Je suis d'accord pour saluer le travail remarquable de modélisation, mais j'ai tout de même eu du mal avec Nestor et surtout les Dupondt (je ne m'y suis pas encore fait ...) et j'ai trouvé la Castafiore trop ... 'belle' par rapport a mes souvenirs d'albums ... (mais c'est du pinaillage ...)Demi-Lune a écrit :Ah Nestor, je l'ai vraiment trouvé très convaincant. De même que la Castafiore. Non, franchement... je trouve le travail de modélisation, dans l'ensemble, d'une qualité exceptionnelle.
Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Je le verrais (un jour) sans penser à la BD que j'ai justement, pas plus tard que cet été, essayé de relire sans être convaincu, ayant même arrêté à mi parcours du Secret de la licorne tellement elle m'ennuyait. Bref, il y a de fortes chance pour que le film m'enthousiasme un peu plus que l'oeuvre qu'il adapte. Je n'irais probablement pas le voir en salles mais en attendant j'avoue prendre du plaisir à lire vos avis passionnés.
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Je ne pensais pas qu'il était humainement possible d'arreter la lecture de La Licorne en coursJeremy Fox a écrit :Je le verrais (un jour) sans penser à la BD que j'ai justement, pas plus tard que cet été, essayé de relire sans être convaincu, ayant même arrêté à mi parcours du Secret de la licorne tellement elle m'ennuyait. Bref, il y a de fortes chance pour que le film m'enthousiasme un peu plus que l'oeuvre qu'il adapte. Je n'irais probablement pas le voir en salles mais en attendant j'avoue prendre du plaisir à lire vos avis passionnés.
Le film de Spielberg adapte essentiellement La licorne avec des vrais morceaux de Crabe dedans (et force détails provenant de la "grammaire" et du "vocabulaire" Hergéen ...)
(ma meilleure surprise étant le 'respect' de Milou comme personnage indispensable au récit )
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
J'ai moi aussi grandi avec Tintin mais il fait partie des beaux souvenirs d'enfance qui ne passent plus du tout depuis pas mal de temps ; j'ai réésayé dans le même temps L'oreille cassée : même ennuihansolo a écrit : Je ne pensais pas qu'il était humainement possible d'arreter la lecture de La Licorne en cours
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Complètement : j'ai parcourru Le Secret hier (en dématérialisé...les temps ont vraiment bien changé)...vraiment pas terrible du tout.
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
...DannyBiker a écrit :Complètement : j'ai parcourru Le Secret hier (en dématérialisé...les temps ont vraiment bien changé)...vraiment pas terrible du tout.
je ne pourrais jamais lire un album de Hergé en dématérialisé ...
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Même constat que vous : beaucoup de mal à accorcher à la BD. Déjà enfant je n'étais pas fan, étant plus attiré par Astérix/Spirou/Boule et Bill/Gaston. En fait il n'y a que la série tv du début des années 90 qui m'a réellement marqué.
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Je ne pourrai jamais faire rentrer toute ma bibliothèque dans mon 50 m²hansolo a écrit :...DannyBiker a écrit :Complètement : j'ai parcourru Le Secret hier (en dématérialisé...les temps ont vraiment bien changé)...vraiment pas terrible du tout.
je ne pourrais jamais lire un album de Hergé en dématérialisé ...
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
idem pour moi dans 20 m² ... c'est pourquoi je privilégie - pour l'instant - l'emprunt en bibliothèque ...DannyBiker a écrit :Je ne pourrai jamais faire rentrer toute ma bibliothèque dans mon 50 m²
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
J'y repense. C'est totalement con mais il y a un moment que j'ai adoré (entre autres).
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
une subtilité qui m'a échappé ... le film est d'une telle richesse qu'il faudra bien quelques visionnages avant d'envisager avoir fait le tour des clins d'oeil, astuces scénaristes etc.Demi-Lune a écrit :J'y repense. C'est totalement con mais il y a un moment que j'ai adoré (entre autres).
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
SPOILERS
Un générique entraînant, où tout l'amour pour le matériau originel devrait déjà convaincre les plus ardents tintinophiles, donnent le ton du respect et de la passion de Spielberg pour ce projet.
Puis, après cette petite claque, la position visuelle du film se trouve enrichie par la présentation d'un dessinateur qui n'est autre que Hergé, dessinant à plat Tintin, (après d'autres personnages de la BD)... Ayant vu le film en 3D IMAX,je peux y noter une double mise en abîme. La première est celle de présenter l'auteur de la bande-dessinée, avec la création du personnage spielbergien. Un passage de relais poétique et enthousiasmant qui demeure peut-être une allégorie formidable de celui que Spielberg a eu par téléphone en 1983... Puis la seconde est celle de l'outil 3D, réellement pensée comme une combinaison parfaite, celle de rendre en relief un dessin lisse et à deux dimensions, une autre passation pertinente...
Spielberg, d'emblée, signe sa présence par l'utilisation des reflets, qui vont être les points de départ de l'action et du récit... Tintin apparaît tout d'abord en ombre chinoise dans le générique, puis sous sa forme représentée de la BD que l'on connaît tous. Son vrai visage apparaît mais Spielberg lui donne son caractère d'insatiable curiosité qu'à travers ce que Tintin voit en reflet dans un des miroirs qui est vendu dans ce marché aux puces (respirant l'authenticité hergéenne). La Licorne est le premier point de passion de Tintin. Et les scénaristes, producteur et réalisateur montrent qu'ils ont capté la psychologie pourtant pas si complexe que cela de Tintin. Héros jeune et cultivé, passionné par l'Histoire et l'actualité, c'est un personnage qui essaye de comprendre le monde qui l'entoure... Dès lors que sa Licorne devient objet de convoitise, il s'applique et s'implique d'une quête qui lui permettra de gagner un statut de héros simple et sans reproches, qui deviendra un catalyseur pour les autres...
Il faut louer le travail d'adaptation des scénaristes, qui ont réussi à mixer pas moins de trois albums, tout en ne tombant jamais dans le copier-coller. Le film prend des libertés, mais on ne peut jamais dire que l'esprit est véritablement trahi, ce qui est un tour de force, vu l'énorme attente des fans et autres...
La rencontre avec le Capitaine Haddock (Andy Serkis est superbe) est aussi réjouissante... Haddock semble être le personnage central, comme le souligne Strum, mais s'il le devient que sa force et son épaisseur psychologique ne se trouvent enrichie que par l'alchimie avec le jeune reporter... Catalyseur, écrivis-je plus haut... L'abnégation de Tintin envers son acolyte oblige le capitaine a prendre conscience de ses défauts et de ses qualités, de ses tares et de ses principes, et carrément de son identité, qui plus est identité forgée à partir de plusieurs générations... Je trouve la relation et le réveil de Haddock particulièrement bien mené dans le film et même touchante, car le pathétique du marin amène un élément important à l'histoire.
Ainsi le récit de la bataille navale (superbe d'efficacité) par le capitaine Haddock semble couler de source, grâce à une mise en scène prodigieuse et souple, alors qu'elle se définit par une histoire racontée... Ainsi le morceau de bravoure n'est autre qu'à travers l'imagination de Haddock, qui met en place un ancêtre valeureux, puissant, malin, qui hyperbolise ses actes... Ce moment du film prouve particulièrement l'intelligence de l'adaptation cinématographique. Spielberg, par sa seule mise en scène, visualise ce qu'il y a entre les cases de la BD... La bataille navale d'un autre siècle se superpose avec celle des grues, où les mâts sont remplacés par des outils modernes, témoin d'une lutte encore inachevée à ce stade du récit...
La mise en scène, justement, est hallucinante... Elle est CONSTAMMENT inventive, à la fois fidèle à un esprit originel et complètement libéré par l'utilisation de la performance capture. Spielberg se lâche mais il ne tombe jamais dans la gratuité... Ses travellings de folie, ses tailles de plan, ses angles de prises de vues soulignent à chaque fois une information (au moins) qui sert le récit... Des plans-séquences inimaginables, des tailles de plans qui varient plus vite que la musique, le film est un festival de trouvailles et de détails. Il y a même tellement d'informations dans d'innombrables plans qu'il faudrait plusieurs visions pour en capter la moitié...
Techniquement, je trouve la modélisation des personnages parfaite, il y a même des moments où les visages de Tintin et des autres personnages, je croyais de voir des êtres en chair et en os (en IMAX l'effet est sans doute accentué)...
Et puis, beaucoup plus personnellement, le film est un rêve de gosse... Pardonnez le ton beaucoup moins "critique/avis" de ce paragraphe... Mais The Adventures of Tintin me rappelle irrésistiblement il y a 15/20 ans un petit Watkinssien, dans sa chambre, lisant les bandes dessinées de Hergé, à voix haute, imitant les gestes et imaginant dans son esprit un tantinet fertile les nombreuses péripéties, comme si je faisais, dans ma tête, un film spectaculaire idéal... Eh ben, j'ai cru voir cela en regardant le film de Spielberg, que je ne remercierais jamais assez d'avoir touché ce que j'étais capable de faire ou de penser...
Bref, The Adventures of Tintin est une oeuvre superbe, jouissive, jubilatoire, époustouflante, qui m'a comblé en tant que fan de Tintin et admirateur de Spielberg...
Un générique entraînant, où tout l'amour pour le matériau originel devrait déjà convaincre les plus ardents tintinophiles, donnent le ton du respect et de la passion de Spielberg pour ce projet.
Puis, après cette petite claque, la position visuelle du film se trouve enrichie par la présentation d'un dessinateur qui n'est autre que Hergé, dessinant à plat Tintin, (après d'autres personnages de la BD)... Ayant vu le film en 3D IMAX,je peux y noter une double mise en abîme. La première est celle de présenter l'auteur de la bande-dessinée, avec la création du personnage spielbergien. Un passage de relais poétique et enthousiasmant qui demeure peut-être une allégorie formidable de celui que Spielberg a eu par téléphone en 1983... Puis la seconde est celle de l'outil 3D, réellement pensée comme une combinaison parfaite, celle de rendre en relief un dessin lisse et à deux dimensions, une autre passation pertinente...
Spielberg, d'emblée, signe sa présence par l'utilisation des reflets, qui vont être les points de départ de l'action et du récit... Tintin apparaît tout d'abord en ombre chinoise dans le générique, puis sous sa forme représentée de la BD que l'on connaît tous. Son vrai visage apparaît mais Spielberg lui donne son caractère d'insatiable curiosité qu'à travers ce que Tintin voit en reflet dans un des miroirs qui est vendu dans ce marché aux puces (respirant l'authenticité hergéenne). La Licorne est le premier point de passion de Tintin. Et les scénaristes, producteur et réalisateur montrent qu'ils ont capté la psychologie pourtant pas si complexe que cela de Tintin. Héros jeune et cultivé, passionné par l'Histoire et l'actualité, c'est un personnage qui essaye de comprendre le monde qui l'entoure... Dès lors que sa Licorne devient objet de convoitise, il s'applique et s'implique d'une quête qui lui permettra de gagner un statut de héros simple et sans reproches, qui deviendra un catalyseur pour les autres...
Il faut louer le travail d'adaptation des scénaristes, qui ont réussi à mixer pas moins de trois albums, tout en ne tombant jamais dans le copier-coller. Le film prend des libertés, mais on ne peut jamais dire que l'esprit est véritablement trahi, ce qui est un tour de force, vu l'énorme attente des fans et autres...
La rencontre avec le Capitaine Haddock (Andy Serkis est superbe) est aussi réjouissante... Haddock semble être le personnage central, comme le souligne Strum, mais s'il le devient que sa force et son épaisseur psychologique ne se trouvent enrichie que par l'alchimie avec le jeune reporter... Catalyseur, écrivis-je plus haut... L'abnégation de Tintin envers son acolyte oblige le capitaine a prendre conscience de ses défauts et de ses qualités, de ses tares et de ses principes, et carrément de son identité, qui plus est identité forgée à partir de plusieurs générations... Je trouve la relation et le réveil de Haddock particulièrement bien mené dans le film et même touchante, car le pathétique du marin amène un élément important à l'histoire.
Ainsi le récit de la bataille navale (superbe d'efficacité) par le capitaine Haddock semble couler de source, grâce à une mise en scène prodigieuse et souple, alors qu'elle se définit par une histoire racontée... Ainsi le morceau de bravoure n'est autre qu'à travers l'imagination de Haddock, qui met en place un ancêtre valeureux, puissant, malin, qui hyperbolise ses actes... Ce moment du film prouve particulièrement l'intelligence de l'adaptation cinématographique. Spielberg, par sa seule mise en scène, visualise ce qu'il y a entre les cases de la BD... La bataille navale d'un autre siècle se superpose avec celle des grues, où les mâts sont remplacés par des outils modernes, témoin d'une lutte encore inachevée à ce stade du récit...
La mise en scène, justement, est hallucinante... Elle est CONSTAMMENT inventive, à la fois fidèle à un esprit originel et complètement libéré par l'utilisation de la performance capture. Spielberg se lâche mais il ne tombe jamais dans la gratuité... Ses travellings de folie, ses tailles de plan, ses angles de prises de vues soulignent à chaque fois une information (au moins) qui sert le récit... Des plans-séquences inimaginables, des tailles de plans qui varient plus vite que la musique, le film est un festival de trouvailles et de détails. Il y a même tellement d'informations dans d'innombrables plans qu'il faudrait plusieurs visions pour en capter la moitié...
Techniquement, je trouve la modélisation des personnages parfaite, il y a même des moments où les visages de Tintin et des autres personnages, je croyais de voir des êtres en chair et en os (en IMAX l'effet est sans doute accentué)...
Et puis, beaucoup plus personnellement, le film est un rêve de gosse... Pardonnez le ton beaucoup moins "critique/avis" de ce paragraphe... Mais The Adventures of Tintin me rappelle irrésistiblement il y a 15/20 ans un petit Watkinssien, dans sa chambre, lisant les bandes dessinées de Hergé, à voix haute, imitant les gestes et imaginant dans son esprit un tantinet fertile les nombreuses péripéties, comme si je faisais, dans ma tête, un film spectaculaire idéal... Eh ben, j'ai cru voir cela en regardant le film de Spielberg, que je ne remercierais jamais assez d'avoir touché ce que j'étais capable de faire ou de penser...
Bref, The Adventures of Tintin est une oeuvre superbe, jouissive, jubilatoire, époustouflante, qui m'a comblé en tant que fan de Tintin et admirateur de Spielberg...
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
J'aime quant à moi toujours autant Tintin. Ca reste une formidable BD d'aventure (qui n'est certes pas "profonde" mais ce n'est pas ce que je demande à l'aventure), aux scénarios toujours bien construits et amenés et aux gags très drôles.Jeremy Fox a écrit :J'ai moi aussi grandi avec Tintin mais il fait partie des beaux souvenirs d'enfance qui ne passent plus du tout depuis pas mal de temps ; j'ai réésayé dans le même temps L'oreille cassée : même ennui
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Pareil, Wat'. Parmi toutes ses nombreuses qualités, ce film est, à un échelon personnel, la matérialisation premium d'un fantasme d'enfance.Watkinssien a écrit :Et puis, beaucoup plus personnellement, le film est un rêve de gosse... Pardonnez le ton beaucoup moins "critique/avis" de ce paragraphe... Mais The Adventures of Tintin me rappelle irrésistiblement il y a 15/20 ans un petit Watkinssien, dans sa chambre, lisant les bandes dessinées de Hergé, à voix haute, imitant les gestes et imaginant dans son esprit un tantinet fertile les nombreuses péripéties, comme si je faisais, dans ma tête, un film spectaculaire idéal... Eh ben, j'ai cru voir cela en regardant le film de Spielberg, que je ne remercierais jamais assez d'avoir touché ce que j'étais capable de faire ou de penser...
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Re: Les Aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Un "petit Watkinssien lisant Tintin dans sa chambre", c'est mignon, ça...