Le Western américain : Parcours chronologique II 1950-1954
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Ronald Reagan s'en tire pas mal aussi dans l'excellent Storm Warning de Stuart Heisler...
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
encore un film que tu me donne envie de decouvrir. super !
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Oui. D'autant qu'en face de lui.... non rienO'Malley a écrit :Ronald Reagan s'en tire pas mal aussi dans l'excellent Storm Warning de Stuart Heisler...
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Mouahah il est énorme ce Jeremy FoxJeremy Fox a écrit :Oui. D'autant qu'en face de lui.... non rien
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
(avec un wagon de retard), deux petites choses sur Shane, tout d'abord, j'ai toujours trouvé très impressionnante la première scène où l'on voir Alan Ladd tirer au pistolet (pour s'eintraîner) dans le ranch quand le petit garçon est à côté de lui, la détonation est très bruyante et on se rend vraiment compte de la dangerosité de ce petit bout de métal (enfin, bien plus que dans les autres films que j'ai vu).
Ensuite ATTENTION AU SPOILER, je ne sais pas si vous avez vu le film Le négociateur (très sympa au demeurant ce film), mais à un moment les deux personnages principaux, Kevin Spacey et Samuel Jackson, parlent de Shane (car, comme le dit Jeremy, c'est un des plus grands classiques du cinéma là-bas), bref, l'un prônant la valeur héroïque du héros partant vers de nouveaux horizons, alors que l'autre est persuadé qu'il a été mortellement touché lors du duel final, il part donc pour mourir dans un coin, caché aux yeux de ceux qu'il a protégé, j'ai revu la fin du film avec cette idée en tête et... je ne sais pas, c'est assez plausible, mais vous en pensez quoi, vous ?
Ensuite ATTENTION AU SPOILER, je ne sais pas si vous avez vu le film Le négociateur (très sympa au demeurant ce film), mais à un moment les deux personnages principaux, Kevin Spacey et Samuel Jackson, parlent de Shane (car, comme le dit Jeremy, c'est un des plus grands classiques du cinéma là-bas), bref, l'un prônant la valeur héroïque du héros partant vers de nouveaux horizons, alors que l'autre est persuadé qu'il a été mortellement touché lors du duel final, il part donc pour mourir dans un coin, caché aux yeux de ceux qu'il a protégé, j'ai revu la fin du film avec cette idée en tête et... je ne sais pas, c'est assez plausible, mais vous en pensez quoi, vous ?
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Jeremy Fox a écrit :Oui. D'autant qu'en face de lui.... non rienO'Malley a écrit :Ronald Reagan s'en tire pas mal aussi dans l'excellent Storm Warning de Stuart Heisler...
Ceci dit, c'est plutôt Steve Cochran qui remporte la mise pour le coup
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
J'en pense comme toi ; d'ailleurs dans le courant du texte je compare le final à celui de Moonfleet justementL'étranger... a écrit : alors que l'autre est persuadé qu'il a été mortellement touché lors du duel final, il part donc pour mourir dans un coin, caché aux yeux de ceux qu'il a protégé, j'ai revu la fin du film avec cette idée en tête et... je ne sais pas, c'est assez plausible, mais vous en pensez quoi, vous ?
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Comme je l'ai dit plus haut, c'est d'abord une mort symbolique: Shane a un passé de hors la loi et ne correspond plus à l'air du temps, qui est à l'instauration d'une civilisation où des individualistes comme lui n'ont pas leur place. Il quitte donc les lieux sans pour autant être nécessairement blessé (ou alors il le cache très bien lors de son dernier échange avec Joey). Je ne suis donc en fait d'accord avec aucune des deux interprétations: départ héroïque, certainement pas, blessure mortelle, peu probable. La mort amoindrirait la force du propos en le banalisant: ce ne serait qu'un banal duel perdu ou pas totalement gagné, tandis que le départ solitaire renvoie à une dimension plus tragique, celle d'un enracinnement impossible.L'étranger... a écrit :bref, l'un prônant la valeur héroïque du héros partant vers de nouveaux horizons, alors que l'autre est persuadé qu'il a été mortellement touché lors du duel final, il part donc pour mourir dans un coin, caché aux yeux de ceux qu'il a protégé, j'ai revu la fin du film avec cette idée en tête et... je ne sais pas, c'est assez plausible, mais vous en pensez quoi, vous ?
