Michael Curtiz (1886-1962)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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daniel gregg
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par daniel gregg »

allen john a écrit :
daniel gregg a écrit :Tu n'as pas Kid Galahad ?

Ha, ha, ha...
:mrgreen: Je crois que je l'ai, il faudra que je vérifie ce soir.
Bien sur que si. Suis-je distrait.
Oui, en même temps, il était diffusé régulièrement sur TCM, fut un temps.
Bon, je n'aurais pas fait le malin très longtemps ! :mrgreen:
allen john
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

daniel gregg a écrit :
allen john a écrit : Bien sur que si. Suis-je distrait.
Oui, en même temps, il était diffusé régulièrement sur TCM, fut un temps.
Bon, je n'aurais pas fait le malin très longtemps ! :mrgreen:
:mrgreen:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par 1kult »

allen john a écrit :
1kult a écrit :
Avec 173 films au compteur, ça va être difficile... Mais j'avoue être pareil ! :mrgreen: Commandé un bouquin sur le bonhomme qui a l'air pas mal btw... :wink:
Des détails?????????

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Il est noté comme "envoyé" par Amazon, je plonge dedans dès que je le reçois... En attendant... Je regarde ses films ! :mrgreen: :wink:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

1kult a écrit :
allen john a écrit :
Des détails?????????

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Il est noté comme "envoyé" par Amazon, je plonge dedans dès que je le reçois... En attendant... Je regarde ses films ! :mrgreen: :wink:
Merci!
Julien Léonard
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Julien Léonard »

C'est une bonne analyse de l'oeuvre de Curtiz. Bon, tous ses films ne sont pas passés au crible, mais on va dire que sa filmographie hollywoodienne est très bien traitée. C'est peu, mais c'est l'unique livre sur le maître que l'on ait en France. En tout cas, perso, j'en ai beaucoup aimé la lecture.

A lire. :wink:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

Casablanca (Michael Curtiz, 1942)

"Round up the usual suspects"

Ai-je quelque chose de neuf à dire sur Casablanca, son importance dans l'histoire du cinéma Américain, et bien sur dans l'oeuvre de Michael Curtiz dont c'est sans doute le film le plus connu, le plus vu, le plus emblématique? Non, sans doute. Pourtant, il y aurait sans doute beaucoup à dire, mais quant à dire du neuf... Le film se trouve en plein coeur de l'admirable et prolifique carière à la Warner du réalisateur, situé juste entre deux films plutôt atypiques: Yankee Doodle dandy, qui est pour Curtiz l'un de ses premiers films "biographiques" d'une figure du spectacle, et Mission to Moscow, film de propagande totalement assumé, qui se love avec une affection embarrassante sur les genoux de Tonton Staline. Mais justement: l'un et l'autre appartiennent plus ou moins lointainement à l'effort de guerre, comme le film qui a précédé Yankee doodle dandy (Captain of the clouds) et les deux films qui suivront Mission to Moscow, la revue musicale This is the army, et le film de résistance Passage to Marseilles... Au milieu de tous ces longs métrages, Casablanca trône, ayant en 102 minutes parfaitement défini le style de film d'aventures romantiques qui serait la règle à la Warner jusqu'à la fin des hostilités, et dont les autres exemples bien connus sont Passage to Marseilles, To have and have not (Hawks), ou encore Uncertain glory (Walsh). Le conflit intérieur qui est à chaque fois mis en lumière, est celui de la découverte par un aventurier d'une envie de résister, ignorée ou combattue auparavant. Les personnages sont des hommes revenus de tout qui renaissent à la faveur d'un amour symbolique d'un engagement pour la liberté et la démocratie. Dans Casablanca, Bogart-Rick Blaine incarne donc cet archétype avec maestria, le définit et l'invente...

