Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Allen)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Demi-Lune
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Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Allen)

Message par Demi-Lune »

J'avoue avoir d'importantes lacunes dans la filmographie de Woody Allen, que je tente de combler petit à petit. Au programme hier, ce dernier opus londonien qui a été accueilli en son temps et en ces lieux avec me semble-t-il une bienveillance générale, même s'il avait été convenu qu'il s'agissait d'un Allen mineur.
C'est certain que Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu n'a pas la portée, ni la verve, ni l'originalité d'une Annie Hall ou d'une Rose Pourpre du Caire par exemple, mais je dois dire que je n'ai pas franchement pas boudé mon plaisir devant ce cru-ci.
Woody Allen déroule une galerie de personnages finement campés (belle distribution), dont il entrecroise les destinées avec un bonheur d'écriture évident et qui m'a paru moins axée sur la recherche de bons mots anthologiques que sur une caractérisation soignée et un certain goût du fiel qu'Allen mesure avec délectation. En effet, le potentiel caricatural de certains personnages (la mère accro à la voyance extralucide, le père vieux beau, la poulette siliconée et superficielle...) ou de certains rebondissements est tempéré par une mélancolie et une amertume sourdes, mais continues, sur les relations conjugales, l'amour déçu, la difficulté extrême de réorienter le cours de sa vie. Le film égrène les règlements de compte et les petites phrases assassines, sans que la balance ne se mette à pencher vers la farce ou la satire. On a plutôt affaire ici à une comédie douce-amère, presque un drame voilé, où la névrose des personnages, leurs désirs enfouis de vivre une existence plus heureuse, de préférence avec un autre partenaire, alors que le poids inéluctable des années se fait jour, conduisent à certaines situations certes bien senties (par exemple, le couple formé par Anthony Hopkins et Lucy Punch, pathétiquement drôle) mais qui dans le même temps, présentent sous couvert de la fantaisie des vérités sur le couple et sur la communication entre les hommes qui déboucheront sur un constat plutôt pessimiste, si l'on se réfère aux différentes résolutions d'intrigues (que j'aurais d'ailleurs aimé un peu plus longues, car il ne semble en définitive n'y avoir d'aboutissement que pour le personnage de la mère).
D'ailleurs, Allen n'est globalement pas tendre envers ses protagonistes (qu'ils soient hommes ou femmes), qu'il présente comme des ratés, des obtus, des minables, des profiteurs, des naïfs, des illuminés. Le spectateur peut - et ça a été mon cas - éventuellement se sentir pris à parti par l'une des histoires, affronter le souvenir douloureux d'un vécu personnel au détour d'une scène, d'une réplique. En l'occurrence, c'est la première fois qu'un film d'Allen me parle aussi directement et ce n'est sans doute pas étranger à mon enthousiasme pour cet opus, que je trouve subtilement écrit et interprété (mais je suis de parti pris dès qu'apparaît Naomi Watts :mrgreen: ), joliment mis en lumière par Vilmos Zsigmond, et qui recèle, même s'il est mineur dans l'œuvre du cinéaste, suffisamment de talent pour que j'y trouve mon bonheur.
Dernière modification par Demi-Lune le 11 août 13, 11:04, modifié 1 fois.
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AtCloseRange
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par AtCloseRange »

Je recopie mon avis:
AtCloseRange a écrit :You will meet a tall Dark Stranger (Allen)
Ouf, un bon Woody. Pas grand chose de neuf sous le soleil mais la mayonnaise fonctionne bien aidé par une jolie troupe de comédiens (Naomi Watts en tête). Le film m'a rappelé la petite musique que j'aimais tant dans le Woody Allen de la fin des années 80 (Une Autre Femme, Crimes et Délits). On en est loin, il y a des clichés scénaristiques dont il aurait pu se passer (le livre "volé", tout ce qui tourne autour de la prostituée), la voix off me semble superflue mais il y a suffisamment de scènes réussies (la plupart avec Naomi Watts d'ailleurs: l'essayage des boucles d'oreille, la scène finale avec Banderas ou la confrontation finale avec sa mère) pour que ce soit mon préféré de Woody depuis Anything Else.
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Major Tom
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Major Tom »

