The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Pas tous bien sûr, et au cas par cas comme tu le signales.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Voilà, c'est (vraiment) vu. Et pas de gros changements par rapport aux 2 opus précédents : toujours cette même impression d'être face à un gros rouleau-compresseur, où tout est monté comme une bande-annonce, sans véritable gestion du temps, de l'espace ou de la dramaturgie. Ça a beau durer 2h45, jamais Nolan ne prend le temps de se poser pour raconter une histoire, pour faire monter une quelconque tension...non non, il faut vite passer à la séquence suivante, propulsée par la musique ultra répétitive de Zimmer.
Donc niveau montage, on y trouve exactement les mêmes défauts que dans les 2 premiers : des ellipses foireuses, des personnages traités par dessus la jambe
Et surtout, Nolan donne le sentiment de ne pas avoir totalement foi en ses images...du coup, il y tartine de grosses couches de musique non-stop !Sérieux je crois que sur un film d'une telle durée, jamais je n'aurais entendu autant de musique. Et encore, quand je dis "musique", je devrais dire "bruit". Franchement, on parle de Bay et de ses films assourdissants, mais pour le coup, Nolan peut quasiment le surpasser dans ce domaine.
Et puis bon, y voir un film intelligent parce que les personnages débitent des dialogues surécrits et surexplicatifs, et parce qu'on baigne dans une ambiance "sombre"...c'est aller un peu vite en besogne quand même. Mais ça, c'est un constat qui vaut pour les 3 films. Donc on va dire que Nolan est cohérent avec lui-même et son style (si on peut appeler ça comme ça).
Bon, tout ça c'est pour les défauts...mais il y a tout de même des qualités : le traitement de Catwoman (j'ai bien aimé comment les "oreilles" de son costume sont expliquées), le personnage de Joseph Gordon-Levitt (le meilleur comédien du lot) et le destin qui l'attend. La présence physique, ainsi que les intonations de voix particulières, de Tom Hardy en Bane sont efficaces aussi. Et même si la fin est hyper prévisible, elle a un peu marché sur moi
Donc niveau montage, on y trouve exactement les mêmes défauts que dans les 2 premiers : des ellipses foireuses, des personnages traités par dessus la jambe
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Et surtout, Nolan donne le sentiment de ne pas avoir totalement foi en ses images...du coup, il y tartine de grosses couches de musique non-stop !Sérieux je crois que sur un film d'une telle durée, jamais je n'aurais entendu autant de musique. Et encore, quand je dis "musique", je devrais dire "bruit". Franchement, on parle de Bay et de ses films assourdissants, mais pour le coup, Nolan peut quasiment le surpasser dans ce domaine.
Et puis bon, y voir un film intelligent parce que les personnages débitent des dialogues surécrits et surexplicatifs, et parce qu'on baigne dans une ambiance "sombre"...c'est aller un peu vite en besogne quand même. Mais ça, c'est un constat qui vaut pour les 3 films. Donc on va dire que Nolan est cohérent avec lui-même et son style (si on peut appeler ça comme ça).
Bon, tout ça c'est pour les défauts...mais il y a tout de même des qualités : le traitement de Catwoman (j'ai bien aimé comment les "oreilles" de son costume sont expliquées), le personnage de Joseph Gordon-Levitt (le meilleur comédien du lot) et le destin qui l'attend. La présence physique, ainsi que les intonations de voix particulières, de Tom Hardy en Bane sont efficaces aussi. Et même si la fin est hyper prévisible, elle a un peu marché sur moi
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Re: The dark knight rises (Christopher Nolan, 2012)
Alors là, je veux bien que vous m'expliquiez à quelle séquence du film vous pensez, parce que je ne vois absolument pas de quoi vous parlez.Boubakar a écrit :Exact, c'est d'ailleurs frappant de voir un tel plan, car on pense tout de suite à ce clin d’œil.Anorya a écrit :
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Lors de sa première apparition habillée en waitress, j'ai trouvé qu'Anne Hathaway ressemblait un peu à une autruche avec son long coup et sa collerette blanche... mais avec ce plan où elle se débarrasse des trois éléments de son déguisement en deux temps trois mouvements, j'ai commencé à percevoir en elle un certain potentiel sexy. Malheureusement, à l'exception d'un bref plan foot-fetish, ce potentiel se révèle complètement inexploité par la suite, bien trop chiche en chorégraphies gracieuses et en travellings sur ses courbes pourtant fort généreuses. Pour l'érotisme, il faudra se contenter d'un petit bisou de groupie. Michelle Pfeiffer à côté, c'était Rêve de cuir 2. Déception.
Dernière modification par Gounou le 28 juil. 12, 17:00, modifié 1 fois.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Globalement très d'accord avec toi, Ratatouille : c'est un film lourd, rouillé, sans âme et sans surprise, même si on peut ça et là y trouver quelques qualités.
Je me suis fait exactement la même remarque ! La première fois où on la voit, je me suis demandé s'il n'y avait pas un problème dans les proportions, quelque chose qui clochait. Par contre, je ne décèle même pas ensuite le début du commencement d'un "potentiel sexy", personnellement. Je n'ai rien contre elle - elle fait le job, sans démériter, sans briller non plus. Elle est à l'image du film : carrée et fonctionnelle. Quant à l'inévitable comparaison avec Michelle Pfeiffer (qui est évidemment un piège et une facilité dans lesquels on ne devrait pas tomber, puisque les deux déclinaisons n'ont pas la même nature, le même but, tout ça), mieux vaut pour elle qu'elle n'ait pas lieu. Michelle dans Batman Returns, c'est une bombe thermonucléaire ; alors si on la compare à ce que la caméra frigide de Nolan fait d'Hathaway, elle dépasse carrément les possibilités offerts par le champ lexical.Gounou a écrit :Lors de sa première apparition habillé en waitress, j'ai trouvé qu'Anne Hathaway ressemblait un peu à une autruche avec son long coup et sa collerette blanche...
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Ce n'est clairement pas avec ce dernier Batman que les détracteurs se réconcilieront avec Nolan. Par contre, plus emmerdant, ceux qui aiment bien son cinéma risquent de l'avoir un peu mauvaise avec cet assommant Dark Knight Rises. Trop de personnages, trop d'effets sonores, trop de bouillie zimmerienne, trop de lèvres surgonflées de Hathaway, trop de strates, trop de tout en fait. C'en est éprouvant. Nolan continue de construire des cathédrales scénaristiques à l'ambition démesurée mais là où cette ambition accouche de films faisant mon bonheur (Memento, Le Prestige, Inception), The Dark Knight Rises nous montre un cinéaste essoufflé, peut-être lessivé par tant de pression disproportionnée. Surtout, un Nolan paraissant tout du long curieusement prisonnier de son goût pour l'architecture narrative mathématique.
C'est la première fois que je ressens ça le concernant, mais j'ai eu franchement l'impression que le bonhomme était cette fois pris à son propre piège, qu'il s'était auto-baisé, qu'il se devait, selon une loi de saga qui induit du "plus" à chaque nouvel épisode, gaver son film ras-la-gueule d'éléments scénaristiques dont il ne parvient plus cette fois à trouver la moindre justification. On peut critiquer beaucoup de choses chez Nolan, et notamment cette espèce de penchant refoulé pour le scénario-calcul, hyper maîtrisé, ramassé sur lui-même et cadenassant toute respiration incontrôlée (premier niveau d'intrigue : sous-intrigue A + sous-intrigue B + sous-intrigue C = climax n°1 ouvrant sur le second niveau d'intrigue, et ainsi de suite, comme une pièce montée qui tend vers un sommet définitif). Mais ces constructions arithmétiques ont au moins l'avantage d'être sacrément charpentées, puisque agissant comme une suite proportionnée de sous-intrigues et de pics dramatiques. Par conséquent chaque chose est à sa place, est raisonnée. On peut détester le procédé du bonhomme mais il y a quand même derrière tout ça quelque chose d'extrêmement pensé et rigoureux. C'est donc là la différence majeure qui sépare à mon goût un film comme Inception, qui m'apparaît comme le point de non-retour de Nolan et l'aboutissement de son travail sur l'architecture scénaristique, et ce TDKR qui empile laborieusement, programmatiquement, ses entrelacs sans la conviction du mathématicien refoulé qui dort en Nolan. En d'autres termes, Nolan était contraint de faire du sur-Nolan parce qu'il ne pouvait pas faire moins à cause du sur-vendu Dark Knight ! Or cette contrainte de continuité, même de dépassement, bride visiblement l'imagination et l'ingéniosité du réalisateur, privé d'idées stimulantes et se retrouvant ainsi condamné à livrer avec son nouveau film une sorte de maxi best-of de feignasse de toute son œuvre. C'est structuré, c'est charpenté comme du Nolan, 2+2=4, et si t'es gentil t'auras même des twists à la fin, mais tout ceci manque désespérément d'âme, de génie, de souffle tout simplement. On retombe complètement dans la morne atonie de Batman Begins, duquel rien de dépasse, dans lequel rien ne vit. Uniformisé, standardisé. Oublié sitôt le générique de fin.
Il faut remarquer que là où Le Prestige ou Inception fonctionnent en vase clos, sa saga Batman l'oblige à réinventer en permanence, à trouver de nouvelles idées au sein d'un univers inscrit dans le temps, pour lequel le spectateur est familiarisé. Or je crois qu'il s'agit d'un terrain de jeu inconfortable pour un Nolan qui s'épanouit plus dans le high-concept (donc une idée très simple et forte), mais qu'il va développer à fond (exemple type : Inception). TDKR est la démonstration de ce que Nolan a vraisemblablement atteint les limites de ses recherches narratives, c'est sa mécanique soudainement grippée qui se met à tourner à vide en moulinant dans tous les sens : son film se caractérise par un ramassis ultra saturé de déjà-vus, de vides dialogués, de bouches-trous tapageurs. En manque patent d'idées scénaristiques fortes pour ce troisième opus, Nolan surcharge du coup superficiellement l'architecture de son film. Ça en devient ridicule et agaçant, tout ce remplissage cérémonieux sur la chute de notre civilisation, ce dolorisme à la con qui se veut avoir de la burne, être-sombre-tu-vois-on-n'est-pas-là-pour-rigoler, mais qui n'a pas un pet d'incarnation ni de subtilité. On se rend vite compte que les tours et les détours du scénario ne sont qu'un écran artificiel masquant le peu de proposition. Le plus visible, c'est évidemment la démultiplication à foison des personnages (on a quand même atteint quelque chose d'incroyable avec ce film), comme pour occuper le devant de la scène, à tel point que tout cela n'a plus aucun sens au bout d'un moment. Des personnages dont, de toute façon, on se contrefout royalement parce que le film ne se prend jamais la peine d'insuffler la moindre vie à ce plan mille-feuilles en pilote automatique. J'en ai marre de la photo métallique de Pfister qui me donne l'impression de regarder un film tout juste sorti de l'usine ; je ne supporte plus la tête d'Anne Hathaway et celle de Cotillard commence aussi à m'indisposer ; il serait même plus rapide de dire quels acteurs sortent du lot tant le casting donne une impression d'immense gâchis ; je ne supporte plus le compartimentage du montage qui pourrait très bien avoir été réalisé par un ordinateur minuté tant aucun plan ne dépasse d'un autre ; Bane est un vilain presque plus convaincant chez Schumacher. Enfin bref, c'est vraiment du Nolan dans ce qu'il a de moins bon, qui fait tout passer en force pour un résultat tambouriné, indigeste et vain. Je ne dis pas que le film est mauvais pour autant, il y a l'ébauche de quelques bonnes idées éparses mais il a cruellement manqué aux frères Nolan de vraies trouvailles structurantes ainsi qu'un relecteur pour trier tout leur bordel, amoncelé l'air de rien. Et d'en avoir vraiment dans le slip. Parce que la fin, là... ça laisse amer quand même.
