monk a écrit :magobei a écrit :La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)
(...) Il y a aussi un truc qui me saoule, de plus en plus, à chaque vision: c'est la voix-off. (...)
Tu lances une sacrée pierre dans la marre là
Ouais je sais, je me suis déjà fait taper sur les doigts
Autant que je comprends (à défaut d'être d'accord) vos argumentaires, mais il n'y a rien à faire, ça me tape sur le système à la longue ces "voix intérieures". Tiens, un autre film qui en use (et en abuse), c'est
Les Ailes du désir, de Wim Wenders. Bon là, le procédé narratif se résume souvent à ces voix intérieures, donc difficile de les supprimer: j'ai trouvé ça très beau (en termes de photo), j'ai beaucoup aimé la transition ange-humain, N&B-couleur, en gros l'ange asexué qui découvre le monde sensuel. Bruno Ganz est plutôt bon (dans le genre underplay) et Peter Falk est parfait dans son propre rôle (au rayon caméo, sympa aussi l'apparition de Nick Cave). Par contre, à force de considérations philosophico-existentialistes, je dois admettre que j'ai décroché par moment. Grave.
monk a écrit :Et aussi Paul de Greg Mottola, le biopic bonus de l'extraterrestre à qui ont doit tout ce qu'on sait sur eux ! Très drôle, souvent gras et geek-friendly as fuck ! Le final est d'une banalité affligeante, mais ça pourrait presque se justifier puisqu'il reprend une incroyable some de cliché sur les ET, mais après tout c'est Paul justement qui a été à la base de toute l'imagerie extraterrestre de ces 60 dernières années...
J'ai trouvé ça très sympa aussi. Effectivement, la fin est très "dans le moule", mais sinon c'est un film qui a le parfum du ciné indé avec des moyens de grosses productions. Et Kristen Wiig, comme de coutume, est excellente.
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman