Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
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Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino - 1978)
pour ceux qui ne l'ont jamais vu, je signale la diffusion du chef d'oeuvre de Michael Cimino, Voyage au bout de l'enfer (The Deer Hunter) sur Arte le jeudi 15 janvier en VOSTF (normalement )
à vos scopes (en attendant la ressortie du film chez Studio canal dans la collec' de CHristophe Gans prevu pour mai 2004, esperons-le dans une copie magnifique)
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Dernière modification par Jeremy Fox le 11 mars 08, 07:40, modifié 1 fois.
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10/10
Mon film préferé
Cimino au sommet de son art, film majeur des années 70 et de la guerre du vietnam (meme le meilleur film sur les blessures psychologiques de cette guerre)
un ptit résumé
Lauréat de cinq oscars dont celui du meilleur film et celui du meilleur réalisateur, Voyage au bout de l'enfer est à la fois une oeuvre dirigée avec une grande audace et un grand film sur l'amitié et les conséquences psychologiques de l'épreuve du feu. Comme Apocalypse Now, ce n'est pas un film de guerre conventionnel - les scènes de combats sont plus réalistes dans Platoon -, mais il dépeint la guerre à une échelle intime avec un effet dramatique ravageur. Michael Cimino nous trouble et éperonne nos nerfs par le graphisme brutal de scènes où des hommes se retrouvent contraints de vivre en permanence à proximité de la mort. La partie de roulette russe devient ici la métaphore symbolisant toute la futilité d'une guerre. Chaque scène prend d'ailleurs des allures de rite initiatique. Voyage au bout de l'enfer est avant tout une histoire d'amitié entre des ouvriers métallurgistes de Pennsylvanie - Robert De Niro, John Savage et Christopher Walken (récompensé par un oscar) - qui perdront peut-être leur vie dans cet enfer tropical. De retour chez eux, leurs familles se retrouvent confrontées à leur détresse psychologique. Voyage au bout de l'enfer réussit l'exploit d'associer un récit épique à un drame intime et bouleversant. --Jeff Shannon
A mon sens,est certainement le film le plus ambitieux qui ait été fait sur la guerre du Viet-Nam. Ici, peu voire aucune scène de bataille. Non, Cimino a préféré se focaliser sur lanalyse psychologique des personnages. Alors que les films traitent habituellement de la guerre sans se soucier de l'après. Dans Voyage au bout de l'enfer, à travers un groupe d'amis composé de De Niro, Walken, etc. il est question de l'avant, pendant et après (l'insousiance, l'horreur, la désillusion) où l'on peut constater toutes les évolutions et conséquences tant au niveau phyique que moral qu'a pû avoir cette guerre sur ceux qui y ont pris part.
C'est finalement une véritable fresque dans laquelle certains y verront quelques longueurs, faute d'y trouver des combats sanglants, mais le film n'en est que plus réaliste.
Surtout, ce film est l'occasion pour De Niro et Walken de laisser libre cours à leur talent.
Les scènes de roulette russe sont d'anthologie (le jeu des acteurs y est fascinant), et on pourra constater que De Niro appliquait à la lettre les régles de l'actor studio : il ne joue pas les scènes, il les vit. On ne peut rester insensible à tant de réalisme. On ne sort pas indemne de ce film
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Deer Hunter, je le clame partout, est le plus grand film sur la guerre jamais réalisé. Et puis merde si c'est pas objectif.
Par contre la redite de Woo à beau posseder un tas de qualité, j'accroche nettement moins.
N'ayant pas la cassette je vais pas me gêner pour l'enregistrer. Ce que je trouve sublime dans ce film, c'est que plus j'y pense plus j'aime tout, et plus j'y pense plus je trouve les scènes "hors-vietnam" plus marquantes que le reste. Et la fin est à chialer.
"Do you remember the tree"
Twenty four thumbs up !
Par contre la redite de Woo à beau posseder un tas de qualité, j'accroche nettement moins.
