Timecop (Peter Hyams)
Hier après la révision de
La Chambre verte de François Truffaut, il semblait urgent de se vider la tête et Van Damme qui voyage dans le temps semblait un plus que bon choix. Et là c'est le drame... deux choses me sautent au visage.
La première et la plus tenace, c'est le descendance que
Timecop peut se targuer d'avoir. Bien sur le thème du voyage dans le temps n'est pas nouveau mais celui du flic blessé qui utilise la technologie pour enquêter et se réparer rappel forcement des
Minority Report,
Déjà vu ou
Source Code. Là non plus je ne sous entend absolument pas que la série B
Timecop ait pu inspirer Spielberg ou autre mais c'est tout de même étonnant de voir que le film de Hyams précède les autres de près d'une décennie. Bon une fois cela dit, ça ne fait pas de
Timecop un chef d’œuvre méconnu loin de là, mais ici intervient ma deuxième surprise, c'est que le film n'est pas vraiment un nanar voir réussi à être assez plaisant. J'entends rire mais je m'explique, moi qui ne misai pas un copec sur le film, j'ai été emballé par l'histoire et pas ses rebondissements certes prévisibles mais loin d'être désagréables. J'ai même été bluffé de voir que la scène de règlement de compte final, était bien foutue et distillait quelques bonnes idées comme celle d'une pluie torrentielle (qui créé un certain chaos) ou de faire intervenir deux fois le même personnage créant là aussi un trouble visuel assez malin (si c'est voulu).
Évidemment, les passages obligés peuvent faire sourire (dans le meilleur des cas), certains acteurs en font des caisses et notre Jean-Claude s'arrange pour faire son inénarrable grand écart (dans une scène aussi marrante d'ailleurs). Moins rigolo que
Demolition Man,
Timecop est un plaisir coupable mais assez sympathique.