C'est la première fois que je ressens ça le concernant, mais j'ai eu franchement l'impression que le bonhomme était cette fois pris à son propre piège, qu'il s'était auto-baisé, qu'il se devait, selon une loi de saga qui induit du "plus" à chaque nouvel épisode, gaver son film ras-la-gueule d'éléments scénaristiques dont il ne parvient plus cette fois à trouver la moindre justification. On peut critiquer beaucoup de choses chez Nolan, et notamment cette espèce de penchant refoulé pour le scénario-calcul, hyper maîtrisé, ramassé sur lui-même et cadenassant toute respiration incontrôlée (premier niveau d'intrigue : sous-intrigue A + sous-intrigue B + sous-intrigue C = climax n°1 ouvrant sur le second niveau d'intrigue, et ainsi de suite, comme une pièce montée qui tend vers un sommet définitif). Mais ces constructions arithmétiques ont au moins l'avantage d'être sacrément charpentées, puisque agissant comme une suite proportionnée de sous-intrigues et de pics dramatiques. Par conséquent chaque chose est à sa place, est raisonnée. On peut détester le procédé du bonhomme mais il y a quand même derrière tout ça quelque chose d'extrêmement pensé et rigoureux. C'est donc là la différence majeure qui sépare à mon goût un film comme Inception, qui m'apparaît comme le point de non-retour de Nolan et l'aboutissement de son travail sur l'architecture scénaristique, et ce TDKR qui empile laborieusement, programmatiquement, ses entrelacs sans la conviction du mathématicien refoulé qui dort en Nolan. En d'autres termes, Nolan était contraint de faire du sur-Nolan parce qu'il ne pouvait pas faire moins à cause du sur-vendu Dark Knight ! Or cette contrainte de continuité, même de dépassement, bride visiblement l'imagination et l'ingéniosité du réalisateur, privé d'idées stimulantes et se retrouvant ainsi condamné à livrer avec son nouveau film une sorte de maxi best-of de feignasse de toute son œuvre. C'est structuré, c'est charpenté comme du Nolan, 2+2=4, et si t'es gentil t'auras même des twists à la fin, mais tout ceci manque désespérément d'âme, de génie, de souffle tout simplement. On retombe complètement dans la morne atonie de Batman Begins, duquel rien de dépasse, dans lequel rien ne vit. Uniformisé, standardisé. Oublié sitôt le générique de fin.
Il faut remarquer que là où Le Prestige ou Inception fonctionnent en vase clos, sa saga Batman l'oblige à réinventer en permanence, à trouver de nouvelles idées au sein d'un univers inscrit dans le temps, pour lequel le spectateur est familiarisé. Or je crois qu'il s'agit d'un terrain de jeu inconfortable pour un Nolan qui s'épanouit plus dans le high-concept (donc une idée très simple et forte), mais qu'il va développer à fond (exemple type : Inception). TDKR est la démonstration de ce que Nolan a vraisemblablement atteint les limites de ses recherches narratives, c'est sa mécanique soudainement grippée qui se met à tourner à vide en moulinant dans tous les sens : son film se caractérise par un ramassis ultra saturé de déjà-vus, de vides dialogués, de bouches-trous tapageurs. En manque patent d'idées scénaristiques fortes pour ce troisième opus, Nolan surcharge du coup superficiellement l'architecture de son film. Ça en devient ridicule et agaçant, tout ce remplissage cérémonieux sur la chute de notre civilisation, ce dolorisme à la con qui se veut avoir de la burne, être-sombre-tu-vois-on-n'est-pas-là-pour-rigoler, mais qui n'a pas un pet d'incarnation ni de subtilité. On se rend vite compte que les tours et les détours du scénario ne sont qu'un écran artificiel masquant le peu de proposition. Le plus visible, c'est évidemment la démultiplication à foison des personnages (on a quand même atteint quelque chose d'incroyable avec ce film), comme pour occuper le devant de la scène, à tel point que tout cela n'a plus aucun sens au bout d'un moment. Des personnages dont, de toute façon, on se contrefout royalement parce que le film ne se prend jamais la peine d'insuffler la moindre vie à ce plan mille-feuilles en pilote automatique. J'en ai marre de la photo métallique de Pfister qui me donne l'impression de regarder un film tout juste sorti de l'usine ; je ne supporte plus la tête d'Anne Hathaway et celle de Cotillard commence aussi à m'indisposer ; il serait même plus rapide de dire quels acteurs sortent du lot tant le casting donne une impression d'immense gâchis ; je ne supporte plus le compartimentage du montage qui pourrait très bien avoir été réalisé par un ordinateur minuté tant aucun plan ne dépasse d'un autre ; Bane est un vilain presque plus convaincant chez Schumacher. Enfin bref, c'est vraiment du Nolan dans ce qu'il a de moins bon, qui fait tout passer en force pour un résultat tambouriné, indigeste et vain. Je ne dis pas que le film est mauvais pour autant, il y a l'ébauche de quelques bonnes idées éparses mais il a cruellement manqué aux frères Nolan de vraies trouvailles structurantes ainsi qu'un relecteur pour trier tout leur bordel, amoncelé l'air de rien. Et d'en avoir vraiment dans le slip. Parce que la fin, là... ça laisse amer quand même.
