Je rejoins complètement Strum & d'autres sur leurs remarques par rapport à la violence dans les films.Strum a écrit :Souffre que d'autres aient une opinion différente de la tienne, sans porter ce genre de jugement grossier et caricatural sur d'autres forumeurs. Merci.jacques 2 a écrit :Mais ce "Drive" m'intéresse et, bien que ne l'ayant pas encore vu, j'imagine qu'il doit être possible d'en parler et de dire des choses plus intéressantes que celle qui consiste à s'effaroucher - comme de jeunes pucelles - devant sa "violence" alors présentée comme nécessairement négative voire péjorative ...
Si je n'avais pas lu en diagonale l'avis de Strum, ma femme serait venu avec moi voir le film, par curiosité mais avec un peu d'appréhension. Sauf qu'elle ne supporte pas la violence graphique dont abusent pas mal de films.
On peut trouver dommage de rater un film pour une scène de violence extrême, mais de là à utiliser des qualificatifs débiles pour stigmatiser ce rejet...
Si c'est effectivement tel que le fameux plan des coups d'extincteur dans Irréversible, c'est effectivement assez extrême et traumatisant comme plan, d'autant plus que ça se veut le plus réaliste possible. En quoi est-ce "faire sa mijoriée" que d'être choqué par ces images ? Elles sont justement là pour marquer le spectateur. Un peu comme les plans choquants de A History of Violence, très durs, et dont la sécheresse rejoignait directement l'une des intentions de Cronenberg : montrer la violence telle qu'elle est, c'est-à-dire moche, brutale, avec conséquences physiques et morales, au contraire de ce que montre la plupart des films hollywoodiens (et autres, certainement).