"Everybody comes to Rick's"

Et Curtiz? Ou faut-il le chercher dans ce film? Bien sur, Casablanca fait partie de ses grands films, il le sait, et il ne s'est pas fait prier: travellings d'exposition avec mille figurants, ombres qui dansent sur les murs blancs des cafés, figuration typée et hantée par une humanité principalement Européenne, on retrouve sa touche miraculeuse dans toutes les scènes, son rythme, sa nervosité et son sens de la recréation de la vie à l'écran. Mais cette histoire ne pouvait que le concerner directement... Immigré à plusieurs reprises, en transit même à la Warner qu'il a soudain quitté en 1954 après 27 ans, Curtiz est un peintre de l'exil. Mais plus encore, c'est un cynique, un homme qui se retrouve aussi bien dans Rick Blaine et sa faculté à composer avec tous, qu'avec le Capitaine Renault, joué avec intelligence par l'affable Claude Rains, un complice de Curtiz qui a joué dans nombreux de ses films et rejouera pour lui. De fait Renault est doté des répliques les plus réjouissantes du film, c'est un plaisir de le suivre dans cette histoire de résistance et de tromperie, ou finalement c'est celui qu'on aurait cru le plus collaborateur qui a le revirement le plus spectaculaire...

"You must remember this"

La vérité historique ne nous aide pas à suivre ce film, qui est une charge symbolique (Situé en décembre 1941, nous dit Rick Blaine, l'Américain qui va finir par s'engager...) d'abord et avant tout. Si le statut du Maroc en 1941 est aujourd'hui difficile à appréhender, il semble que la situation n'était pas beaucoup plus simple pour les contemporains: le capitaine Renault a fait allégeance à Vichy, mais des laisser-passer importants sont frappés du sceau de ...De Gaulle. Qu'importe: il faut très peu de temps pour comprendre toute la situation, grâce aux montages typiques de la Warner qui ouvrent le film, vite relayés par les scènes grouillantes de figurants (Certains d'entre eux se retrouveront d'ailleurs plus tard avec des scènes dialoguées dans le film) et d'une clarté absolue. Le point culminant de cette introduction est bien sur le moment ou un homme abattu par la police meurt devant une affiche géante du Maréchal Pétain... Curtiz, éternel exilé, qui a fui le durcissment du régime Hongrois en 1918, et qui a trouvé en Autriche, puis en Allemagne, puis à Hollywood un refuge, n'a sans doute pas la politique claire; c'est un instinctif, quelqu'un qui donne de la sympathie aussi bien à Rick, engagé systématiquement auprès des perdants, qu'à Renault, qui semble plus ou moins profoter de la situtaion à titre personnel (Claude rains n'était-il pas le Prince Jean dans Robin Hood?), mais aussi profiter de sa situation pour améliorer le sort de quelques candidats à l'exil. Candidates, devrait-on dire...

"Play it, Sam"

Bon, et puis que dire devant un film qui a su la aussi donner au sentimentalisme en vogue dans ces années de guerre un écrin à la mesure de l'enjeu: combien de secondes parfaites dans le jeu d'Ingrid Bergman ou de Bogart, dans ces non-dits, ces regards, cette soudaine pesanteur, le recours classique à la chanson-que-l'on-ne-doit-pas chanter (As time goes by), etc: l'amour est décrit avec passion, mais aussi avec mesure, et on a envie d'y croire, et de s'y abandonner. Cela explique aussi le succès de ce film auprès de tant de personnes, et le fait que dans cinquante ans, il sera toujours là: et ça, c'est rassurant. Parce que non seulement Casablanca est l'assurance de l'éternité pour Curtiz, Bergman, Bogart, Lorre, Henreid, Greenstreet, Veidt, et bien sur Claude Rains, mais c'est aussi un lien perpétuelement recommencé (Tromphalement regardé en Blu-Ray cet après-midi...) entre aujourd'hui et le cinéma d'hier: bref, c'est un classique admirable.

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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Rick Blaine »

allen john a écrit :Casablanca (Michael Curtiz, 1942)

"Round up the usual suspects"

Ai-je quelque chose de neuf à dire sur Casablanca, son importance dans l'histoire du cinéma Américain, et bien sur dans l'oeuvre de Michael Curtiz dont c'est sans doute le film le plus connu, le plus vu, le plus emblématique? Non, sans doute. Pourtant, il y aurait sans doute beaucoup à dire, mais quant à dire du neuf...
C'est tout de même un texte très intéressant. :wink:
allen john
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

Rick Blaine a écrit :
allen john a écrit :Casablanca (Michael Curtiz, 1942)

"Round up the usual suspects"

Ai-je quelque chose de neuf à dire sur Casablanca, son importance dans l'histoire du cinéma Américain, et bien sur dans l'oeuvre de Michael Curtiz dont c'est sans doute le film le plus connu, le plus vu, le plus emblématique? Non, sans doute. Pourtant, il y aurait sans doute beaucoup à dire, mais quant à dire du neuf...
C'est tout de même un texte très intéressant. :wink:
Merci, Rick Blaine le bien nommé.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Jeremy Fox »

allen john a écrit :
Rick Blaine a écrit :
C'est tout de même un texte très intéressant. :wink:
Merci, Rick Blaine le bien nommé.
Un gars qui s'appelle Rick Blaine ne peut m'être que sympathique. :) Très intéressant en effet pour un film qui ne prend pas une seule ride, qui me réjouit à chaque vision ; un petit miracle.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
allen john a écrit :
Merci, Rick Blaine le bien nommé.
Un gars qui s'appelle Rick Blaine ne peut m'être que sympathique. :) Très intéressant en effet pour un film qui ne prend pas une seule ride, qui me réjouit à chaque vision ; un petit miracle.
:)

De même, j'ai même l'impression que plus je vois ce film, plus je l'aime.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par hansolo »

Jeremy Fox a écrit : Un gars qui s'appelle Rick Blaine ne peut m'être que sympathique. :) Très intéressant en effet pour un film qui ne prend pas une seule ride, qui me réjouit à chaque vision ; un petit miracle.
Idem, la seule fois où le film m'a très légerement décu, c'est quand j'ai eu la mauvaise idée de le visionner en VF (montage sonore qui massacre littéralement le montage sorone original et la musique de Max Steiner :roll: )
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Music Man »

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L’ARCHE DE NOE (Noah’s ark) de Michael CURTIZ -1929
Avec Dolores COSTELLO et George O’BRIEN

Comme Ann Harding, je me suis beaucoup amusé en visionnant ce film ! Pas une seconde d’ennui, on reste rivé sur son fauteuil, à suivre cette intrigue totalement invraisemblable qui débute par un accident ferroviaire dont certains survivants se retrouveront plus tard dans des circonstances dramatiques quand Dolores Costello, une allemande accusée d’espionnage pendant la première guerre mondiale par un officier russe jaloux, vilain et méchant, est conduite devant le peloton d’exécution mais que , coup de chance, parmi eux figure son mari qui la découvre avec étonnement. Alors l’intrigue se permet un audacieux parallèle avec l’épisode biblique de l’arche de Noé, et là on bascule franchement dans la grosse rigolade en découvrant les deux héros habillés en Tarzan en train de couper du bois dans la foret, sous l’œil paternel de Noé. Pour corser le tout, George O’Brien m’a semble plus attiré par son pote Guinn Williams que par la très jolie Dolores Costello. Après cette parabole, le film se clôt par un message de paix universelle.
Les scènes de déluge sont vraiment bluff antes et parfaitement réussies (de longues minutes de trucages très au point qui mériteraient de figurer dans une anthologie du film catastrophe) : on est surpris par le nombre de figurants et de cascadeurs qui ont été utilisés pour ces scènes de panique aux trucages admirables (un peu comme dans Intolérance). Franchement, sur un plan divertissement spectaculaire, ça vaut Cecil B de Mille (notamment, le moment où Dieu envoie à Noé des ordres gravés dans la pierre, dans un passage qui rappelle Les 10 commandements) Les décors de la cérémonie de sacrifice sont grandioses (où Dolores Costello est censée être offerte au dieu, un peu comme Fay Wray dans King Kong 4 ans après), le rythme toujours soutenu : alors même si tout cet artifice extrêmement spectaculaire est déployé au service d’une histoire stupide qui semble rédigée par un gamin imaginatif de 14 ans, que les personnages sont totalement vides, cette apothéose de cinéma camp est des plus réjouissante et très divertissante et vous fera passer un très bon moment.
Le film est à moitié parlant et muet, ca qui rajoute à la bizarrerie de l’ensemble : à vos paquets de pop corn !
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par 1kult »

allen john a écrit :
1kult a écrit :

