Notez les films juillet 2012

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Anorya
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Notez les films juillet 2012

Message par Anorya »

Je suis étonné de ne pas avoir trouvé de topic, donc j'ouvre. :o

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Quick (Beom Gu-cho - 2011).

Un mec, sa moto, une nana, des bombes à livrer de force sinon le casque de motard de la fille explose. Si on retire le casque, la nana explose. Si le vaillant djeunz héros aux expressions monolithiques ( JOIE / SURPRISE. Le mode binaire minimal) veut se barrer, elle explose. Si il s'éloigne d'elle de plus de 10 mètres, elle explose. Si le colis explosif n'est pas livré dans les temps, ça explose. Bon bref vous aurez compris...

Côté scénario ça vole pas haut, les personnages sont assez fadasses et accumulent des vannes comme si l'on était chez un Besson coréen. Le scénario tente pourtant d'évoquer la mondialisation et les échanges Corée-Japon à un moment mais ça devient d'un coup trop sérieux et compliqué et le film revient de lui-même au gentil divertissement qui veut en foutre plein la vue. D'ailleurs, côté explosions, cascades et poursuites, ça défrise sévère (au générique de fin on voit les cascades parfois faites sans protection et un des cascadeurs qui finit à l'hosto tandis que l'équipe un peu gênée vient lui rendre visite). Il y a même une séquence de poursuite sur l'autoroute comme passage obligé qui finit par enterrer Michael Bay (Transformers et The Island surtout pour ce genre de poursuites routières qui pètent de partout). On finit le film dans la bonne humeur, emporté par tous ces gens rigolos et un peu cons.
4,5/6.




Bad Taste (Peter Jackson - 1987)

"JE RENAIS !" (Derek)

J'en ai mis du temps mais j'ai enfin vu ce film culte. Le plus étonnant est que Peter Jackson et sa bande de potes aient mis 4 ans à le tourner au petit bonheur la chance car le tout s'avère en fait assez homogène (pour l'anecdote, un des acteurs dut garder sa barbe a une même longueur pendant ces quatre années justement afin que ça ne pose pas de problèmes au film). L'ambiance est un peu space, on a souvent l'impression d'assister en direct à un film de sales gosses avec des répliques assez cultes et gratuites. Si au début j'étais un peu circonspect face à l'équipe de bras cassés que forment nos terriens (je me disais qu'avec des sauveteurs pareils, on était mal barrés), je me suis relâché en voyant que du côté adverse, les extra-terrestres étaient souvent tous aussi abrutis, voire plus. Et puis j'ai été par la suite ravi par les trouvailles frappadingues d'imagination qui annonçaient déjà le fameux Braindead quelques années plus tard (ah la maison qui s'envole, la mitraillette qui tire à travers le trou d'un cadavre, la voiture camouflée avec son pare-soleil des Beatles...). Et l'ensemble reste drôle tout le long. Bien chouette.
4,5/6.
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Happy Charly
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Message par Happy Charly »

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"DE L'HUILE SUR LE FEU" de Nicolas Benamou
et qui vient de sortir en dividi et VOD

Si « DE L’HUILE SUR LE FEU » de Nicolas Benamou commence par un académique mais néanmoins beau plan aérien de Paris renforcé par une de ces vieilles chansons de l’entre-deux guerres voire d’avant guerre, ce charme désuet -qui pourrait faire croire que cette comédie va être une pâle resucée de « AMELIE POULAIN » ou version live de « UN MONSTRE A PARIS » au passé idyllique- est de suite brisée avec l’arrivée dans ce quartier nord-est de Belleville du jeune Oussama Chouffry, fils de divorcés qui vient passer ses vacances chez son père, Samir Chouffry (Nader Boussandel, découvert personnellement dans la comédie belge « LES BARONS » et qui se maintient au niveau dans cette comédie), patron du restaurant Berbère King (jeu de mots alimentaire et cultuel que les plus vieux amateurs de MacCrado’ et Cie auront reconnu), en face du restaurant chinois du père de son copain, Stéphane Zy.
Descendu de cette voiture (qui crache du gros rap qui tâche voire détache), Oussama sort donc de sa grotte pour se retrouver plongé dans la guéguerre que se livrent son père et le père de son copain, M. Zy (l’acteur parisien d’origine asiatique Tien Shue, aperçu dans la série française "Les Beaux Mecs" et à l’accent qui semble véritablement incompréhensible), pour la possession des terrasses de leurs restaurants…