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Dernière modification par Demi-Lune le 28 juil. 12, 20:33, modifié 1 fois.
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Re: The dark knight rises (Christopher Nolan, 2012)
Sans doute les séquences de fin avec les gros plans sur le masque de Bane, même si je trouve que c'est de la surinterpretationRatatouille a écrit :Alors là, je veux bien que vous m'expliquiez à quelle séquence du film vous pensez, parce que je ne vois absolument pas de quoi vous parlez.Boubakar a écrit :
Exact, c'est d'ailleurs frappant de voir un tel plan, car on pense tout de suite à ce clin d’œil.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
j'ai pensé tout le film que la passation se ferait plus tôt, et j'ai pensé comme toi, que malgré tout ce qui se dit sur l'éventuel reboot, Warner peut repartir à zéro en poursuivant l'œuvre de NolanRatatouille a écrit :
Bon, tout ça c'est pour les défauts...mais il y a tout de même des qualités : le traitement de Catwoman (j'ai bien aimé comment les "oreilles" de son costume sont expliquées), le personnage de Joseph Gordon-Levitt (le meilleur comédien du lot) et le destin qui l'attend. La présence physique, ainsi que les intonations de voix particulières, de Tom Hardy en Bane sont efficaces aussi. Et même si la fin est hyper prévisible, elle a un peu marché sur moi.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Quan même, quelle bande de haters vous faites...
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Hé, c'est pas donné à tout le monde de savoir faire ça... lui, c'est un maître en la matière, tu vois ! (Par contre, c'est étonnant de ta part d'avoir attendu ce film-ci pour te montrer réticent au procédé... )Demi-Lune a écrit :je ne supporte plus le compartimentage du montage qui pourrait très bien avoir été réalisé par un ordinateur minuté tant aucun plan ne dépasse d'un autre
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Pour ma part, je me suis pris une énorme claque en pleine figue, je trouve que la deuxième partie prend des allures de films de guerre et demeure très intense et vraiment réussie.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Ouf, l'honneur est sauf.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Par pitié, tu peux pas te taire quand t'as rien à dire et que tu n'as même pas vu le film ?
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Bah, le style de montage de Nolan était, certes, déjà bien là auparavant mais il me pose moins problème lorsque les histoires qu'il raconte m'impliquent. Or, cela n'a pas été du tout le cas avec The Dark Knight Rises, qui m'a glissé dessus comme une planche à surf. Zéro implication, vraiment rien eu à foutre de ce qui se passait sur l'écran. J'ai même un peu les boules que ce qui devait être la plus grande épreuve de Batman soit finalement ce Menu Maxi Best-Of insipide.Gounou a écrit :Hé, c'est pas donné à tout le monde de savoir faire ça... lui, c'est un maître en la matière, tu vois ! (Par contre, c'est étonnant de ta part d'avoir attendu ce film-ci pour te montrer réticent au procédé... )Demi-Lune a écrit :je ne supporte plus le compartimentage du montage qui pourrait très bien avoir été réalisé par un ordinateur minuté tant aucun plan ne dépasse d'un autre
En plus, j'ai même eu le droit à un entracte de 10 minutes au milieu du film. Si on ajoute la combi pas bandante de Hathaway, ça commençait vraiment à faire beaucoup.
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Re: The Dark Knight Rises (Christopher Nolan - 2012)
Haaaa la combi de Hathaway.... ah, mais non en fait. Rocka, rembourse-moi.