Un collage de plusieurs idées retrouvées dans ses tiroirs et assemblées en un morceau. Et ça donne quand même un bon film. Mais en même temps, vous aurez du mal à trouver un film de ce cher Woody que je n'aime pas, dans le drame comme la comédie. À une ou deux exceptions près, j'aime tout, même Vicky Cristina Barcelona (moyennement, d'accord, mais j'ai aimé quand même).
Pour revenir à You'll meet... celui-ci étant quasiment un film choral, il y a forcément du bon, voire du très bon, avec du moyen...
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Gounou »

Major Tom a écrit :À une ou deux exceptions près, j'aime tout, même Vicky Christina Barcelona.
Je ne comprends vraiment pas qu'il faille presque s'excuser d'aimer Vicky Christina, l'un de ses films les plus fins et désenchantés de sa décennie. Incompréhension.
Quant au dernier, je regrette un peu de ne pas être allé le voir au cinéma...
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Major Tom
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Major Tom »

Gounou a écrit :
Major Tom a écrit :À une ou deux exceptions près, j'aime tout, même Vicky Christina Barcelona.
Je ne comprends vraiment pas qu'il faille presque s'excuser d'aimer Vicky Christina,
On me charrie tellement à cause de ça (dans la vie). :oops:
Gounou
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Gounou »

Major Tom a écrit :
Gounou a écrit : Je ne comprends vraiment pas qu'il faille presque s'excuser d'aimer Vicky Christina,
On me charrie tellement à cause de ça (dans la vie). :oops:
Ce sont des nuls, faut pas leur accorder de crédit :mrgreen:
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Thaddeus
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Thaddeus »

Très jolie critique, Demi-Lune (comme d'hab').

J'ai pour ma part été vraiment touché par cette ronde triste et émouvante, où le cinéaste séduit une nouvelle fois par la facilité et l'acuité avec laquelle il parvient à faire vivre des personnages en l'espace de deux-trois croquis, esquisses qu'il s'applique ensuite à approfondir, à emplir d'épaisseur, par petites touches discrètes, par tout un réseau de notations et de détails (dans les répliques, les attitudes, les événements). Une fois de plus, il s’agit de s’intéresser à des êtres à qui la vie propose plusieurs chemins. Lequel choisir ? Hasard ou nécessité ? Est-on véritablement maître de son destin ? Comme dans Vicky, Cristina, Barcelona, certains personnages se demandent s’il faut s’engouffrer dans le chemin tout tracé qui s’offre à eux ou partir à l’aventure et se bercer de l’illusion qu’une autre vie est possible. C'est un film d'une grande mélancolie, hanté par la peur du temps qui passe, la crainte de s'être trompé de chemin dans la vie. Au fond, le registre de la comédie, la très belle photographie ambrée de Zsigmond, la beauté de ses actrices ne sont que des leurres - c'est une comédie qui ne fait pas rire, une comédie grave et triste, qui dispense un sourire crispé, un peu sinistre, face à l'ironie de nos existences et de nos illusions si dérisoires. Ca fait longtemps, me semble-t-il, que Woody n'avait pas livré une oeuvre aussi amère et désanchantée, sans que jamais elle ne vire au cynisme ou à la méchanceté. Le plus beau du film est sans doute là, pour moi : dans ce regard lucide, mais très tendre, que le cinéaste pose sur ses personnages. Alfie et la vieillesse qu’il se cache, Roy, ses ambitions d’écrivain raté et son mirage de l’autre côté de la rue (la scène superbe où il observe sa observe se déshabiller), Sally qui tente de gérer tout le monde (sa mère, son mari) mais qui se prend tout dans la gueule. De ce point de vue, je rejoins AtCloseRange : le personnage de Sally, qui perd sur tous les tableaux alors même que c'est elle qui fait le preuve de plus de maturité, est sans doute le mieux traité par le cinéaste, héritant des plus belle séquences. Un pur moment de suspension magique où, au retour d’une soirée avec son patron dont elle est amoureuse, elle n’arrive pas à prononcer les mots qu’elle souhaiterait. Et ces fameux mots, Sally finira tout de même par les dire plus tard, beaucoup trop tard et ils apparaîtront alors, ironie, totalement hors de propos. La confrontation finale avec sa mère, très cruelle, tombe comme l'illustration cinglante de cette philosophie sans illusion que dispense le cinéaste. Ce n'est pas gai, mais pas non plus désespéré, parce que Woody Allen préfère sourire de tout cela, parce qu'il a l'élégance de la légèreté, et parce que ses personnages, s'ils se trompent, se leurrent sur eux-mêmes et sur les autres, sont filmés avec autant d'acuité que de bienveillance. J'ai trouvé tout cela très beau, un grand film de moraliste désabusé, nouvelle pièce de l'une des filmographies les plus cohérentes, les plus riches, les plus passionnantes du cinéma américain depuis près de quarante ans.
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Flol
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Flol »

Suis-je le seul à l'avoir trouvé moyen et extrêmement bancal ?
Et ne me demandez pas d'argumenter, j'ai déjà très peu de souvenirs du film. :o
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Demi-Lune
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Demi-Lune »

Superbe texte Stark, qui parle plus finement que je ne l'ai fait des qualités et du désenchantement général de ce film.
Stark a écrit :De ce point de vue, je rejoins AtCloseRange : le personnage de Sally, qui perd sur tous les tableaux alors même que c'est elle qui fait le preuve de plus de maturité, est sans doute le mieux traité par le cinéaste, héritant des plus belle séquences. Un pur moment de suspension magique où, au retour d’une soirée avec son patron dont elle est amoureuse, elle n’arrive pas à prononcer les mots qu’elle souhaiterait. Et ces fameux mots, Sally finira tout de même par les dire plus tard, beaucoup trop tard et ils apparaîtront alors, ironie, totalement hors de propos.
Très belle scène en effet que cet instant à deux dans la voiture de Banderas, où les deux acteurs traduisent merveilleusement la paralysie émotionnelle de leurs personnages à ce moment précis, la contenance qu'ils cherchent à se donner pour que perdurent les apparences, plus faciles à vivre (mais pour des raisons différentes). Le visage figé de Naomi Watts, qui contient désespérément toute la fougue amoureuse qui se met à brûler en elle, est à ce moment assez hypnotique, tout comme lorsque son amie peintre lui avoue sa relation avec son employeur. Décidément une grande actrice.
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Strum »

Au sein de la veine désenchantée de sa fin de carrière, c'est un bon cru du grand Woody effectivement. Le désenchantement du monde arrive ici à son stade terminal, en mode mineur, comme si de rien n'était, comme si tout cela, au fond, n'avait guère d'importance puisque nous finirons tous par rencontrer ce "tall and dark stanger" à la fin de nos vies. Woody a toujours su dire de manière légère les choses les plus pessimistes. C'est mettre à son crédit que l'on ne sorte pas déprimé d'un film dont la morale est aussi terrible et désespérante.

Ici, non seulement le seul personnage du film qui trouve le bonheur (la mère) est celui qui refuse le plus de voir la réalité en face, et qui, exploitée par une tireuse de cartes, ne vit plus qu'au travers de ses rêves (en somme, le monde étant désenchanté, elle s'en invente un autre enchanté à son profit par un metteur en scène ), mais encore les destins les plus cruels accueillent les personnages les plus réalistes et les plus actifs, qui sont toujours à contretemps, dans leurs propos et leurs actions. Comme si la chance récompensait la moins méritante, histoire de montrer son absence de sens.

J'ai regretté par contre l'emploi répété de la voix-off qui m'a semblé surligner inutilement le propos du film et en a ôté pour moi une partie de son élégance.

J'attends avec impatience son prochain film qui au vu de sa bande-annonce semble plutôt aller du côté du réenchantement, un peu comme un mouvement de balancier.
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Thaddeus
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Thaddeus »

Ratatouille a écrit :Suis-je le seul à l'avoir trouvé moyen et extrêmement bancal ?
Franchement, il me semble que c'est un film qui a été accueilli dans une forme d'indifférence polie à sa sortie - pas forcément sur ce forum, mais plus généralement. Et j'ai lu des tas d'avis allant dans ton sens. :wink:
Demi-Lune a écrit :Le visage figé de Naomi Watts, qui contient désespérément toute la fougue amoureuse qui se met à brûler en elle, est à ce moment assez hypnotique, tout comme lorsque son amie peintre lui avoue sa relation avec son employeur. Décidément une grande actrice.
A qui le dis-tu ! Il y a plusieurs belles scènes qui jouent sur ce registre de valse-hésitations et d'élans ambigus entre les deux personnages. Celle où Banderas lui fait essayer des boucles d'oreille, et qu'elle ne sait comment prendre - serait-ce une déclaration voilée ? Là encore, Woody Allen distille une forme d'ironie cruelle, parce que cet échange crée une méprise pour Sally. J'aime beaucoup ses regards à l'opéra, aussi. Enfin là dessus, tu prêches un converti : je suis fan de la dame.
Strum a écrit :J'attends avec impatience son prochain film qui au vu de sa bande-annonce semble plutôt aller du côté du réenchantement, un peu comme un mouvement de balancier.
Complètement d'accord avec tout ce que tu dis, évidemment (la réserve sur la voix-off en moins, partie intégrante de l'expression allennienne, qui ne me gêne pas).
Ce jeu récurrent de balancier, de la comédie au drame, d'un film tourné "en réaction" au précédent, est ancienne chez Woody Allen, je dirais même presque systématique. Manhattan Murder Mystery, comédie euphorisante, tourné juste après les abîmes d'angoisse de Maris et Femmes ; l'introspectif et inquiet Deconstructing Harry juste après la comédie musicale Everybody Says I Love You ; le très léger Scoop juste après le terrible Match Point, etc. Je trouve ce dynamisme vraiment passionnant, même si je trouve certains titres franchement anecdotiques.
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Strum »

Stark a écrit :Ce jeu récurrent de balancier, de la comédie au drame, d'un film tourné "en réaction" au précédent, est ancienne chez Woody Allen, je dirais même presque systématique. Manhattan Murder Mystery, comédie euphorisante, tourné juste après les abîmes d'angoisse de Maris et Femmes ; l'introspectif et inquiet Deconstructing Harry juste après la comédie musicale Everybody Says I Love You ; le très léger Scoop juste après le terrible Match Point, etc. Je trouve ce dynamisme vraiment passionnant, même si je trouve certains titres franchement anecdotiques.
Oui, c'est un des charmes de la filmographie du Woody; à partir d'un certain stade dans sa carrière, on a parfois le sentiment de suivre le parcours d'un dépressif cyclothymique avec ses hauts et ses bas, que l'on suivrait en direct, chaque année réservant un nouvel épisode. C'est en partie, avec aussi ses bons mots et le personnage public qui se superpose à ses films, la raison pour laquelle on a autant de plaisir à suivre sa carrière, et l'impression souvent de films nous parlant sur un ton familier.
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par MJ »

Ratatouille a écrit :Suis-je le seul à l'avoir trouvé moyen et extrêmement bancal ?
Non, tu n'es pas le seul! Passe encore pour le côté misère des riches et "papy vous explique la vie" mais je trouve surtout le film profondément méprisant vis-à-vis de ses personnages (ce qui, même dans ses oeuvres les plus sombres, est rarement le cas chez Allen). Finalement, des années 2'000, je préfère souvent sa veine ludique et -faussement- légère (les sous-estimés Scoop et Vicky Cristina Barcelona) à ses démonstrations lourdes (Cassandra's Dream, Whatever Works). Celui-ci oscille entre les deux tendances et c'est en fait sa seule oeuvre de ces dernières années que je trouve "moyenne" à proprement parler.
Rendons à César... rien à redire en revanche sur la direction d'acteurs.
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Re: Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (Woody Al

Message par Jeremy Fox »

Je rejoins les avis positifs et notamment celui de l'initiateur du topic.
Ca fait plaisir de retrouver un film choral de la veine (en plus mineur certes) de Hannah et ses soeurs, parfaitement rythmé, mis en musique, photographié et surtout interprété. Mais peut-être, comme Demi-Lune, quand il y a Naomi Watts, je perds tout sens critique. J'ai trouvé aussi Josh Brolin absolument parfait et, à ma grande surprise, Antonio Banderas aussi. Belle surprise après quelques déceptions du style Le Rêve de Cassandre
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