N'ayant pas la cassette je vais pas me gêner pour l'enregistrer. Ce que je trouve sublime dans ce film, c'est que plus j'y pense plus j'aime tout, et plus j'y pense plus je trouve les scènes "hors-vietnam" plus marquantes que le reste. Et la fin est à chialer.
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- Vic Vega
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Permets moi de tiquer sur ce terme: BITHH n'est pas une redite de Cimino, il en reprend certains éléments au niveau de la structure narrative mais le traitement (très emphatique) et les thèmes (l'amitié) sont du 100% Woo. Et je tique encore plus vu que tu mets une oeuvre aussi référentielle que Kill Bill dans tes films de l'année, tu ne le qualifies pourtant pas de redite? Dans les deux cas ce sont des films qui empruntent à d'autres tout en portant la marque de leur auteur.Johnny Doe a écrit :.
Par contre la redite de Woo à beau posseder un tas de qualité, j'accroche nettement moins.
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Ce que je peut adorer la mise en place de plus d'une heure. La scène ou ils chantent Can't take my eyes off to you me donne envie de chialer, entre le joie, la beauté de la scène (voir Bobby de Niro et Christopher Walken chanter en faisant du billard), et la tristesse de ce qui va arriver. C'est tout ça qui est merveilleux, c'est que "l'introduction" au film met en parallèlle la joie éprouvé par les instants et la tristesse de ce qui va arriver. C'est une succession de scènes géniales (bêtement tendue, gênés, juste euphoriques), rarement vu un film ou l'émotion véritable était aussi bien rendu.Nibbler a écrit :Pareil pour moi, j'ai trouvé la premiere moitié du film d'un ennui...harry callahan a écrit :Je passe mon tour. Pas ma tasse de thé.
Du coup j'ai une très grosse envie de le revoir...
PS: Vic je savais que le mot allait agacer quand je l'ai posté. C'est pas une redite, c'est juste que ça m'a pas mal déçu, je trouve que l'idée de Deer Hunter (sur l'amitié et la guerre) y est encore plus exploité, que certaines scènes sont d'une rare violence, mais que le tout était un peu bancal, dans ces émotions comme dans sa réalisation. On est loins de la redite mais ça m'embêtait d'écrire le titre, et je voulais faire une petite pic merci d'avoir lu mon top en tout cas
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- Vic Vega
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Là je suis d'accord en terme de réalisation (malgré tout le film me touche énormément), mais ça n'a rien à voir avec le terme de redite... Ca t'embetait d'écrire le titre? Flemmard va...Johnny Doe a écrit : PS: Vic je savais que le mot allait agacer quand je l'ai posté. C'est pas une redite, c'est juste que ça m'a pas mal déçu, je trouve que l'idée de Deer Hunter (sur l'amitié et la guerre) y est encore plus exploité, que certaines scènes sont d'une rare violence, mais que le tout était un peu bancal, dans ces émotions comme dans sa réalisation. On est loin de la redite mais ça m'embêtait d'écrire le titre, et je voulais faire une petite pic merci d'avoir lu mon top en tout cas
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It was provocation !Vic Vega a écrit : Là je suis d'accord en terme de réalisation (malgré tout le film me touche énormément), mais ça n'a rien à voir avec le terme de redite...
Mé heu pardon je le dirai plus (et puis c'est vrai que ça serait de la grosse contradiction, j'ai défendu comme un gros Tarantino accué de vulgaire pompeur plus d'une fois, alors là je mérite la chaise )
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La transition avec l'épisode Vietnamien est fabuleuse aussi.Johnny Doe a écrit : Ce que je peut adorer la mise en place de plus d'une heure. La scène ou ils chantent Can't take my eyes off to you me donne envie de chialer, entre le joie, la beauté de la scène (voir Bobby de Niro et Christopher Walken chanter en faisant du billard), et la tristesse de ce qui va arriver.
Il y en a un qui joue un morceau calme au piano (je crois que c'est George Dzundza), ils se regardent tous sans rien dire quand la musique s'arrête, puis on entend le bruit des hélicos qui monte progressivement dans la bande-son. Géant !
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