Affirmatifmonk a écrit :C'est ce que tu as fait ?magobei a écrit :The Man from Nowhere (Lee Jeong-beom, 2010)
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Notez les films septembre 2011
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Re: Notez les films septembre 2011
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Notez les films septembre 2011
Presque aussi bien que Tree of Life et La nuit du chasseur ?Wagner a écrit :HP et le prince de sang-mêlé: 9/10
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Re: Notez les films septembre 2011
Wagner a écrit :HP et le prince de sang-mêlé: 9/10
Je suis curieux d'entendre ton avis... Sincèrement, car j'aime assez le film !
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Re: Notez les films septembre 2011
La photo invraisemblable (le chef op' d'Amélie Poulain, film que je n'aime pas du tout, comme quoi), le travail sur la géométrie des superbes décors et la manière bien particulière avec laquelle les personnages y sont intégrés, la musique, le ton en demi-teinte, et même l'interprétation (Radcliffe est vraiment correct, oui, oui), j'ai tout aimé dans l'univers de ce film. Si le 7 est du même tonneau, j'écris un bouquin sur HP au cinémaWatkinssien a écrit :Wagner a écrit :HP et le prince de sang-mêlé: 9/10
Je suis curieux d'entendre ton avis... Sincèrement, car j'aime assez le film !
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Re: Notez les films septembre 2011
En ce qui me concerne, le 7.1 fut une bonne surprise, le 7.2 une torture navetissime.Wagner a écrit :La photo invraisemblable (le chef op' d'Amélie Poulain, film que je n'aime pas du tout, comme quoi), le travail sur la géométrie des superbes décors et la manière bien particulière avec laquelle les personnages y sont intégrés, la musique, le ton en demi-teinte, et même l'interprétation (Radcliffe est vraiment correct, oui, oui), j'ai tout aimé dans l'univers de ce film. Si le 7 est du même tonneau, j'écris un bouquin sur HP au cinémaWatkinssien a écrit :
Je suis curieux d'entendre ton avis... Sincèrement, car j'aime assez le film !
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Re: Notez les films septembre 2011
Black Death (Christopher Smith, 2010)
Le réalisateur du réjouissant Severance s'attaque à la fresque historique, la chasse aux sorcières dans une Angleterre ravagée par la peste noire. La première partie est une évocation assez réussie, documentée et hyperréaliste, mais pas exempte de tics de mise en scène, comme cette caméra à l'épaule, assez fatigante dans les scènes d'actions (on a surtout l'impression qu'elle sert à atténuer leur brutalité).
Dans une Europe perclue par les superstitions, en quête de boucs émissaires ("Je ne crois pas que brûler les sorcières serve Dieu, cela sert surtout les hommes", lâche le moine Osmund), le film est d'abord une affaire de perspectives: il y a Ulrich, le soldat qui voit le Mal partout (Sean Bean, qui fait du... Sean Bean. Question: s'est-il coupé les cheveux/rasé depuis son rôle de Boromir?); Osmund, l'homme de Dieu, qui ne croit pas aux démons; ce village isolé qui a renié les "idoles" chrétiennes, du coup épargné par la peste, la "punition divine"...
Et le changement de perspective concerne aussi le récit: d'abord évocation réaliste, voire critique de la chasse aux sorcières, Black Death verse à mi-parcours dans le fantastique, prenant alors la superstition au sens le plus littéral. Avant de retourner encore une fois sa veste. C'est un peu fatigant, et ça fonctionne moyennement. La faute peut-être aussi à une distribution assez fade: Carice van Houten, que j'avais adoré dans Black Book, est assez transparente ici.
Au final, cette hésitation entre le genre et la fresque pénalise Black Death, lui donnant un faux rythme dont il peine à se dépêtrer - particulièrement dans un épilogue un peu surajouté. Frustrant.
5.5/10
Le réalisateur du réjouissant Severance s'attaque à la fresque historique, la chasse aux sorcières dans une Angleterre ravagée par la peste noire. La première partie est une évocation assez réussie, documentée et hyperréaliste, mais pas exempte de tics de mise en scène, comme cette caméra à l'épaule, assez fatigante dans les scènes d'actions (on a surtout l'impression qu'elle sert à atténuer leur brutalité).
Dans une Europe perclue par les superstitions, en quête de boucs émissaires ("Je ne crois pas que brûler les sorcières serve Dieu, cela sert surtout les hommes", lâche le moine Osmund), le film est d'abord une affaire de perspectives: il y a Ulrich, le soldat qui voit le Mal partout (Sean Bean, qui fait du... Sean Bean. Question: s'est-il coupé les cheveux/rasé depuis son rôle de Boromir?); Osmund, l'homme de Dieu, qui ne croit pas aux démons; ce village isolé qui a renié les "idoles" chrétiennes, du coup épargné par la peste, la "punition divine"...
Et le changement de perspective concerne aussi le récit: d'abord évocation réaliste, voire critique de la chasse aux sorcières, Black Death verse à mi-parcours dans le fantastique, prenant alors la superstition au sens le plus littéral. Avant de retourner encore une fois sa veste. C'est un peu fatigant, et ça fonctionne moyennement. La faute peut-être aussi à une distribution assez fade: Carice van Houten, que j'avais adoré dans Black Book, est assez transparente ici.
Au final, cette hésitation entre le genre et la fresque pénalise Black Death, lui donnant un faux rythme dont il peine à se dépêtrer - particulièrement dans un épilogue un peu surajouté. Frustrant.
