Michael Curtiz (1886-1962)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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allen john
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

someone1600 a écrit :
allen john a écrit :The charge of the light brigade (1936)
Je l'ai bien aimé celui-la, mais de tous les Flynn/Curtiz que j'ai vu, c'est le moins bon... :?
Dive bomber ou The perfect specimen ne sont pas non plus des très grands films, et un grand nombre de personnes sont partagées devant The Santa Fe trail, ainsi que Virginia City, et Four's a crowd. Ce n'est pas mon cas.
allen john
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

THE WALKING DEAD (1936)

Voilà un film qui a tout pour être une curiosité, et qui en fait est bien plus que cela: pendant presque une demi-heure, sur les 65 minutes que dure le film, on assiste à un spectacle qui est priche du policier, un pré-film noir stylisé, et mené, on s'en doute, avec maestria. Puis le film bascule dans une nouvelle dimension, devient, conformément à son titre, un film fantastique, le troisième et dernier réalisé par Curtiz pour la Warner. Comme les deux précédents, Doctor X et The mystery of the wax museum, le fantastique apparait plus dans l'atmosphère que dans quoi que ce soit d'autre: le "mort qui marche" du titre est en fait un condamné à mort ressuscité par la science. Comme toujours, que ce soit dans le fantastique ou la comédie musicale, il est nécessaire à Curtiz d'ancrer son baroque dans la réalité, sinon il ne peut plus avancer...

Un procès tourne au désavantage de l'accusé, pourtant le juge Shaw sait ce qu'il risque: face à lui, il a Nolan (Ricardo Cortez), un avocat dont le système mafieux en fait trembler plus d'un... une fois le verdict prononcé, le juge a de fait prononcé son arrêt de mort; seulement il faut faire attention, et Nolan a justement un plan: un pianiste, John Ellman (Boris Karloff), condamné par Shaw, vient de sortir de prison. On va lui mettre le meurtre de Shaw sur le dos. Le plan se passe à merveille, sauf pour un couple de scientifiques qui passait par là, et qui a vu les gangsters mettre le cadavre du juge dans la voiture d'Ellman. Menacés, ils ont ont résolu de ne rien dire... Ellman "défendu" par Nolan va être condamné à mort, et il a beau clamer son innocence, rien n'y fait. Le jour de l'exécution, les deux jeunes scientifiques (Marguerite Chrurchill, Warren Hull), pris de remords, se confient à leur patron, le docteur Beaumont (Edmund Gwenn), un génie qui travaille sur le maintien en vie de cellules et d'organes, et ils contactent tous les trois la personne qu'ils pensent devoir contacter pour faire libérer Ellman, Nolan, qui fait trainer les choses. Ellman est exécuté, Beaumont se résout à tenter l'expérience de le ranimer...

Ce mélange des genres, et le coté gothique du film dont la plupart des scènes se situent de nuit, le coté inéluctable de la vengeance, et les images de la lente mais sure progression de Boris Karloff, silhouette penchée et impassible, on ne compte pas les motifs qui ont du décider Curtiz à faire ce film, et à le signer de la première à la dernière minute... Les scènes conscrés aux opérations scientifiques, toutes de poudre aux yeux, montrent bien quel parti un grand metteur en scène peut tirer d'un laboratoire encombré, et d'une tension dramatique poussée à son comble. Curtiz a déjà fait le coup dans Doctor X, ici, il y va plus doucement, aidé en cela par l'austérité du noir et blanc ... N'empêche, même improbable, avec ses trois scientifiques si pratiques pour mettre l'histoire en route, le film ne semble rien avoir de trop, et en dépit de sa brièveté, on ne peut pas imaginer d'autre développement au film, comme ses deux prédecesseurs. Les thèmes chers à l'auteur sont bien là, depuis le destin tragique de John Ellman, à la présence d'une organisation tentaculaire de manipulation des âmes, autour de Nolan, un démiurge plus qu'un gangster. Beaumont, de son côté, n'est pas ennemi de la manipulation, comme lorsqu'il met en scène un concert du pianiste resscuscité John Ellman, afin de confondre les membres de l'organisation de Nolan, qu'il a invités. Comme dans ses futurs films noirs, la duplicité des êtres, notamment Nolan, y explose au grand jour...

Quant à Ellman, Curtiz lui a réservé un traitement particulier. L'homme, qui accepte sa mort à venir lorsqu'il a compris que le recours ne viendrait pas, a une dernière volonté: il souhaite de la musique lors de sa marche à la mort... Plus tard, après son réveil, c'est au piano qu'il va révéler qu'il n'est pas qu'un corps réveillé, que son âme est toujours là, et que c'est bien lui John Ellman: sa musique devient un symbole de la vie. Mais en présence des bandits, il se dédouble, l'enveloppe corporelle d'une part, celle de John Ellman, et un ange exterminateur d'autre part...Les indices abondent dans ce sens, de la scène du concert, durant laquelle pendant qu'Ellman joue, son vidage qui fixe ses meurtriers s'éclaire d'une étrange lueur, et le regard effrayant, accentué par la paupière paralysée de l'oeil droit, leur envoie un message d'une aveuglante clarté; la musique redevient, comme au moment de l'exécution, l'annonce de la mort. Durant les scènes ou Ellman se rend chez les bandits afin de les tuer les uns après les autres (Sans jamais les toucher), Curtiz convoque toute sa virtuosité, et toute sa panoplie, afin de séparer Ellman de son corps: recours aux ombres, forcément, utilisation de miroirs dans le champ, noirceur de la nuit... la scène du premier meurtre se conclut sur une scène impossible, avec l'ombre de Karloff, qui seule, descend un escalier...

On était prévenu, par une courte scène, en apparence anodine. Curtiz, qui a déja filmé à sa façon les préludes d'une exécution, et le refera pour Angels with dirty faces, a une fois de plus ici joué avec la représentation de l'indicible, en nous montrant de façon solenelle l'approche de la mort, cadrant d'abord l'ombre d'Ellman dans sa cellule avant de nous montrer son corps, mettant en scène par l'arivée du musicien (un violoncelliste) le retard pris par l'exécution, lentement laissant les officiels, prêtres, gardiens, etc, s'approcher de leur pas lourds, puis au moment opportun, le professeur Beaumont et le procureur appelle; c'est un garde qui prend l'appel, et à ce moment, la lumière change, indiquant que l'homme est déja soumis à ses décharges électriques. Toute cette mise en scène devrait nous conter la mort d'un homme, mais Curtiz en raconte en fait la transformation, la séparation... Une scènde de plus pour montrer ou penche le coeur de l'eternel romantique Curtiz, fasciné par cette ulime confrontation à l'humain qu'est l'exécution d'un condamné, qu'il n'approuve pas, mais qui l'inspire artistiquement.

Lorsque Ellman, qui a vu la mort, et n'en a plus peur, retourne là d'où il vient, le professeur Beaumont prononce quelques fadaises sur Dieu, la mort, les mystères... Qu'importe: On sait ou Ellman a été, on sait ou il veut retourner. Du reste, sa mission est accomplie. Aucun ridicule dans ce film. pas plus que de scène en trop, l'interprétation au premier degré rebnd justice à ce qui n'aurait été qu'un honnête petit thriller fantastique, si le talent, le génie même de Curtiz n'en avait pas fait un chef d'oeuvre, baroque certes, mais définitif. Curtiz ne reviendra jamais au fantastique après ce film...

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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par someone1600 »

allen john a écrit :
someone1600 a écrit :
Je l'ai bien aimé celui-la, mais de tous les Flynn/Curtiz que j'ai vu, c'est le moins bon... :?
Dive bomber ou The perfect specimen ne sont pas non plus des très grands films, et un grand nombre de personnes sont partagées devant The Santa Fe trail, ainsi que Virginia City, et Four's a crowd. Ce n'est pas mon cas.
Je me suis mal exprimé... je voulais dire le moins bon des Flynn/Curtiz que j'ai vu... :wink: Il m'en manque quelques uns encore.
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Jeremy Fox
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Jeremy Fox »

allen john a écrit :
someone1600 a écrit :
Je l'ai bien aimé celui-la, mais de tous les Flynn/Curtiz que j'ai vu, c'est le moins bon... :?
Dive bomber ou The perfect specimen ne sont pas non plus des très grands films, et un grand nombre de personnes sont partagées devant The Santa Fe trail, ainsi que Virginia City, et Four's a crowd. Ce n'est pas mon cas.
Virginia City est selon moi l'une de ses plus belles réussites
allen john
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par allen john »

Jeremy Fox a écrit :
allen john a écrit :
Dive bomber ou The perfect specimen ne sont pas non plus des très grands films, et un grand nombre de personnes sont partagées devant The Santa Fe trail, ainsi que Virginia City, et Four's a crowd. Ce n'est pas mon cas.
Virginia City est selon moi l'une de ses plus belles réussites
je ne l'ai vu qu'une fois, et j'y reviendrai bientôt. et effectivement, il m'a semblé plus qu'intéressant...
Julien Léonard
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Julien Léonard »

Virginia city, c'est sublime. Jusque dans sa fin, que certains trouveront naïve, mais je la trouve si belle dans l'idée qu'elle dégage... La piste de Santa Fe, c'est passionnant et innatendu. Du grand art aussi. Mais bon, Curtiz, c'est pour moi toujours un immense plaisir... :wink:
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Logan
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Logan »

Mildred Pierce

Film assez épatant, les vingt premières minutes sont orientés vers le genre noir de façon assez magistrale, ça va très vite, l'ambiance est mystérieuse et hypnotique en même temps et arrive ensuite le tant attendu flashback qui constitue le reste du film plutôt centré sur le drame du personnage principale et sa relation conflictuel avec sa fille et les trois hommes de sa vie. La ou le film est très réussi c'est qu'il arrive très bien à dérouler son histoire qui n'a absolument rien à voir avec un film noir en ne laissant pas le spectateur sur le côté en le laissant se poser les questions sur le pourquoi du comment du final bien cynique et glauque comme il faut.
Le film m'aurait fait presque penser à du Mankiewicz dans ses thèmes d'ascension social, ces amours contrariés et complexes et ce film qui se constitue d'un flash back.
Niveau réalisation c'était plutôt inspiré, c'est le deuxième film que je vois de Curtiz après "angels with dirty faces" (oui j'ai pas encore vu Casablanca :D) et du coup sa filmo m'intéresse pas mal.
Joan Crawford que j'avais découvert récemment dans Johnny guitar est impec dans ce rôle, Jack Corson vole le film avec son rôle je l'avais déjà vu dans d'autres films sans plus retenir son nom plus que ca, c'est chose faites maintenant.
De façon comique je tombe ce soir sur la bande annonce et le projet de HBO totalement par hasard avant que je vois le film, en tout cas j'ai hâte sur une fresque de 7h30 avec les thèmes remis au gout du jour et avec ce casting de folie ça peut donner quelque chose de vraiment intéressant. Un grand film en tout cas en l'état et une bonne surprise vu que j'en attendais pas plus que ça à la base.

9/10
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Julien Léonard
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Julien Léonard »

Alors là, mais fonce ! Michael Curtiz, c'est juste l'un des plus grands cinéastes hollywoodiens des années 30 et 40 à mon sens (allez, l'un des 15 meilleurs, sans problème). Son style, sa manière d'emballer des récits sinueux, et surtout quand il transcende son scénario par des idées visuelles formidables (exemple : Les anges aux figures sales, quand James Cagney quitte l'ombre pour la lumière, dans le couloir de la mort... ça en dit long sur le personnage, mais ce n'était pas contenu dans le script).

Domptant des acteurs tels que Errol Flynn, James Cagney ou encore Humphrey Bogart, il peut réaliser n'importe quel film dans n'importe quel genre. Même la comédie lui a réussi : n'en déplaisent à ceux qui trouvent Four's a crowd inintéressant, perso j'aime beaucoup. Mais il n'est jamais meilleur que dans le drame, le vrai récit noir et obscur, avec ses personnages en souffrance. Le film social made in Warner durant les années 30 lui doit beaucoup (autant qu'à Wellman, l'un des princes d'Hollywood aussi)... Mince, 20 000 ans sous les verrous, Black fury (que j'ai vu il y a peu), Les anges aux figures sales, Jimmy the gent, Kid Galahad, c'est du lourd !

Dans l'aventure, il excelle dans un vrai sentiment de plénitude artistique : L'aigle des mers, Capitaine Blood, deux fleurons du film de pirates qui mettent aisément la honte à tous les Pirates des Caraïbes à la manque. L'aigle des mers, surtout, est un film parfait à tous les niveaux, un film inoubliable. Dans le western, il se renouvelle à chaque fois : Les conquérants (coloré, plein d'action et d'entrain, très léger de façon générale), La piste de Santa Fe (beaucoup plus sombre, plus mature, passionnant dans sa dualité) ou encore Virginia city (un magnifique film, terriblement efficace, à la conclusion touchante et idéaliste du plus bel effet). Dans le film de guerre, il contient ses récits avec rigueur : il n'y a qu'à voir le très imparfait Passage pour Marseille afin de s'en rendre compte. Le film, parfois maladroit, se rattrape constamment grâce à une mise en scène hyper maîtrisée (l'attaque du navire vers la fin) et une enveloppe visuelle au nirvana (lumière, jeux d'ombre, photographie générale... du grand art). Jusque dans le film d'horreur, il apporta quelque-chose d'inédit : Doctor X, Mystery of the wax museum... deux oeuvres magiques, mélange d'horreur, de film social et d'aventures journalistiques hors pair. Des oeuvres dramatiques un peu plus personnelles aussi, comme Le roman de Mildred Pierce, ou The sea wolf.

Quand un réalisateur n'arrivait pas à s'acquitter de son film au cours des années 30, la Warner lui donnait l'oeuvre à terminer : The mayor of hell et Black legion de Archie Mayo, Femmes marquées de Lloyd Bacon, Blackwell's island de William C. McGann, jusqu'à Female de William Wellman (qui n'est pourtant pas en reste au vu de sa filmo)... Il n'y aura que Raoul Walsh à partir de 1939 (début de son contrat à la Warner) pour partager son podium à niveau égal, et finir par le détrôner au début des années 50 (période à laquelle Curtiz continue de signer des oeuvres intéressantes, parfois brillantes, mais en-dessous de ce qu'il a donné par le passé). Mais ça je l'ai déjà dit, je radote... :mrgreen:

C'est un cinéaste dont on parle aujourd'hui assez peu, et pourtant il fut l'un des plus prolifiques (une filmo de stakhanoviste) et surtout l'un des plus grands. Un technicien, un conteur, un auteur. Nul doute que sans lui, les années 30 et 40 à Hollywood n'auraient pas été tout à fait les mêmes.

Franchement, n'hésites pas à continuer, je t'envie presque de découvrir ces films là... :wink:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Jeremy Fox »

Logan a écrit :oui j'ai pas encore vu Casablanca :D)
Priorité des priorités ; en voilà une réputation qui n'est pas usurpée !
Julien Léonard
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Julien Léonard »

Casablanca... Ingrid Bergman... :oops:

Un film dont je ne me lasse pas.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par someone1600 »

Tu auras du plaisir a n'en pas douter a découvrir un peu plus ce réalisateur vraiment extraordinaire par la charge de travail qu'il s'est imposé dans les années 30. C'est hallicinant le nombre de films qu'il a réalisé ou bien terminé pour d'autres et avec un nombre tres élevé de films tres tres bon, et meme quelques chef d'oeuvre comme Casablanca. :wink:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par feb »

Que quelqu'un stoppe Julien Léonard, à chaque fois qu'il part dans la présentation de ces films j'ai envie de tous les voir :mrgreen: ...d'ailleurs Les anges aux figures sales va sans doute passer après la vision de L'enfer est à lui demain soir :wink:
Sinon je ne peux qu'être du même avis que Logan concernant Mildred Pierce que j'avais adoré : l'interprétation de Joan Craford impeccable, le déroulement de son histoire et son très beau N&B (typiquement Curtiz n'est pas-ce pas Julien ? :wink: )
Sinon concernant Casablanca, alors là je ressens la même chose que Julien, je ne m'en lasse pas : la scène où Ilsa rentre dans le bar + Play Sam, Play "As time goes by" et le plan sur les yeux de Bergman qui semble éclairés de 500 leds :oops: :oops: :oops:, la Marseillaise, la scène finale "Here's looking at you, kid", etc etc etc...je vénère ce film !
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par someone1600 »

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Comment ne pas tomber amoureux d'un visage aussi sublime. :oops:
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Rick Blaine »

Logan a écrit :oui j'ai pas encore vu Casablanca :D)
Priorité effectivement, d'autant que si tu as aimé Mildred Pierce, je pense qu'il n'y a aucun risque! Casablanca est un film dont on ne se lasse pas, comme tout le monde l'a dit, par sa grande richesse visuel, par les thèmes qu'il brasse aussi, qui dépassent de beaucoup le cadre du film de propagande qu'il est pourtant, par ses personnages exceptionnels défendus par un casting comme transcendé par le film, notamment le personnage de Rick Blaine évidement, dont je n'ai pas fini d'explorer la richesse après une vingtaine de visionnages.

Tu peux ensuite enchainer avec tous les films proposés par Julien, qui les a défendu mieux que je ne le ferais, Michael Curtiz est un immense cinéaste, et peut-être le plus grand conteur qu'Hollywood ait connu. Tu as bien commencé avec les Anges aux figures sales et Mildred Pierce, deux fleurons de sa filmographie.
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Re: Michael Curtiz (1886-1962)

Message par Julien Léonard »

Arrêtez tous avec Casablanca, sinon il est bon pour que je le visionne ce soir ! :mrgreen:
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