Notez les films naphta : Mars 2012
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Notez les films naphta : Mars 2012
Quelle joie de vivre ("Joy of living") : Tay Garnett -1938
Cette comédie à mi chemin entre le mélo et la comédie musicale vaut surtout pour l'interprétation très "gablienne" de Douglas Fairbanks Jr faite de sensibilité et de sobriété, rentier affranchi amenant la délicieuse Irenne Dunne, célèbre chanteuse, à se défaire de son encombrante et opportuniste famille.
Tay Garnett, presque à mi chemin de sa carrière, commencée en 1924, et qu'il poursuivra jusqu'en 1975, fait montre d'un solide talent à servir un scénario huilé aux petits oignons, égrenant çà et là de nombreuses répliques drôles ou sensibles selon le rythme que le réalisateur entend donner à son film.
Il faudrait réévaluer consciencieusement la carrière de Tay Garnett, l'auteur de réussites telles que One way passage et The postman always ring twice, dont finalement, on ne connait qu'une infime partie.
Cette comédie à mi chemin entre le mélo et la comédie musicale vaut surtout pour l'interprétation très "gablienne" de Douglas Fairbanks Jr faite de sensibilité et de sobriété, rentier affranchi amenant la délicieuse Irenne Dunne, célèbre chanteuse, à se défaire de son encombrante et opportuniste famille.
Tay Garnett, presque à mi chemin de sa carrière, commencée en 1924, et qu'il poursuivra jusqu'en 1975, fait montre d'un solide talent à servir un scénario huilé aux petits oignons, égrenant çà et là de nombreuses répliques drôles ou sensibles selon le rythme que le réalisateur entend donner à son film.
Il faudrait réévaluer consciencieusement la carrière de Tay Garnett, l'auteur de réussites telles que One way passage et The postman always ring twice, dont finalement, on ne connait qu'une infime partie.
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
t'as un peu du mal avec les maths toi quand même.daniel gregg a écrit :Quelle joie de vivre ("Joy of living") : Tay Garnett -1938
Tay Garnett, presque à mi chemin de sa carrière, commencée en 1924, et qu'il poursuivra jusqu'en 1975,
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Tancrède a écrit :t'as un peu du mal avec les maths toi quand même.daniel gregg a écrit :Quelle joie de vivre ("Joy of living") : Tay Garnett -1938
Tay Garnett, presque à mi chemin de sa carrière, commencée en 1924, et qu'il poursuivra jusqu'en 1975,
C'était surtout par rapport à sa filmographie.
C'est vrai qu'après coup, je me suis dit qu'il y avait comme une approximation.
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Les Gaspards de Pierre Tchernia (1974)
Jean-Paul Rondin est libraire à Paris, près du Panthéon. Il est mécontent car sa boutique est située près d'un chantier de rénovation de la ville ordonné par le Ministre des Travaux Publics. Mais un soir, la fille de Rondin disparaît après avoir quitté son groupe d'amis. Le commissaire Lalatte, que Rondin est allé voir, pense qu'il s'agit d'une fugue. Mais cette disparition n'est pas la première : d'autres personnes ont disparu, dont vingt touristes qui étaient venus visiter les catacombes. En plus, des objets disparaissent des musées et des aliments sont volés.
En ce début des années 70 Paris est une ville en pleine transformation réduite à un gigantesque chantier, phénomène qui n'est pas sans provoquer quelques réactions. C'est sur ce postulat que Pierre Tchernia va nouer avec son compère Goscinny une intrigue ludique où les chantres d'une modernité excessives frénétique (Charles Denner génial en ministre pédant et mégalo) vont s'opposer à des nostalgiques plus ou moins mesurés d'un ancien Paris plus paisible et champêtre. Le générique animé moquant les chantiers en pagaille envahissant Paris s'oppose ainsi à la première scène de Michel Serrault montrant à un client de sa librairie quelques photos du vieux Paris. L'histoire repose sur un mystère amusant et improbable où la ville est en proie à des disparitions incongrues d'objets, de personnes toutes liées au sous-sol parisien : caves à vins fermées à clés qui se vident de leurs meilleurs crus, légumes aspirés dans le sol, cyclistes et touriste se volatilisant en visitant les catacombes... Lorsque sa propre fille es enlevées le libraire et historien Jean-Paul Rondin s'engage alors courageusement dans les profondeurs pour la retrouver. Là il va trouver une étrange communauté, "Les Gaspards", qui a fui le béton et les bruits de la ville pour vivre une existence paisible et libertaire. La folie des travaux du ministre menace cependant cette quiétude mais le meneur Gaspard de Montfermeil est prêt à mener haut l'insoumission.
Tchernia parvient avec brio à mêler des thèmes intéressant à son postulat loufoque. Le réalisateur parvient très bien à rendre le côté oppressant de cette ville envahie par les grues et les bulldozers en allant du plus petit (la pollution sonore et visuelle de la libraire de Rondin prêtant à de nombreux gags) au plus grand avec ces plans d'ensemble où les véhicules de constructions font disparaître et rendent méconnaissables le paysage. A l'opposé et assez paradoxalement d'ailleurs le monde sous-terrain des Gaspards semble plus ample et aéré que l'extérieur, le seul lieu du film où on peut réellement traverser un décor dans sa largeur avec ses immenses carrières. Tchernia multiplie les visions décalées et poétique comme cette plante poussant sous l'éclairage d'un ancien puits et ne s'embarrasse pas d'un réalisme malvenu. L'existence des Gaspards est celle de tous les possibles et relève du conte dans leur manière de communiquer et se nourrir des ressources de l'extérieur tel des lutins ou farfadets des forêts vivant à l'insu des hommes. Tchernia et Goscinny voilent d'ailleurs d'un amusant mystère les capacités des Gaspards en début de film avant d'assaisonner le tout de gags irrésistibles par la suite : Serrault qui s'échappe en surgissant d’une tombe en plein enterrement, l'attentat contre le ministère rendant la bâtisse bancale.
Au final ces bons vivants à la communauté paisible semblent bien moins dangereux que ce ministre prêt à entourer Notre Dame de deux affreux buildings. Philippe Noiret apporte toute la nonchalance et bonhomie voulue à son Gaspard et délivre une prestation savoureuse. Michel Serrault (déjà du précédent Tchernia Le Viager et acteur fétiche de celui-ci) est tout aussi bon et apporte une nature plus mesurée mais non moins passionnée avec le personnage de Rondin. Le casting est d'ailleurs un joyeux patchwork des grands seconds rôle français de l'époque venu s'amuser pour un temps de présence plus ou moins long : Michel Galabru en commissaire, Annie Cordy, Jean Carmet, un tout jeune Gérard Depardieu, Roger Carel... Un très bon moment qui incite à creuser plus en avant la filmographie de Pierre Tchernia. 4,5/6
Jean-Paul Rondin est libraire à Paris, près du Panthéon. Il est mécontent car sa boutique est située près d'un chantier de rénovation de la ville ordonné par le Ministre des Travaux Publics. Mais un soir, la fille de Rondin disparaît après avoir quitté son groupe d'amis. Le commissaire Lalatte, que Rondin est allé voir, pense qu'il s'agit d'une fugue. Mais cette disparition n'est pas la première : d'autres personnes ont disparu, dont vingt touristes qui étaient venus visiter les catacombes. En plus, des objets disparaissent des musées et des aliments sont volés.
En ce début des années 70 Paris est une ville en pleine transformation réduite à un gigantesque chantier, phénomène qui n'est pas sans provoquer quelques réactions. C'est sur ce postulat que Pierre Tchernia va nouer avec son compère Goscinny une intrigue ludique où les chantres d'une modernité excessives frénétique (Charles Denner génial en ministre pédant et mégalo) vont s'opposer à des nostalgiques plus ou moins mesurés d'un ancien Paris plus paisible et champêtre. Le générique animé moquant les chantiers en pagaille envahissant Paris s'oppose ainsi à la première scène de Michel Serrault montrant à un client de sa librairie quelques photos du vieux Paris. L'histoire repose sur un mystère amusant et improbable où la ville est en proie à des disparitions incongrues d'objets, de personnes toutes liées au sous-sol parisien : caves à vins fermées à clés qui se vident de leurs meilleurs crus, légumes aspirés dans le sol, cyclistes et touriste se volatilisant en visitant les catacombes... Lorsque sa propre fille es enlevées le libraire et historien Jean-Paul Rondin s'engage alors courageusement dans les profondeurs pour la retrouver. Là il va trouver une étrange communauté, "Les Gaspards", qui a fui le béton et les bruits de la ville pour vivre une existence paisible et libertaire. La folie des travaux du ministre menace cependant cette quiétude mais le meneur Gaspard de Montfermeil est prêt à mener haut l'insoumission.
Tchernia parvient avec brio à mêler des thèmes intéressant à son postulat loufoque. Le réalisateur parvient très bien à rendre le côté oppressant de cette ville envahie par les grues et les bulldozers en allant du plus petit (la pollution sonore et visuelle de la libraire de Rondin prêtant à de nombreux gags) au plus grand avec ces plans d'ensemble où les véhicules de constructions font disparaître et rendent méconnaissables le paysage. A l'opposé et assez paradoxalement d'ailleurs le monde sous-terrain des Gaspards semble plus ample et aéré que l'extérieur, le seul lieu du film où on peut réellement traverser un décor dans sa largeur avec ses immenses carrières. Tchernia multiplie les visions décalées et poétique comme cette plante poussant sous l'éclairage d'un ancien puits et ne s'embarrasse pas d'un réalisme malvenu. L'existence des Gaspards est celle de tous les possibles et relève du conte dans leur manière de communiquer et se nourrir des ressources de l'extérieur tel des lutins ou farfadets des forêts vivant à l'insu des hommes. Tchernia et Goscinny voilent d'ailleurs d'un amusant mystère les capacités des Gaspards en début de film avant d'assaisonner le tout de gags irrésistibles par la suite : Serrault qui s'échappe en surgissant d’une tombe en plein enterrement, l'attentat contre le ministère rendant la bâtisse bancale.
Au final ces bons vivants à la communauté paisible semblent bien moins dangereux que ce ministre prêt à entourer Notre Dame de deux affreux buildings. Philippe Noiret apporte toute la nonchalance et bonhomie voulue à son Gaspard et délivre une prestation savoureuse. Michel Serrault (déjà du précédent Tchernia Le Viager et acteur fétiche de celui-ci) est tout aussi bon et apporte une nature plus mesurée mais non moins passionnée avec le personnage de Rondin. Le casting est d'ailleurs un joyeux patchwork des grands seconds rôle français de l'époque venu s'amuser pour un temps de présence plus ou moins long : Michel Galabru en commissaire, Annie Cordy, Jean Carmet, un tout jeune Gérard Depardieu, Roger Carel... Un très bon moment qui incite à creuser plus en avant la filmographie de Pierre Tchernia. 4,5/6
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Rendez-vous: 7/10
"The Shop around the corner" est une jolie comédie romantique porté comme toujours par un excellent James Stewart.Le principe milles fois utilisés depuis dans le genre, d'un homme et une femme qui se détestent et travaillent ensemble, pour finalement s'apprécier (l'un et l'autre s'envoient des lettres d'amour sans savoir que c'est eux-mêmes) permet quelques bons moments de fou rire aux quiproquos tellement savoureux.Une sympathique comédie mais comme toujours chez Lubitsch , il me faudra le revoir pour en saisir toute sa subtilité.
Gorgo: 4/10
Un "Godzilla" Anglais ou l'histoire de ces marins pêcheurs d'Irlande qui découvrent un monstre ressemblant à un dinosaure.En l'amenant en Angleterre plus précisément à Londres, ils vont l'exposer pour en faire un cirque tel "King Kong" mais vont vite se retrouver face à sa mère beaucoup plus grande et furieuse qu'on lui enlève son bébé.Ca n'a malheureusement pas le charme des films japonais et mise à part les destructions finales de Londres, c'est ennuyeux.
"The Shop around the corner" est une jolie comédie romantique porté comme toujours par un excellent James Stewart.Le principe milles fois utilisés depuis dans le genre, d'un homme et une femme qui se détestent et travaillent ensemble, pour finalement s'apprécier (l'un et l'autre s'envoient des lettres d'amour sans savoir que c'est eux-mêmes) permet quelques bons moments de fou rire aux quiproquos tellement savoureux.Une sympathique comédie mais comme toujours chez Lubitsch , il me faudra le revoir pour en saisir toute sa subtilité.
Gorgo: 4/10
Un "Godzilla" Anglais ou l'histoire de ces marins pêcheurs d'Irlande qui découvrent un monstre ressemblant à un dinosaure.En l'amenant en Angleterre plus précisément à Londres, ils vont l'exposer pour en faire un cirque tel "King Kong" mais vont vite se retrouver face à sa mère beaucoup plus grande et furieuse qu'on lui enlève son bébé.Ca n'a malheureusement pas le charme des films japonais et mise à part les destructions finales de Londres, c'est ennuyeux.
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Profondo Rosso a écrit :Les Gaspards de Pierre Tchernia (1974)
Tchernia et Goscinny voilent d'ailleurs d'un amusant mystère les capacités des Gaspards en début de film avant d'assaisonner le tout de gags irrésistibles par la suite : Serrault qui s'échappe en surgissant d’une tombe en plein enterrement, l'attentat contre le ministère rendant la bâtisse bancale.
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Un très bon moment qui incite à creuser plus en avant la filmographie de Pierre Tchernia. 4,5/6
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J'adore ce passage lorsque dans les catacombes, Serrault, affublé de ses habits d'exploration souterraine, croise un homme portant une personne sur son dos :
-"Jean Valjean !"
-"Le soldat inconnu !"
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Il y a aussi le moment où Noiret fait l'inversion entre le gaz, l'eau et le téléphone énorme
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
J'aime beaucoup les Gaspards! Il faut aussi voir Le Viager évidement, et également la Gueule de l'Autre.Profondo Rosso a écrit :Les Gaspards de Pierre Tchernia (1974)Un très bon moment qui incite à creuser plus en avant la filmographie de Pierre Tchernia. 4,5/6
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Bonjour l'Angoisse est en dessous, mais ça reste agréable. Il y a généralement un ton très jubilatoire dans les films de Pierre Tchernia
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Oui, et si Les Gaspards et Le Viager sont les meilleurs des 4, c'est aussi grâce à la complicité scénaristique de l'ami Goscinny.Rick Blaine a écrit : J'aime beaucoup les Gaspards! Il faut aussi voir Le Viager évidement, et également la Gueule de l'Autre.
Bonjour l'Angoisse est en dessous, mais ça reste agréable. Il y a généralement un ton très jubilatoire dans les films de Pierre Tchernia.
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
La gueule de l'autre est assez furieux lui aussi !! Problème: un scénario qui s'en va inutilement dans tous les sens.Federico a écrit :Oui, et si Les Gaspards et Le Viager sont les meilleurs des 4, c'est aussi grâce à la complicité scénaristique de l'ami Goscinny.Rick Blaine a écrit : J'aime beaucoup les Gaspards! Il faut aussi voir Le Viager évidement, et également la Gueule de l'Autre.
Bonjour l'Angoisse est en dessous, mais ça reste agréable. Il y a généralement un ton très jubilatoire dans les films de Pierre Tchernia.
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Ok prochain objectif Le Viager qui m'a l'air bien jubilatoire aussi !
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Tu vas te régaler, garantie sur facture!Profondo Rosso a écrit :Ok prochain objectif Le Viager qui m'a l'air bien jubilatoire aussi !
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Rick Blaine a écrit :Tu vas te régaler, garantie sur facture!Profondo Rosso a écrit :Ok prochain objectif Le Viager qui m'a l'air bien jubilatoire aussi !
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
Le viager fait partie de ces films que je peux voir et revoir sans me lasser...
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Re: Notez les films naphta : Mars 2012
"Je suis le seul ministre de France à ne pas prendre de vacances au mois d'août!"Profondo Rosso a écrit :Les Gaspards de Pierre Tchernia (1974)
(Charles Denner génial en ministre pédant et mégalo)