Les Rubis du Prince Birman c'est une vrai bonne série B enlevée et La Perle du Pacifique Sud une petite kitscherie sympathique qui se suit sans ennui pour moi pas de grands films comme souligne Jack Carter mais du divertissement modeste sans prétention. Il n'y a bien que Tornade qui m'a un peu ennuyé sur tout le coffret.AtCloseRange a écrit :Parce que tu aimes tout?Profondo Rosso a écrit :Suis je le seul a avoir aimé Les Rubis du Prince Birman et La Perle du Pacifique Sud sur ce coffret ? On dirais bien , mais ces aventures désuètes exotiques marchent toujours bien sur moi...
Allan Dwan (1885-1981)
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Le Mariage est pour Demain
Je ne devais pas être bien luné lorsque je l'avas revu sur Ciné Classic puisque j'avais été déçu alors que cette nouvelle révision avec le DVD du coffret Carlotta a été un vrai plaisir
Bizarrement, le film n'est un western traditionnel que par la bande. On est finalement avant tout dans une étude de caractère et l'action est reléguée très largement au second plan. Ce qui intéresse Dwan et ce qu'il réussit le mieux c'est la description des relations entre les 4 personnages principaux tous parfaitement interprétés notamment par John Payne et la magnifique Rhonda Fleming. Le scénario est d'une finesse remarquable.
C'est finalement dans sa partie finale autour de l'histoire de la concession minière que le film se perd un peu mais ça reste une pécadille puisque ça aboutit au plus beau plan du film, celui du cimétière.
Par contre, pour ce qui est duDVD, c'est une vraie déception. Les couleurs sont un peu passées et sutout, même si c'est le format exploité en salle à l'époque (et que Carlotta considère qu'on respecte davantage le format original... avis très discutable), ce Superscope m'est apparu comme totalement gadget et surtout j'ai vraiment des doutes que Dwan ait eu son mot à dire quand je vois le nombre de têtes coupées et de cadrages hautement improbables. Je crois que le débat a eu lieu à ce sujet à propos du coffret UK de Sirk mais ça m'avait l'air plus naturel. Ici je regrette vraiment que le format du tournage (1:33) ne soit pas celui utilisé pour le DVD.
Je ne devais pas être bien luné lorsque je l'avas revu sur Ciné Classic puisque j'avais été déçu alors que cette nouvelle révision avec le DVD du coffret Carlotta a été un vrai plaisir
Bizarrement, le film n'est un western traditionnel que par la bande. On est finalement avant tout dans une étude de caractère et l'action est reléguée très largement au second plan. Ce qui intéresse Dwan et ce qu'il réussit le mieux c'est la description des relations entre les 4 personnages principaux tous parfaitement interprétés notamment par John Payne et la magnifique Rhonda Fleming. Le scénario est d'une finesse remarquable.
C'est finalement dans sa partie finale autour de l'histoire de la concession minière que le film se perd un peu mais ça reste une pécadille puisque ça aboutit au plus beau plan du film, celui du cimétière.
Par contre, pour ce qui est duDVD, c'est une vraie déception. Les couleurs sont un peu passées et sutout, même si c'est le format exploité en salle à l'époque (et que Carlotta considère qu'on respecte davantage le format original... avis très discutable), ce Superscope m'est apparu comme totalement gadget et surtout j'ai vraiment des doutes que Dwan ait eu son mot à dire quand je vois le nombre de têtes coupées et de cadrages hautement improbables. Je crois que le débat a eu lieu à ce sujet à propos du coffret UK de Sirk mais ça m'avait l'air plus naturel. Ici je regrette vraiment que le format du tournage (1:33) ne soit pas celui utilisé pour le DVD.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
AtCloseRange a écrit :Le Mariage est pour Demain
On est finalement avant tout dans une étude de caractère et l'action est reléguée très largement au second plan. Ce qui intéresse Dwan et ce qu'il réussit le mieux c'est la description des relations entre les 4 personnages principaux tous parfaitement interprétés notamment par John Payne et la magnifique Rhonda Fleming. Le scénario est d'une finesse remarquable.
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Content de cet avis et je déplore aussi le format du film présenté sur le DVD ; j'ai d'ailleurs gardé la copie 1.37 qui me satisfait bien mieux
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Effectivement, il y a quelques plans "Jivaros", mais ayant découvert le film dans ce "Superscope", je manque de points de comparaison. Et je dois dire que la fraîcheur du film, la qualité des dialogues et de l'interprétation (même Reagan, que j'avais trouvé médiocre dans Cattle Queen of Montana, est bon dans le registre du redneck mal dégrossi débarqué de son Arizona) m'ont fait oublier la (relative) déception de l'image. Je dis relative, parce que j'étais prévenu.Jeremy Fox a écrit : Content de cet avis et je déplore aussi le format du film présenté sur le DVD ; j'ai d'ailleurs gardé la copie 1.37 qui me satisfait bien mieux
Ce Mariage est pour demain n'a peut-être pas les qualités de mise en scène de Silverlode, qui contient quand même quelques morceaux de bravoure, mais j'ai une petite préférence pour le premier. Et les deux films m'ont fait découvrir John Payne, qui est vraiment excellent.
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Pearl of the South Pacific: une bonne louche d'exotisme, des effets spéciaux à la Ed Wood (le kraken)... N'empêche, c'est assez distrayant, et malgré le budget tendu, Dwan signe un honorable film d'aventure hollywoodien. C'est ni pire ni mieux qu'Escape to Burma, qui avait le mérite de "starrer" Robert Ryan. Par contre, entre Virgina Mayo et Barbara Stanwyck, mon coeur balance: les deux ont le charisme d'une huître.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
J'ai de la sympathie pour Mayo, mais quand même, c'est une actrice bien moins solide que Stanwick, et je trouve que dans les Dwan, ça se voit. Je t'accorde que j'ergote pour distinguer deux films qui sont de toute façon loin d'être des chefs d'œuvre, mais je trouve que le casting sauvait un tout petit peu plus Escape to Burma.magobei a écrit :Par contre, entre Virgina Mayo et Barbara Stanwyck, mon coeur balance: les deux ont le charisme d'une huître.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
On est d'accord, même si je trouve le plot de Pearl... plus marrant, avec son côté chasse au trésor.Rick Blaine a écrit :J'ai de la sympathie pour Mayo, mais quand même, c'est une actrice bien moins solide que Stanwick, et je trouve que dans les Dwan, ça se voit. Je t'accorde que j'ergote pour distinguer deux films qui sont de toute façon loin d'être des chefs d'œuvre, mais je trouve que le casting sauvait un tout petit peu plus Escape to Burma.magobei a écrit :Par contre, entre Virgina Mayo et Barbara Stanwyck, mon coeur balance: les deux ont le charisme d'une huître.
Quant à Stanwyck, tu as sans doute raison, mais elle est aussi enfermée dans des rôles de "matrones", de femmes d'action un peu hommasses. Du coup, on a l'impression qu'elle n'a qu'un seul registre, un côté "droite dans ses bottes". Ce qui rend d'ailleurs une des scènes d'Escape... assez ridicule: le premier regard entre Gwen Moore et Jim Brecan, alternance de longs gros plans sur les visages de Ryan et de Stanwyck, à l'expression complètement figée. Pour un "morceau de bravoure", c'est plutôt raté.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Passion / Tornade
Allan Dwan (1954) :
Heureusement que le film est plutôt court (1H20) car le pauvre n'a pas grand chose pour être sauvé. En fait, à peu près rien. Dès l'ouverture, je me suis dit que ça partait mal. Décors petits et costumes laids, voilà pour le visuel. Au cours des dernières minutes, quelques paysages de forêt, hélas trop peu présents à l'écran, et qui de toute façon ne servent pas, ou plus à grand chose. Egalement une étonnante séquence de montagne, avec de beaux plans larges, des flocons qui tourbillonnent à foison au milieu de l'air glacé... et six personnages qui se poursuivent à la file à tourner en rond. Il y a quelques scènes de combats au couteau ou au fouet bien fichues, John Alton est toujours aussi doué pour filmer l'obscurité, mais bon...
Sombre histoire de meurtre et de vengeance, le film, s'il témoigne avec rudesse du désespoir de son héros, n'est jamais vraiment convainquant. La faute à un rythme certes soutenu (quoique inutilement allongé dans son dernier quart d'heure), mais rattaché à une narration trop faible, qui compte sur l'horreur romanesque de son sujet, mais fait mal oublier sa banalité. Le récit est poignant, pourtant ça ne fonctionne pas. Sans compter les incohérences. Cornel Wilde ne s'y révèle pas très bon acteur, de même que tous les autres. C'est ici totalement subjectif, mais rien que de les voir physiquement a suffi à m'insupporter. 3/10
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Deux rouquines dans la bagarre
Une romance triangulaire sur fond de magouilles mafieuses. Les rouquines du titre sont deux soeurs, June et Dorothy Lyons; la première est raide comme la justice, le négatif de sa soeur, kleptomane et dépravée, tout juste sortie de prison: deux personnages complètement monolithiques, et du coup assez inintéressants. Heureusement, l'homme du trio est plus ambigu, équivoque - et une fois de plus, c'est John Payne qui s'y colle, habitué de ces rôles entre deux eaux chez Dwan.
Mais bon, c'est assez mou, peu rythmé: ce Slightly Scarlet est aussi légèrement ennuyeux... J'ai un peu de peine à partager l'enthousiasme de nos hôtes de dvdclassik, là
D'ailleurs, à l'heure du bilan (je viens de finir le coffret Dwan de Carlotta), c'est assez mitigé: des westerns un peu poussifs (Cattle Queen of Montana, Tornade), de l'exotisme pulp (Escape to Burma, Pearl of the South Pacific)... J'en retiens surtout deux films notables, Silver Lode et Tennessee's Partner, malheureusement desservis par un transfert moyen (le second étant quand même méchamment recadré). Ok, difficile de blâmer l'éditeur, mais n'empêche ça n'aide pas.
Bon j'ai quand même envie de persévérer et de voir Iwo Jima. Déjà, rien que pour voir ce que ça donne quand Dwan a plus de moyens.
Une romance triangulaire sur fond de magouilles mafieuses. Les rouquines du titre sont deux soeurs, June et Dorothy Lyons; la première est raide comme la justice, le négatif de sa soeur, kleptomane et dépravée, tout juste sortie de prison: deux personnages complètement monolithiques, et du coup assez inintéressants. Heureusement, l'homme du trio est plus ambigu, équivoque - et une fois de plus, c'est John Payne qui s'y colle, habitué de ces rôles entre deux eaux chez Dwan.
Mais bon, c'est assez mou, peu rythmé: ce Slightly Scarlet est aussi légèrement ennuyeux... J'ai un peu de peine à partager l'enthousiasme de nos hôtes de dvdclassik, là
D'ailleurs, à l'heure du bilan (je viens de finir le coffret Dwan de Carlotta), c'est assez mitigé: des westerns un peu poussifs (Cattle Queen of Montana, Tornade), de l'exotisme pulp (Escape to Burma, Pearl of the South Pacific)... J'en retiens surtout deux films notables, Silver Lode et Tennessee's Partner, malheureusement desservis par un transfert moyen (le second étant quand même méchamment recadré). Ok, difficile de blâmer l'éditeur, mais n'empêche ça n'aide pas.
Bon j'ai quand même envie de persévérer et de voir Iwo Jima. Déjà, rien que pour voir ce que ça donne quand Dwan a plus de moyens.
