Pas si simple (It's Complicated) - Nancy Meyers - 2009
Divorcée, Jane (Meryl Streep) essaye de faire bonne figure , son ex-mari Jake (Alec Baldwin) vit désormais avec une femme très jeune, mais ne semble pas très heureux. Lors d'une rencontre au bar d'un hôtel et après une soirée très arrosée, Jane et Jake terminent la soirée ensemble. Nouveau coup de foudre ? pas si sûr et pas si simple, Jane étant également sensible au charme d'Adam (Steve Martin), architecte qui s'occupe de l'agrandissement de sa maison.
Nancy Meyers n'offre pas de grandes nouveautés au genre de la comédie romantique, la construction de son histoire se révélant plutôt simple et surtout assez prévisible mais malgré tout, grâce à sa direction d'acteurs ultra précise, beaucoup d'autodérision et à son sens du rythme, on se laisse rapidement embarquer dans ces aventures sentimentales, alternant humour et émotion avec une parfaite justesse.
Meryl Streep est parfaite en femme coincée entre son ex-mari et un futur petit ami, Alec Baldwin est très à l'aise dans le rôle du mari qui essaye par tous les moyens de reconquérir son ex-femme, enfin Steve Martin se révèle dans un jeu plus subtil et nuancé que par ses précédents rôles.
Film rafraichissant.
7,5/10
Notez les films - août 2011
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Re: Notez les films - août 2011
Tu as vu ce que je considère être l'essence même de son cinéma, ses meilleurs années. Il a essayé de retrouver la viscéralité de ces films mais on sent que c'est un peu forcé. C'est hystérique mais pas urgent. Si tu n'aimes pas vraiment ce qu'il fait, alors OUI tu peux t'en passer !magobei a écrit :Comme ça, je sais que je peux m'en passer, vu que je n'ai pour ma part jamais réussi à entrer dans les films de Tsukamoto... Et ce n'est pas faute d'avoir essayé, puisque j'ai quand même vu les deux Tetsuo, Bullet Ballet et Tokyo Fistmonk a écrit :Moi qui ait toujours suivi Tsukamoto, aimant sa filmographie de bout en bout (avec des hauts et...des moins hauts), je me retrouve devant ce qui est - pour moi - son film le plus supeficiel, le plus faible.
C'est un choix "à la mode" au Japon visiblement. S'essayer à l'anglais doit sans doute venir d'un problème plus profond de la production japonaise qui ne cesse de se refermer sur elle même ces dernières années...shaman a écrit :Le film était supposé (r)amener Tsukamoto sur la scène internationale/américaine. D'où aussi certains choix lourds, comme un récit très très didactique ou des choix de réalisation - caméra numérique hystérique - qui répètent voire singent tout simplement ceux visibles dans les 2 précédents Tetsuo
Et s'il veut - comme Oshii je suppose - revenir sur la scène internationale (ie: le territoire nord américain), il ferait mieux de faire des bons films plutôt qu'en d'en faire des mauvais en anglais.
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Re: Notez les films - août 2011
Running on empty, de Sidney Lumet:
Dire que jusqu'à présent, je vivais à côté de ce film sans en soupçonner l'existence. Au lieu de me lancer dans une vaine analyse, je peux seulement en dire que ce film fait désormais partie de mes "films de chevet", l'un de ses films ou vous puisez dans le souvenir que l'on s'en fait lors des moments importants de votre existence. L'un de ces films essentiels à nos choix que nous faisons jour après jour.
Vincent, François, Paul et les autres, de Claude Sautet:
Je comprends le respect que beaucoup (hein, Rata) portent à ce film. Là aussi, l'heure des bilans sur les choix et les renoncements a sonné. Là où l'on se rend compte qu'on est mortel. Là où réalise qu'à un âge passé, les choix ne peuvent plus se permettre d'être réversibles. Là où l'on se sent vieillir, et pourtant, l'on sent que, quand même, il y a encore une ou deux raisons de continuer à vivre. Chouette film.
Dire que jusqu'à présent, je vivais à côté de ce film sans en soupçonner l'existence. Au lieu de me lancer dans une vaine analyse, je peux seulement en dire que ce film fait désormais partie de mes "films de chevet", l'un de ses films ou vous puisez dans le souvenir que l'on s'en fait lors des moments importants de votre existence. L'un de ces films essentiels à nos choix que nous faisons jour après jour.
Vincent, François, Paul et les autres, de Claude Sautet:
Je comprends le respect que beaucoup (hein, Rata) portent à ce film. Là aussi, l'heure des bilans sur les choix et les renoncements a sonné. Là où l'on se rend compte qu'on est mortel. Là où réalise qu'à un âge passé, les choix ne peuvent plus se permettre d'être réversibles. Là où l'on se sent vieillir, et pourtant, l'on sent que, quand même, il y a encore une ou deux raisons de continuer à vivre. Chouette film.
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Re: Notez les films - août 2011
Ouf, tu es mon nouveau meilleur copain (notamment parce que tu as réussi à exprimer en 2 lignes ce que j'ai ressenti à la vision du Lumet).
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Re: Notez les films - août 2011
Ratatouille a écrit :Ouf, tu es mon nouveau meilleur copain (notamment parce que tu as réussi à exprimer en 2 lignes ce que j'ai ressenti à la vision du Lumet).
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Re: Notez les films - août 2011
Scanners (David Cronenberg, 1981)
Par moments, le plot ressemble tellement à Ubik qu'on flirte avec le plagiat... Sinon, Cronenberg livre un petit B de SF, tantôt assez abstrait, économe de ses moyens, tantôt qui en rajoute dans les effets gores: la fameuse scène de la tête qui explose est sans doute le meilleur moment, le seul où le film génère un peu de surprise. Car c'est pour moi le gros souci de Scanners: c'est construit comme une enquête, mais c'est tellement cousu de fil blanc que la révélation finale fait "pschiit".
Bref, je préfère décidément le Cronenberg ("assagi" diraient certains) de History of Violence et Eastern Promises...
5/10
Par moments, le plot ressemble tellement à Ubik qu'on flirte avec le plagiat... Sinon, Cronenberg livre un petit B de SF, tantôt assez abstrait, économe de ses moyens, tantôt qui en rajoute dans les effets gores: la fameuse scène de la tête qui explose est sans doute le meilleur moment, le seul où le film génère un peu de surprise. Car c'est pour moi le gros souci de Scanners: c'est construit comme une enquête, mais c'est tellement cousu de fil blanc que la révélation finale fait "pschiit".
Bref, je préfère décidément le Cronenberg ("assagi" diraient certains) de History of Violence et Eastern Promises...
5/10
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman