FILM DU MOIS:
Cabin in the woods, de Drew Goddard (2012) 9/10 - Un immense moment de bonheur en salle, tout ce que j'adore...
FILMS DECOUVERTS:
Faisons un rêve, de Sacha Guitry (1937) 8/10 - Un vrai tour de force de comédie, remarquablement écrit et souvent très drole.
La loi du seigneur, de William Wyler (1956) 6/10 - Très classique, et parfois fort drole, mais la faiblesse des enjeux, sur la durée, fatigue un peu.
Brève rencontre, de David Lean (1945) 8,5/10 - Un traitement sérieux, quasi-documentaire, et pourtant un film fort émouvant, d'une grande justesse. A revoir, clairement.
The odd couple, de Gene Saks (1968) 6,5/10 - Trop théâtral, le film marche parce que Jack Lemmon est hilarant, vraiment, et que le ton de Walter Mathau lui donne de l'écho. Mais j'ai plusieurs fois bien ri...
Real Steel, de Shawn Levy (2011) 5,5/10 - Un nouveau film pour enfants par le réal de la nuit au musée... Très cucul, donc, et assez convenu. Mais les robots sont bien fichus.
Guerre et paix, de Serguei Bondartchouk (1967) 8/10 - Monumental. On regrette parfois le coté "tableaux" de la mise en scène, qui distancie les personnages et atténue l'émotion. Mais l'ampleur du film, sa mise en scène d'une constante invention, son ambition sans rivale, et une excellente bande originale font de ce très grand film une oeuvre incontournable.
Dark Shadows, de Tim Burton (2012) 7,5/10 - Quel magnifique visuel façon studios Hammer, et révélation pour moi d'Eva Green, qui dévore l'image à chacune de ses séquences.
Le prénom, d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (2012) 6,5/10 - Très théatral, et pour cause, le film se regarde sans déplaisir et fait souvent sourire...
Le bras de la vengeance, de Chang Cheh (1969) 8/10 - Une suite musclée et sauvage, déchainée où l'attention de la mise en scène porte sur les souffrances des personnages massacrés plutôt que sur les combats eux-même. Apre et surprenant.
Ragtime, de Milos Forman (1981) 8,5/10 - Un film ample et riche, éclatant de talent. Et quelle somptueuse musique de Randy Newman...
Les experts, de Phil Alden Robinson (1992) 6,5/10 - Un film d'espionnage charmant, mais il lui manque soit de l'ampleur, soit de l'humour, pour être plus qu'un récit divertissant, malgré quelques reflexions intéressantes sur le monde naissant de l'internet...
Les amants de la nuit/They live by night, de Nicholas Ray (1948) 6/10 - Une intrigue policière évacuée au profit d'un couple de jeunes inadaptés geignards... Parfois touchant, mais jamais vraiment émouvant.
Max et les ferrailleurs, de Claude Sautet (1971) 7,5/10 - Le coté policier est un peu bancal, mais le film reste de haute tenue.
Hannah et ses soeurs, de Woody Allen (1986) 8/10 - Un excellent Allen, que j'aurais peut-être encore mieux aimé si je l'avais découvert plus tôt. Mention spéciale à un casting en or.
Le caïman, de Nanni Moretti (2006) 8/10 - Récit du douloureux parcours d'un producteur italien en pleine crise, plutôt qu'une réelle critique de Berlusconi, le caïman reste touchant et fort de bout en bout. Un film intéressant.
Au bonheur des dames, de Julien Duvivier (1930) 8,5/10 - Toute la noirceur de Duvivier dans ce récit d'un progrès destructeur et impitoyable, qui ne peut avancer que sur les ruines d'antan... Seul un épilogue un peu naïf vient atténuer le pessimisme du récit, qui comporte quelques formidables morceaux de bravoure, notamment dans ce qui aurait pu (du ?) être la fin du film...
Hansel & Gretel, de Pil-Sung Yim (2007) 7/10 - Plastiquement très réussi, ce joli conte prend une tournure naïve qu'on aurait préféré plus riche. Mais le film garde un indéniable charme.
(S)ex-list, de Mark Mylod (2011) 5,5/10 - Trop long, convenu et pas assez drole, le film renferme tout de même quelques idées sympathiques...
Street Trash, de Jim Muro (1987) 7,5/10 - Délire déglingué, pop art du gore, dodes kaden verion grindhouse, le film tient amplement sa réputation.
