Excuse-moi mais il me semble que tu trompes. J'ai cru déceler dans certains de ses films des scènes qui me semblent correspondre à ce qui pourrait être de l'esbroufe.Jeremy Fox a écrit :Mais alors clinquant et faisant dans l'esbroufe, je ne vois pas. Son cinéma me parait tellement audacieux, culotté et prenant quasiment le spectateur à rebrousse poil (il fallait oser les interminables séquences de 2001 (que j'adore) ; la partie médiane de Full Metal Jacket anti-spectaculaire au possible (que j'adore), etc.) qu'il me semble aller à l'encontre du clinquant et de la recherche de l'esbroufe.
Stanley Kubrick (1928-1999)
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Tu as été prendre des cours chez Brice de Nice pendant l'été ; tu t'ennuyais tellement ?AtCloseRange a écrit :C'est sûr que Kubrick n'essaie jamais de nous en mettre plein la vue...Jeremy Fox a écrit :Mais alors clinquant et faisant dans l'esbroufe, je ne vois pas. Son cinéma me parait tellement audacieux, culotté et prenant quasiment le spectateur à rebrousse poil (il fallait oser les interminables séquences de 2001 (que j'adore) ; la partie médiane de Full Metal Jacket anti-spectaculaire au possible (que j'adore), etc.) qu'il me semble aller à l'encontre du clinquant et de la recherche de l'esbroufe.
On peut discuter tranquillement sans avoir à subir tes sentences lapidaires et laconiques à tout bout de champ ?
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
L'exemple de 2001 est un peu à part, tant ce film hors norme relève davantage de l'objet expérimental (c'est sans doute pour ça qu'il est, de très loin, mon Kubrick préféré)... Pour le clinquant et l'esbroufe, allez, mettons que les termes ne sont pas appropriés ! Je pensais surtout à l'aspect hyper léché des images qui éblouissent le spectateur, lui en mettent plein la vue, au risque, parfois, d'être aveuglé par tant de "brillance" (à tous les sens du terme)... d'où l'idée de "clinquant", voire d'"esbroufe" (quand on est réfractaire, ou carrément allergique, à tant de faste). Pour moi, un film de Kubrick, c'est d'abord visuellement épatant, bluffant, scotchant... et peut-être aussi du coup, un peu intimidant. Ce n'est pas du tout l'impression première que me font la plupart des films de Rivette (car il s'agissait de comparer les deux, je le rappelle), dans lesquels je plonge littéralement, avec délice et volupté, avec en plus ce plaisir indicible de se laisser emporter par ce sens particulier (et propre à Rivette) du mystère.Jeremy Fox a écrit :Mais alors clinquant et faisant dans l'esbroufe, je ne vois pas. Son cinéma me parait tellement audacieux, culotté et prenant quasiment le spectateur à rebrousse poil (il fallait oser les interminables séquences de 2001 (que j'adore) ; la partie médiane de Full Metal Jacket anti-spectaculaire au possible (que j'adore), etc.) qu'il me semble aller à l'encontre du clinquant et de la recherche de l'esbroufe.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Voilà, je me retrouve mieux là dedansAmarcord a écrit : Pour le clinquant et l'esbroufe, allez, mettons que les termes ne sont pas appropriés ! Je pensais surtout à l'aspect hyper léché des images qui éblouissent le spectateur, lui en mettent plein la vue, au risque, parfois, d'être aveuglé par tant de "brillance" Pour moi, un film de Kubrick, c'est d'abord visuellement épatant, bluffant, scotchant... et peut-être aussi du coup, un peu intimidant.
Il cherche tellement la perfection que ça ressort automatiquement à l'écran, que ça plaise ou non.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Si en plus je fais l'erreur de confondre Noroît et Duelle.. d'avance je m'excuse.
J'avoue que j'ai été choqué par le premier Rivette que j'ai vu, parce que je suis tombé immédiatement sous le charme, j'ai trouvé cela effectivement "artisan" mais filmé avec une véritable rigueur, et comme j'ai toujours été assez rétissant aux auteurs intellectuels qui ne font pas l'effort minimum de "distraire", j'ai pensé que l'on tenait là quelque chose d'éblouissant avec des images forte et une certaine poésie visuelle. Les images de Rivette m'ont tout de suite parlé, et je m'attendais à m'endormir radicalement devant un auteur pédant - l'expérience remonte à l'adolescence - et je dois dire que l'expérience était contemplative.
