Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
[center]Melancholia, ou comment chercher à se refaire à moindre coût[/center]
Alors, Lars, on essaie de se racheter, mmmmmmmh? "Allez un autre prix à Cannes pour le cinéaste que je suis, quoi". Ben oui, elle est loin, la Palme d'Or. Et le Grand Prix. Maintenant, Lars, tes prix à Cannes se réduisent (façon de parler) à tes actrices, et j'ai l'impression que ça t'agace, tes créatures sont davantage aimées que toi. Alors bon, tu balances des bombes pour remettre tout ce petit monde dans l'ordre des choses. Mais revenons au film.
Lars tu es un très bon filmeur. Tu es même un excellent directeur d'actrices. Et c'est un fan de Breaking the Waves qui t'écrit ça, tu vois bien que ce n'est pas pour rigoler. Mais -oui, il y a un mais-, tu n'as aucune subtilité, ce qui force ton imagination à bourriner ton histoire, en te disant que plus c'est gros, plus ça passe. Et en un sens c'est ta plus grande force: tu as une croyance illimitée dans les images que tu fabriques, et du coup c'est assez puissant. Mais comme tu ne lèves pas ton nez du guidon, tu ne te rendais pas compte que tes histoires étaient devenues (restons polis) bancales. Non mais attends, Lars, qu'est ce que tu nous as fait avec Antichrist? Bon, là, forcément, tu t'en es rendu compte. Alors tu as levé le pied, et tu t'es appuyé sur de l'existant pour ton dernier film, à savoir:
- tu cites assez grossièrement Tarkovski sur le vernis (mais pas dans le texte, à ce que je vois ): la jolie planète qui impacte l'âme des gens, les jolis tableaux de chez Roublev (de mémoire). Mais bon, là où Tarkovski utilise ses images pour la transcendance, tu les convoques pour ta mishantropie.
- tu t'autocites en reprenant les idées qui avaient fait ton bonheur et ta gloire avec Breaking the Waves: même photo, même montage, mêmes silences. Sauf que depuis, tu as perdu la main pour faire un scénario cohérent. Désormais, ton amour de l'apocalypse que tu développes depuis Antichrist rendent tes intrigues sans progression possible. Ce qui fait que ta scène finale, OK, elle est terrible, mais comme il n'y a plus d'enjeu à l'échelle de l'humanité, ça n'a plus aucune importance.
- Cioran power: les dépressifs sont les seuls à voir la réalité telle qu'elle est vraiment. Même si c'est pas exactement le message de Cioran, on va prendre ça quand même, de toute façon, hein, ça suffira à la Masse pour qu'elle trouve ça profond.
Et du coup, les seules innovations de ton cinéma sont d'ordre technique: tu rends palpable la fin du monde. Et là, en effet, chapeau bas: je n'ai jamais ressenti cette sensation de fin de soi-même de cette façon face à un écran. Ma réaction a été physique de bout en bout. Dès le départ, mon corps a absorbé l'état dépressif de Justine. Et je me suis enfoncé dans tes images. J'en étais terrifié. Je me suis même demandé si je pourrais aller jusqu'au bout. Et crois le ou pas, le stress qu'elles m'ont engendrées m'ont fait aller me faire vomir. Vraiment. Etonnant, non?
Lars, tu cherches à nous rappeler que tu es un grand cinéaste. Et je pense qu'en effet tu en es un. Et même un immense cinéaste (oui, même si tu nous a pondus Antichrist), qui peut même se permettre par paresse de recycler des idées dans sa filmo et celle des autres, il en restera toujours une pépite sombre.
Le seul petit truc, c'est que tu en es conscient. Et tu sens que tu es au-dessus des autres. Et du coup tu n'as aucun scrupule à nous asséner des idées de façon simpliste. Ta misanthropie n'est qu'un leurre, tu es simplement hautain et bourré de mépris vis à vis de nous-même. Une sorte de dictateur qui ne fait des films que pour s'entendre attribuer des récompenses, et non pas pour partager une vision avec le restant de l'Humanité. Pour te faire chier, je pense que ton film ne mérite que le Prix de la Contribution Artistique (ça t'avait bien gonflé, déjà, à l'époque, hein?).
Bref, Lars, I love you, mais je ne pense pas revoir un de tes films à l'avenir. Et à me lire, je sais que je ne pourrai pas m'empêcher de ne pas tenir parole. Sometimes, I hate you so much.
Alors, Lars, on essaie de se racheter, mmmmmmmh? "Allez un autre prix à Cannes pour le cinéaste que je suis, quoi". Ben oui, elle est loin, la Palme d'Or. Et le Grand Prix. Maintenant, Lars, tes prix à Cannes se réduisent (façon de parler) à tes actrices, et j'ai l'impression que ça t'agace, tes créatures sont davantage aimées que toi. Alors bon, tu balances des bombes pour remettre tout ce petit monde dans l'ordre des choses. Mais revenons au film.
Lars tu es un très bon filmeur. Tu es même un excellent directeur d'actrices. Et c'est un fan de Breaking the Waves qui t'écrit ça, tu vois bien que ce n'est pas pour rigoler. Mais -oui, il y a un mais-, tu n'as aucune subtilité, ce qui force ton imagination à bourriner ton histoire, en te disant que plus c'est gros, plus ça passe. Et en un sens c'est ta plus grande force: tu as une croyance illimitée dans les images que tu fabriques, et du coup c'est assez puissant. Mais comme tu ne lèves pas ton nez du guidon, tu ne te rendais pas compte que tes histoires étaient devenues (restons polis) bancales. Non mais attends, Lars, qu'est ce que tu nous as fait avec Antichrist? Bon, là, forcément, tu t'en es rendu compte. Alors tu as levé le pied, et tu t'es appuyé sur de l'existant pour ton dernier film, à savoir:
- tu cites assez grossièrement Tarkovski sur le vernis (mais pas dans le texte, à ce que je vois ): la jolie planète qui impacte l'âme des gens, les jolis tableaux de chez Roublev (de mémoire). Mais bon, là où Tarkovski utilise ses images pour la transcendance, tu les convoques pour ta mishantropie.
- tu t'autocites en reprenant les idées qui avaient fait ton bonheur et ta gloire avec Breaking the Waves: même photo, même montage, mêmes silences. Sauf que depuis, tu as perdu la main pour faire un scénario cohérent. Désormais, ton amour de l'apocalypse que tu développes depuis Antichrist rendent tes intrigues sans progression possible. Ce qui fait que ta scène finale, OK, elle est terrible, mais comme il n'y a plus d'enjeu à l'échelle de l'humanité, ça n'a plus aucune importance.
- Cioran power: les dépressifs sont les seuls à voir la réalité telle qu'elle est vraiment. Même si c'est pas exactement le message de Cioran, on va prendre ça quand même, de toute façon, hein, ça suffira à la Masse pour qu'elle trouve ça profond.
Et du coup, les seules innovations de ton cinéma sont d'ordre technique: tu rends palpable la fin du monde. Et là, en effet, chapeau bas: je n'ai jamais ressenti cette sensation de fin de soi-même de cette façon face à un écran. Ma réaction a été physique de bout en bout. Dès le départ, mon corps a absorbé l'état dépressif de Justine. Et je me suis enfoncé dans tes images. J'en étais terrifié. Je me suis même demandé si je pourrais aller jusqu'au bout. Et crois le ou pas, le stress qu'elles m'ont engendrées m'ont fait aller me faire vomir. Vraiment. Etonnant, non?
Lars, tu cherches à nous rappeler que tu es un grand cinéaste. Et je pense qu'en effet tu en es un. Et même un immense cinéaste (oui, même si tu nous a pondus Antichrist), qui peut même se permettre par paresse de recycler des idées dans sa filmo et celle des autres, il en restera toujours une pépite sombre.
Le seul petit truc, c'est que tu en es conscient. Et tu sens que tu es au-dessus des autres. Et du coup tu n'as aucun scrupule à nous asséner des idées de façon simpliste. Ta misanthropie n'est qu'un leurre, tu es simplement hautain et bourré de mépris vis à vis de nous-même. Une sorte de dictateur qui ne fait des films que pour s'entendre attribuer des récompenses, et non pas pour partager une vision avec le restant de l'Humanité. Pour te faire chier, je pense que ton film ne mérite que le Prix de la Contribution Artistique (ça t'avait bien gonflé, déjà, à l'époque, hein?).
Bref, Lars, I love you, mais je ne pense pas revoir un de tes films à l'avenir. Et à me lire, je sais que je ne pourrai pas m'empêcher de ne pas tenir parole. Sometimes, I hate you so much.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
-
- Mogul
- Messages : 10614
- Inscription : 13 avr. 03, 08:14
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Mais c'était quand même bien
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Oui, quand on aime être dépressif.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99654
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Je ne suis pas pessimiste (loin de là), encore moins dépressif... et j'ai adoré sans réserves.Ouf, camescope oral a écrit :Oui, quand on aime être dépressif.
- Ouf Je Respire
- Charles Foster Kane
- Messages : 25914
- Inscription : 15 avr. 03, 14:22
- Localisation : Forêt d'Orléans
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
A la bonne heure.
