Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Demi-Lune
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato)

Message par Demi-Lune »

J'ai découvert le film, après avoir mûrement attendu pendant des mois.
J'en ressors complètement déstabilisé.
Je savais que l'expérience du film allait être difficile, mais mon malaise est accentué par le fait que la complaisance ou la cruauté abominables de certaines scènes n'altèrent pas ma très grosse impression face à l'ensemble.
Du coup, le film n'en devient que plus dérangeant. Parce qu'à la démonstration thématique d'une puissance phénoménale qui occupe Deodato, se trouvent en miroir de profondes interrogations cinématographiques, sur ce qui est montrable, sur ce qui est responsable, sur ce qui est simplement utile. Cannibal Holocaust évolue donc constamment dans cet entre-deux et c'est ce qui rend sa vision si étouffante et dévastatrice, parce que la position du réalisateur est parfois révoltante et abjecte (l'insistance sur la tuerie des animaux, insoutenable - la séquence de la tortue m'a filé la nausée ; l'insistance sur la torture et la barbarie), mais s'inscrit en permanence dans un jusqu'au-boutisme total et brut, une volonté de véracité cauchemardesque qui pose fondamentalement - et en cela, en accord total avec le propos du film - la question de la limite.

Deodato a-t-il franchi la limite ? Eh bien, on pourrait estimer que la critique virulente du racolage journalistique use d'effets tout aussi sensationnalistes et obscènes que ce qu'elle veut dénoncer. Deodato se serait peut-être plus mis à l'abri s'il avait réservé son traitement choc de la violence dans la seconde partie du film, celle du vrai/faux documentaire, qui permet un transfert de la figure du réalisateur. La représentation de la cruauté, dans la première partie, comme lorsque la femme adultérine est sexuellement violentée puis rouée de coups, atteste d'un point de vue complaisant : la mise en scène filme cela au plus près, le point de vue quitte celui des observateurs occidentaux planqués dans les hautes herbes pour aller s'approcher de l'atroce ; à partir de là, le réalisateur brouille les cartes et ne se distancie pas plus que les journalistes dont il va ensuite retracer le parcours. A cela s'ajoute le côté cinéma d'exploitation bien crade qui n'hésite pas à abuser de la tripaille avec une gratuité nauséeuse.
Enfin, se pose la question de l'éventuelle hypocrisie du transfert de la figure du réalisateur, justement. Si le caméraman du documentaire filme sans broncher les horreurs dont l'équipe est témoin ou acteur (posture moralement haïssable, ce qui renforce l'idée de perversité journalistique et plus largement occidentale, mais comportement peu crédible psychologiquement : continue-t-on de filmer, même si c'est pour la gloire de montrer ce qui ne l'a jamais été, lorsque ses potes se font découper en morceaux à deux mètres ?), et si le réalisme terrifiant des images en 16 mm dilue (avec un vertige asphyxiant comme j'en ai rarement senti, ici) notre rapport avec ce que l'on tient pour être réel, c'est bien entendu Deodato qui surplombe sa création, même lorsqu'il pose narrativement la fracture filmique. Sa posture est donc extrêmement ambiguë. Preuve en est cette scène de sexe entre Alan et Faye chez les Yacumos, volée par le caméraman, qui semble tomber comme un cheveu dans la soupe, comme si elle faisait partie d'un cahier des charges au détriment de la cohérence.

Il n'empêche que la véhémence de la démonstration, d'une actualité toujours aussi percutante, bouleverse complètement. Comme disait Colqhoun, c'est du brut de décoffrage. J'avoue que j'ai beaucoup de mal à me positionner sur ce film parce que si la posture de Deodato est équivoque, il sera difficile de nier qu'il ne réussit pas son pari : celui d'édifier sur l'amoralité de médias sensationnalistes et cyniques (cf. leur réaction face à la femme empalée), et de poser d'intenses problématiques sur les conceptions traditionnelles sur le civilisé et l'indigène (avec derrière, une imagerie évidente sur la colonisation et la guerre du Vietnam).
La collection d'horreurs qu'accumule Cannibal Holocaust a ceci de très malsain pour moi qu'elles s'ancrent pour la plupart dans ce propos d'une force redoutable. Elles n'en sont pas pour autant justifiées, mais on peut considérer en un sens qu'elles sont potentiellement justifiables. Et ça, c'est très fort, et terriblement dérangeant... La construction du scénario est une trouvaille absolument remarquable, imparable. Et la mise en abyme provoque une réflexion pleine d'acuité sur le pouvoir des images. Ambigu ou non, Deodato vomit sa colère et son indignation contre le besoin morbide de filmer et de montrer l'atroce dans les médias. Même si ce n'était pas nécessairement intentionnel, il y a dans ce film une mise en doute radicale de l'image et de sa morale que n'aurait certainement pas renié Brian De Palma. C'est un film qui touche quelque chose de l'ordre du viscéral, aussi bien dans le malaise de nos plus secrets cauchemars organiques, que dans la peur et l'horreur qu'inspire la jungle amazonienne (dont la dimension infernale est remarquablement dépeinte), ses dangers mortels permanents, et ses tribus à la culture et aux pratiques inconcevables pour l'homme occidental, à moins d'une connaissance prudente du terrain. La dimension anthropologique ultra-réaliste impressionne... on a vraiment l'impression que tout est vrai, que les acteurs ont vraiment une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Les maquillages sont également à "féliciter", si je puis dire.
Mais cet ultra-réalisme touche plusieurs fois un point de non-retour particulièrement dérangeant (au mieux) : notamment, abattre en direct des animaux est inacceptable et ignoble, et n'aurait jamais dû être montré, mais le film refuse d'un autre côté l'hypocrisie d'une édulcoration proprette de la survie dans la jungle. Ça ne m'amène évidemment pas à cautionner ces séquences voyeuses jusqu'à la nausée, qui sont, je le répète, révoltantes, mais le film nous pose dans ces instants face à la réalité ragoûtante d'une nature (avec un grand N ou au sens de l'essence humaine) face à laquelle nous détournons les yeux dans notre petite société moderne, confortable et aseptisée. C'est le survival ultime, quasiment.

Je n'avais pas été autant retourné par un film depuis très longtemps. Pour moi un sacré film, vraiment pas évident à manier.
Dernière modification par Demi-Lune le 24 juin 13, 12:24, modifié 1 fois.
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Lord Henry »

Il fut un temps où le film tournait assez régulièrement sur le câble, avec une flopée d'autres du même acabit. En voyant l'exégèse que son film a inspirée, je me demande si Deodata succombait à l'incrédulité ou à l'hilarité; sans doute d'abord à l'une, puis après à l'autre.
Dernière modification par Lord Henry le 4 oct. 11, 14:15, modifié 1 fois.
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hellrick
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato)

Message par hellrick »

Demi-Lune a écrit : Je n'avais pas été autant retourné par un film depuis très longtemps. Pour moi un sacré film, vraiment pas évident à manier.
pour moi un chef d'oeuvre absolu, un film extraordinaire et absolument génial, un des plus grands de tous les temps et en tout cas un de mes films préférés, même après l'avoir vu 6 ou 7 fois cela reste formidable, j'en suis totalement fan :wink:
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato)

Message par bronski »

hellrick a écrit :
Demi-Lune a écrit : Je n'avais pas été autant retourné par un film depuis très longtemps. Pour moi un sacré film, vraiment pas évident à manier.
pour moi un chef d'oeuvre absolu, un film extraordinaire et absolument génial, un des plus grands de tous les temps et en tout cas un de mes films préférés, même après l'avoir vu 6 ou 7 fois cela reste formidable, j'en suis totalement fan :wink:
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Meilleur ou moins bon que The Texas Chain Saw Massacre? Pour moi, nettement moins bon (mais faudrait que je le revoie).
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Demi-Lune
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato)

Message par Demi-Lune »

hellrick a écrit :pour moi un chef d'oeuvre absolu
J'aurais quand même vraiment du mal à te suivre sur ce terrain-là, même si ce film, c'est quand même quelque chose. Pour être un chef-d’œuvre, il aurait fallu que le film soit sans taches, or plusieurs séquences sont au minimum douteuses, je ne reviens pas sur mon commentaire. D'ailleurs, ta chronique, même si elle évoque bien l'ambiguïté de la posture de Deodato et la pertinence du propos, s'enthousiasme dans l'ensemble pour ces scènes en minimisant parfois leur abjection intrinsèque, ce qui, je te l'avoue et en toute camaraderie, me pose un peu problème. Cannibal Holocaust touche de toute manière quelque chose de tellement indicible que je ne sais pas si une grille de lecture critique traditionnelle a sens en l'occurrence.
bronski a écrit :Meilleur ou moins bon que The Texas Chain Saw Massacre? Pour moi, nettement moins bon (mais faudrait que je le revoie).
Je dirai pour ma part que ce n'est pas du tout le même genre : l'un joue sur la suggestion, sur l'horreur planante et caniculaire et sur une progression classique, l'autre sur le tout-montrable et sur une construction en deux temps différemment mis en images.
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hellrick
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato)

Message par hellrick »

bronski a écrit :
hellrick a écrit :
pour moi un chef d'oeuvre absolu, un film extraordinaire et absolument génial, un des plus grands de tous les temps et en tout cas un de mes films préférés, même après l'avoir vu 6 ou 7 fois cela reste formidable, j'en suis totalement fan :wink:
Développement ici ==> http://bis.cinemaland.net/html/movies/c ... ocaust.htm
Meilleur ou moins bon que The Texas Chain Saw Massacre? Pour moi, nettement moins bon (mais faudrait que je le revoie).
Difficile à dire, les films ne sont pas vraiment comparables, néanmoins je les aime énormément tous les deux, ils appartiennent tous deux à mon Top 100 depuis des années et je les classe sans hésiter parmi les 20 meilleurs films d'horreur que j'ai vu (et je pense en avoir vu près de 2000)

Par contre nettement meilleur que tous les autres dérivés de la vague cannibale, même si certains ont leur charmes, d'ailleurs petit HS récap sur le sujet:

- Cannibal Holocaust ==> 6/6

- Zombie Holocaust ==> 4,5/6 (pour fan de bis ultime tendance gros nanar)
- Cannibal Ferox ==> 4/6 (ultra bis, bien gore, très con)
- Le dernier monde cannibale ==> 4/6
- Cannibalis, au pays de l'exorcisme ==> 4/6
- Massacre dans la vallée des dinosaures ==> 4/6 (très très bis)
- Emanuelle et les derniers cannibales ==> 4/6 (très très bis aussi mais en plus gore et cul :D )
- La montagne du dieu cannibale ==> 4/6

- anthropophageous ==> 3,5/6
- Amazonia la jungle blanche ==> 3,5/6
- La secte des cannibales ==> 3,5/6

- Amazonia l'esclave blonde ==> 3/6
- Les diamants de l'Amazone ==> 3/6
- Virus Cannibale ==> 3/6 (méga nanar)
- Pulsions cannibales ==> 3/6
- Papaya, et mourir de plaisir (aka Love godess of the cannibal) ==> 2/6
- Chasseur d'hommes ==> 2/6
- Mondo Cannibal ==> 1,5/6

- Terreur Cannibale ==> 0/6

- L'enfer vert ==> pas vu

Je crois les avoir donc tous vus sauf 1 :fiou:
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Strum
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Strum »

A noter un article très virulent contre ce film (que je n'ai pas vu et ne verrai pas) dans le numéro des Cahiers du Cinéma d'octobre.
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hellrick
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par hellrick »

Si quelqu'un a un scan de cet article / billet je suis intéressé de le lire, j'espère juste que ça ne relance pas la polémique avec les sacrifices d'animaux sur laquelle je ne m'étendrais plus ;-)

Sinon le film entier est sur youtube, je mets ici un extrait représentatif :mrgreen: http://www.youtube.com/watch?v=TFkeO_cW9Qk
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manuma
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par manuma »

Un film que j’avais loué il y a une petite quinzaine d’années, alors que j’étais déjà bien rôdé au bis transalpin. Sur le moment, je ne doutais pas de ma capacité à digérer les excès de celui-ci, me disant que j’en avais déjà vu d’autres, et pensant quelque part découvrir un truc finalement plus amusant que choquant, façon La Montagne du Dieu cannibale.

Tragique excès de confiance de ma part : j’en étais ressorti l’estomac retourné, ne sachant pas trop quelle valeur accorder à cette expérience.

Je m'incline devant Hellrick qui l’a vu 6 ou 7 fois. De mon côté, je ne me sens toujours pas prêt pour une seconde vision.
Dernière modification par manuma le 6 oct. 11, 16:57, modifié 1 fois.
jacques 2
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par jacques 2 »

C'est viscéral, c'est le cas de le dire : je n'aime pas les films du genre " cannibale" ...

A l'exception du "Vorace" d'Antonia Bird (film à cheval sur plusieurs genres)

Finalement, j'apprécie nettement plus le fantastique que l'horreur "pure" ... :|
Lord Henry
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Lord Henry »

manuma a écrit :
Je m'incline devant Hellrick qui l’a vu 6 ou 7 fois.
Pour ma part je ne m'incline pas, je m'inquiète.
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Addis-Abeba
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Addis-Abeba »

Voilà pour les fans la déception est énorme, d'après le dernier Mad Movies, utilisation à fond les manettes du DNR sur le Bluray, allant à l'encontre total du look voulu par le film, sans compter que c'est du 1080i/50hz, du travail de cochon voulant plaire à la nouvelle génération, bravo à l'éditeur...
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Outerlimits »

Jamais été fan de ce film qui m'avait plus ennuyé qu'autre chose à la 1ère vision (et aux suivantes) et qui met 3 plombes à démarrer, est nanti d'une réalisation pitoyable, et d'une interprétation lamentable (on se demande comment cela a pu générer des doutes quant au côté fictionnel de l'entreprise) ; je n'aime pas plus "Cannibal ferox" mais je trouve, dans le genre, ce dernier beaucoup plus extrême (tout en restant un beau navet quand même) dans sa violence d'attitude, malgré la rareté des ses séquences gores.


Il faut dire que le film de Déodato mise une partie de sa réputation sur les rumeurs d'époque qui affirmèrent que certaines séquences (pourtant bien mal faîtes pour la plupart) relevaient du "snuff".
Quoi qu'il esn soit, du même auteur, je préfère largement le passionnant "Dernier monde cannibale", hélas beaucoup moins connu.
Jericho
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Jericho »

Outerlimits a écrit :Jamais été fan de ce film qui m'avait plus ennuyé qu'autre chose à la 1ère vision (et aux suivantes) et qui met 3 plombes à démarrer, est nanti d'une réalisation pitoyable, et d'une interprétation lamentable (on se demande comment cela a pu générer des doutes quant au côté fictionnel de l'entreprise)
D'accord avec ça.
Un gros nanar ce Cannibal Holocaust.
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Nomorereasons
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Re: Cannibal Holocaust (Ruggero Deodato - 1979)

Message par Nomorereasons »

Jericho a écrit :
Outerlimits a écrit :Jamais été fan de ce film qui m'avait plus ennuyé qu'autre chose à la 1ère vision (et aux suivantes) et qui met 3 plombes à démarrer, est nanti d'une réalisation pitoyable, et d'une interprétation lamentable (on se demande comment cela a pu générer des doutes quant au côté fictionnel de l'entreprise)
D'accord avec ça.
Un gros nanar ce Cannibal Holocaust.
+1, je me frottais les mains avant de le voir et je me suis endormi au bout d'une demi-heure.
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