Venu du clip et de la pub, le réalisateur Nicolas Benamou a aussi et surtout débuté comme cadreur dans l’émission qui réveilla des voisins il y a une dizaine d’années, le Morning Live d’M6 sur lequel officièrent Michael Youn et ses complices Vincent Desagnat et Benjamin Morgaine –pour lesquels il réalisa également les clips des Brastila Boys ou de Fatal Bazooka (« FATAL », film sur lequel il officia comme réalisateur de seconde équipe, ceci dit en passant)- et avec qui il participera à la création de la société de production bien nommée et parodique Daktirak (Jacques Chirac avec un accent asiatique à couper au couteau, si vous n’avez jamais suivi le Morning).
Et si je perds mon temps à préciser ça c’est que ce parcours professionnel expliquera peut-être le caractère un peu lourdingue de l’humour du film pour certains ou ce coté irrévérencieux mais assumé de certains sketchs et gags pour les autres.
Se réclamant de l’humour de l’Américain Will Ferrel (« VERY BAD COPS », « SEMI-PRO », « ELFE », « ZOOLANDER », etc), de nos vieilles comédies françaises pour ne pas dire franchouillardes (qui a dit Les Charlots ?) et de l’humour du Splendid (« LES BRONZES », « LE PERE NOEL … », « PAPY… » ), mais surtout se présentant comme un grand fan de la comédie d’Alessandro Capone, « LES SECRETS PROFESSIONNELS DU DR APFLEGLÜCK » (avec le Splendid au casting), Nicolas Benamou signe donc avec cette « HUILE SUR LE FEU » son premier film et une comédie dénonçant avec les codes d’aujourd’hui le racisme. Racisme qui pour une fois ne déchire pas, comme dans tant d’autres dernières comédies (« IL RESTE DU JAMBON ? »), des Français dit « de souches » (terme à la con que je préfère au qualificatif raciste de « bons ») à des Français présentés comme issus de l’immigration (alors qu’ils sont le plus souvent enfants de la seconde ou troisième génération de parents immigrés –mais cela est un autre débat que je n’aborde pas ici), mais bel et bien des Français « immigrés » ou du moins au délit de faciès d’être un brin trop typés : oui, le racisme existe, hélas, et entre communautés, aussi :cry:
Et c’est ce racisme que dénonce avec ses mots, les mots d’aujourd’hui à travers les textes en verlan (ça existe encore ?) et français de la rue et de la « téci » de la jeune sœur maghrébine Nadiya Chouffry (la comédienne issue du théâtre et récompensée d’un Molière, Alice Belaïdi), et son humour, un humour multiracial et à l’encontre des racistes que le réalisateur présente comme le sien et celui de ceux qui l’entourent, que ce soit sur des Noirs, des Juifs, des Arabes, des Chinois ou des Blancs. Et c’est là que le bas pourra peut-être en blesser certains : si les stéréotypes des Chinois mangeurs de chiens et les blagues de faire manger du porc (et de plus à un imam) ne vous font pas ou plus rire. Oui, « DE L’HUILE SUR LE FEU » est une comédie française, une comédie française qui n’évite pas les raccourcis et qui comme ses ainées (qui a répété les Charlots, mince ?) tape parfois, si ce n’est tout le long des 87 minute du film, dans la facilité. « DE L’HUILE SUR LE FEU » est bien, je me répète, une comédie française –de cette France d’aujourd’hui, multiraciale, pluriethnique et colorée qui pourra rappeler aux amateurs de foutchbol la France qui s’aimait dans son intégralité et dans toutes ces communautés et couleurs de peau après la victoire des Bleus en 1998 : la France que j’aime et qu’avoir situé dans le quartier cosmopolite au tissage et visage urbain issu de l’immigration qu’est Belleville était une superbe idée, même si cette rue piétonne où se déroule la guéguerre de ces deux « clans » fera plus penser à un mauvais épisode de « Poubelle la Vie » et non à ces « Roméo et Juliette » communautaires que l’équipe de scénaristes (Cécile Sellam, Mathieu Oullion, Jérôme Borenstein, Romain Levy et Nicolas Benamou, le réal’) à essayer d’esquisser « en lousedé » -me faisant étrangement pensé à la comédie américaine de Dennis Dugan (avec Adam Sandler), qui poussait encore plus loin le bouchon en se situant entre deux « clans » juifs et palestiniens à New-York.

Au-delà de l’échange de trivialités et de rivalités nées d’un malentendu (la disparition du chien, Boulette, de Samir Chouffry) –bien que semblant couver depuis fort longtemps- qu’arbitre une vieille propriétaire Française, Mme Lavignasse, veuve d’un militaire colonisateur (qu’interprète avec brio une Claude Gensac -parmi tant d'autres guests- qui pourrait renier la dépouille de son regretté Ludovic Cruchot de gendarme, Louis de Funès dont elle restera l’éternel « biche » et réplique dans de nombreux films en commun), se dessine donc une histoire d’amour, celle qu’éprouve pour Nadiya Chouffry le jeune livreur des Zy, Pierrick (Vincent Lacoste, révélation des « BEAUX GOSSES », épatant de stupidité avec ce personnage au début de vie tragique qui va le guider dans une idéalisation de et identification à l’univers asiatique qui semble l’avoir adopté).
Et je cesserai sur ce point là ma critique qui finira par être trop longue pour un topic « à l’arrache », alors que oui j’ai aimé à lire entre les lignes de ce scénario qu’ont proposé les producteurs, Christophe Cervoni, Eric Juherian, Mathias Rubin, au réalisateur.
Un film que j’ai apprécié regarder, même si, excusez la facilité, « DE L’HUILE SUR LE FEU » ne casse pas trois pattes à un canard… laqué :fiou:
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Anorya
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par Anorya »

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Don't be afraid of the dark (Troy Nixey - 2010).

Tiens ouais, il est sympa mais mineur ce nouveau film de Guillermo Del Toro. Oops, pardon, Troy Nixey. :mrgreen:
Je crois que ça résume bien ce qui a un peu coincé pour moi : la mainmise plus que visible de son producteur sur ce petit remake d'un téléfilm de 1973 et ce, en dépit du talent et de l'univers étrange que pouvait posséder Nixey (en bonus du DVD, on a son premier court-métrage, l'étonnant et assez imaginatif Latchkey's lament - 2007). Si le film démarre bien, que l'histoire s'avère plus qu'intéressante, que les acteurs sont assez solides, par la suite le film s'essoufle un peu et semble presque renoncer à sa fraîcheur pour faire du sous-Del Toro. Pas de contexte historique prononcé comme dans Le labyrinthe de Pan, en revanche une même petite fille presque traumatisée et des relations difficiles avec ses parents plus...
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...une mère absente et qui ici, semble un peu se contrefoutre de sa gamine (l'appel téléphonique de la petite, apeurée, expédié en quelques secondes. :shock: ). Dans le labyrinthe de Pan, la mère disparaissait dans la mort quand l'univers imaginatif et sa prise sur le réel était court-circuité (la racine qu'on finit par brûler). Mais Le labyrinthe de Pan était comme on le voit, d'une réflexion plus profonde et voulue.
Sans oublier un style propre à Del Toro et un regard sur l'enfance au sein d'évènements parfois brutaux qui m'ont ici semblé transposés tels quels (ou presque). Un moment dur, hop on passe à un moment mélancolique avec gros plan sur la petite et ses gros yeux et musique mélancolique très soulignée, puis hop on repasse à un passage flippant puis hop on continue à nouveau avec moment mélancolique sur la pauvre ptiote... Forcément dans ce régime à deux vitesses, on pourra bloquer un peu, ce qui a été mon cas. J'ai aussi tiqué sur un Guy Pearce qui n'ouvrait les yeux que tardivement (il a tellement voulu reconstruire cette maison au prix de faire passer sa petite amie et sa propre fille en arrière -plan et d'un coup dans les 10 dernières minutes : Je crois que le mieux ce serait de partir). Revirement presqu' imposé par le script et trop appuyé. Tellement que dans le final, le bonhomme semble renoncer à tout. :o
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Je sais pas moi mais je me serais vengé dans le même cas en mettant des litres d'essence partout. Quitte à n'avoir plus rien à perdre et tout abandonner, pourquoi il ne le fait pas ? Cela aura été dans le prolongement de son revirement tardif et de son caractère de battant contrarié. Eh ben non. Musique triste à fond les ballons et plan final sur un dessin d'enfant qui s'élève jusqu'au fameux lieu maudit. Une fin moraliste : non on ne brisera pas le pacte avec les créatures des ombres, il faut laisser les choses où elles sont même si on doit souffrir qu'on nous les arrache, etc etc...
Enfin bon, les effets spéciaux sont réussis, l'histoire est plaisante donc bien mais sans plus.

3/6.
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frédéric
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par frédéric »

The Amazing Spider-Man

Très rapidement, vu hier beaucoup aimé. Je trouve que l'on surestime trop les films de Sam Raimi dont seul le 2 est vraiment réussit à mes yeux (malgré une trilogie bien liée). Cette nouvelle version est très différente tant dans le style que dans la forme et évite les scènes répétitives de l'entraînement etc. De plus, l'histoire avec le lézard est beaucoup moins confuse que celle avec Osborne (dont l'ombre plane sur ce film). Garfield, Stone et Ifans sont parfaits, les scènes d'actions à couper le souffle dont la fin et un lézard réussit. Faut un peu lui laisser sa chance et mettre de côté les films de Raimi.
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cinephage
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par cinephage »

Même en laissant de coté les films de Raimi, on n'est pas ici dans l'esprit de la BD, le casting a tout faux (sauf pour Ifans), et l'intrigue "Les années collège" est assez pénible (en fait, ça m'a fait penser à teenwolf, en moins drole). J'aime bien ces comédiens, mais ils ne sont pas leurs personnages (Tante May ?? WTF !!) Et le film est trop long d'au moins 20 minutes. Et les plans du Lézard sont pour le moins confus
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(soit il est conscient en mode lézard, soit il ne l'est pas. Dans le premier cas, qu'est-ce qu'il fout sur le Brooklyn Bridge la première fois ? Dans le second cas, pourquoi se met-il à ourdir des plans fumeux ?)
Le script est bourré d'approximations de cet ordre. Et les séquences d'action n'ont pas grand chose de spectaculaire, c'est du réchauffé.

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Mais, pourquoi ils m'ont relookée en quinqua défraichie, moi ?? Je ne demandais rien à personne...
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Dunn
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Message par Dunn »

C'est clair ce reboot est vraiment mauvais et une honte pour les fans de spidey comme moi.En vrac:
-Gwen Stacy super stagiaire à 17 ans qui sait déjà fabriquer des antidotes super efficaces (le dialogue m'a fait mourir de rire "oui je l'ai déjà fait plein de fois") et sa romance avec Peter ne fonctionne pas du tout entre une bluette à la Hélène et les garçons version US et la façon dont elle découvre qu'il est spiderman (alors que dans le comic, jamais elle ne le saura).
-Le lézard complètement raté, mal joué, pas méchant, imprévisible dans ses attaques et ses idées de menace et surtout très crétin (tiens ya un type qui se balade en costume d'araignée avec mes toiles fabriquées par mon labo :roll: ).Les combats sont inintéressants et déjà vues et milles fois mieux faits dans les opus de Raimi.
-Parker est vraiment mal joué par Garfield, trop ado, découverte des pouvoirs sans intérêts (ça dure des plombes pour rien du tout) , des scènes ridicules sensés nous faire rire (la salle de bain, ces rapports avec son oncle et sa tante).En spider-man ça va mais le rôle est moins intéressant que Parker;Maguire peut dormir tranquille.
-Justement l'oncle (joué par Sheen) est sans émotion même lors de sa mort.Aucune volonté de le venger dans le visage de Parker qui mettra des heures (enfin pour lui comme pour nous) à trouver son assassin et puis tout à coup l'histoire l'oublie complètement .
-Quand à "l'histoire jamais raconté" faudra attendre la suite parce que là c'est foutage de gueule tellement on apprends rien sur ses parents et sur le reste qu'on sait déjà.
Vraiment un reboot inutile, sans intérêt et surtout une honte pour les fans tellement pratiquement tout ce qui fait le sel du comic à disparue (la superbe romance Parker/Gwen,la double identité,le méchant,Tante May et des vraies scènes de "rescues" qui manquent cruellement ).
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hellrick
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par hellrick »

Dunn a écrit :C'est clair ce reboot est vraiment mauvais et une honte pour les fans de spidey comme moi.En vrac:
Pas encore vu mais une question: ça adapte la version ultimate non? Tout ce que tu dis me semble tout droit venir de USM
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Dunn
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par Dunn »

Ah bah oui du coup maintenant que tu m'y fais penser... :shock:
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Billy Budd
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par Billy Budd »

Spoilers sur The Amazing Spider-Man :
Dunn a écrit :-Gwen Stacy super stagiaire à 17 ans qui sait déjà fabriquer des antidotes super efficaces (le dialogue m'a fait mourir de rire "oui je l'ai déjà fait plein de fois")
C'est tout à fait le genre de choses qu'on trouve dans la bande dessinée ; d'ailleurs, cela ne gêne personne que Peter Parker, lui, soit capable de confectionner ses "lanceurs" et d'utiliser la toile créée par Osborn Corp.

J'ai trouvé le film correct, mais sans aucune nouveauté sauf une, que j'ai beaucoup appréciée : o
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n voit l'effet des combats sur le corps de Peter Parker - bon, il cicatrise trèèèès vite, mais c'était tout de même pas mal.
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hellrick
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Message par hellrick »

THE PUNISHER

Encore plus aimé à la seconde vision malgré quelques longueurs et une violence un peu trop édulcorée (j'aurais aimé que Castle torture et tue davantage de racailles) mais sinon un divertissement très sympa avec pas mal d'humour comme les voisins déjantés et l'apparition du Russe importés tout droit de la BD. Le plan de Castle pour pousser Travolta à tuer son pote et sa femme est bien pensé et typique du personnage, décidément un de mes 3 héros préférés de la Marvel. Bon, maintenant, pour le nettoyage au carsher je vais devoir revoir War Zone. Miam! :fiou:
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par Flol »

Anorya a écrit :Bad Taste (Peter Jackson - 1987)
Alors il a beau être tout brinquebalant, j'adore ce film : c'est bourré d'idées totalement dingues, la mise est en scène est hyper inventive, et le fait que le budget était ridicule l'avait contraint a usé de techniques hallucinantes et qui prouvaient déjà la maestria formelle dont est encore parfois capable le garçon (Peter Jackson, se battant contre lui-même à plusieurs années d'intervalles grâce à un montage inouï, au bord d'une falaise).
Anorya a écrit :Si au début j'étais un peu circonspect face à l'équipe de bras cassés que forment nos terriens (je me disais qu'avec des sauveteurs pareils, on était mal barrés), je me suis relâché en voyant que du côté adverse, les extra-terrestres étaient souvent tous aussi abrutis, voire plus.
Bon c'est une pure comédie, hein (on pense au Monty Python, aux 3 Stooges...).
Anorya a écrit :Et puis j'ai été par la suite ravi par les trouvailles frappadingues d'imagination qui annonçaient déjà le fameux Braindead quelques années plus tard (ah la maison qui s'envole, la mitraillette qui tire à travers le trou d'un cadavre, la voiture camouflée avec son pare-soleil des Beatles...).
Et le mouton explosé au lance-roquettes ! :o
Anorya a écrit :Et l'ensemble reste drôle tout le long.
Voilà. :)
Et le court documentaire d'époque présent sur le dvd est très intéressant.
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Message par mannhunter »

cinephage a écrit :l'intrigue "Les années collège" est assez pénible
et chez Raimi ça ne te dérangeait pas?
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par cinephage »

mannhunter a écrit :
cinephage a écrit :l'intrigue "Les années collège" est assez pénible
et chez Raimi ça ne te dérangeait pas?
C'était moins poussé qu'ici (la bagarre avec la "brute de l'école", le basket-ball, la fille qui l'aborde pour ses maths...). Du moins dans mes souvenirs, je ne l'ai pas revu récemment. Parker avait son job pour le Daily Planet, il n'avait pas ce coté collégien retardé.
Cela dit, le premier Spider-man n'était pas parfait, pour moi (seul l'épisode 2 m'a vraiment convaincu). Il reste néanmoins très supérieur à cette version-ci.
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par hellrick »

cinephage a écrit : Parker avait son job pour le Daily Planet, il n'avait pas ce coté collégien retardé.
Daily Bugle, le planet c'est Superman :fiou:
Parker au collège, c'est donc bien l'univers ultimate qui est adapté, destiné à attirer de nouveaux lecteurs en comics et probablement de nouveaux spectateurs au cinéma (même si je n'ai rien contre cette relecture moderne que sont les ultimate comics)
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Re: Notez les films juillet 2012

Message par cinephage »

hellrick a écrit :
cinephage a écrit : Parker avait son job pour le Daily Planet, il n'avait pas ce coté collégien retardé.
Daily Bugle, le planet c'est Superman :fiou:
Parker au collège, c'est donc bien l'univers ultimate qui est adapté, destiné à attirer de nouveaux lecteurs en comics et probablement de nouveaux spectateurs au cinéma (même si je n'ai rien contre cette relecture moderne que sont les ultimate comics)
Je n'aurais rien contre si ça marchait, étant plutôt amateur de teenage movies. Là, c'est inutilement étiré, et on enfile les clichés comme des perles...

(bugle, pas planet... La honte... :oops: )
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