthode bressonnienne me fait parfois doucement rigoler. Dans l'Argent, c'était terrible.Gounou wrote:AtCloseRange wrote: Pour une comédie, ça m'a pas beaucoup fait rigoler. Un peu mais pas suffisamment.
On parle de quoi, de la direction d'acteurs ? Parce que réduire Pickpocket à ça, bon... (je n'ai pas vu L'Argent)AtCloseRange wrote:La méthode bressonnienne me fait parfois doucement rigoler. Dans l'Argent, c'était terrible.
Je n'aime pas vraiment Serpico. Pacino est immense mais le film est trop long et, je dois bien le dire, m'emmerde. Le Prince de New-York me convainc largement plus dans le traitement thématique. Une superbe fresque, policière et humaniste, doublé d'un portrait de New-York d'un réalisme époustouflant. C'était l’époque où Hollywood avait encore des couilles de produire une œuvre longue, très exigeante et documentée, anti-manichéenne. Et noire, pas comme te le surligne Nolan avec ses artifices pompeux.Ratatouille wrote:Non. C'est pas mal, mais ça vaut pas Serpico.Demi-Lune wrote:Pour moi, le chef-d’œuvre de Lumet.
Je ne rejette pas la direction d'acteur globalement mais il y a des moments que j'ai trouvé vraiment risible, c'est tout.Gounou wrote:On parle de quoi, de la direction d'acteurs ? Parce que réduire Pickpocket à ça, bon... (je n'ai pas vu L'Argent)AtCloseRange wrote:La méthode bressonnienne me fait parfois doucement rigoler. Dans l'Argent, c'était terrible.
Je l'ai pas vu il a pas si longtemps que ça, celui-ci : il y a peut-être trois ou quatre ans. Autant ma redécouverte positive d'Un condamné à mort s'est échappé peut s'expliquer par le fait que ma première vision datait d'une époque où, pour le dire sobrement, je n'avais sans doute pas toutes les armes pour le comprendre, autant je doute que celle de Pickpocket aboutisse à une telle volte-face. En d'autres termes, je pense avoir "compris" Pickpocket, avoir saisi la cohérence et la pertinence de la démarche de son auteur, sauf que voilà : elle me laisse de marbre. Ceci dit, il suffit de tellement peu de choses, parfois, pour apprécier ou non un film...Gounou wrote:Revois Pickpocket.
Oui, il s'y expriment toutes les contradictions, toute la complexité des problèmes que le film n'aura eu de cesse d'exposer depuis le début, et le désarroi face à l'incapacité d'y répondre. C'est très fort. Je ne suis pas sûr de pouvoir considérer ce film comme mon préféré du cinéaste (A bout de souffle ou Douze hommes en colère tiennent la corde), mais il m'a une fois de plus confirmé son importance dans le paysage américain.Demi-Lune wrote:Pour moi, le chef-d’œuvre de Lumet. Je l'estime encore plus que 12 hommes en colère, c'est dire. Ah, le regard désespéré de Treat Williams dans le plan final, ce mélange de honte, de dévastation et de mélancolie... Ravi qu'il t'ait plu !
A bout de course / Running on empty, plutôtStark wrote: (A bout de souffle ou Douze hommes en colère tiennent la corde), mais il m'a une fois de plus confirmé son importance dans le paysage américain.