Moyen + alors, non ?Jeremy Fox a écrit :Curieux de le revoir car le moins qu'on puisse dire est que c'est peut-être son western le moins bien considéré. Content d'en revenir à Delmer daves ; ça faisait un momentdaniel gregg a écrit :Je viens de redécouvrir le prochain film de ton parcours et quel film !
Le Western américain : Parcours chronologique II 1950-1954
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
6.5, ça reste très bien dans mon barême.daniel gregg a écrit :Moyen + alors, non ?Jeremy Fox a écrit :
Curieux de le revoir car le moins qu'on puisse dire est que c'est peut-être son western le moins bien considéré. Content d'en revenir à Delmer daves ; ça faisait un moment
Sans aucun doute un bon film mais le moins satisfaisant de ses westerns je trouve : il lui manque les deux éléments qui caractérisent habituellement le plus l'un de mes trois cinéastes préférés : la sensibilité et le lyrisme. Et puis, le scénario manque un peu de rigueur et la jeune première est bien fade ; Daves n'avait pas encore trouvé son actrice de prédilection, Felicia Farr. Bref, superbement réalisé mais manque d'ampleur et d'émotion. Une semi-déception donc mais un western que je conseillerais quand même ; Daves est quand même pour moi l'équivalent de Dwan pour toi
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Drum Beat
L'Aigle solitaire (Drum Beat, 1954) de Delmer Daves
WARNER
Avec Alan Ladd, Charles Bronson, Rodolfo Acosta, Audrey Dalton, Marisa Pavan, Robert Keith, Anthony Caruso, Elisha Cook Jr
Scénario : Delmer Daves
Musique : Victor Young
Photographie : J. Peverell Marley (Warnercolor 2.55)
Un film produit par Delmer Daves & Alan Ladd pour la Warner
Sortie USA : 10 novembre 1954
Delmer Daves n’était pas revenu au western depuis le formidable succès de sa première et encore unique tentative dans le genre, le très beau La Flèche brisée (Broken Arrow) en ce tout début de décennie. C’est lui qui avec ce film avait réellement lancé la vague du western pro-indien (plus qu’Anthony Mann et son pourtant sublime Devil’s Doorway – La Porte du diable qui était malheureusement passé totalement inaperçu, phagocyté par le triomphe du film de Daves) ; pour son retour à ce qui restera son genre de prédilection (avant sa dernière partie de carrière consacrée au mélodrame, il ne réalisera plus pendant cinq ans que des westerns ; et quels westerns !), il choisit à nouveau un thème semblable qu’il écrit et scénarise lui-même. Comme si ça ne suffisait pas, il le produit en collaboration avec Alan Ladd pour la nouvelle compagnie créée par ce dernier, Jaguar Production. On ne peut donc pas dire que ce ne soit pas un film personnel, aucun producteur n’ayant pu interférer dans les intentions premières du réalisateur ; Daves le considérait d’ailleurs comme son film le plus authentique. Et bien paradoxalement, lorsque l’on adore autant que moi ce cinéaste, Drum Beat a de grandes chances de décevoir, Daves ne répondant pas suffisamment ce coup-ci à nos attentes au vu de ce qu’il avait déjà été capable de faire jusqu’à présent et (si on s’avance un peu dans le temps) en comparaison de ses films suivants. Daves, en général plus à son aise dans la ‘chronique’ que dans l’historique, rate ici paradoxalement toutes les digressions s’éloignant des faits réels narrés ; mais son Drum Beat, quoique bancal, n’en demeure pas moins dans l’ensemble une honorable et intéressante réussite.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Ah, tu me rassures un peu parce que j'avais été relativement déçu aussi. Je souscris donc exactement aux mêmes réserves (personnages pas forcément attachant, manque de lyrisme) que toi tout en reconnaissant de la même manière les mêmes qualités (contexte historique, réalisme, qualité de la mise - encore qu'elle m'a moins marqué que toi).
J'ai découvert peu de temps après l'or du hollandais qui m'a déjà bien plus satisfait.
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The Yellow Mountain
La Montagne Jaune (The Yellow Mountain, 1954) de Jesse Hibbs
UNIVERSAL
Avec Lex Barker, Howard Duff, Mala Powers, John McIntire
Scénario : George Zuckerman, Russell S. Hughes & Robert Blees
Musique : sous la direction de Joseph Gershenson
Photographie : George Robinson (Technicolor 2.00)
Un film produit par Ross Hunter pour la Universal
Sortie USA : 16 novembre 1954
Menlo (Howard Duff) et Bannon (John McIntire) sont concurrents dans la petite ville du Nevada de Goldfield en cette année 1880 ; non seulement ils possèdent chacun leur saloon de chaque côté de la rue principale mais ils sont également les principaux propriétaires des terrains miniers alentours. Menlo voit arriver son ex-partenaire Andy (Lex Barker) qui n’a pas apprécié s’être fait flouer et qui le lui annonce d’emblée lors de leurs retrouvailles en lui envoyant de grands coups de poings en guise de poignée de mains. Mais leur amitié va vite refaire surface malgré aussi leur rivalité concernant Nevada (Mala Powers), ravissante fille de Jackpot (William Demarest), un prospecteur malchanceux (William Demarest). Ils vont de nouveau s’associer pour contrer les tentatives de malversations de Bannon qui ne sort jamais sans être accompagné de Drake (Leo Gordon), son inquiétant homme de main sans scrupules…
Au sein de la courte filmographie au cinéma de Jesse Hibbs (seulement 11 films avant de ne plus travailler que pour la télévision pour qui il réalisera pas mal d’épisodes de séries dont beaucoup pour Rawhide et Gunsmoke), La Montagne Jaune se situe à peu près à mi-parcours. Avec L’étoile brisée (Ride a Crooked Tail) en 1958, Jesse Hibbs mettra un terme à sa carrière cinématographique, faisant une dernière fois tourner Audie Murphy, son acteur de prédilection. Deux ans plus tôt il avait réalisé Walk the Proud Land (L’Homme de San Carlos) avec déjà ce même comédien qui tournera donc six fois avec le réalisateur, une honorable et digne réussite, un western pro-Indien assez inhabituel par sa quasi-absence d'action et la non-violence de son héros principal. L’année précédente, il avait dirigé Audie Murphy alors qu’il interprétait son propre rôle dans un film basé sur sa vie de soldat et de héros de la Seconde Guerre mondiale, L'Enfer des hommes (To Hell and Back) ; grâce à ce fait assez rare dans l'histoire du cinéma, il s'agit encore aujourd’hui de son œuvre la plus connue. Mais avant de passer derrière la caméra, Jesse Hibbs fut footballeur avant de devenir assistant réalisateur auprès, entre autres, de John Ford, Anthony Mann - pas moins que sur Winchester 73 - et Ray Enright qui sera en quelque sorte son mentor.
Dans le domaine du western, il avait débuté par le très plaisant Chevauchée avec le diable (Ride Clear at Diablo) qui voyait la rencontre jubilatoire entre Audie Murphy et Dan Duryea. Puis ce fut, avec John Payne, le très agréable Seul contre tous (Rails into Laramie), avant qu'il ne tourne Les Forbans (The Spoilers), une cinquième adaptation du célèbre roman de Rex Beach avec le duo Rory Calhoun / Jeff Chandler, une version assez terne surtout si on la compare avec celle de Ray Enright qui mettait en scène un duo de stars bien plus prestigieuses, John Wayne et Randolph Scott. La réputation de Hibbs auprès de la critique française a toujours été désastreuse ; malgré cette extrême sévérité, son petit corpus westernien nous a pourtant octroyé, à défaut de grands films, quelques œuvres pour la plupart très divertissantes si l’on excepte à mon humble avis le très mauvais Black Horse Canyon. La Montagne Jaune ne déroge pas à la règle, petite série B en Technicolor sans prétention mais bien écrite et efficacement troussée. Il faut dire que les trois scénaristes ne sont pas ni des débutants ni des médiocres ; pour s'en persuader en ne citant que deux films dont ils sont chacun auteurs, Incident de frontière (Border Incident) de Anthony Mann ou Ecrit sur du Vent (Written on the Wind) de Douglas Sirk pour George Zuckerman, Des Monstres attaquent la ville (Them !) de Gordon Douglas ou L’homme de nulle part (Jubal) de Delmer Daves pour Russell S. Hughes, et enfin pour Robert Blees, Deux rouquines dans la bagarre (Slightly Scarlett) de Allan Dwan ou Le Secret magnifique (The Magnificent Obsession) de Douglas Sirk. On a connu pire comme cartes de visite !
L’histoire qu’ils ont écrits en commun est très classique et ne devrait pas soulever l’enthousiasme mais elle a le mérite d’être carrée, efficace et de se dérouler dans un milieu que - si on le compare à d'autres - nous aurons finalement assez peu eu l’occasion de côtoyer dans le western, celui des propriétaires de mines et des ‘essayeurs’ (les chimistes qui devaient identifier la présence ou le degré d’or contenu dans les échantillons de roches apportés par les prospecteurs) ; ici en plus, la personne qui exerce ce métier est une femme, la ravissante Mala Powers dont on comprend qu’elle suscite la gentille rivalité amoureuse entre les deux associés, Howard Duff et Lex Barker. Alors qu’habituellement Jesse Hibbs avait fait tourner sous sa direction des spécialistes du genre - Audie Murphy, Joel McCrea ou John Payne -, pour La Montagne Jaune il a préféré embaucher ces trois comédiens qui n’étaient pas vraiment des habitués du western même si les deux hommes en avaient déjà tournés quelques uns ; d’où peut-être la plus grande rareté et difficulté jusqu'ici à visionner ce film en rapport aux autres de sa filmographie ?! Et pourtant l’on peut constater que le trio fonctionne parfaitement bien : Howard Duff (inoubliable Sam Bass dans La Fille des prairies de George Sherman, étant même parvenu à nous arracher quelques larmes au final) en businessman filou mais pas mauvais bougre, Lex Barker, l’ex-Tarzan et futur Old Shatterland des adaptations de Karl May (qui feront de lui une star internationale dans les années 60) en associé un peu naïf, le cœur sur la main mais avec le coup de poing facile, ainsi que Mala Powers (Outrage de Ida Lupino, elle-même épouse à la ville de Howard Duff) semblent s’être bien amusés sur le tournage, et en tout cas si ce ne fut pas le cas, leur chaleureux trio fait plaisir à voir jusqu’au plaisant happy-end.
A leurs côtés, d’autres très bons acteurs : John McIntire dans un de ses innombrables rôles de salauds et hommes d’affaires corrompus jusqu’à la moelle (le plus inoubliable étant dans Je suis un aventurier – The Far Country de Anthony Mann) qui ici tente de déposséder ses adversaires en essayant par tous les moyens de semer la discorde entre eux ; William Demarest, comme très souvent lui aussi, à nouveau dans la peau d’un vieil homme amical mais candide ; sans oublier Leo Gordon qui nous aura une fois de plus paru extrêmement inquiétant et dangereux avec ses glaçants yeux bleus aciers. Quelques notations intéressantes sur la concurrence que se faisaient les propriétaires de mines en jouant sur l’augmentation journalière du salaire de leur main d’œuvre ainsi que sur les règles juridiques concernant les mines, galeries et gisements. Ce récit de rivalité pour une femme et des terrains miniers n’aura été jamais surprenant ni réellement captivant mais constamment plaisant avec ses multiples et incessantes alliances et mésalliances, ses cavalcades et séquences d’action parfaitement maitrisées et réglées par des cascadeurs chevronnés - que ce soit la poursuite du chariot rempli d’or en plein désert ou ce Gunfight final en milieu de rue-, la beauté des paysages naturels du désert de Mojave ainsi que la légèreté de son ton d’ensemble, le spectateur ayant compris dès la première scène que tout ceci ne porterait pas à conséquences et que nos gentils mais roublards protagonistes principaux s’en sortiraient envers et contre tout.
L’ensemble ne va pas sans quelques lourdeurs (les rencontres souvent viriles des deux associés), la romance n’est pas spécialement émouvante mais l’impression finale restera plutôt très agréable d’autant que la musique supervisée par Joseph Gershenson et la photo ‘technicolorisée’ de George Robinson (Joe Dakota) se révèlent elles aussi plutôt inspirées : il faut dire que dans le domaine de la série B destinée aux doubles programmes, les westerns Universal de l’époque étaient ce qui se faisaient de plus professionnels dans le genre et que les équipes techniques étaient alors parfaitement rodées. Sans génie, sans surprises et sans prétention mais également sans défauts apparents : du travail d’artisan bien troussé pour un film rare, sympathique, solide et bien rythmé qui méritait de sortir de l’oubli ; si nous l'aurons sans doute oublié un mois après l'avoir visionné, nous aurons pu tout du moins passer devant lui un bon après midi en famille.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Voilà, pas extraordinaire et bien moins ambitieux (et à la rigueur, c'est plus un film de casse qu'un western), mais c'est solide, y-a du suspens et des personnages moins hématiques qu'on pourrait croire (jolie relation entre Borgnine et une prostituée)
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
et un de plus a voir !
Top 20 actuel
http://www.shompy.com/someone1600/l10080_frfr.html
Mes dvd
http://someone1600.dvdaf.com/
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Autant j'ai été déçu à la revoyure par Tornade, autant au contraire le redécouverte de La Reine de la prairie fut un ravissement ; un western qu'il faut voir avec son âme d'enfant et alors là, ça fonctionne à merveille malgré les défauts de son scénario et (ou grâce à) sa grande ingénuité. Sorte de retour aux sources totalement anachronique pour l'époque mais assez réjouissant. Critique la semaine prochaine.daniel gregg a écrit : Deux rouquines dans la bagarre est un très bon film noir, La reine de la prairie et Tornade, deux westerns rousseauistes d'une sensibilité rare.
Ce message vous a été délivré par un fan absolu d'Allan Dwan.
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Voilà mon petit coeur comblé pour le week end.Jeremy Fox a écrit :Autant j'ai été déçu à la revoyure par Tornade, autant au contraire le redécouverte de La Reine de la prairie fut un ravissement ; un western qu'il faut voir avec son âme d'enfant et alors là, ça fonctionne à merveille malgré les défauts de son scénario et (ou grâce à) sa grande ingénuité. Sorte de retour aux sources totalement anachronique pour l'époque mais assez réjouissant. Critique la semaine prochaine.daniel gregg a écrit : Deux rouquines dans la bagarre est un très bon film noir, La reine de la prairie et Tornade, deux westerns rousseauistes d'une sensibilité rare.
Ce message vous a été délivré par un fan absolu d'Allan Dwan.
Vivement la semaine prochaine !
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Je ne connais pas ce film, mais je connais néanmoins très un extrait devenu célèbre grâce à La classe américaine :
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Re: Drum Beat
Il passe sur ciné-classic en ce moment et en 16/9èmeJeremy Fox a écrit :
L'Aigle solitaire (Drum Beat, 1954) de Delmer Daves
WARNER
Vu à partir d’un enregistrement TCM en VOST et format respecté (pas en 16/9 par contre) ; vivement un DVD !
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Re: Drum Beat
Je confirme, c'est aussi par ce biais que je l'ai vu. Pour faire court, je suis d'accord avec toi Jérémy: Bronson (ex-Buchinsky ) est très bon, Alan Ladd fait le boulot mais sans réelle implication et les deux actrices sont bien pâles (encore que Marisa Pavan me parait meilleure comédienne et peut-être sous employée...). Un western plaisant mais sans génie quoi, malgré le métier de Daves.bruce randylan a écrit :
Il passe sur ciné-classic en ce moment et en 16/9ème
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Re: Drum Beat
C'est vrai : Marisa Pavan est nettement plus convaincante que sa partenaire quand même. Quel mauvais choix de casting pour la jeune première !onvaalapub a écrit : les deux actrices sont bien pâles (encore que Marisa Pavan me parait meilleure comédienne et peut-être sous employée...).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Alan Ladd+implication= oxymore!!!
Cet acteur au visage poupin demeure un mystère complet film après film: comment a t'on pu en faire un acteur fétiche du western??? Comparativement, Glenn Ford possède une palette incommensurable et une intelligence wellesienne...c'est pour dire!
A mon avis, il n'est pas pour rien dans la (relative) déception que constitue ce film dans une carrière formidable mais comme le dit bien Jeremy, l'ampleur de la mise en scène de Daves rattrape bcp de faiblesses.
Je te trouve injuste envers Badlanders qui sans égaler bien sûr Yuma, hanging tree ou Broken arrow demeure un western de belle facture d'un auteur complexe qui est peut-être celui qui continue à me surprendre le plus dans le genre avec Wellmann ( en attendant d'explorer Boetticher et Dwann).
Cet acteur au visage poupin demeure un mystère complet film après film: comment a t'on pu en faire un acteur fétiche du western??? Comparativement, Glenn Ford possède une palette incommensurable et une intelligence wellesienne...c'est pour dire!
A mon avis, il n'est pas pour rien dans la (relative) déception que constitue ce film dans une carrière formidable mais comme le dit bien Jeremy, l'ampleur de la mise en scène de Daves rattrape bcp de faiblesses.
Je te trouve injuste envers Badlanders qui sans égaler bien sûr Yuma, hanging tree ou Broken arrow demeure un western de belle facture d'un auteur complexe qui est peut-être celui qui continue à me surprendre le plus dans le genre avec Wellmann ( en attendant d'explorer Boetticher et Dwann).
- Sybille
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Sans être du tout fan d'Alan Ladd (je préfère largement Glenn Ford, qui est un comédien d'une autre ampleur), je n'ai jamais été rebutée pour autant par ses interprétations, en particulier dans les westerns.
Malgré son visage poupin, il a une certaine dureté dans le regard, il est à la fois calme et déterminé dans ses rôles, ça lui permet de faire un bon héros de westerns, simple peut-être, mais convaincant. D'ailleurs, c'est dans ce genre de films que je l'imagine le mieux. Il y a les films noirs aussi, mais ailleurs.
Malgré son visage poupin, il a une certaine dureté dans le regard, il est à la fois calme et déterminé dans ses rôles, ça lui permet de faire un bon héros de westerns, simple peut-être, mais convaincant. D'ailleurs, c'est dans ce genre de films que je l'imagine le mieux. Il y a les films noirs aussi, mais ailleurs.