True Grit (Joel & Ethan Coen - 2010)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

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Le True Grit des frères Coen ne mérite ni excès d'éloges ni indignité.

Toutefois, le jugement que l'on peut porter sur le film diverge selon le critère de comparaison choisi. Commençons par juger ce True Grit là à l'aune du film d'Hathaway, dont il est un remake fidèle : le film d'Hathaway est meilleur ; il est mieux photographié, porté par un John Wayne qui prête à son Rooster Cogburn une personnalité plus marquante et plus chaleureuse que celle plus dure de Jeff Bridges, plus intéressant aussi dans ses notations sur la vie d'une petite ville de l'ouest américain de la fin du 19e siècle, et plus équilibré dans son rythme. Deuxièmement, où se situe le True Grit des Coens par rapport aux canons du western classique ? True Grit est un film sobre et sérieux, fort bien joué par le trio Steinfeld/Bridges/Damon (ce-dernier, en particulier, est parfait). Le bât commence à blesser visuellement : bien que la lumière du film soit parfois très travaillée, les Coens ne parviennent pas à se hisser au niveau de beauté plastique des grands westerns classiques américains, en particulier du point de vue des cadrages et du choix des paysages. C'est une déception après la beauté de certains plans désertiques de No Coutry for Old Men. Sans doute alors faut-il comparer True Grit aux autres films des Coens pour mieux l'évaluer ? La déception est plus cruelle encore : on peine à déceler dans ce bon western de studio la patte des Coens, soit qu'ils aient souhaité s'effacer devant les canons du genre, soit qu'ils aient préféré adapter avec le plus de fidélité possible le livre de Charles Portis.

L'adaptation du livre de Portis, parlons-en justement. Certains critiques peu sérieux, se fiant au marketing du studio et aux interviews des Coens, ont avalisé l'idée selon laquelle ce True Grit là serait un retour aux sources du roman de Charles Portis, lequel aurait été adapté trop librement par Hathaway ou vampirisé par John Wayne.

C'est une fumisterie, une de plus, de la machinerie du marketing qui emballe parfois les films hollywoodien comme des paquets cadeaux aux motifs trompeurs. D’abord, le film des Coens ressemble énormément, dans sa structure, son déroulement, ses bavardages, au film d’Hathaway. Il est singulier de prétendre se départir d’un film qui sert si souvent de modèle. Ensuite, et surtout, le film d’Hathaway est au moins aussi fidèle à Portis, si ce n’est davantage, que celui des Coens. Pour comparer une adaptation cinématographique au livre dont elle est tirée, il faut, avant de s’intéresser à l’intrigue, regarder si le style du livre s’accommode du style du cinéaste. Charles Portis appartient à l'école behavioriste de la littérature américaine. Son style est sec, sans fioriture, exempt d'adjectifs ; il rend compte sans juger. Son True Grit est ainsi un livre qui ne vaut pas par son style neutre et journalistique, mais pour son histoire d'une fillette implacable traquant l'assassin de son père et reconnaissant dans Rooster Cogburn presque son double masculin, endurci par la vie et les épreuves, individualiste et misanthrope. A cette aune, le style de découpage sec et limpide d'Hathaway offre une meilleure transposition au cinéma du style de Portis que le style et l'inspiration habituellement plus libres et plus brutaux des Coens. D'ailleurs, en réalisant leur True Grit, ces derniers, allant contre leur nature d'artiste, ont perdu de leur puissance créatrice.

Faisons maintenant un sort à la narration du film, toujours dans le cadre de cette comparaison. Seuls trois éléments factuels se trouvant dans le film des Coens le rapprochent davantage du livre que le film d'Hathaway : le fait que Mattie soit jouée par une actrice plus jeune que dans le film d'Hathaway (Mattie a 14 ans dans le livre), le fait que film s'ouvre et se ferme avec la voix-off de Mattie (chez Portis, elle narre elle-même son histoire) et l'épilogue, très fidèle pour le coup, qui se situe 25 ans plus tard. A mon sens, aucun de ces éléments ne sont suffisants pour affirmer que le film des Coens est plus fidèle au roman de Portis que le film d'Hathaway. D'ailleurs, à l'inverse, plusieurs passages et péripéties du film des Coens ne se trouvent pas dans le livre de Portis (ni chez Hathaway), à savoir le passage avec le pendu, la rencontre avec l’homme-ours, la chevauchée éperdue dans la nuit pour sauver Mattie (chez Portis, comme chez Hathaway, cela se fait de jour avec emprunt d’un charriot), et le fait que Mattie tue elle-même l’assassin de son père, alors que chez Hathaway de même que chez Portis, c’est Rooster Cogburn, la figure protectrice, qui porte le coup fatal.