Je ne sais pas pourquoi je l'ai identifié à Stanley Kubrick, est-ce le sérieux? je ne crois pas, je regarde un Godard et je pique du nez ou alors les formidable images de Raoul Coutard me tiennent éveillées. Non je pense que Rivette arrive à captiver son public avec un cinéma qui vous hypnose. Le premier film que j'ai vu de lui devait être avec Marianne Denicourt. Up, Down, Fragile puis la belle Noîseuse.
J'avoue que j'ai été choqué par le premier Rivette que j'ai vu, parce que je suis tombé immédiatement sous le charme, j'ai trouvé cela effectivement "artisan" mais filmé avec une véritable rigueur, et comme j'ai toujours été assez rétissant aux auteurs intellectuels qui ne font pas l'effort minimum de "distraire", j'ai pensé que l'on tenait là quelque chose d'éblouissant avec des images forte et une certaine poésie visuelle. Les images de Rivette m'ont tout de suite parlé, et je m'attendais à m'endormir radicalement devant un auteur pédant - l'expérience remonte à l'adolescence - et je dois dire que l'expérience était contemplative.
Je ne sais pas pourquoi je l'ai identifié à Stanley Kubrick, est-ce le sérieux? je ne crois pas, je regarde un Godard et je pique du nez ou alors les formidable images de Raoul Coutard me tiennent éveillées. Non je pense que Rivette arrive à captiver son public avec un cinéma qui vous hypnose. Le premier film que j'ai vu de lui devait être avec Marianne Denicourt. Up, Down, Fragile puis la belle Noîseuse.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Jeremy Fox a écrit :Voilà, je me retrouve mieux là dedansAmarcord a écrit : Pour le clinquant et l'esbroufe, allez, mettons que les termes ne sont pas appropriés ! Je pensais surtout à l'aspect hyper léché des images qui éblouissent le spectateur, lui en mettent plein la vue, au risque, parfois, d'être aveuglé par tant de "brillance" Pour moi, un film de Kubrick, c'est d'abord visuellement épatant, bluffant, scotchant... et peut-être aussi du coup, un peu intimidant.
Voilà. C'est précisément cette recherche (et même cette obsession, je pense qu'on peut le dire, au sujet de Kubrick) de la perfection qui éloigne, pour moi de manière définitive, un Kubrick d'un Rivette. Ils n'ont tout simplement pas les mêmes priorités, ni même les mêmes préoccupations.Jeremy Fox a écrit :Il cherche tellement la perfection que ça ressort automatiquement à l'écran, que ça plaise ou non.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Parce que ne pas voir ce que le cinéma de Kubrick peut avoir d'esbroufe, ça me semble vraiment difficle à croire (surtout à partir de 2001).Jeremy Fox a écrit :Tu as pris des cours chez Brice de Nice ces derniers temps ?AtCloseRange a écrit : C'est sûr que Kubrick n'essaie jamais de nous en mettre plein la vue...
On peut discuter tranquillement sans avoir à subir tes sentences lapidaires à tout bout de champ ?
C'est aussi difficile à croire que si tu me disais que la réalisation de de Palma est sobre.
Je peux te retourner le compliment: je trouve ça atterrant de voir qu'on est à chaque fois réduit à nier la réalité pour défendre ses chouchou.
Finalement, on en revient au post initial sur la question de se "prosterner" devant Kubrick. Tu y réponds en ne voyant pas finalement qu'on puisse reprocher à Kubrick un aspect qui me semble au minimum digne d'être discuté.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Je veux bien qu'on le lui reproche, je n'ai jamais dit le contraire. J'ai juste du mal à le comprendre, c'est tout.AtCloseRange a écrit : Tu y réponds en ne voyant pas finalement qu'on puisse reprocher à Kubrick un aspect qui me semble au minimum digne d'être discuté.
Et sinon, je suis prêt à discuter de n'importe quoi mais pas suite à tes post lapidaires ; de toi, je ne lis quasiment plus que ça depuis quelques jours. Tu sembles te complaire à faire ton rebelle. Ce qui n'est pas nouveau mais ce qui se généralise.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Aucun souci avec ça : il est très répendu de confondre ces deux films qui, non seulement sont contemporains (tournés tous les deux en 1975), mais ont en plus connu un (triste) destin similaire : aucune réelle exploitation au cinéma, et sortis en même temps en DVD, sur un même coffret ! Même s'ils sont (de par leur sujet) radicalement différents, on les confond donc couramment.CrankyMemory a écrit :Si en plus je fais l'erreur de confondre Noroît et Duelle.. d'avance je m'excuse.
