c'est a dire?pas d'exercice de style juste for fun ?Jeremy Fox a écrit :Très bien aussi mais dans un style quasiment opposé à celui de Scorsesedon corleone a écrit : a quand un collector .je vais glisser sur un autre sujet (dernier) mais que vaut l'arnaqueur ?puisqu'on y est
Les Affranchis / Casino (Martin Scorsese)
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hé ho hé ho là hé p'tite râclure on détourne pas mes propos pour les vandamiserdon corleone a écrit : c'est a dire?pas d'exercice de style juste for fun ?
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desolé j'etais pas awareJohnny Doe a écrit :hé ho hé ho là hé p'tite râclure on détourne pas mes propos pour les vandamiserdon corleone a écrit : c'est a dire?pas d'exercice de style juste for fun ?
fait gaffe ou j'appele luca brasi
ok mercijeremy fox a écrit :Ni exercice de style, ni fun mais un véritable film noir assez austère.
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Les Affranchis / Casino (Martin Scorsese)
films tirés de 2 romans (faits réels) de nicholas pilleggi, co-scénariste aussi avec Scorsese......On y retrouve les thèmes favoris de Scorsese:l'importance de la famille,la trahison,la montée en puissance,puis la déchéance dans ces 2 films (on pourrait aussi mettre Mean Streets dans le lot, une sorte de trilogie made in Scorsese)
une préférence pour :
Casino
ou
les Affranchis
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C'est vrai qu'on pourait reprocher à Scosese de se répeter avec Casino, réalisé seulement 5 ans après les Affranchis. Je pense quand meme que Casino est plus abouti, plus construit que les Affranchis. Socrsese a sans doute voulu réailsé un film plus intimiste, peut etre plus lent, qui le rend très attachant.Swan a écrit :A ce niveau-là, je ne compare même plus. Quoique j'ai beaucoup défendu Casino à sa sortie, car certains ne le voyaient que comme un "remake" de Goodfellas.
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Casino n’est un remake des Affranchis que dans la mesure où El Dorado est un remake de Rio Bravo. C’est un peu comme si on reprochait à un peintre de la Renaissance d’avoir peint plusieurs Annonciations… C’est dire si, en effet, l’argument ne tient pas debout.
Étant très sensible à ce jeu des variations sur un même thème dans l’œuvre de mes auteurs préférés (au cinéma comme en littérature), j’étais donc bien disposé. Et pourtant, j’ai une nette préférence pour les Affranchis, qui me paraît incomparablement plus dynamique. La virtuosité époustouflante de Casino n’est pas exempte de complaisance dans la surenchère et finit, en raison de la longueur du film, par engendrer un sentiment de saturation (j’ai le même problème avec Gangs of New York). En cause aussi, la structure répétitive du film : je sais bien que c’est exprès, puisque la monotonie et le vide terrifiants de l’existence de ces petits fonctionnaires du crime organisé sont aussi le sujet de Casino ; mais à la longue, ça se retourne un peu contre le film. En outre, le commentaire off, qui propulse continuellement l’action dans les Affranchis, a une fonction beaucoup plus informative dans Casino ; et de même la bande musicale m’a paru beaucoup plus illustrative (elle est un élément d’époque, au même titre que les vêtements et la hideuse décoration d’intérieurs), tandis qu’elle participe intimement à l’action des Affranchis, qu’elle prolonge et relance continuellement. Au total, pardonnez-moi, malgré le talent du cinéaste et des comédiens (De Niro et Pesci réussissent le tour de force de se renouveler ; Stone dévoile un talent inattendu) et la force de nombreuses scènes prises individuellement, Casino m’a fait l’effet d’un mammouth un peu inerte.
Étant très sensible à ce jeu des variations sur un même thème dans l’œuvre de mes auteurs préférés (au cinéma comme en littérature), j’étais donc bien disposé. Et pourtant, j’ai une nette préférence pour les Affranchis, qui me paraît incomparablement plus dynamique. La virtuosité époustouflante de Casino n’est pas exempte de complaisance dans la surenchère et finit, en raison de la longueur du film, par engendrer un sentiment de saturation (j’ai le même problème avec Gangs of New York). En cause aussi, la structure répétitive du film : je sais bien que c’est exprès, puisque la monotonie et le vide terrifiants de l’existence de ces petits fonctionnaires du crime organisé sont aussi le sujet de Casino ; mais à la longue, ça se retourne un peu contre le film. En outre, le commentaire off, qui propulse continuellement l’action dans les Affranchis, a une fonction beaucoup plus informative dans Casino ; et de même la bande musicale m’a paru beaucoup plus illustrative (elle est un élément d’époque, au même titre que les vêtements et la hideuse décoration d’intérieurs), tandis qu’elle participe intimement à l’action des Affranchis, qu’elle prolonge et relance continuellement. Au total, pardonnez-moi, malgré le talent du cinéaste et des comédiens (De Niro et Pesci réussissent le tour de force de se renouveler ; Stone dévoile un talent inattendu) et la force de nombreuses scènes prises individuellement, Casino m’a fait l’effet d’un mammouth un peu inerte.