5.5/10
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Re: Notez les films septembre 2011
LA FEE de Dominique Abel, Fiona Gordon & Bruno Romy (2011)
De l'absurde toc et de la poésie de supermarché. L'univers décalé des auteurs s'imbrique mal dans la réalité morne qu'ils décrivent dans leur nouveau film. LA FEE ne dégageant aucune sorte de magie, avançant péniblement à coups de petits sketchs souvent grotesques et répétitifs qui peinent à trouver du liant à travers une histoire qui n'a finalement aucun intérêt. Les deux "comédiens" principaux n'arrivant à assurer aucune crédibilité dans leurs rapports qui sont gérés n'importe comment au profit de gags longs et pénibles (le sandwich, le chien, le cafetier myope comme une taupe, les noirs dans le coffre de la voiture, le bébé...). Ce qui est surtout dommage c'est la pauvreté dont ils font preuve en matière d'originalité visuelle. Et lorsqu'ils s'essaient au surréalisme, c'est une véritable catastrophe (la scène de danse sous l'eau, l'homme volant, la chute depuis la falaise)! N'ayant quasiment rien à dire et surtout rien à montrer qui n'en vaille la peine, il y a juste à supporter la vision de pantins tristes qui se débattent dans du vide. C'est horriblement moche, déprimant et inintéressant au possible!
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Re: Notez les films septembre 2011
Sean Bean dans Silent Hill :magobei a écrit :(Sean Bean, qui fait du... Sean Bean. Question: s'est-il coupé les cheveux/rasé depuis son rôle de Boromir?)
J'adore cet acteur.
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Re: Notez les films septembre 2011
Il était pas terrible dans le dernier Malick...
Ok, je
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Meilleur topic de l'univers
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Re: Notez les films septembre 2011
Effectivement. Marrant, j'ai vu Silent Hill (que j'ai trouvé moins mauvais que ce que laissaient entendre les critiques), mais je n'ai aucun souvenir de son personnage...Ratatouille a écrit :Sean Bean dans Silent Hill :magobei a écrit :(Sean Bean, qui fait du... Sean Bean. Question: s'est-il coupé les cheveux/rasé depuis son rôle de Boromir?)
J'adore cet acteur.
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Sean Bean, j'aime bien aussi (il sauve un peu Black Death), mais vu que je l'ai toujours vu dans le même registre (guerrier bourru), j'ai quelques doutes sur sa capacité à en changer.
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Re: Notez les films septembre 2011
Je l'ai pas, celle-là.AtCloseRange a écrit :Il était pas terrible dans le dernier Malick...
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Re: Notez les films septembre 2011
C'est normal, elle était vraiment nulleRatatouille a écrit :Je l'ai pas, celle-là.AtCloseRange a écrit :Il était pas terrible dans le dernier Malick...
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Re: Notez les films septembre 2011
Bancs Publics (Versailes Rive Droite) - Denis Podalydès
Un navet indigne du talent de l'auteur de Dieu Seul Me Voit.
Ce défilé de tout ce qui fait le cinéma français ne gâche pas l'indigence des dialogues, des situations, la laideur de l'ensemble.
Que faut-il retenir de ce naufrage?
Pierre Arditi en PDG à la masse et obsédé, la présence d'une glaviole dans le magasin (le contraire aurait été décevant) et j'ai presque fait le tour du sujet.
Podalydès s'est fait plaisir avec la distribution. Il aurait pu penser aux spectateurs...
Un navet indigne du talent de l'auteur de Dieu Seul Me Voit.
Ce défilé de tout ce qui fait le cinéma français ne gâche pas l'indigence des dialogues, des situations, la laideur de l'ensemble.
Que faut-il retenir de ce naufrage?
Pierre Arditi en PDG à la masse et obsédé, la présence d'une glaviole dans le magasin (le contraire aurait été décevant) et j'ai presque fait le tour du sujet.
Podalydès s'est fait plaisir avec la distribution. Il aurait pu penser aux spectateurs...
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Re: Notez les films septembre 2011
The Makioka Sisters (Kon Ichikawa, 1983)
Bilan un peu mitigé pour ce film d'Ichikawa. Parmi les plus, une photo gourmande, que le cadre s'attarde sur la corolle macro d'une fleur de cerisier ou explose des couleurs saturées des kimono. Pour le plot, on se croirait presque chez Ozu (impression renforcée par le dialogue du début, alternance de plans "de face" des protagonistes): une histoire de mariages arrangés, en 1938, au sein d'une fratrie de quatre soeurs. Les deux aînées se sont déjà posées, la 3e se fait tirer l'oreille, et la 4e, rebelle, occidentalisée, échappe à tout contrôle...
C'est dense, assez prenant, le quatuor d'actrices est excellent, mais ça manque un chouïa d'ampleur. Grosse faute de goût, cette BO de synthé 80s qui nivelle un peu le film.
7/10
Bilan un peu mitigé pour ce film d'Ichikawa. Parmi les plus, une photo gourmande, que le cadre s'attarde sur la corolle macro d'une fleur de cerisier ou explose des couleurs saturées des kimono. Pour le plot, on se croirait presque chez Ozu (impression renforcée par le dialogue du début, alternance de plans "de face" des protagonistes): une histoire de mariages arrangés, en 1938, au sein d'une fratrie de quatre soeurs. Les deux aînées se sont déjà posées, la 3e se fait tirer l'oreille, et la 4e, rebelle, occidentalisée, échappe à tout contrôle...
C'est dense, assez prenant, le quatuor d'actrices est excellent, mais ça manque un chouïa d'ampleur. Grosse faute de goût, cette BO de synthé 80s qui nivelle un peu le film.
7/10
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman