Mai 2011
Film du mois :
Five Star Final (Mervyn LeRoy - 1931)
Films découverts ou redécouverts :
Five Star Final, de Mervyn LeRoy (1931) : 9/10
L'Introuvable, de W.S. Van Dyke (1934) : 8,5/10
Nick, Gentleman Detective, de W.S. Van Dyke (1936) : 8,5/10
De la bouche du cheval, de Ronald Neame (1958) : 8/10. Curieuse juxtaposition d'une réflexion sur la créativité artistique et d'une comédie pré-pythonesque, De la bouche du cheval est un film tout à fait réussi, emmené par une performance hallucinante d'Alec Guiness.
Un de nos avions n'est pas rentré, de Michael Powell et Emeric Pressburger (1942) : 8/10.
Un film extrêmement plaisant, à tout point de vue. Comme pour 49eme parallèle, Powell et Pressburger savent rendre un film de propagande intéressant. On notera, et ça se ressent sur la qualité du film, que les crédits techniques sont un véritable who's who du cinéma britannique (David Lean, Ronald Neame, Robert Krasker, Guy Greene,...)
Fleur d'Oseille, de Georges Lautner (1967) : 8/10
Tomahawk, de George Sherman (1951) : 8/10
Le Petit Soldat, de Jean-Luc Godard (1962) : 7,5/10.
Captivant et passionnant regard sur la guerre d'Algérie, filmé avec autant de poésie que de réalisme, et très réussi sur ces deux aspects.
L'Impossible Monsieur Bébé, d'Howard Hawks (1938): 7,5/10.
Un film drôle, très drôle. Je n'avais pas ri autant depuis longtemps. Une comédie qui remplit donc pleinement son office, sans plus mais c'est déjà énorme.
Hier, Aujourd'hui et Demain, de Vittorio de Sica (1963) : 7,5/10.
Ces trois sketches, finalement plus émouvants que drôles sont portés par la présence magnétique de Sophia Loren. Les images sont d'une grande justesse et d'une grande beauté.
Nick joue et gagne, de W.S. Van Dyke (1936) : 7,5/10
It's a Great Feeling, de David Butler (1949) : 7,5/10
Itinéraire d'un Enfant Gâté, de Claude Lelouch (1988) : 7/10
Two Seconds, de Mervyn LeRoy (1932): 7/10
Tendre Poulet, de Philippe de Broca (1977) : 7/10.
Un film léger et très agréable, un excellent moment
La Cité des Femmes, de Federico Fellini (1980) : 7/10.
Confus et inégal, mais très souvent terriblement fascinant. Fellini a l'intelligence de construire sa fantaisie sans jamais perdre le spectateur, grâce à l'utilisation de son personnage principal. Une seconde vision doit permettre de mieux évaluer encore le film, en sachant mieux ou Fellini veut en venir.
Le Cimetière de la Morale, de Kinji Fukasaku (1975) : 6,5/10
Les Acteurs, de Bertrand Blier (2000): 6,5/10
Pour qui Sonne le Glas, de Sam Wood (1943) : 6/10.
Pas mal plombé par le script de Nichols. Dommage, Wood avait fait du bon boulot, et les acteurs sont épatants, notamment Tamiroff et Paxinou. Et Coop' bien sur.
Une Femme Mariée, de Jean-Luc Godard (1964) : 6/10
On a volé la cuisse de Jupiter, de Philippe de Broca (1979) : 6/10.
On perd dans ce voyage en Grèce ce qui faisait une partie de la réussite du premier, Paris et l'ambiance du quai des orfèvres. Le film reste malgré tout agréable.
Le Guignolo, de Georges Lautner (1980) : 6/10.
Pas d'histoire, Lautner l'admet, mais une franche réussite du coté de l'humour et des cascades. Mais sans fil conducteur, le film manque trop de consistance.
Quand la Poudre Parle (1953) : 6/10.
Film fort attachant mais très conventionnel
Les Souliers de Saint-Pierre, de Michael Anderson (1968): 5,5/10.
L'aspect humain, sur la destiné de Kiril, interprété par un très bon Anthony Quinn, est très beau - notamment la séquence ou il descend dans la rue. C'est cette part qui rend le film intéressant, et le sauve finallement, car malheureusement, le reste est plus faible, l'aspect politique extrêmement simpliste, l'aspect théologique très lourd. La fin est bâclée. Un peu dommage.
Aujourd'hui, Demain et Après-Demain, de Marco Ferreri, Eduardo De Filippo et Luciano Sale (1965) : 5,5/10.
Des sujets plus originaux que dans le premier, mais l'ensemble est bien moins soigné, plus pesant, et beaucoup moins touchant.
Hannah et ses Soeurs, de Woody Allen (1986) : 4,5/10.
Assez déçu, il y avait un fort potentiel dans l'histoire des personnages de Michael Caine, Barbara Hershey (tous deux magnifiques) et Mia Farrow, mais le film est parasité par les digressions, notamment autour du personnage de Woody Allen que j'ai trouvé trop développé. Dommage.
La Ruée Sauvage, de James P. Hogan (1938) : 4/10
Films revus : Hors compétition :
Le Ciel Peut Attendre, d'Ernst Lubitsch (1943) : 10/10.
La synthèse Lubitschienne ne perd aucunement de sa force à la revision. cette charge joyeuse, sans aucun cynisme, est un bonheur de tout les instants, la synthèse d'une philosophie dans laquelle je crois profondément. Une des œuvres d'art majeur du siècle dernier.
Le Professionnel, de Georges Lautner (1981): 7,5/10