C’est un paradoxe à la fois amusant et révélateur que ces rajouts soient ce qu’il y a de mieux dans le film des Coens. Les passages avec le pendu et l’homme-ours, la chevauchée dans la nuit, contre un ciel étoilé tendu comme une toile de théâtre, relèvent du domaine du conte du XVIIIe siècle, et échappent aux mots de Portis et à la juridiction du western. Lors de la chevauchée nocturne, dont j’ai personnellement beaucoup aimé l’esthétique moirée, au seuil du fantastique et du royaume des ombres de la nuit baignées de lune, nous ne sommes plus dans un western, mais dans ce si beau poème de Goethe qu'est Le Roi des Aulnes : « Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent ? C'est le père avec son enfant… Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure, Il tient dans ses bras l'enfant gémissant, Il arrive à grand-peine à son port… »

C’est donc lorsque les Coens échappent à l’ombre portée des codes du western avec lesquels ils semblent moins à l’aise, comme pétrifiés de respect, qu’on a bien voulu le dire, qu’ils parviennent à faire leur ce True Grit, qu’ils parviennent à faire entendre leur propre voix. Fumisterie du marketing hollywoodien décidément, tout fier de prétendre à un retour aux sources, quand c’est justement par un démarquage clair et net du True Grit de Portis, et partant de celui d’Hathaway, que les Coens seraient parvenus à faire un grand film, un film portant leur marque !
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ed
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par ed »

Strum a écrit : Les passages avec le pendu et l’homme-ours, la chevauchée dans la nuit, contre un ciel étoilé tendu comme une toile de théâtre, relèvent du domaine du conte du XVIIIe siècle, et échappent aux mots de Portis et à la juridiction du western. Lors de la chevauchée nocturne, dont j’ai personnellement beaucoup aimé l’esthétique moirée, au seuil du fantastique et du royaume des ombres de la nuit toutes baignées de lune, nous ne sommes plus dans un western, mais dans ce si beau poème de Goethe qu'est Le Roi des Aulnes : « Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent ? C'est le père avec son enfant… Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure, Il tient dans ses bras l'enfant gémissant, Il arrive à grand-peine à son port… »

C’est donc lorsque les Coens échappent à l’ombre portée des codes du western avec lesquels ils semblent moins à l’aise, comme pétrifiés de respect, qu’on a bien voulu le dire, qu’ils parviennent à faire leur ce True Grit, qu’ils parviennent à faire entendre leur propre voix.
Voilà, je pense à peu près la même chose, mais de façon encore plus prononcée : le film tient pour moi de la fable, enfantine mais morbide, bien plus que du western. Et vu sous cet angle (l'épilogue, sublime, ponctuant le conte dans les désillusions mythologiques de l'âge adulte), non seulement je crois qu'il ne nécessite pas une comparaison permanente avec le film d'Hathaway, mais en plus il gagne une forme de beauté un peu dérangeante qui reste plus prégnante quelques jours après la vision que l'intrigue en elle-même...
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par riqueuniee »

Ce qui me ferait penser que l'utilisation d'une mélodie chantée par Mitchum dans la Nuit du chasseur est bien une sorte d'hommage au film de Laughton, même si les deux films ne ressemblent pas vraiment.
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Jeremy Fox
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par Jeremy Fox »

riqueuniee a écrit :Ce qui me ferait penser que l'utilisation d'une mélodie chantée par Mitchum dans la Nuit du chasseur est bien une sorte d'hommage au film de Laughton, même si les deux films ne ressemblent pas vraiment.
D'ailleurs non seulement la musique mais la fameuse séquence de la chevauchée nocturne sous le ciel étoilée me semble elle aussi avoir été influencée par le film de Laughton. Ce qu'en disent Ed et Strum me confortent dans cette idée d'hommage.
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par ed »