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Par contre là dessus, vu que c'est encore tout frais dans ma mémoire : il a été blessé par balles lors de l'affrontement final et il saigne. Il tient même la main sur sa blessure en s'éloignant.Wagner a écrit : Il quitte donc les lieux sans pour autant être nécessairement blessé (ou alors il le cache très bien lors de son dernier échange avec Joey).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
ok, je vote aussi pour une fin à la Moonfleet alors, sans plan final avec un portail qui s'ouvre pour laisser Shane revenirJeremy Fox a écrit :Par contre là dessus, vu que c'est encore tout frais dans ma mémoire : il a été blessé par balles lors de l'affrontement final et il saigne. Il tient même la main sur sa blessure en s'éloignant.Wagner a écrit : Il quitte donc les lieux sans pour autant être nécessairement blessé (ou alors il le cache très bien lors de son dernier échange avec Joey).
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Column South
L’héroïque Lieutenant (Column South, 1953) de Frederick de Cordova
UNIVERSAL
Avec Audie Murphy, Joan Evans, Robert Sterling, Dennis Weaver, Jack Kelly, Bob Steele, Ralph Moody, Rico Alaniz, Russell Johnson, James Best
Scénario : William Sackheim
Musique : Joseph Gershenson
Photographie : Charles P. Boyle (Technicolor)
Un film produit par Ted Richmond pour la Universal
Sortie USA : 20 mai 1953
Très prolifique en ce premier semestre de l'année 1953, la Universal propose cette fois un western militaire pro-indien réalisé par un cinéaste maison que nous ne reverrons plus par la suite au sein de ce parcours, Frederick de Cordova. Après avoir été metteur en scène de théâtre, en 1945 il tourne le premier film d'une filmographie qui en comptera vingt-trois, la plupart pour la compagnie Universal dans laquelle il était connu pour tourner vite et pour très bien s'accommoder de minuscules budgets. La preuve, il fit par exemple au début des années 50 deux petits films de pirates qui s'avérèrent bien plus plaisants que certains grands classiques du genre, La Fille des boucaniers (Buccaneer's Girl) avec la belle Yvonne De Carlo ainsi que Les Boucaniers de la Jamaïque (Yankee Buccaneer) avec Jeff Chandler. Mais son titre le plus connu (pour de mauvaises raisons ?) est certainement Bedtime for Bonzo avec en vedettes Ronald Reagan et ... un chimpanzé ! Il eut aussi devant sa caméra non moins que Rock Hudson, Errol Flynn, Tony Curtis, Bob Hope et Humphrey Bogart. Après Column South, le deuxième et dernier western de sa carrière, il ne tournera plus que deux films (dont un avec Elvis Presley), se consacrant ensuite presque exclusivement à la télévision.
Janvier 1861 dans un fort du Nouveau Mexique. Le lieutenant Jed Sayre (Audie Murphy) qui commandait la garnison doit laisser sa place au Capitaine Lee Whitlock (Robert Sterling) qui arrive tout juste du Mississippi accompagné de sa soeur Marcy (Joan Evans). La première chose que demande le nouveau commandant à Jed est que ce dernier cesse ses relations amicales avec la tribu Navajo et notamment avec son chef Menguito (Dennis Weaver) alors pourtant que la paix règne entre blancs et indiens. Peu de temps après, un prospecteur est retrouvé scalpé dans les environs. Malgré le fait que Jed lui apprenne que les Navajos ne pratiquent pas ce genre de sauvagerie, Whitlock ne veut rien entendre et ordonne à Menguito de lui livrer les meurtriers le plus vite possible. De son côté, Jed découvre le véritable assassin, un autre chercheur d'or ayant dérobé à sa victime son butin. Mais le mal est fait et même si une bataille est arrêtée à temps, les Navajos se sont sentis insultés d'être accusés à tort et d'avoir été traités avec autant de condescendance ; la paix est dangereusement remise en cause. Sur ce fait, la scission entre Nord et Sud se profile ; certains militaires et politiciens sudistes vont utiliser les Indiens, attiser leur haine envers l'homme blanc, pour détourner l'attention des soldats qui ainsi ne pourront pas se battre sur plusieurs fronts. Le Général Stone (Ray Collins) de la cavalerie américaine, traître à l'Union, tente de persuader Whitlock, sympathisant du Sud, d'emmener toute sa garnison rejoindre les troupes des Confédérés ; pour se faire, ce dernier fait croire à ses soldats qu'il les emmène combattre les Navajos qui auraient pris le sentier de la guerre après avoir dérobé des fusils à l'armée...
Le principal intérêt de ce western militaire (qui ne se démarque par ailleurs pas vraiment de tout ceux que l'on a pu voir jusqu'à présent) est dans son scénario et son contexte historique. C'est quasiment le premier western qui fait s'imbriquer Guerres Indiennes et Guerre de Sécession ; il nous est donné de voir comment les premières ont dans certaines régions pu découler de la seconde. En effet, les politiciens acquis à la cause du Sud ont parfois fomentés les conflits contre les Indiens pour qu'un maximum de Tuniques Bleues n'aient pas l'occasion ni le temps de prendre part à la Guerre Civile aux côtés de l'Union et ainsi laisser les Confédérés conquérir les places libres. Où l'on s'aperçoit une fois de plus que les tribus indiennes ont donc parfois été utilisées comme de simples marionnettes entre les mains du gouvernement qui leur faisait porter le chapeau d’exactions diverses afin que les soldats aillent les combattre. Ce n'est pas nouveau mais ça ne fait pas de mal de le répéter et c'est tout à l'honneur de ces petits films de série que de ne pas être que de simples divertissements sans conséquences mais de mettre parfois le doigt là où ça fait mal pour toucher aussi dans leurs consciences, mine de rien, les spectateurs du samedi soir. Beaucoup de conversations sur ces complots politiciens et conspirations militaires parsèment ce western qui prend une nouvelle fois fait et cause pour les Indiens contre les officiers bornés et va-t-en guerre. On y trouve aussi une intéressante description des tensions naissantes et des rivalités qui commencent à gangréner l'armée à cause de la guerre civile annoncée, les actuels camarades de chambrée profitant de la première occasion pour se battre afin de défendre leurs convictions et leurs camps respectifs : 'Battle Hymn of the Republic' contre 'Dixie' !
Audie Murphy interprète un officier, ami des Navajos, essayant d'apaiser les conflits sur le point d'éclater de toutes parts ; il a assisté étant jeune au massacre de cette même tribu par son psychopathe de père qui l'emmenait avec lui lors de ses séances de tueries pour lui forger son caractère. Ce traumatisme raconté par le soldat à la jeune sœur de son impitoyable commandant rappelle une scène similaire dans Tomahawk de George Sherman au cours de laquelle Van Heflin narrait à Yvonne de Carlo un massacre indien auquel il avait assisté et au cours duquel sa famille avait été anéantie. Ces louables intentions sont les mêmes sauf que la puissance d'évocation de chacune des deux scènes est loin d'être identique, à l'image des deux films. Si Tomahawk est un très beau film méconnu, au moins aussi réussi que le plus célèbre Broken Arrow (La Flèche brisée) de Delmer Daves, L'Héroïque Lieutenant n'est qu'un petit western de routine un peu trop bavard et guère captivant sur l'ensemble.
Rien de honteux non plus : Column South ne s'avère pas ennuyeux et il n'est pas désagréable à regarder jusqu'au bout. Car comme nous le faisions remarquer juste avant, c'est le scénario qui est l'élément le plus réussi du film de Frederick De Cordova, la mise en scène de ce dernier se révélant sans grand intérêt ni vigueur ; ce sont d'ailleurs les scènes d'action qui empêchent le film de décoller, trop plates et moyennement bien rythmées. Dommage car une séquence d'assaut d'un fort par les soldats eux-mêmes, les indiens étant à l'intérieur après s'en être emparés, ce n'était pas très courant ! Le casting n'est pas non plus très heureux : à part un Audie Murphy que l'on a connu pourtant plus inspiré, peu d'autres comédiens sortent du lot (ou alors n'ont pas vraiment le temps ni l'occasion de pleinement s'exprimer) et surtout pas la très mauvaise actrice qu'est Joan Evans. Rien à voir avec son personnage au départ antipathique car même lorsqu'elle prend conscience de ses erreurs, elle ne s'avère guère plus convaincante. Quant à Dennis Weaver (que l'on voyait de plus en plus souvent), ici en chef indien, il peut paraitre crédible même si son personnage n'est pas plus développé que la plupart des autres.
Encore un western routinier mettant en scène des tribus indiennes injustement poussées à entrer en guerre pour satisfaire les ambitions et la gloriole de certains mais l'angle d'attaque du sujet, les conspirations confédérés, est plutôt original. Les lieux de tournage sont aussi plutôt inédits puisque Apple Valley en Californie n'avait encore quasiment jamais eu les honneurs d'être filmée au sein d'un western. Sinon, un ensemble bien moyen quoique jamais vraiment désagréable.
- Flavia
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
j'attends avec impatience la critique de Vaquero ...
- Jeremy Fox
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Pony Express
Le Triomphe de Buffalo Bill (Pony Express - 1953) de Jerry Hopper
PARAMOUNT
Avec Charlton Heston, Rhonda Fleming, Jan Sterling, Forrest Tucker, Henry Brandon
Scénario : Charles Marquis Warren
Musique : Paul Sawtell
Photographie : Ray Rennahan (Technicolor 1.37)
Un film produit par Nat Holt pour la Paramount
Sortie USA : Mai 1953
Contrairement à ce que j’affirmais quelques temps avant, Nat Holt aura finalement produit quelques rares bons westerns et cette aventure de Buffalo Bill en fait partie. Nous avions quitté le fameux chasseur de bisons sous les traits de Joel McCrea dans Buffalo Bill, un des films les moins satisfaisants de William Wellman, qui retraçait trop succinctement et en images d'Epinal une partie de la biographie du personnage ; neuf ans plus tard, dans Pony Express, nous retrouvons ce même protagoniste interprété cette fois par un acteur qui venait de connaître un succès retentissant en étant le personnage principal de Sous le plus grand Chapiteau du Monde (The Greatest Show on Earth) de Cecil B. DeMille : Charlton Heston. Dans le western de Jerry Hopper, William F. Cody (le vrai nom de Buffalo Bill) est un homme affable mais en même temps sacrément hâbleur voire même goujat et fanfaron. Pour vous donner une vague idée, Charlton Heston interprète ce héros un peu à la manière de Kirk Douglas dans L’Homme qui n’a pas d’étoiles ou Burt Lancaster dans Vera Cruz, sourire canaille en avant, ironie au bout de la langue. Alors que jusqu’ici, on pouvait trouver le comédien terne et (ou) solennel, il décide de jouer à cette occasion la carte de la ‘rigolade’ et de se lâcher un peu. Mais son cabotinage est plutôt réussi, ne fait pas jamais sombrer ce western dans la gaudriole et transforme son Buffalo Bill en un personnage ‘folklorique’ auquel beaucoup de jeunes garçons ont du s’identifier d’autant qu’il fait montre en même temps de courage, de vitalité, d’habileté et de charisme. Le final qui le voit repartir vers de nouvelles aventures après un instant tragique inattendu pour un film au ton si 'bon enfant' est d’un romanesque et d’un lyrisme qui lui procurent une aura héroïque supplémentaire.
- Kevin95
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Je confirme, on dirait que les mecs de chez Warner ont éternué sur la copie.Jeremy Fox a écrit :Je comprend tout à faitFlavia a écrit : j'attends avec impatience la critique de Vaquero ...
Par contre le DVD est le pire Warner existant
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Rick Blaine
- Charles Foster Kane
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
J'ai vu l'Héroique Lieutenant hier soir, je trouve que ce n'est pas si mal. Évidement, le film souffre la comparaison avec d'autre grandes réussites sur le même thème (je pense à Tomahawk par exemple) mais il n'a globalement pas à rougir. Comme l'a souligné Jeremy, la grande force du film est son scénario, qui contient quelques originalités, comme le mélange guerres indiennes/guerre de secession ou l'assaut final "inversé", et je trouve que de Cordova ne s'en tire pas si mal et donne un film plutôt rythmé. Certes, il ne fait rien de génial, mais à côté de Harry Keller dont j'ai vu un film la semaine dernière, c'est carrément Raoul Walsh!
Il y a peut-être un petite faiblesse dans l'interprétation, pas du côté de Murphy pour moi, je le trouve très bien dans un personnage plus expérimenté et assuré que ses rôles habituels, mais c'est vrai que Joan Evans est calamiteuse et plombe un peu le film. Dommage aussi que Dennis Weaver ne soit pas plus exploité car il est fort crédible.
Dans l'ensemble, je trouve que c'est une sympathique réussite, à réserver au fans du genre et de la série B évidement. J'en suis plutôt content, j'y ai vu un excellent divertissement. On regrette d'ailleurs la copie proposée par Sidonis, une meilleur qualité aurait sans doute encore amélioré ma perception du film. Elle est regardable bien sur, mais le standard est élevé chez cet éditeur, et c'est un de leur DVD les plus décevants.
Il y a peut-être un petite faiblesse dans l'interprétation, pas du côté de Murphy pour moi, je le trouve très bien dans un personnage plus expérimenté et assuré que ses rôles habituels, mais c'est vrai que Joan Evans est calamiteuse et plombe un peu le film. Dommage aussi que Dennis Weaver ne soit pas plus exploité car il est fort crédible.
Dans l'ensemble, je trouve que c'est une sympathique réussite, à réserver au fans du genre et de la série B évidement. J'en suis plutôt content, j'y ai vu un excellent divertissement. On regrette d'ailleurs la copie proposée par Sidonis, une meilleur qualité aurait sans doute encore amélioré ma perception du film. Elle est regardable bien sur, mais le standard est élevé chez cet éditeur, et c'est un de leur DVD les plus décevants.