Human Centipede 2 (The Full Sequence), de Tom Six (2011) 8/10 - Difficile à noter, parce que le film dérange vraiment, au point qu'on se demande ce qu'on vient y chercher. Mais la force du film découle avant tout d'un redoutable savoir-faire, doublé d'un fameux sens du casting.
American Graffiti, de George Lucas (1973) 7/10 - Excellente bande son pour un film qui sillonne le jalon du film d'ado nostalgique et celui du film d'initiation. Mais ce n'est ni Outsiders, ni La dernière séance, il manque un je ne sais quoi de gravité pour que ça décolle vraiment.
Vivre dans la peur, d'Akira Kurosawa (1955) 7/10 - Une belle reflexion sur la peur, le déni, et le délitement des valeurs familiales...
Un grand noceur, de Luis Bunuel (1949) 7/10 - Une charmante comédie familiale, sur le ton de la fable. On y retrouve assez peu la patte bunuélienne, en revanche, sinon lors d'une séquence de curé interrompu, et dans le gout de mélanger les classes sociales.
Margin call, de JC Chandor (2012) 7,5/10 - Un script intelligent, un sujet béton et bien expliqué, un joli casting, un fort bon film.
Moonrise Kingdom, de Wes Anderson (2012) 8,5/10 - Certes, on a raison de parler de "l'univers" de W.Anderson, mais il ne faudrait pas qu'on en néglige son fabuleux sens de la composition, du découpage, du rythme, de la mise en scène, en somme.
De rouille et d'os, de Jacques Audiard (2012) 8/10 - Remarquablement bien joué, joliment filmé et souvent émouvant, malgré un pitch un peu loufoque...
Intruders, de Juan Carlos Fresnadillo (2012) 3/10 - Pitrerie qui confirme le peu de bien que je pense du cinéaste, principal responsable de la présente plantade...
17 Filles, de Delphine et Muriel Coulin (2011) 6,5/10 - Malgré un coté "premier film", l'intérêt du sujet et la bonne alchimie entre les filles du casting rendent le film intéressant.
Faust, de Friedrich W. Murnau (1926) 7,5/10 - Curieusement déséquilibré, le film alterne entre des scènes de pur marivaudage, quelques grandes figures métaphysique, et des thèmes de tragédie classique. Reste un énorme talent visuel, et plusieurs moments éclatants.
Little Big Soldier, de Sheng Ding (2010) 7,5/10 - Une charmante histoire d'amitié, émouvante et drole à la fois, dans un cadre proche de celui des 3 royaumes...
San Quentin, de Lloyd Bacon (1937) 5,5/10 - Le charisme des acteurs et de l'intrigue est vite abimé par un discours moraliste et lénifiant. Pas lamentable, mais franchement pas très fin.
Dream House, de Jim Sheridan (2011) 4/10 - Ce n'est pas vraiment mal mis en scène, mais le script est aussi banal que confus, malhonnête que peu intéressant. Et ce n'est pas Sheridan, notoirement peu porté sur l'action, qui allait nous dynamiser tout ça... Casting talentueux, mais désemparé.
The Man behind the gun, de Felix Feist (1953) 6/10 - Petit western sympathique, dont je retiendrai surtout un crépage de chignon brune/blonde gratuit et très efficace, à garder dans les annales.
Big Boss, de Lo Wei (1971) 4/10 - Un film médiocre en tous points... Intrigue facile et cousue de fil blanc, psychologie des personnages foireuse, mise en scène médiocre... Seul surnage un peu Bruce Lee, mais c'est un bien mauvais film pour débuter une carrière de star. Mention spéciale à la musique, qui ajoute sensiblement à l'ambiance (Time des Pink Floyd


Katie Tippel, de Paul Verhoeven (1975) 7,5/10 - Une belle reconstitution, un personnage attachant, un indéniable savoir-faire...
FILMS REVUS:
Bliss, de Drew Barrymore (2009) 8/10 - Un film péchu à l'énergie communicative, et aux personnages très attachants.
Le diner de cons, de Francis Veber (1998) 8/10 - Désormais un classique...
Freeway, de Matthew Bright (1996) 7,5/10 - Toujours aussi sympa à la révision, je note cela dit une approche sociale que j'avais fini par oublier. Quelle BO, aussi...
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