Il faut dire que j'ai une relation assez sado-maso avec la filmo de LVT. Mais c'est de sa faute.
Il faut dire que j'ai une relation assez sado-maso avec la filmo de LVT. Mais c'est de sa faute.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
-
- Accessoiriste
- Messages : 1954
- Inscription : 17 avr. 06, 13:18
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Je trouve qu'il crache à la gueule de la dépression, en la ridiculisant par son portrait caricatural et à coté de la plaque. D'ailleurs, dans la deuxième partie le personnage semble plus mélancolique que dépressif. Esthétiquement, la seule qualité de ce film c'est Wagner et la lumière. Un film à coté de la plaque. Je ne comprends absolument pas les louanges qu'il peut avoir.
On y voit même que très peu les seins de Dunst.
On y voit même que très peu les seins de Dunst.
Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
-
- subMarine
- Messages : 5410
- Inscription : 13 sept. 06, 13:32
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
gngngngngnAragorn Elessar a écrit : On y voit même que très peu les seins de Dunst.
(Retiens-toi, blue)
Mon top éditeurs : 1/Carlotta 2/Gaumont 3/Studiocanal 4/Le Chat 5/Potemkine 6/Pathé 7/L'Atelier 8/Esc 9/Elephant 10/Rimini 11/Coin De Mire 12/Spectrum 13/Wildside 14/La Rabbia-Jokers 15/Sidonis 16/Artus 17/BQHL 18/Bach
-
- mon curé chez les forumistes
- Messages : 6941
- Inscription : 14 mars 10, 14:28
- Liste DVD
- Localisation : Bruxelles
- Contact :
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Un petit passage ici après avoir vu Festen ce soir... Le voyant, j'ai songé à plusieurs reprises à la première partie de Melancholia !
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
On doit voir aussi un peu ses fesses quand Gainsbourg la sort de la baignoire à un moment.Blue a écrit :gngngngngnAragorn Elessar a écrit : On y voit même que très peu les seins de Dunst.
(Retiens-toi, blue)
ça va Blue ? Tu tiens le coup ?
-
- Accessoiriste
- Messages : 1688
- Inscription : 10 févr. 09, 21:30
- Localisation : Bordeaux
- Contact :
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Je pense que Melancholia bénéficie beaucoup de louanges car il est le film de LVT le plus apaisé, le moins sujet à polémqiue sur son fond et son esthétisme. Ca n'a absolument rien à voir avec la couverture médiatique d'Antichrist.Aragorn Elessar a écrit :Je trouve qu'il crache à la gueule de la dépression, en la ridiculisant par son portrait caricatural et à coté de la plaque. D'ailleurs, dans la deuxième partie le personnage semble plus mélancolique que dépressif. Esthétiquement, la seule qualité de ce film c'est Wagner et la lumière. Un film à coté de la plaque. Je ne comprends absolument pas les louanges qu'il peut avoir.
On y voit même que très peu les seins de Dunst.
Je persiste à penser comme d'autres que c'est un grand film. Des Melancholia , j'aimerai bien en voir tous les jours
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2502
- Inscription : 12 mars 06, 09:57
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
HA le grand beau film, le cinéma qui renait de ses cendres, le cinéma qui n'est pas mort et qui continue à me surprendre régulièrement.
Ma mélancolie flirte avec la nostalgie, et j'ai trouvé mon compte avec Mélancholia. J'avais fait l'impasse sur Lars von Trier après sa sortie foireuse à Cannes (du moins ce qu'en avaient dit les journalistes) et voilà que je me prends son film en pleine figure, sans savoir ce à quoi j'allais m'exposer puisque je n'avais même pas lu le pitch sur le verso de la jaquette du Blu-ray. Parlons en de celui là, il est magnifique, images et sons servent sublimement cette ode à la féminité.
Charlotte et Kirsten sont épatantes, et la galerie de personnages masculins aussi, il n'y a plus qu'à se laisser accompagner par la mort de Tristan qui longtemps après, même pendant le sommeil, vous ramène à cette histoire avec une fin. Bunuel commence son film et sa carrière en tranchant un œil, ayez un regard vierge, Lars von Trier termine Mélancholia en nous faisant perdre notre virginité, on ne verra plus pareil.
Et puis la construction en 2 actes, le montage, le rythme, les symboliques utilisées, j'ai tout trouvé formidable.
Ma mélancolie flirte avec la nostalgie, et j'ai trouvé mon compte avec Mélancholia. J'avais fait l'impasse sur Lars von Trier après sa sortie foireuse à Cannes (du moins ce qu'en avaient dit les journalistes) et voilà que je me prends son film en pleine figure, sans savoir ce à quoi j'allais m'exposer puisque je n'avais même pas lu le pitch sur le verso de la jaquette du Blu-ray. Parlons en de celui là, il est magnifique, images et sons servent sublimement cette ode à la féminité.
Charlotte et Kirsten sont épatantes, et la galerie de personnages masculins aussi, il n'y a plus qu'à se laisser accompagner par la mort de Tristan qui longtemps après, même pendant le sommeil, vous ramène à cette histoire avec une fin. Bunuel commence son film et sa carrière en tranchant un œil, ayez un regard vierge, Lars von Trier termine Mélancholia en nous faisant perdre notre virginité, on ne verra plus pareil.
Et puis la construction en 2 actes, le montage, le rythme, les symboliques utilisées, j'ai tout trouvé formidable.
- Jeremy Fox
- Shérif adjoint
- Messages : 99654
- Inscription : 12 avr. 03, 22:22
- Localisation : Contrebandier à Moonfleet
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
homerwell a écrit :HA le grand beau film, le cinéma qui renait de ses cendres, le cinéma qui n'est pas mort et qui continue à me surprendre régulièrement.
Ma mélancolie flirte avec la nostalgie, et j'ai trouvé mon compte avec Mélancholia. J'avais fait l'impasse sur Lars von Trier après sa sortie foireuse à Cannes (du moins ce qu'en avaient dit les journalistes) et voilà que je me prends son film en pleine figure, sans savoir ce à quoi j'allais m'exposer puisque je n'avais même pas lu le pitch sur le verso de la jaquette du Blu-ray. Parlons en de celui là, il est magnifique, images et sons servent sublimement cette ode à la féminité.
Charlotte et Kirsten sont épatantes, et la galerie de personnages masculins aussi, il n'y a plus qu'à se laisser accompagner par la mort de Tristan qui longtemps après, même pendant le sommeil, vous ramène à cette histoire avec une fin. Bunuel commence son film et sa carrière en tranchant un œil, ayez un regard vierge, Lars von Trier termine Mélancholia en nous faisant perdre notre virginité, on ne verra plus pareil.
Et puis la construction en 2 actes, le montage, le rythme, les symboliques utilisées, j'ai tout trouvé formidable.
Je ne pense pas revoir un jour un final aussi puissant que celui de ce film. Du coup, je fais trainer le moment de le revoir un jour de peur de ne pas être aussi bouleversé.
-
- Assistant opérateur
- Messages : 2854
- Inscription : 30 oct. 06, 16:51
- Localisation : 7bis, rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Avec une telle puissance, aucun risque que le charme n'opère plus : je l'ai revu 5 fois, et c'est toujours aussi terrassant de beauté !Jeremy Fox a écrit : (...) Du coup, je fais trainer le moment de le revoir un jour de peur de ne pas être aussi bouleversé.
[Dick Laurent is dead.]
- poet77
- Assistant opérateur
- Messages : 2659
- Inscription : 12 août 11, 13:31
- Contact :
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
Au risque d'être honni par certains, j'ose affirmer ce que je pense: Melancholia en général et son final en particulier sont, à mes yeux, terrassant de nihilisme grotesque et stupide! C'est à fuir!
J'ajoute que je déteste toute la filmographie de Lars von Trier! Pas un film à sauver!
J'ajoute que je déteste toute la filmographie de Lars von Trier! Pas un film à sauver!
- G.T.O
- Egal à lui-même
- Messages : 4855
- Inscription : 1 févr. 07, 13:11
Re: Melancholia (Lars von Trier - 2011)
poet77 a écrit :Au risque d'être honni par certains, j'ose affirmer ce que je pense: Melancholia en général et son final en particulier sont, à mes yeux, terrassant de nihilisme grotesque et stupide! C'est à fuir!
J'ajoute que je déteste toute la filmographie de Lars von Trier! Pas un film à sauver!
Idem.
Je n'adhère pas à sa vision nihiliste et penchant pour le petitesse humaine, auquel s'ajoute un travail formel d'une grande pauvreté qui se réduit maintenant à une image dégueulasse ( gros grain, contraste et compo à l'arrache), le tout au service d'une maximalisation de l'émotion. De l'émotion au forceps, en flattant les bas instincts tels que l'apitoiement, très peu pour moi.
Je n'adhère pas à sa vision nihiliste et penchant pour le petitesse humaine, auquel s'ajoute un travail formel d'une grande pauvreté qui se réduit maintenant à une image dégueulasse ( gros grain, contraste et compo à l'arrache), le tout au service d'une maximalisation de l'émotion. De l'émotion au forceps, en flattant les bas instincts tels que l'apitoiement, très peu pour moi.