Jeremy Fox a écrit :Ce qu'en disent Ed et Strum me confortent dans cette idée d'hommage.
Oui, sauf que moi, je trouve que cet hommage ne prend consistance que lors de la partie finale, et du coup, je n'ai pas eu l'occasion de le trouver "péniblement répétitif", mais au contraire assez magnifique.
Bon, après, je n'aime pas tout dans le film, et je ne le tiens pas pour un Coen majeur - on est selon moi plus dans une relecture ludique des mythes (culturels, historiques ou cinématographiques) façon O'Brother ou Le Grand saut que dans leurs grands drames existentiels (Barton Fink, The Barber, A serious man...) ou leurs tragédies américaines modernes (Miller's crossing ou No country for old men).
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par Jeremy Fox »

ed a écrit :Oui, sauf que moi, je trouve que cet hommage ne prend consistance que lors de la partie finale, et du coup, je n'ai pas eu l'occasion de le trouver "péniblement répétitif", mais au contraire assez magnifique.
En l'occurrence à propos de répétition, je ne parlais que de la musique qui ne m'a pas emballé du tout dans sa façon de réorchestrer ce thème jusqu'à plus soif ; je l'ai trouvé sans ampleur et assez terne dans l'ensemble d'où mon impression. Ne ressentant aucune émotion à son écoute, elle m'a vite lassé alors que Burwell a composé des thèmes splendides par ailleurs, celui de Fargo entre autres
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par Strum »

ed a écrit :Oui, sauf que moi, je trouve que cet hommage ne prend consistance que lors de la partie finale, et du coup, je n'ai pas eu l'occasion de le trouver "péniblement répétitif", mais au contraire assez magnifique.
L'échappée du film vers le conte ne prend en effet corps que dans la partie finale du film (avant l'épilogue). C'est d'ailleurs ce que disent les Coens dans leur interview à Positif : ce n'est qu'à partir du moment où Mattie entre en territoire indien que le film fait ses premières embardées vers le conte, s'éloignant ainsi de Portis et d'Hathaway. Le rajout graphique des étoiles pendant la chevauchée nocturne sert à cela. En revanche, les Coens ne semblent pas avoir pensé cela comme un hommage à La Nuit du Chasseur. Leur désir d'aller vers le conte est venu en premier, les variations musicales sur certains cantiques protestants dont "Leaning on the everlasting arms" étant autant là pour souligner l'environnement culturel protestant qui fonde le caractère inflexible de Mattie, que pour s'appuyer dans un deuxième temps, mais seulement à la fin du film, sur la référence inévitable en matière de conte américain au cinéma que constitue La Nuit du Chasseur.

Sinon, mon insistance à comparer le film des Coens à celui d'Hathaway tenait au fait que j'ai lu trop d'articles dénigrant l'excellent film d'Hathaway (sans l'avoir vu, ou revu, sans doute) ou déclarant que les deux films n'avaient rien à voir l'un avec l'autre alors que deuxième est si manifestement un remake du premier, auquel il reprend des scènes entières.
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Théoriquement, ce n'est pas tout à fait un remake : c'est une nouvelle adaptation du même roman (normal qu'il y ait des scènes semblables). Un remake, c'est le plus souvent une adaptation qui se base sur un scenario précédent . Hé oui, après avoir adapté des romans, pièces de théâtre, etc...on réadapte des scenarios déjà tournés...
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par Strum »

riqueuniee a écrit :Théoriquement, ce n'est pas tout à fait un remake : c'est une nouvelle adaptation du même roman (normal qu'il y ait des scènes semblables). Un remake, c'est le plus souvent une adaptation qui se base sur un scenario précédent . Hé oui, après avoir adapté des romans, pièces de théâtre, etc...on réadapte des scenarios déjà tournés...
Les articles insistant sur le fait que le film n'était pas un remake mais une nouvelle adaptation insinuaient aussi que le films des Coens était très différent et bien meilleur que le film soit-disant anodin d'Hathaway (les Coens disant même qu'ils n'en avaient aucun souvenir). Dans la mesure où il n'est pas vrai qu'il s'agisse d'un film très différent et bien meilleur, je me fais un point d'honneur de parler de remake pour réhabiliter le Hathaway si besoin.
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

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Pur bonheur!
Vraiment un grand moment de cinéma encore supérieur a ce à quoi je m'attendais (j'apprecie bcp le cinéma des frères Coen).
Hailee Steinfeld crève littéralement l'écran; le jeu de Jeff Bridges me réconcilie avec l'acteur (sa prestation dans Tron m'avait singulièrement déçu - tout comme le film); Matt Damon est un peu en retrait.

J'aime au plus haut point la mise en scène et les dialogues ... et que dire de la photo :!:
Bref une pure œuvre de cinéma.

PS: je trouve à la limite du scandaleux que Hailee Steinfeld ne soit pas mentionnée sur l'affiche (même si c'est habituel ...), et il faudra m'expliquer pourquoi elle a été nommée aux Oscars dans la catégorie "Meilleure actrice dans un second rôle" (sic) :!: :?:
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par AtCloseRange »

hansolo a écrit :PS: je trouve à la limite du scandaleux que Hailee Steinfeld ne soit pas mentionnée sur l'affiche (même si c'est habituel ...), et il faudra m'expliquer pourquoi elle a été nommée aux Oscars dans la catégorie "Meilleure actrice dans un second rôle" (sic) :!: :?:
Un bon Razzie aurait bien été mérité en ce qui me concerne...
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par Strum »

hansolo a écrit :PS: je trouve à la limite du scandaleux que Hailee Steinfeld ne soit pas mentionnée sur l'affiche (même si c'est habituel ...), et il faudra m'expliquer pourquoi elle a été nommée aux Oscars dans la catégorie "Meilleure actrice dans un second rôle" (sic) :!: :?:
C'est une inconnue de 14 ans dont c'est le premier rôle. Une affiche étant uniquement faite dans l'esprit du studio pour attirer les spectateurs dans les salles, il est logique que l'affiche mette en valeur les noms des acteurs les plus connus, et pas celui d'une inconnue. Par ailleurs, Hailee Steinfeld étant inconnue, Paramount a fort habilement fait campagne auprès des votant pour qu'elle soit nommée dans la catégorie second rôle, jugeant prudemment qu'une campagne dans la catégorie premier rôle qui exige aux US un minimum de notoriété et de bouteille n'aurait débouché sur aucune nomination.
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

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AtCloseRange a écrit :Un bon Razzie aurait bien été mérité en ce qui me concerne...
Je te trouve bien excessif, comme ta critique d'ailleurs (ratage "cosmique" ? "Menace Fantôme" ?). Elle a ce qu'exigeait le rôle : du cran pour un si jeune âge.
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par AtCloseRange »

Strum a écrit :
AtCloseRange a écrit :Un bon Razzie aurait bien été mérité en ce qui me concerne...
Je te trouve bien excessif, comme ta critique d'ailleurs (ratage "cosmique" ? "Menace Fantôme" ?). Elle a ce qu'exigeait le rôle : du cran.
Ah non, j'ai vécu un calvaire comme rarement au ciné et sa présence et son jeu exaspérant, complètement limité, sans le moindre charisme en est une des principales raisons.
Mais à la limite, on ne devrait jamais reprocher une performance d'acteur surtout quand le réalisateur est de premier plan.
Les frères Coen sont forcément responsables de sa façon de jouer (et de l'avoir choisi). C'est un choix de mise en scène, le pire de leur carrière.
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Re: True Grit (Joel & Ethan Coen - 2011)

Message par hansolo »

Strum a écrit :
hansolo a écrit :PS: je trouve à la limite du scandaleux que Hailee Steinfeld ne soit pas mentionnée sur l'affiche (même si c'est habituel ...), et il faudra m'expliquer pourquoi elle a été nommée aux Oscars dans la catégorie "Meilleure actrice dans un second rôle" (sic) :!: :?:
C'est une inconnue de 14 ans dont c'est le premier rôle. Une affiche étant uniquement faite dans l'esprit du studio pour attirer les spectateurs dans les salles, il est logique que l'affiche mette en valeur les noms des acteurs les plus connus, et pas celui d'une inconnue. Par ailleurs, Hailee Steinfeld étant inconnue, Paramount a fort habilement fait campagne auprès des votant pour qu'elle soit nommée dans la catégorie second rôle, jugeant prudemment qu'une campagne dans la catégorie premier rôle qui exige aux US un minimum de notoriété et de bouteille n'aurait débouché sur aucune nomination.
Pour l'affiche, j'ai pleinement conscience de la logique des"tête d'affiche" et je comprends parfaitement qu'elle ne soit pas en gros caractères sur celle ci, mais ça ne coutait rien de la mentionner ...
concernant le "Actrice dans un second rôle" je saisis les arguments mais j'ai quand même du mal a comprendre la nomination dans cette catégorie ...
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