Alors que je pensais que le choix allait être compliqué entre deux films bien différents, le frappadingue et réussi
Dream Home et le magnifique
Departures, c'est finalement un 3e larron qui s'est imposé dans le sprint final, un film japonais (normal dans un mois très asiatique avec 10 films sur 36 vus) le fascinant
Confessions de
Tetsuya Nakashima.
Visuellement impressionnant, au service d'une histoire profondément noire, ce film s'impose comme la découverte innatendue de ce mois de Mai alors que je n'en avais jamais entendu parler.
Le podium est donc complété par deux autres films venus d'Asie,
Dream Home slasher ultra violent à tendance sociale, dénonçant les prix de l'immobilier à HK, il s'avère une vraie réussite, même si il possède un peu trop de complaisance sur le gore à mon goût, le 3e larron est
Departures film japonais touchant empreint d'une profonde mélancolie.
Pour continuer le panorama asiatique de ce mois je me suis replongé dans mes amours Hong Konguiennes, avec un parcours de la filmographie de Dante Lam, où malgré des scénarios assez confus, il en ressort pas mal de plaisir à la vision des films (notamment
Fire of conscience,
The beast Stalker) montrant qu'il y a encore un présent à HK, un premier film très sympa de l'habituel collaborateur de Johnny To, Yau Nai Hoi qui signe avec
Filatures un polar atypique plutôt bien réalisé. Une suite que je n'attendais pas avec
PTU 2 et au final je la trouve supérieur à l'original que je trouvais magnifique mais un peu mou du genou.
Dans les bonnes surprises du mois on peut classer
Robin des bois de Ridley Scott dont je n'attendais pas grand chose, et au final plaisant à regarder et
Gardiens de l'ordre que j'avais trouvé plutôt éreinté par la critique à sa sortie et qui s'avère très correct. Moins une surprise parce que j'en attendais beaucoup,
Anvil s'avère un film très sympathique, même en écoutant la musique du groupe je me demande encore comment tout ces noms du métal qui défilent peuvent s'interroger sur le non succès du groupe.
Au rayon déception, je classerai
My Soul to take avec un Wes Craven qui signe là une oeuvre d'une médiocrité sans nom.
Rayon séries tv, on relèvera la très bonne 2e saison de
The Misfits qui réussit l'exploit d'être supérieure à la première, et une déception avec la série
Signature du créateur de Pigalle la nuit, cela se veut ambitieux, ça l'est dans la forme, mais faut penser à écrire une histoire interessante d'abord.
Mes Notes