L'âge d'or du cinéma grec

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Music Man
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

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LA FILLE DE L’AMIRAL (Aliki sto Naftiko) de Alekos SAKELLARIOS-1961
Avec Aliki VOUGIOUKLAKI et Dimitris PAPAMICHAEL

Pour suivre le garçon qu’elle aime, la fille de l’amiral se déguise en garçon et se cache parmi l’équipage où son amoureux est engagé.

Voila toute l’intrigue tient en une seule ligne, alors évidemment pour que le film dure une heure et demi, c’est presque un exploit !
Alors même si l’on compte deux très agréables mélodies et qu’Aliki, la BB grecque est mignonne comme tout, c’est vraiment ultra light…
On n’est pas étonné que le film ne soit resté qu’une semaine à l’affiche lors de son exploitation parisienne….et davantage en constatant qu’il a fait un tabac en Grèce et dans plusieurs pays latins (Aliki était très populaire en Espagne).
A ne pas confondre avec le musical de Roy Rowland avec Jane Powell.
riqueuniee
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par riqueuniee »

C'est vrai qu'elle est mignonne et qu'elle a un petit côté BB ( dans ses comédies des années 50) , mais ça me semble tout de même vraiment ultra-light (quoique pas mal de bonnes comédies musicales reposent sur un argument vraiment ténu).
Le succès qui nous surprend ? A l'étranger, on doit être très surpris aussi du succès de certains films "bien de chez nous".
Il semble n'y avoir aucun rapport (même du genre remake inavoué) avec le musical américain, les arguments étant différents.
Music Man
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ISTORIA MIAS ZOIS (HISTOIRE D’UNE VIE) de Giannis DALIANIDIS – 1965
Avec Zoé LASKARI et Manos KATRAKIS

Une jeune femme sans grande volonté grimpe l’échelle sociale, d’amant en amant. Elle épouse le très riche (et très vieux) mari d’une cliente du salon de coiffure où elle travaillait mais elle s’ennuie à ses cotés ; C’est alors que ressurgit un ancien flirt…

Encore une fois, on retrouve la vamp Zoé Laskari dans le rôle d’une femme « incapable de lutter face à sa destinée » pour reprendre les termes de la lettre qu’elle envoie à son amant avant de se suicider. Chassée de son village à coups de pierre par les paysannes outrées par son comportement (alors que c’est pourtant son employeur qui a essayé de la violer), la belle est marquée au fer rouge par le sort, et ne saura jamais s’en affranchir.
C’est réalisé avec soin, bien photographié, avec un fort bel accompagnement musical. Malgré tout, c’est d’un intérêt tout relatif, il faut bien l’avouer…
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AGNES DU PORT (I Agni tou limaniou) de Yórgos Tzavéllas – 1952
Avec Eleni Chatziargyri et Alekos Alexandrakis

Le capitaine au long cours Giakoumis prend sa retraite à terre aux côtés de sa femme et de son fils adoptif Andrea qui s'apprête lui aussi à devenir officier de marine. Cependant, il a eu une fille Agnès, avec une prostituée, Maria. Lorsque celle-ci meurt, sa dernière volonté est que le père reconnaisse sa fille. Il s'y refuse car Agnès est elle aussi devenue prostituée. Pour se venger, elle séduit son demi-frère afin de détruire sa réputation


Plus qu’une œuvre du courant néo-réaliste auquel le film s’apparente un peu par sa volonté de décrire de façon sincère et sans embellissement la vie des marins du Pirée et l’ambiance malsaine des boites de nuit (le film m’a fait davantage penser aux films expressionnistes allemands comme La Paloma de Kautner qu’à Rossellini), Agnès du port obéit surtout à la tradition du mélodrame, avec une intrigue dont les ressorts puissamment dramatiques empruntent au théâtre antique.
Le capitaine est désemparé que son fils adoptif soit devenu l’amant de sa fille naturelle. Les héros essaient d’échapper à leur destinée où ils sont rivés comme les vieux cargos sont à jamais enchainés au cimetière marin. On implore la prostituée de sa sacrifier pour sauver l’avenir du jeune homme comme dans la dame aux camélias et bien d’autres romans.
Dommage que ce coté mélo lacrymal qui s’accentue à la fin du film (avec le happy end à l’hôpital et la réconciliation du père, de sa fille et de son fils adoptif.) achève d’enlever de la puissance et de la crédibilité à l’ensemble. C’est néanmoins un assez bon film, bien photographié, où Eleni Chatziargyri fournit une bonne prestation dans le rôle principal.
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LES DEPRAVES (O katiforos)de Rea NIKOLAU -1961
Avec Zoé LASKARI et Nikos KURKULOS

A Athènes, le samedi soir, la jeunesse oisive et débauchée des classes les plus aisées danse, flirte et s’amuse . La belle Réa, peu surveillée par un père avocat très affairé et une maman qui claque toute sa fortune au jeu, papillonne entre deux hommes : un étudiant à l’université et un jeune voyou qui séduit les filles dans sa garçonnière. Pour lui jouer un tour, ce dernier lui vole ses vêtements après avoir couché avec elle dans les bois, au cours d’une nuit d’ivresse. Une blague d’un goût douteux qui va fort mal tourner.

Dans la même lignée que les Tricheurs de Marcel Carné , les Fanatiques de Josef Von Baky , ce film tente de dépeindre une jeunesse insouciante et désoeuvrée, sans aucun souci d’argent.
Cependant contrairement aux films précités, on a l’impression que le cinéaste jette un regard moqueur et goguenard, sans tendresse, sur ces bandes de jeunes qui se saoulent, font des strip teases, dansent le tcha tcha (apparemment le rock n’aurait pas encore déboulé dans les milieux huppés d’Athènes en 1961 ?) et lutinent dans les différentes pièces des luxueux appartements des parents de leurs amis jusqu’à trois heures du matin, avant de se prendre une torgnole en rentrant à la maison. Ils ne sont pas bien méchants mais leurs bêtises (ils hésitent pas à voler des voitures pour se rendre d’une soirée à l’autre) et enfantillages, va finir par prendre une tournure dramatique. Traumatisée après avoir été abandonnée en slip dans les bois par un de ses amants, et découvert que celui-ci couchait aussi avec sa sœur, Réa (la sulfureuse Zoé Laskari) perd son sang froid et tue le jeune homme.
Le film s’achève alors sur un procès où ce ne sont plus les adolescents qui sont montrés du doigt mais les parents (de vraies caricatures !) qui n’ont pas su les élever et leur inculquer les vraies valeurs : un réquisitoire moral en quelque sorte.
Ce qui est d’ailleurs amusant, car sous couvert de donner une bonne leçon de morale, le film nous livre quelques strip teases, scènes osées, les seins nus de Zoé Laskari (parfaite dans son rôle de jeune fille effrontée), enfin pas mal de chose jugées encore bien scandaleuses dans le cinéma du début des années 60 : en somme, on pouvait se rincer l’œil en tourte bonne conscience.
En tout état de cause, le film, bien réalisé demeure pour toutes ces raisons un bon divertissement, à regarder au second degré. A noter au passage que la scène où la jeune femme parcourt les rues avant de commettre son crime est très visiblement inspirée du film anglais Peine capitale de J Lee Thomson que par un étrange hasard j’avais visionné la veille. La très sexy Zoé Laskari est excellente. Remplaçant une Aliki Vougiouklaki gênée par le coté trop piquant du personnage, le film va faire d’elle un sex symbol en Grèce comme au Mexique (ce qui est plus surprenant !) où le film va battre tous les records d’entrée de l’année 1962.
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SOUS LIEUTENANT NATACHA (Hypolochagos Natassa) de Nikos FOSKOLOS - 1970
Avec Aliki VOUGIOUKLAKI et Dimitris PAPAMICHAEL

Natacha Arseni effectue en 1965 un pèlerinage au camp de concentration de Dachau d'où elle avait été libérée par les Américains en 1945. Dans le train au retour, elle se souvient de ses aventures durant la seconde guerre mondiale.


Ce film de guerre mélodramatique qui compte parmi les plus gros succès de toute l’histoire du cinéma grec (son record d’entrée n’a été battu qu’en 1999 par le film Safe Sex), et glorifie le patriotisme grec a été tourné pendant la dictature des colonels (1967-1974), période où beaucoup de films sur la résistance pendant la seconde guerre mondiale ont été conçus à la demande du régime.
On est d’emblée surpris par le manque de crédibilité de cette histoire lacrymale et sentimentale : comment peut on croire que la pin up Aliki Vougiouklaki avec son tee shirt orange vif et ses cheveux au vent est une jeune femme grecque sous l’occupation allemande ? on dirait la Bardot de la fin des années 60 ! dans tous les drames qui jalonnent son existence, sous la torture ou en cavale, elle reste toujours parfaitement maquillée et s’arrange toujours pour monter ses jolies jambes sous le meilleur angle.. Le film est toujours nimbé d’un romantisme échevelé à l’eau de rose, à l’opposé des évènements tragiques qu’il est censé raconter. Dès le début, une mystérieuse gitane prédit à la belle Aliki qu’elle va rencontrer l’homme de sa vie, sur son cheval blanc ; un résistant qui lui apparaît comme dans un rêve. Elle devient alors chanteuse et son tour de chant et sa robe font davantage penser à un show de Dalida qu’à un numéro de cabaret de 1941.
Des arpèges à la harpe, des ralentis, accompagnent chaque rencontre sentimentale. Le film devient d’un seul coup plus crédible quand Aliki et son mari résistant se rendent compte que leur réseau les a envoyés dans une fausse mission pour fourvoyer les allemands et qu’ils se font capturer : on n’hésite pas à sacrifier 2 personnes pour en sauver des milliers.
En dépit des nombreuses invraisemblances (quelle idée saugrenue que de se rendre à son mariage dans une jolie carriole de comte de fée quand on est surveillé et poursuivi par les nazis), du fait que la misère horrible que traversait le peuple grec à l’époque (300 000 sont morts de faims) n’est pas évoquée une seconde, des anachronismes, des outrances caricaturales, le film est très distrayant, mouvementé, et parfois touchant. Dimitris Papamichael campe avec panache un superbe héros valeureux et ténébreux et Aliki est parfois très émouvante. On comprend dès lors que le film, ait séduit un large public à sa sortie
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CERTAINS L'AIMENT FROID (Merikoi to protimoun kryo..) de Giannis DALIANIDIS - 1962
avec Dinos ILIOPOULOS, Zoé LASKARI, Réna VLAHOPOULOU et Martha KARAGIANNI

Dans la famille Angelou, personne n'a le droit de se marier tant que la fille ainée, une indécrottable célibataire ne trouve pas un conjoint. Son frère et ses soeurs vont s'efforcer de lui dénicher l'âme soeur.

Dalianidis, le spécialiste de la comédie musiscale grecque nous propose un film familial, assez alerte et parfois amusant, truffé de quelques numéros musicaux à l'américaine.On a peine à croire que Réna Vlahopoulou soit l'ainée de la famille, car elle semble aussi âgée que la maman , à part ça, c'est un divertissement sympathique joliment coloré mené par le très sympathique Dinos Iliopoulos, sorte de Harold Lloyd grec..

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Dernière modification par Music Man le 11 janv. 13, 23:10, modifié 1 fois.
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

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STELLA FEMME LIBRE (Stella) de Michael CACOYANNIS - 1955
Avec Mélina MERCOURI et George FOUNDAS

Stella est une danseuse de cabaret à Athènes qui a tous les hommes à ses pieds. Aleko, un poète, fils d'une riche famille et Milto, joueur de football veulent l'épouser mais Stella entend demeurer une femme libre.. . La situation va virer à la tragédie…grecque !

Stella est probablement le premier film grec à avoir séduit le public international : il reste l’une des œuvres majeures de Cacoyannis (futur réalisateur de Zorba le grec, décédé en juillet dernier) et de l’histoire du cinéma grec, tout court. Il est illuminé, que dis-je irradié par une Mélina Mercouri incandescente dans son personnage de grande amoureuse à la Carmen, étonnamment libre, passionnée, qui réduit à néant les hommes qui tombent sous son charme (comme ce pauvre Aleko qui ère comme un chien autour de sa maison). Avec un charisme aussi insolent, on comprend pourquoi elle est devenue à 35 ans une star internationale ! Cacoyannis suit l’ardente héroïne dans les quartiers populaires où les vendeurs du marché et tous les hommes croisés lui font signe (le meurtre de Stella à la fin du film est remarquablement filmé, avec les badauds qui s’empressent autour de l’assassin). Evidemment, la belle musique d’Hadjidakis et la belle voix de Sofia Vempo accompagnent le récit, et le sirtaki prend sa part dans l’histoire notamment dans le passage où Milto, mort de honte d’avoir été abandonné à l’église par la future mariée danse pour oublier son chagrin.
J’ai davantage apprécié la première partie du film, plus truculente que la fin qui prend une allure vraiment très dramatique
C’est aussi le portrait d’une femme très moderne qui refuse d’entrer dans les clivages de la société et ce mariage qui représente pour elle une prison et une capitulation. Autant dire qu’il sera mal accueilli à sa sortie en Grèce…mais applaudi partout ailleurs : à voir.
Dernière modification par Music Man le 13 juil. 12, 18:22, modifié 2 fois.
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Music Man »

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ELECTRE (Electra) de Michael CACOYANNIS – 1962
Avec Irène PAPAS et Yannis FERTIS

Electre et son frère Oreste assistent impuissants au meurtre de leur père Agamemnon par leur mère et son amant. Dès années plus tard, Electre décide de venger son père avec l’aide de son frère.

Adaptation fidèle dans l’esprit de la tragédie d’Euripide par le réalisateur du fameux Zorba le grec, Electre est le premier film d’une trilogie consacrée à la tragédie grecque qui sera suivi par les Troyennes et, enfin, Iphigénie.
Le pari était risqué mais j’ai trouvé le résultat est vraiment très réussi : le cinéaste a parfaitement réussi à adapter cette histoire passionnée de haine et de vengeance, avec un minimum de dialogues, en misant davantage sur une atmosphère dure et implacable, sous un soleil brûlant, parmi les terres argiennes les plus arides, et au milieu des ruines de Mycènes.
Des gros plans expressif du visage dur et sombre de la grande comédienne Irène Papas, un montage surprenant, des personnages se déplaçant comme dans une lente chorégraphie, et un superbe accompagnement musical composent un film dur et envoûtant, à la magnifique photographie en noir et blanc. Visuellement, c’est d’une sobriété éclatante et splendide !
La scène du matricide final, est filmée de façon impressionnante, comme un cataclysme (vol de corbeaux, visages affolés des dames en noir, mouvements de caméra), avec les héros détruits à jamais par l’horreur de leur acte.
J’ai été étonné par la modernité de l’échange entre Electre et sa mère, plein de rancœur et de reproches.

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Irène Papas est grandiose : avec Mélina Mercouri elle fut l’une des seules actrices grecques à mener une carrière internationale, de qualité très riche de surcroît : on peut dès lors regretter qu’elle soit si oubliée (comme la plupart des artistes que nous évoquons dans le forum naphta !) : lors d’un récent voyage en Grèce, la guide fut triste de constater qu’à part moi, aucun des touristes de l’hôtel ne connaissait son nom !!
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par giftongue »

Je me permets de placer dans cette rubrique un de mes films bien aimés mais que je n'ai, hélas, jamais revu depuis sa diffusion au centre Pompidou lors du cycle Cinéma Grec :
Oι Tεμπεληδες της εγφορις κοιλαδας (Oi Tembelides tis eforis koiladas) autrement dit Les fainéants de la vallée fertile.

Ce film de Nikos Panayotopoulos, sorti en 1978 est inspiré d'un roman paru en 1948 d'Albert Cossery (1913-2008 auteur né en Egypte écrivant en français ) : "un père et ses trois enfants se retirent dans une maison reçue en héritage. Le père prône la paresse, et les journées n'auront que, pour activité, le sommeil". Le thème de l'éloge de la paresse (qui semble être proche de celui d'Alexandre le bienheureux ) est bien plus original car 30 ans après la sortie du livre, le film prend une dimension supplémentaire puisqu'il est tourné après la crise économique de 1973 et en ce qui concerne l'histoire politique de la Grèce, trois ans avant l'arrivée du PASOK (parti des forces de gauche en Grèce au sein duquel Mélina Mercouri a collaboré) et la croissance économique qui va en découler.
Le réalisateur traduit bien la pensée mordante et souvent anarchiste d'Albert Cossery en décrivant ses personnages qui refusent le système du travail et de l'argent (une des scènes finales montrent le fantasme d'un des fils qui, contraint de gagner de l'argent, voit le travail représenté comme un système de rouages, complètement deshumanisé ). L'absurde (proche du surréalisme) de l'écrivain est aussi présent par le personnage du père,affublé d'un handicap grandissant : une hernie qui lui pousse au ventre mais aussi par la musique du film, le troisième mouvement de la symphonie n° 1 ( Titan) de Mahler, une variation sur Frère Jacques. Une adaptation savamment réussie.

Je ne parviens pas à trouver l'affiche du film alors à défaut voici quelques extraits glânés sur Youtube (en grec non sous-titré malheureusement) :

[/youtube]
Dernière modification par giftongue le 5 avr. 12, 22:42, modifié 1 fois.
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par riqueuniee »

Intéressant, en effet. En ce qui concerne Electre, pas vu, mais j'aimerais bien :j'ai un bon souvenir de Iphigénie , toujours avec Irène Papas (cette fois en Clytemnestre)
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Music Man »

giftongue a écrit :Je me permets de placer dans cette rubrique un de mes films bien aimés mais que je n'ai, hélas, jamais revu depuis sa diffusion au centre Pompidou lors du cycle Cinéma Grec :
Oι Tεμπεληδες της εγφορις κοιλαδας (Oi Tembelides tis eforis koiladas) autrement dit Les fainéants de la vallée fertile.

J'aime bien le thème!! je vais essayer de le trouver, celui-là! :)
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par giftongue »

Et c'est ce film qui m'a fait connaître les romans d'Albert Cossery : les fainéants dans la vallée fertile donc mais aussi mendiants et orgueilleux que je te conseille (ça se passe en Egypte...) :)

Après quelques recherches, le film est, en attendant mieux, dans son intégralité sur youtube avec des sous-titres anglais mais il faut avoir un compte :


Tiens-moi au courant si tu trouves le dvd quelque part! :wink:
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Music Man »

giftongue a écrit :
Après quelques recherches, le film est, en attendant mieux, dans son intégralité sur youtube avec des sous-titres anglais mais il faut avoir un compte :
Que demande le peuple! merci pour ce lien, Giftongue! :D :wink:
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Re: L'âge d'or du cinéma grec

Message par Music Man »

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LIZA ET LES AUTRES (LIZA KAI I ALLI) de Dinos DIMOPOULOS – 1961
Avec Aliki VOUGIOUKLAKI, Labros KONSTADARAS

Une fille à papa riche et excentrique fait semblant d’être kidnappée afin de récupérer une rançon et pouvoir s’enfuir avec le garçon peu fortuné dont elle est amoureuse. Mais se présente alors un sosie d’une ressemblance parfaite : une pauvre vendeuse à la sauvette, que le papa va utiliser pour anéantir les manigances de sa fille.

Une petite comédie qui n’est pas dénuée de charme avec un double rôle pour la BB grecque (moins provocante que la notre), la mignonne Aliki : Riche et capricieuse ou pauvre et affamée, elle a la même verve et le même piquant. Elle force un peu sa nature cependant
On se lasse assez vite des péripéties des deux jolies blondes, qui rappellent des comédies françaises de la même époque. J’ai apprécié les scènes tournées dans le quartier de Monastiraki qui ne semble pas avoir changé d’un iota 50 ans après et notamment la pension délabrée où Aliki chanteau son du bouzouki pour de jeunes enfants pauvres et désabusés : c’est fort joliment mis en boîte.
Gentillet.
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Dernière modification par Music Man le 11 janv. 13, 23:07, modifié 1 fois.
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