Je ne peux qu'aller dans ton sens, tu l'imagines bien !CrankyMemory a écrit :J'avoue que j'ai été choqué par le premier Rivette que j'ai vu, parce que je suis tombé immédiatement sous le charme, j'ai trouvé cela effectivement "artisan" mais filmé avec une véritable rigueur, et comme j'ai toujours été assez rétissant aux auteurs intellectuels qui ne font pas l'effort minimum de "distraire", j'ai pensé que l'on tenait là quelque chose d'éblouissant avec des images forte et une certaine poésie visuelle. Les images de Rivette m'ont tout de suite parlé, et je m'attendais à m'endormir radicalement devant un auteur pédant - l'expérience remonte à l'adolescence - et je dois dire que l'expérience était contemplative.
Je ne sais pas pourquoi je l'ai identifié à Stanley Kubrick, est-ce le sérieux? je ne crois pas, je regarde un Godard et je pique du nez ou alors les formidable images de Raoul Coutard me tiennent éveillées. Non je pense que Rivette arrive à captiver son public avec un cinéma qui vous hypnose. Le premier film que j'ai vu de lui devait être avec Marianne Denicourt. Up, Down, Fragile puis la belle Noîseuse.
Cela dit, l'honnêteté m'oblige à admettre que le cinéma de Rivette peut en rebuter plus d'un ! À commencer par La Belle Noiseuse (pourtant un vrai beau et grand film), dont je ne compte plus, dans mon entourage, les gens qui se sont endormis devant ! En ce qui me concerne, c'est cette langueur, précisément, qui agit sur moi comme par un effet d'hypnose (comme tu dis). C'est cette marque de fabrique de Rivette qui fait qu'il compte autant pour moi... tout comme compte Godard (il faudrait s'entendre sur les films de Godard qui te font dormir... pas les premières années, quand même ???), qui me captive autant, mais pour d'autres raisons, et donc d'une autre manière.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Et j'ai énormément de mal à comprendre que tu ne puisses pas le comprendre.Jeremy Fox a écrit :Je veux bien qu'on le lui reproche, je n'ai jamais dit le contraire. J'ai juste du mal à le comprendre, c'est tout.AtCloseRange a écrit : Tu y réponds en ne voyant pas finalement qu'on puisse reprocher à Kubrick un aspect qui me semble au minimum digne d'être discuté.
Comme quoi...
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Et je le conçois parfaitement contrairement à toi. Comme que l'on puisse détester le cinéma de Kubrick de Malick ou de John Ford, pourquoi pas ?AtCloseRange a écrit :Et j'ai énormément de mal à comprendre que tu ne puisses pas le comprendre.Jeremy Fox a écrit : Je veux bien qu'on le lui reproche, je n'ai jamais dit le contraire. J'ai juste du mal à le comprendre, c'est tout.
Comme quoi...
Le tout, c'est de l'exprimer cordialement ; ce qui ne semble pas être dans tes cordes.
Ce ne sont pas tes avis qui m'agacent, c'est ta manière de les exprimer, presque toujours de manière agressive.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Oh la belle démonstration de dialectique à 2 balles!Jeremy Fox a écrit :Et je le conçois parfaitement contrairement à toi. Comme que l'on puisse détester le cinéma de Kubrick de Malick ou de John Ford, pourquoi pas ?AtCloseRange a écrit : Et j'ai énormément de mal à comprendre que tu ne puisses pas le comprendre.
Comme quoi...
Le tout, c'est de l'exprimer cordialement ; ce qui ne semble pas être dans tes cordes.
Pour faire court, l'obtus, c'est toi ("clinquant, non, je ne vois pas").
Sur ce, je te laisse à tes certitudes d'être du côté des tolérants...
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Non les premières années cela passe formidablement bien et j'apprécie Alphaville, je pense d'ailleurs que c'est son meilleur film, je pense surtout à tout ce qui est sorti après les années 60.Amarcord a écrit :C'est cette marque de fabrique de Rivette qui fait qu'il compte autant pour moi... tout comme compte Godard (il faudrait s'entendre sur les films de Godard qui te font dormir... pas les premières années, quand même ???), qui me captive autant, mais pour d'autres raisons, et donc d'une autre manière.
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Qui te parle d'obtus ? ! Je parle de courtoisie dans la discussion !AtCloseRange a écrit : Oh la belle démonstration de dialectique à 2 balles!
Pour faire court, l'obtus, c'est toi ("clinquant, non, je ne vois pas").
Sur ce, je te laisse à tes certitudes d'être du côté des tolérants...
Oh puis merde ; discuter avec des rebelles de cours de récréations, qui plus est sourds, ça me gonfle
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Re: Stanley Kubrick (1928-1999)
Décidément, AtCloseRange est comme un chien enragé...
Mother, I miss you