Demi-Lune a écrit :Vu.Colqhoun a écrit :Y avait Road House sur FR4.
C'est quand même mieux que Pretty Woman.
Au moins on y trouve des mullets à foison, des blondasses 80s qui passent leur temps à poil, Patrick Swayze qui pète des genoux, Sam Elliott, un monstrer truck, des animaux empaillés, Patrick Swayze qui fait du yoga, Sam Elliott et des répliques qui font mouches.
"Pain don't hurt."
Ce film est génial. Point barre.
Notez les films Février 2012
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Re: Notez les films Février 2012
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Notez les films Février 2012
Colqhoun et johell ont on ne peut mieux résumé les qualités de ce "chef-d’œuvre bunuelien" (© Simone Choule). Un western moderne surréaliste qui a de la burne et est carrément jouissif ! Patrick Swayze en videur zen ET nerveux (un alliage assez fascinant à regarder, je sais pas comment il fait), qui balance des tatanes, pète des genoux et arrache des gorges à mains nues, de la bière, de la bonne zic', des néons, des pépés 80's à donf en chaleur, des nichons à tire-larigot, le look crasseux de Sam Elliott, des bagarres de poivrots, les jeans moule-burnes, les muletts, les Ray-Ban, une VF grandiose, une bande de salopards qui fout la merde, des explosions, une doctoresse canon... tout ça dans le plus grand sérieux. Putain c'est génial.
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Re: Notez les films Février 2012
A cause de la neige, pas de sorties ciné mais par contre vivent les DVD et la TV!
-Double indemnity de B Wilder pas revu depuis bien longtemps et tjs aussi impeccable, le pendant indispensable de Sunset boulevard et la preuve du génie d'un faux cinéaste de comédie.The man who wasn't there des Coen en était un démarquage remarquable. 10/10
-Land and freedom de K Loach qui me bouleverse tjs autant.Un film politique intelligent,stylistiquement superbe, dialectiquement fort.Travail de reconstitution à la fois sobre et impressionnant d'authenticité. Le refus du lacrymal amène, comme Madison county bridge, à un trop plein d'émotions à la fin. L'un des chefs d'oeuvre de KL. 10/10
-découverte de Narnia 1 (4/10) puis Narnia 2 (3/10) avec mon fiston.Malgré son enthousiasme, son vieux père s'étonne du côté éhonté du recyclage de Jackson, des tunnels narratifs hallucinants du 2, de la piètre utilisation des "créatures" bizarres. NB: mon fils a 5 ans et n'a donc pas encore vu LSDA car trop violent et noir! Mais il verra Bilbo en décembre!
-L'étrangleur de Boston de R Fleischer: un joyau absolu qui compte comme une découverte car je l'avais oublié depuis le premier visionnage il y a 25 ans environ. Même De Palma n'a pas été aussi loin dans la mise en valeur variée et pensée du split screen.Récit implacable qui rejoint la radicalité du F Lang de Beyond a reasonable doubt.10/10 et probable FILM DU MOIS.
-Le Quattro volte de M Frammartino confirme qu'un grand cinéaste est né dans la lignée du meilleur des Tavianis ou, plus récemment, du sens de la topographie quasi métaphysique et des sensations riches du Japon de C Reygadas.Variations infimes, étrangeté absolue, splendeur du cadre et des lumières. Encore du 10/10, l'un des grands films de 2010!
Suite au prochain numéro!
-Double indemnity de B Wilder pas revu depuis bien longtemps et tjs aussi impeccable, le pendant indispensable de Sunset boulevard et la preuve du génie d'un faux cinéaste de comédie.The man who wasn't there des Coen en était un démarquage remarquable. 10/10
-Land and freedom de K Loach qui me bouleverse tjs autant.Un film politique intelligent,stylistiquement superbe, dialectiquement fort.Travail de reconstitution à la fois sobre et impressionnant d'authenticité. Le refus du lacrymal amène, comme Madison county bridge, à un trop plein d'émotions à la fin. L'un des chefs d'oeuvre de KL. 10/10
-découverte de Narnia 1 (4/10) puis Narnia 2 (3/10) avec mon fiston.Malgré son enthousiasme, son vieux père s'étonne du côté éhonté du recyclage de Jackson, des tunnels narratifs hallucinants du 2, de la piètre utilisation des "créatures" bizarres. NB: mon fils a 5 ans et n'a donc pas encore vu LSDA car trop violent et noir! Mais il verra Bilbo en décembre!
-L'étrangleur de Boston de R Fleischer: un joyau absolu qui compte comme une découverte car je l'avais oublié depuis le premier visionnage il y a 25 ans environ. Même De Palma n'a pas été aussi loin dans la mise en valeur variée et pensée du split screen.Récit implacable qui rejoint la radicalité du F Lang de Beyond a reasonable doubt.10/10 et probable FILM DU MOIS.
-Le Quattro volte de M Frammartino confirme qu'un grand cinéaste est né dans la lignée du meilleur des Tavianis ou, plus récemment, du sens de la topographie quasi métaphysique et des sensations riches du Japon de C Reygadas.Variations infimes, étrangeté absolue, splendeur du cadre et des lumières. Encore du 10/10, l'un des grands films de 2010!
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Re: Notez les films Février 2012
Sur le Wilder et le Loach, je suis d'accord . Un peu moins sur les Narnia : c'est certes assez enfantin, mais plaisant, avec des effets spéciaux spectaculaires.
Bilbo promet en effet d'être moins sombre que la trilogie du Seigneur des anneaux :c'était déjà le cas du livre (livre pour la jeunesse, à l'origine). Pour la trilogie, j'en connais qui sont fans à à peine plus de 10 ans...
Bilbo promet en effet d'être moins sombre que la trilogie du Seigneur des anneaux :c'était déjà le cas du livre (livre pour la jeunesse, à l'origine). Pour la trilogie, j'en connais qui sont fans à à peine plus de 10 ans...
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Re: Notez les films Février 2012
Mai mai miracle de Sunao Katabuchi
Très très beau film sur l'amitié chez des enfants de la campagne japonaise dasn les 50's.
C'est humble, sincère, sain, drôle, dynamique et très touchant sans jamais chercher la facilité. Une vraie réussite. Très belle animation, ample et souple avec un très joli chara design et de joli décors - le seul point qui pourrait le rapprocher d'un Ghibli. Musique très originale aussi.
Beaucoup de superlatifs pour ce film qui, néanmoins, ne change ni n'apporte quoi que ce soit à l'animation japonaise. Mais c'est juste une totale réussite. Je garde et je le reverrais.
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Re: Notez les films Février 2012
MEN BEHIND THE SUN IV: THE NANKING MASSACRE
L'histoire vraie de la prise de Nanking par l'armée japonaise qui va tuer, au final, 300 000 villageois. Mélange de reconstitution, de fiction et d'images d'archives bien gerbantes, ce film va très loin dans l'immonde, d'autant plus qu'il est, parait il, encore en deça de la réalité. Viols, tortures et massacres quasiment non stop ordonnés par les Jap' qui se lancent, par exemple, dans des concours de celui qui tuera le plus de Chinois.
Un film très brutal, pas vraiment plaisant à regarder mais quelque part fascinant dans sa folie que l'on jugerais incroyable si on ne la savait pas authentique.
Pas pour les estomacs fragiles...
L'histoire vraie de la prise de Nanking par l'armée japonaise qui va tuer, au final, 300 000 villageois. Mélange de reconstitution, de fiction et d'images d'archives bien gerbantes, ce film va très loin dans l'immonde, d'autant plus qu'il est, parait il, encore en deça de la réalité. Viols, tortures et massacres quasiment non stop ordonnés par les Jap' qui se lancent, par exemple, dans des concours de celui qui tuera le plus de Chinois.
Un film très brutal, pas vraiment plaisant à regarder mais quelque part fascinant dans sa folie que l'on jugerais incroyable si on ne la savait pas authentique.
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Re: Notez les films Février 2012
Il y a encore eu 3 films après le premier Men Behind the Sun ??
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Re: Notez les films Février 2012
Oui mais forcément les films ne sont pas liés...Ce 4 est réalisé par le même réalisateur que le premier, les deux autres sont par Godfrey Ho et plus dans un trip "nazi" exploitation / gore apparemment (je les ai pas vu)
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Re: Notez les films Février 2012
Sherlock Holmes - Jeu d'ombres (Guy Ritchie - 2011)
Un excellent divertissement.
J’avais bien aimé le premier opus et celui-ci le surpasse en termes de rythme et d’action et s’avère encore plus soigné visuellement.
Parmi les qualités reprises du précédent film, je citerais la manière dont sont visualisées les capacités d’analyse de Holmes, à base de ralentis et d’accélérés, les réparties entre Holmes et Watson, la reconstitution d’époque, le thème principal de Hans Zimmer, l’interprétation de Robert Downey jr…
Le film bénéficie également de la présence de deux méchants réussis : Moriarty et le colonel Moran, le premier représentant une menace avant tout intellectuelle et le second une menace physique.
Certaines scènes sont très belles, comme la poursuite en forêt, impressionnante par son utilisation des ralentis, et rehaussée visuellement par les éclats de bois projetés dans l’image.
Les séquences d’action sont bien exécutées : on sait toujours qui fait quoi à l’écran.
J’ai beaucoup aimé la fin,
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C’est regrettable d’avoir remplacé le personnage d’Irène Adler, qui s’insérait bien dans cet univers et dont j’avais apprécié la relation avec Holmes dans le premier et au début de ce film.
L’humour est la plupart du temps bien trouvé mais le film en fait parfois trop, comme ces scènes à la limite du ridicule où Holmes apparaît déguisé en femme ou chevauchant un poney.
Le tout se déroule à un rythme très soutenu et se suit avec beaucoup de plaisir.
Vivement le troisième!
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Re: Notez les films Février 2012
Je crois qu'au contraire, la mise sur la touche des personnages féminins dans ce film est justement l'un de ses intérêts majeurs : je n'ai pas souvenir d'un film mainstream de studio qui suggère de façon aussi franche le caractère homosexuel de la relation unissant ses héros.
Lorsqu'ils ne roulent pas l'un sur l'autre (les jambes de Holmes se referment même sur Watson, lorsqu'il est déguisé en femme), ils s'allongent cote à cote... Les scènes de jalousie sont légions, et d'une autre qualité de celles de J.Hoover.
Enfin, le caractère ambigu est constamment souligné par le scénario lui-même, qui n'a de cesse de requérir de Watson qu'il brandisse des objets oblongs, cannes, canons, gros flingues ("Watson, emparez-vous de ce gros levier" est une des nombreuses répliques à double-sens du film).
Ce petit jeu m'a rendu le film beaucoup plus sympathique que s'il s'était contenté d'être un énième blockbuster (encore que j'aime beaucoup le production design, les décors sont sublimes).
Lorsqu'ils ne roulent pas l'un sur l'autre (les jambes de Holmes se referment même sur Watson, lorsqu'il est déguisé en femme), ils s'allongent cote à cote... Les scènes de jalousie sont légions, et d'une autre qualité de celles de J.Hoover.
Enfin, le caractère ambigu est constamment souligné par le scénario lui-même, qui n'a de cesse de requérir de Watson qu'il brandisse des objets oblongs, cannes, canons, gros flingues ("Watson, emparez-vous de ce gros levier" est une des nombreuses répliques à double-sens du film).
Ce petit jeu m'a rendu le film beaucoup plus sympathique que s'il s'était contenté d'être un énième blockbuster (encore que j'aime beaucoup le production design, les décors sont sublimes).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Notez les films Février 2012
J'ai littéralement détesté le premier Sherlock Holmes, qui est pour moi une sinistre pantalonnade, et ce que je peux lire ici de sa suite me confirme que la vision "dépoussiérée" et excentrique que propose Ritchie de l'univers du détective n'est décidément pas faite pour moi. Je souhaitais simplement rebondir pour rappeler que rien dans les écrits de Conan Doyle ne laisse évoquer une relation d'attirance homosexuelle entre Holmes et Watson : c'est une idée qui a fleuri a posteriori en extrapolant sur les liens particuliers (parfois un peu vieux couple) qui unissent les deux personnages, et sur certaines déclarations de Watson, ou de Holmes lui-même, sur le fait que ce dernier ne soit guère un admirateur de la gent féminine, sauf très rares exceptions. En fait, ces aveux induisent moins une orientation sexuelle qu'elles ne confirment l'absolue cérébralité du personnage, qui bien que parfaitement courtois et gentleman, vit dans le désintérêt des relations amoureuses qui ne sont à ses yeux que perte de temps qui le détournerait de sa raison de vivre : son travail intellectuel. Holmes est un homme-cerveau, inadapté aux sentiments passionnés et qui le revendique à plusieurs reprises. Cet extrait du Signe des Quatre l'illustre notamment :cinephage a écrit :je n'ai pas souvenir d'un film mainstream de studio qui suggère de façon aussi franche le caractère homosexuel de la relation unissant ses héros.
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- cinephage
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Re: Notez les films Février 2012
Je trouve ces choix narratifs très intéressants, mais il va effectivement de soi qu'ils ne respectent pas vraiment l'esprit de Conan Doyle.
Cela dit, c'est le principe d'une adaptation que de s'inspirer librement (et puis Holmes est un des personnages les plus adaptés au cinéma, heureusement que chaque adaptation peut nous livrer "son" Sherlock Holmes). Je n'attends généralement pas d'une adaptation qu'elle soit fidèle à l'oeuvre originale : le cinéma et la littératures sont des arts distincts, leurs qualités ne sauraient être les mêmes...
Cela dit, c'est le principe d'une adaptation que de s'inspirer librement (et puis Holmes est un des personnages les plus adaptés au cinéma, heureusement que chaque adaptation peut nous livrer "son" Sherlock Holmes). Je n'attends généralement pas d'une adaptation qu'elle soit fidèle à l'oeuvre originale : le cinéma et la littératures sont des arts distincts, leurs qualités ne sauraient être les mêmes...