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Il est noté comme "envoyé" par Amazon, je plonge dedans dès que je le reçois... En attendant... Je regarde ses films ! :mrgreen: :wink:
Merci!
J'ai commencé la lecture : plein de choses intéressantes à dire dessus. Tout d'abord, le livre date de 1997, d'avant le DVD, et donc de la préhistoire quelque part ! :mrgreen: J'arrive à la période américaine, et les différents films d'avant la Warner sont évoqués assez rapidement car difficilement visisbles ou invisisbles.

Le livre se divise en 2 parties : l'historique et l'analyse de quelques films, ainsi qu'une filmo. J'ai l'impression, qu'il lui manque un axe analytique (thématiques récurrentes, liens entre les films, etc...) mais wait & see par la suite ! :wink:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Music Man »

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LA FEMME DE MONTE CARLO (the woman of Monte Carlo) de Michael CURTIZ- 1932
Avec Lil DAGOVER, Walter HUSTON et Warren WILLIAM

Délaissée par son mari lieutenant, une dame du monde accompagne dans la cabine du paquebot le bras droit de celui-ci, qui est fou amoureux d’elle. Elle résiste à ses avances, mais à ce moment le navire est attaqué par l’ennemi. Pour disculper son mari devant la cour martiale, la digne épouse va devoir avouer qu’elle partageait la cabine de l’officier…

La femme de Monte Carlo est une version filmée de la pièce de Claude Farrère, Veille d’armes qui avait déjà été filmée par de Baroncelli en 1925, par Korda en 1928 avec Billie Dove et fera l’objet d’un remake de Marcel Lherbier avec Annabella et Victor Francen en 1935.
Il s’agit d’un mélodrame maritime sur l’amour et l’honneur militaire qui semble aujourd’hui terriblement dépassé. Alors que le film commence un peu comme une comédie avec cette femme du monde un peu guindée qui se fait draguer par plusieurs collègues de son mari (dont Warren William qui a la prestance d’un John Barrymore), on sombre vite dans le pur mélo, avec l’attaque du navire et les nombreux décès. Puis enfin le coup de théâtre, à la cour martiale, quand le soupirant de la riche épouse va tuer un autre prétendant qui tente de nuire au lieutenant : elle a tout perdu. Après ça, la pauvre femme de Monte Carlo n’a plus qu’à redevenir une entraineuse de luxe, comme par le passé.
On n'éprouve aucune compassion pour les personnages de cette histoire poussiéreuse, Malgré tout, l’ensemble se laisse suivre -mais sans enthousiasme-, en raison d’une bonne mise en scène et d’une interprétation correcte. Visiblement, la Warner Bros avait importé la star du muet allemand Lil Dagover pour en faire une nouvelle Garbo : même look, même technique de jeu, même profil (de face, elle est cependant nettement moins jolie). Elle n’est pas mauvaise d’ailleurs, et plus vivante que dans certains de ses muets. Néanmoins, malgré le succès remporté par le film lors des premières semaines d’exploitation, l’actrice regagnera l’Allemagne, devenue nazie entre temps pour poursuivre sa carrière où elle sera peu à peu supplantée par de nouvelles comédiennes venues du théâtre (Marianne Hoppe) et du music hall (Zarah Leander).
Dernière modification par Music Man le 20 nov. 11, 12:04, modifié 1 fois.
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Ann Harding
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Ann Harding »

Quelle coincidence! :shock: J'ai regardé exactement le même film hier soir. Effectivement, l'histoire est assez poussiéreuse. Mais, le film de 1925 de Baroncelli se termine bien contrairement à cette version hollywoodienne: l'épouse retombe dans les bras de son époux qui lui pardonne. Alors que là, la femme déchue retourne se faire entretenir à Monte-Carlo. Sinon, j'ai eu à peu près la même impression que toi. Lil Dagover est maquillée en pseudo-Garbo, mais elle donne à son personnage ce qu'il faut de classe. Dommage que le rôle de Walter Huston soit aussi sacrifié...
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