Je me demandais justement ce que ça valait. Transsiberian ne m'avait pas complètement convaincu, contrairement à Session 9 et à The Machinist qui restent, pour moi, 2 excellents représentants du cinéma de genre des années 2000.L'Empire des Ombres - Brad Anderson
Notez les films - Décembre 2011
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Je suis un peu seul sur le coup à le défendre malheureusement quand je vois la note imdb ou les quelques critiques françaises du DVD.Colqhoun a écrit :Je me demandais justement ce que ça valait. Transsiberian ne m'avait pas complètement convaincu, contrairement à Session 9 et à The Machinist qui restent, pour moi, 2 excellents représentants du cinéma de genre des années 2000.L'Empire des Ombres - Brad Anderson
Je trouve qu'il y a une qualité à l'ancienne en dehors des modes et ça me parle.
Pas de twist moisi, d'explications à la noix, de rebondissements idiots (soit le quotidien du genre), juste un sujet exploité humblement et ça fait du bien à l'époque des Super 8 et autres Cowboys & Aliens.
Meilleur topic de l'univers
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Re: Notez les films - Décembre 2011
NAKED VENGEANCE
Un petit film des Philippines réalisé par Cirio Santiago à mi chemin entre le Rape and revenge et le vigilante, une sorte de mix radical d'Un justicier dans la ville avec I spit on your grave à faire passer Bronson pour une tapette
Carla n'a pas de bol: au sortie d'une soirée pour fêter ses 5 ans de mariage son mari est abattu par une raclure que la police est impuissante à mettre derrière les barreaux faute de preuves et de témoins...Elle rentre dans son village natal où elle se fait reluquer / draguer / peloter / à moitié violé tour à tour par le barman, le boucher, l'idiot du village et le pompiste. Décidé à lui faire sa fête les racailles débarquent chez Carlo et la viole à tour de tour...ils sont interrompus par les parents de la pauvre qui rentrent inopinément et sont à leur tour abattus.
Carla, traumatisée et soi-disant amnésique, finit par quitter l'hôpital où elle a été admise et décide de se venger de la bande de sous-hommes qui ont détruit sa vie...un seul mot d'ordre: vengeannnnnnnnnnnnnnnce!!!!
Dans le genre vengeance réac, ce petit film est une bonne surprise qui ne perd pas de temps avec de la psychologie ou du développement de personnage, faut dire que Naked Vengeance dure moins de 75 minutes, juste le temps nécessaire pour que l'héroïne (parfois à poil mais pas toujours malheureusement) ne se venge des méchants de manière bien sanglante. A chaque mise à mort Carla fait pisser le sang à la grande satisfaction du spectateur jusqu'à ce que toute la population masculine de son bled se révolte et crie "mort à la salope" mais notre héroïne poursuit sa croisade et dégomme à tout va. A la fin justice est faite et Carla peut poursuivre son extermination des racailles...
Bref, malgré ses défauts et son manque de budget c'est un très sympa "vigilante movie", divertissant à souhait et franchement fun à regarder. Une bonne surprise!
Un petit film des Philippines réalisé par Cirio Santiago à mi chemin entre le Rape and revenge et le vigilante, une sorte de mix radical d'Un justicier dans la ville avec I spit on your grave à faire passer Bronson pour une tapette
Carla n'a pas de bol: au sortie d'une soirée pour fêter ses 5 ans de mariage son mari est abattu par une raclure que la police est impuissante à mettre derrière les barreaux faute de preuves et de témoins...Elle rentre dans son village natal où elle se fait reluquer / draguer / peloter / à moitié violé tour à tour par le barman, le boucher, l'idiot du village et le pompiste. Décidé à lui faire sa fête les racailles débarquent chez Carlo et la viole à tour de tour...ils sont interrompus par les parents de la pauvre qui rentrent inopinément et sont à leur tour abattus.
Carla, traumatisée et soi-disant amnésique, finit par quitter l'hôpital où elle a été admise et décide de se venger de la bande de sous-hommes qui ont détruit sa vie...un seul mot d'ordre: vengeannnnnnnnnnnnnnnce!!!!
Dans le genre vengeance réac, ce petit film est une bonne surprise qui ne perd pas de temps avec de la psychologie ou du développement de personnage, faut dire que Naked Vengeance dure moins de 75 minutes, juste le temps nécessaire pour que l'héroïne (parfois à poil mais pas toujours malheureusement) ne se venge des méchants de manière bien sanglante. A chaque mise à mort Carla fait pisser le sang à la grande satisfaction du spectateur jusqu'à ce que toute la population masculine de son bled se révolte et crie "mort à la salope" mais notre héroïne poursuit sa croisade et dégomme à tout va. A la fin justice est faite et Carla peut poursuivre son extermination des racailles...
Bref, malgré ses défauts et son manque de budget c'est un très sympa "vigilante movie", divertissant à souhait et franchement fun à regarder. Une bonne surprise!
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Colqhoun a écrit :Je me demandais justement ce que ça valait. Transsiberian ne m'avait pas complètement convaincu, contrairement à Session 9 et à The Machinist qui restent, pour moi, 2 excellents représentants du cinéma de genre des années 2000.L'Empire des Ombres - Brad Anderson
Vu aussi il y a quelques temps, ça se laisse voir. J'ai trouvé les mouvements des ombres très réussis et une bonne ambiance, mais le film pèse un peu en son milieu et un final un peu religieux peut agacer, néanmoins j'ai bien aimé (mais moins que Transsibérian).
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Re: Notez les films - Décembre 2011
La Colline aux Coquelicots de Goro Miyazaki
Très belle surprise qui redresse le tir après Arriety. Là au lieu de singer toutes les figures de style de Miyazaki sans talent ça essaie surtout humblement de raconter une belle histoire. D'ailleurs plutôt que Miyazaki, le fiston lorgnerait plus vers Isao Takahata avec un ton nostalgique qui évoque énormément son magnifique Souvenirs goutte à goutte/Omohode Poroporo. A travers une jolie chronique adolescente, le film délivre un beau message sur le respect du poids et de la valeur du passé qui ne doit pas être balayé au profit du présent. Le thème répond à la période où se déroule l'intrigue (1963 à la veille des Jeux Olympiques de Tokyo) où le Japon dans sa quête de la toute modernité et dans le but d'oublier le douloureux souvenirs de la Deuxième Guerre Mondiale tentait d'effacer les vestiges de son passé. Cela se manifeste symboliquement avec la destruction du vieux, brinquebalant et poussiéreux (mais chargé de souvenirs)vieux foyer lycéen "Le Quartier latin" pour une bâtisse moderne contre lequel une poignée puis tout les élèves se rebellent et plus directement à travers le couple adolescent du film qui voit leur relation perturbée par une drôle de révélation. Hormis de petites longueur c'est vraiment enchanteur et pose une ambiance chaleureuse pleine de personnages attachant dont l'héroïne Umi. Malgré les défauts j'avais plutôt apprécié Les Contes de Terremer et là Goro Miyazaki confirme, restant dans la tradition Ghibli tout en trouvant son ton propre. 5/6
Très belle surprise qui redresse le tir après Arriety. Là au lieu de singer toutes les figures de style de Miyazaki sans talent ça essaie surtout humblement de raconter une belle histoire. D'ailleurs plutôt que Miyazaki, le fiston lorgnerait plus vers Isao Takahata avec un ton nostalgique qui évoque énormément son magnifique Souvenirs goutte à goutte/Omohode Poroporo. A travers une jolie chronique adolescente, le film délivre un beau message sur le respect du poids et de la valeur du passé qui ne doit pas être balayé au profit du présent. Le thème répond à la période où se déroule l'intrigue (1963 à la veille des Jeux Olympiques de Tokyo) où le Japon dans sa quête de la toute modernité et dans le but d'oublier le douloureux souvenirs de la Deuxième Guerre Mondiale tentait d'effacer les vestiges de son passé. Cela se manifeste symboliquement avec la destruction du vieux, brinquebalant et poussiéreux (mais chargé de souvenirs)vieux foyer lycéen "Le Quartier latin" pour une bâtisse moderne contre lequel une poignée puis tout les élèves se rebellent et plus directement à travers le couple adolescent du film qui voit leur relation perturbée par une drôle de révélation. Hormis de petites longueur c'est vraiment enchanteur et pose une ambiance chaleureuse pleine de personnages attachant dont l'héroïne Umi. Malgré les défauts j'avais plutôt apprécié Les Contes de Terremer et là Goro Miyazaki confirme, restant dans la tradition Ghibli tout en trouvant son ton propre. 5/6
Dernière modification par Profondo Rosso le 6 déc. 11, 14:45, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Peu emballé par Terremer, mais ta critique me donne envie de donner une chance à celui-là...Profondo Rosso a écrit :La Colline aux Coquelicots de Goro Miyazaki
...
Malgré les défauts j'avais plutôt apprécié Les Contes de Terremer et là Goro Miyazaki confirme, restant dans la tradition Ghibli tout en trouvant son ton propre. 5/6
Et contrairement à ce que j'ai pu dire plus haut dans mon avis sur Arrietty, je viens de voir que Takahata avait un film en préparation pour 2013, Tale of the Bamboo Cutter, adaptation d'un conte folklorique nippon:
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Tale_o ... boo_Cutter
Donc plutôt une inspiration à la Pom poko a priori. Bonne nouvelle, ça
Dernière modification par magobei le 8 déc. 11, 13:13, modifié 1 fois.
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Bonne nouvelle pour Takahata ! Et c'est hors Ghibli cette nouvelle production alors ?
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Non non, c'est du Ghibli:Profondo Rosso a écrit :Bonne nouvelle pour Takahata ! Et c'est hors Ghibli cette nouvelle production alors ?
http://www.animenewsnetwork.com/news/20 ... -2013-film
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Ah bonne nouvelle à un moment il se disait qu'il avait quitté le studio...
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Fresh (Boaz Yakin, 1994)
Grosse surprise, je m'attendais a une série B fauchée, j'ai découvert un film etonnant sur les deals dans les ghettos avec notamment le jeune acteur principal incroyablement crédible dans son rôle.
A voir!!
8/10
Grosse surprise, je m'attendais a une série B fauchée, j'ai découvert un film etonnant sur les deals dans les ghettos avec notamment le jeune acteur principal incroyablement crédible dans son rôle.
A voir!!
8/10
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Re: Notez les films - Décembre 2011
il est déja sorti ??Profondo Rosso a écrit :La Colline aux Coquelicots de Goro Miyazaki
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Le film devrait sortir le 11 janvier 2012.
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Un de mes films préférés de quand j'avais 14-15 ans, je me le rematais au moins 1 fois par mois à l'époque. Je serais curieux de le revoir, même si je ne suis pas sûr qu'il ait bien passé l'épreuve du temps...hansolo a écrit :Fresh (Boaz Yakin, 1994)
Grosse surprise, je m'attendais a une série B fauchée, j'ai découvert un film etonnant sur les deals dans les ghettos avec notamment le jeune acteur principal incroyablement crédible dans son rôle.
A voir!!
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Re: Notez les films - Décembre 2011
Heartless - Philip Ridley
Intéressant mais qu'est ce que c'est foutraque! Ridley mange à à peu près tous les rateliers et varie le ton d'une scène à l'autre.
La première moitié du film reste assez cohérente entre Harry Brown (pour le contexte géographique et le léger aspect revenge movie) et les Contes de Perrault (explicitement cités). On peut penser à une certaine veine de Neil Jordan (autre cinéaste fasciné par l'univers des contes et là aussi on peut retrouver la tâche de vin de La Fin d'une Liaison).
Le film est plutôt touchant mais le basculement à mi parcours pendant quelques scènes dans un univers quasiment de comédie (l'armurier, le prostitué gay) m'a un peu désarçonné et rend la 2ème partie un rien bancale (surtout que ça vient après la plus belle scène du film - celle de la renaissance).
Vaut le détour (pour ses qualités ET ses défauts) et ça donne envie malgré tout de voir ces précédents films (plutôt réputés).
Intéressant mais qu'est ce que c'est foutraque! Ridley mange à à peu près tous les rateliers et varie le ton d'une scène à l'autre.
La première moitié du film reste assez cohérente entre Harry Brown (pour le contexte géographique et le léger aspect revenge movie) et les Contes de Perrault (explicitement cités). On peut penser à une certaine veine de Neil Jordan (autre cinéaste fasciné par l'univers des contes et là aussi on peut retrouver la tâche de vin de La Fin d'une Liaison).
Le film est plutôt touchant mais le basculement à mi parcours pendant quelques scènes dans un univers quasiment de comédie (l'armurier, le prostitué gay) m'a un peu désarçonné et rend la 2ème partie un rien bancale (surtout que ça vient après la plus belle scène du film - celle de la renaissance).
Vaut le détour (pour ses qualités ET ses défauts) et ça donne envie malgré tout de voir ces précédents films (plutôt réputés).
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Re: Notez les films - Décembre 2011
The Murderer (Na Hong-jin, 2010)
Une première partie bien tenue, où on reconnaît le savoir-faire du réalisateur de The Chaser; thématiquement, c'est intéressant aussi, le film abordant le cas des "Joseonjok", ces Coréens de Chine. Mais sur la longueur, The Murderer n'a pas les qualités narratives de The Chaser (cette narration perverse en forme de prise d'otage du spectateur), ni sa sécheresse, sa rigueur formelle; non, il s'agit d'un actioner coréen standard, avec une dernière partie surexcitée (la caméra tangue même sur les scènes de dialogues), s'abîmant dans des scènes de poursuites interminables et peu lisibles...
Sans oublier cette conclusion alambiquée, que je ne suis pas certain, même après avoir dormi dessus, d'avoir comprise...
Un peu déçu
6/10
Une première partie bien tenue, où on reconnaît le savoir-faire du réalisateur de The Chaser; thématiquement, c'est intéressant aussi, le film abordant le cas des "Joseonjok", ces Coréens de Chine. Mais sur la longueur, The Murderer n'a pas les qualités narratives de The Chaser (cette narration perverse en forme de prise d'otage du spectateur), ni sa sécheresse, sa rigueur formelle; non, il s'agit d'un actioner coréen standard, avec une dernière partie surexcitée (la caméra tangue même sur les scènes de dialogues), s'abîmant dans des scènes de poursuites interminables et peu lisibles...
Sans oublier cette conclusion alambiquée, que je ne suis pas certain, même après avoir dormi dessus, d'avoir comprise...
Un peu déçu
6/10
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