"In a sense, making movies is itself a quest. A quest for an alternative world, a world that is more satisfactory than the one we live in. That's what first appealed to me about making films. It seemed to me a wonderful idea that you could remake the world, hopefully a bit better, braver, and more beautiful than it was presented to us." John Boorman
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Deux rouquines dans la bagarre - Slightly Scarlett
Bien décidée à entamer mon coffret Allan Dwan, mon choix s'est porté sur l'un des films le plus acclamé: « Deux rouquines dans la bagarre ». Le film ne pouvant tout de même pas être plus idiot que le titre lui-même, je pensais m'éviter toute déception. Il se trouve finalement que ce titre français à la sonorité cheap et choc caractérise au contraire parfaitement le film. On ne nous trompe pas sur la marchandise: il s'agit bien de l'histoire de deux petites poules bien roulées à la chevelure flamboyante. Toutes deux tombent sous le charme d'un même homme, à la moralité chancelante, et se trouvent mêlées avec la bagarreuse mafia du coin, qui donne des baffes à tout va. L'une est un modèle de vertu, secrétaire honnête et amoureuse, l'autre accumule les vices, nymphomane, cleptomane et mythomane. Et chacune promène le long du film, mini-short et imprimé léopard, bouche aguicheuse et poitrine éloquente.
Les « Deux rouquines » flirtent avec le navet, puis le nanar (la scène de meurtre chez le journaliste, il faut la voir pour la croire!), et par intermittence avec le film noir. Au milieu des rebondissements d'une mollesse confondante, des faux raccords, et de quelques interprétations aléatoires (qui a dit que Rhonda Fleming était une actrice sous-estimée?), Allan Dwan sauve un peu son film, en lui insufflant un charme désuet et un érotisme manifeste. La photographie est joliment colorée, et les décors, sûrement empruntés ici et là, sont aussi luxueux que surréalistes. Reste une série B, lorgnant dangereusement sur le Z, qui a probablement été tournée et montée en 15 jours, avec le minimum syndical de pellicule. Un film d'un autre temps, peu convaincant mais sympathique, à regarder comme au drive-in, une bouteille de cola à la main, et un hot-dog dans l'autre.
5/10
Bien décidée à entamer mon coffret Allan Dwan, mon choix s'est porté sur l'un des films le plus acclamé: « Deux rouquines dans la bagarre ». Le film ne pouvant tout de même pas être plus idiot que le titre lui-même, je pensais m'éviter toute déception. Il se trouve finalement que ce titre français à la sonorité cheap et choc caractérise au contraire parfaitement le film. On ne nous trompe pas sur la marchandise: il s'agit bien de l'histoire de deux petites poules bien roulées à la chevelure flamboyante. Toutes deux tombent sous le charme d'un même homme, à la moralité chancelante, et se trouvent mêlées avec la bagarreuse mafia du coin, qui donne des baffes à tout va. L'une est un modèle de vertu, secrétaire honnête et amoureuse, l'autre accumule les vices, nymphomane, cleptomane et mythomane. Et chacune promène le long du film, mini-short et imprimé léopard, bouche aguicheuse et poitrine éloquente.
Les « Deux rouquines » flirtent avec le navet, puis le nanar (la scène de meurtre chez le journaliste, il faut la voir pour la croire!), et par intermittence avec le film noir. Au milieu des rebondissements d'une mollesse confondante, des faux raccords, et de quelques interprétations aléatoires (qui a dit que Rhonda Fleming était une actrice sous-estimée?), Allan Dwan sauve un peu son film, en lui insufflant un charme désuet et un érotisme manifeste. La photographie est joliment colorée, et les décors, sûrement empruntés ici et là, sont aussi luxueux que surréalistes. Reste une série B, lorgnant dangereusement sur le Z, qui a probablement été tournée et montée en 15 jours, avec le minimum syndical de pellicule. Un film d'un autre temps, peu convaincant mais sympathique, à regarder comme au drive-in, une bouteille de cola à la main, et un hot-dog dans l'autre.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
LE MARIAGE EST POUR DEMAIN (1955)
Après une première tentative avortée, je recommence le visionnage du coffret Dwan par ce western que j'avais en fait déjà vu il y a pile un an et qui me semble toujours aussi correct. L'histoire reste encore un peu limitée certes, on est dans un cadre classique et sans grande originalité (une sorte de comédie romantique sur fond de western), mais le tout est suffisamment bien troussé, jamais ennuyeux, s'adapte assez bien à l'économie de la production. L'amitié virile est bien illustrée, le personnage de Ronald Reagan tient la route. Je soupçonne la présence hypnotisante de Rhonda Fleming d'avoir joué en la faveur du film mais John Payne n'est pas mauvais non plus. Dwan aurait sans doute préféré Robert Ryan, ou quelqu'un de connu, mais Payne s'en sort bien, le principal.
Je recommence donc le coffret avec un élan plus positif. A suivre...
Après une première tentative avortée, je recommence le visionnage du coffret Dwan par ce western que j'avais en fait déjà vu il y a pile un an et qui me semble toujours aussi correct. L'histoire reste encore un peu limitée certes, on est dans un cadre classique et sans grande originalité (une sorte de comédie romantique sur fond de western), mais le tout est suffisamment bien troussé, jamais ennuyeux, s'adapte assez bien à l'économie de la production. L'amitié virile est bien illustrée, le personnage de Ronald Reagan tient la route. Je soupçonne la présence hypnotisante de Rhonda Fleming d'avoir joué en la faveur du film mais John Payne n'est pas mauvais non plus. Dwan aurait sans doute préféré Robert Ryan, ou quelqu'un de connu, mais Payne s'en sort bien, le principal.
Je recommence donc le coffret avec un élan plus positif. A suivre...
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Le gorille (The gorilla) 1939
Un Dwan à oublier. Cette comédie policière de série Z est aussi affligeante que son trio de comiques pas drôles, les Ritz Brothers (aux côtés desquels les Stooges paraîtraient presque des génies du rire) en détectives abrutis engoncés dans leurs impers fermés jusqu'au col et des chapeaux trop petits. L'intrique est tout aussi miteuse : une vague histoire de criminel à main poilue doublée de l'évasion d'un véritable gorille. Tout ce petit monde gesticule et crie beaucoup et pour rien à l'adresse d'un public qu'on imagine en culottes courtes (et je ne suis pas sympa pour les gamins). Présence anecdotique de Lionel Atwill et de Bela Lugosi, qui fait son numéro de chouette inquiétante. Fermez le ban, c'est à jeter.
Un Dwan à oublier. Cette comédie policière de série Z est aussi affligeante que son trio de comiques pas drôles, les Ritz Brothers (aux côtés desquels les Stooges paraîtraient presque des génies du rire) en détectives abrutis engoncés dans leurs impers fermés jusqu'au col et des chapeaux trop petits. L'intrique est tout aussi miteuse : une vague histoire de criminel à main poilue doublée de l'évasion d'un véritable gorille. Tout ce petit monde gesticule et crie beaucoup et pour rien à l'adresse d'un public qu'on imagine en culottes courtes (et je ne suis pas sympa pour les gamins). Présence anecdotique de Lionel Atwill et de Bela Lugosi, qui fait son numéro de chouette inquiétante. Fermez le ban, c'est à jeter.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Federico a écrit :Le gorille (The gorilla) 1939
Un Dwan à oublier. Cette comédie policière de série Z est aussi affligeante que son trio de comiques pas drôles, les Ritz Brothers (aux côtés desquels les Stooges paraîtraient presque des génies du rire) en détectives abrutis engoncés dans leurs impers fermés jusqu'au col et des chapeaux trop petits. L'intrique est tout aussi miteuse : une vague histoire de criminel à main poilue doublée de l'évasion d'un véritable gorille. Tout ce petit monde gesticule et crie beaucoup et pour rien à l'adresse d'un public qu'on imagine en culottes courtes (et je ne suis pas sympa pour les gamins). Présence anecdotique de Lionel Atwill et de Bela Lugosi, qui fait son numéro de chouette inquiétante. Fermez le ban, c'est à jeter.
tu l'as vu où sans indiscrétion ?
- Jack Carter
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
je crois que c'est passé sur Cine Fx, mais raté pour ma part
ça existe chez Bach films, non ?
ça existe chez Bach films, non ?
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Allan Dwan (1885-1981)
Ah non pas Bach Films, je perds un peu plus l'usage de la vue à chaque vision d'un dvd de cet éditeur...Jack Carter a écrit :je crois que c'est passé sur Cine Fx, mais raté pour ma part
ça existe chez Bach films, non ?