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Re: Notez les films Février 2012
My dear enemy de Lee Yoon-Ki
Hee-Soo (formidable Jeon Do-Yeon, épatante dans Secret Sunshine de Lee Chang-Dong) retrouve son ex Byoung-Woon (excellent Ha Jung-Woo, vu dans The Chaser) pour lui réclamer l'argent qu'elle lui a prêté un an plus tôt. Celui-ci se révèle sans le sous. Bien décidée à ne le lacher qu'une fois la dette recouvrée, Hee-Soo va le suivre toute la journée d'un point à un autre de la ville, où Byoung-Woon empruntera de l'argent dès qu'il le pourra.
Très très belle découverte que cette fausse comédie romantique qui tourne plutôt comme un road movie urbain éthéré. On pouffe plus qu'on ne rit et l'amour ne l'emporte pas complètement à la fin. Hee-Soo est très dure avec Byoung-Woon, qui s'avère roublade, séducteur et immature. On ne sait rien au début et bien sur des choses de chacun vont filtrer au fur et à mesure de la journée, des rencontres et des péripéties. Lee capte parfaitement les petits détails des personnalités, de leures vies présentes et passées. Les deux heures passent parfaitement, sans aucun ennuie.
Formellement, le film est aussi extrèmement maitrisé. Le cadre est très travaillé et reflète parfaitement les personnages, souvent coupés par des lignes verticales ou obliques, alternant avec des lignes de fuite vers l'horizon, où chacun aimerait être à cet instant précis. La ville est très présente et l'ambience est parfaitement représentée.
Non seulement je garde, mais je me suis précipité pour commandé deux précédents films du réalisateur qui m'a la'ir extrèmement prométeur.
Recommandé !
- Kevin95
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Re: Notez les films Février 2012
Raising Cain (Brian De Palma)
Oui je sais... on m'a prévenu, j'ai entendu les pire choses sur ce film. "Œuvre ratée", "limite du talent de De Palma", "long métrage volontairement saboté dès sa réalisation". De superbes critiques donc, tellement négatives qu'il m'était impossible de passer Raising Cain sous silence (oui je suis sadique). Après tout, De Palma s'est fait maitre dans l'art de retourner des situations foireuse à son avantage (imaginez, un remake de Scarface, un thriller avec Frankie Goes to Hollywwod en bande sonore ou une adaptation d'une série TV culte).
Et puis le drame... ça m'a plu... beaucoup même. Alors oui le film est bizarroïde, mal foutu, improbable, incohérent, à la limite du bon gout. Mais c'est justement son charme, celui d'être un De Palma en roue libre. Pas un film du cinéaste qui ne serait que médiocre ou l'ombre de ce qu'il aurait du être mais bel et bien un OFNI où le réalisateur mixe toutes ses thématiques le pied au plancher et sans regarder dans le rétroviseur. De Palma se laisse aller et moi j'adore ça, je me suis amusé comme un petit fou devant les grimaces de John Lithgow, la musique "porno soft" de Pino Donaggio, l'intrigue en forme de cadavre exquis, les scènes horrifiques et les clins d’œil potache au grand Alfred (la relecture de la scène du lac de Psycho vaut son pesant).
Pas un nanar non non, l'ensemble est mené de main de maitre, le réalisateur soigne ses cadres et se permet des plans séquences dont il a le secret. Plus un film surréaliste à la limite de l'abstrait où est mis en scène la notion même de cauchemar via une série de scénettes se succédant l'une après l'autre sans vraiment respecter une continuité narrative. Une scène contamine l'autre, l'inspire, se fait réponse à l'autre comme dans un rêve qui tournerait mal.
J’exagère peut être les qualités du film, mais l'euphorie de ma critique vient du fait sans doute que je m'attendais à un ratage alors que j'y ai vu un film jouissif.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films Février 2012
Margot at the Wedding de Noah Baumbach :
Insupportable portrait de famille, dans lequel tous les personnages sont névrosés et antipathiques, le tout baignant dans une photo marronasse du pourtant doué Harris Savides.
Rien ne fonctionne, dans ce film. The Squid & the Whale et Greenberg sont très bons, mais celui-là est totalement raté.
Dommage, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu Nicole Kidman à ce niveau.
Insupportable portrait de famille, dans lequel tous les personnages sont névrosés et antipathiques, le tout baignant dans une photo marronasse du pourtant doué Harris Savides.
Rien ne fonctionne, dans ce film. The Squid & the Whale et Greenberg sont très bons, mais celui-là est totalement raté.
Dommage, parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu Nicole Kidman à ce niveau.