Notez les films naphtas - janvier 2011

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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Major Tom
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Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Major Tom »

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Chasse au gang (Crime Wave ou The City is Dark, 1954) d'Andre de Toth

En ce moment, je suis en plein cycle films noirs américains...
Pas plus que le cinéma de Frank Borzage, je n'avais pas vu un seul film d'Andre de Toth jusque là. Au final, je viens de découvrir un excellent polar très bien interprété, inspiré, riche, bien écrit et brillamment mis en scène (fascinante peinture du monde de la nuit, d'un commissariat avec la transmission des appels téléphoniques puis par radio, du ballet des voitures pies, etc.). Il est évident maintenant que ce film a probablement beaucoup influencé les polars qui ont suivi.
J'aime beaucoup l'interprétation de Gene Nelson comme de la belle Phyllis Kirk. J'ai eu le plaisir de revoir l'excellent Sterling Hayden, cette fois en flic non en voyou (l'acteur culte de Quand la ville dort, et de L'Ultime Razzia & Docteur Folamour de Kubrick). Aussi, dans le casting, on a le plaisir de voir le jeune Charles Bronson alors au tout début de sa carrière...

9/10.
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monk
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par monk »

Menaces Dans La Nuit de John Berry

Conquis par les avis dans le topic Wild Side, je n'ai aps été déçu. Tendu, superbement joué et magnifiquement photographié, le film mérite son petit culte.

J'en ai profité pour voir les bonus, les interviews sur le contexte sont très interessantes et j'ai beaucoup appris sur Berry que je ne connaissais pas.
The Hollywood Ten aussi présent est - même après toutes ces années et le recul nécessaire - terrifiant !
Reste à lire le bouquin.

Très belle édition, merci WS.
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Jeremy Fox
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Jeremy Fox »

Major Tom a écrit :
Chasse au gang (Crime Wave ou The City is Dark, 1954) d'Andre de Toth

En ce moment, je suis en plein cycle films noirs américains...
Pas plus que le cinéma de Frank Borzage, je n'avais pas vu un seul film d'Andre de Toth jusque là. Au final, je viens de découvrir un excellent polar très bien interprété, inspiré, riche, bien écrit et brillamment mis en scène (fascinante peinture du monde de la nuit, d'un commissariat avec la transmission des appels téléphoniques puis par radio, du ballet des voitures pies, etc.). Il est évident maintenant que ce film a probablement beaucoup influencé les polars qui ont suivi.
Grand film noir effectivement, l'un des sommets de la filmo de De Toth
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Demi-Lune
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Demi-Lune »

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Copié-collé. :o

Anne des mille jours (Charles Jarrott, 1970)
Découvert hier soir. En VF, donc je n'ai pas vraiment pu mesurer à sa juste valeur la qualité de l'interprétation de Richard Burton. Cela dit, ne serait-ce qu'en termes de présence, le comédien est effectivement captivant. Du film en lui-même (Anne des mille jours, donc), je retiens un sentiment mitigé. La page de l'Histoire anglaise qui nous est contée est passionnante - comment, pour l'amour obsessionnel d'une femme qui se refuse à lui, se construit progressivement une souveraineté absolutiste - mais la mise en scène de Jarrott est d'un académisme ronflant, pépère, ce qui fait que le temps semble parfois un peu long. Malgré tout, pour avoir suivi ce soap-opera gnangnan à l'érotisme chic qu'est la série Les Tudors, je ne peux que préférer cette adaptation cinématographique, qui me semble bien plus fidèle envers l'Histoire et, même si moins fastueuse à l'image, plus intéressante en définitive. Car outre Burton, c'est bien, une fois encore, Geneviève Bujold qui m'impressionne ; elle prête sa beauté imparfaite à Anne Boleyn, présentée ici comme un personnage nuancé, jeune fille vive d'esprit donnée en pâture au bon plaisir royal et finalement prise à son propre piège, son attirance pour le pouvoir la rendant prisonnière d'un homme pour qui ses sentiments sont ambigus (cf. sa réaction en coulisses, après l'esclandre entre Henri VIII et Catherine d'Aragon, où sa jubilation ricanante se transforme en pleurs). Coup de cœur pour Bujold et la richesse de sa prestation donc, et je sais qu'Anorya ne pourra qu'abonder dans mon sens.
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AtCloseRange
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par AtCloseRange »

Demi-Lune a écrit :ImageImageImage

Copié-collé. :o

Anne des mille jours (Charles Jarrott, 1970)
Découvert hier soir. En VF, donc je n'ai pas vraiment pu mesurer à sa juste valeur la qualité de l'interprétation de Richard Burton. Cela dit, ne serait-ce qu'en termes de présence, le comédien est effectivement captivant. Du film en lui-même (Anne des mille jours, donc), je retiens un sentiment mitigé. La page de l'Histoire anglaise qui nous est contée est passionnante - comment, pour l'amour obsessionnel d'une femme qui se refuse à lui, se construit progressivement une souveraineté absolutiste - mais la mise en scène de Jarrott est d'un académisme ronflant, pépère, ce qui fait que le temps semble parfois un peu long. Malgré tout, pour avoir suivi ce soap-opera gnangnan à l'érotisme chic qu'est la série Les Tudors, je ne peux que préférer cette adaptation cinématographique, qui me semble bien plus fidèle envers l'Histoire et, même si moins fastueuse à l'image, plus intéressante en définitive. Car outre Burton, c'est bien, une fois encore, Geneviève Bujold qui m'impressionne ; elle prête sa beauté imparfaite à Anne Boleyn, présentée ici comme un personnage nuancé, jeune fille vive d'esprit donnée en pâture au bon plaisir royal et finalement prise à son propre piège, son attirance pour le pouvoir la rendant prisonnière d'un homme pour qui ses sentiments sont ambigus (cf. sa réaction en coulisses, après l'esclandre entre Henri VIII et Catherine d'Aragon, où sa jubilation ricanante se transforme en pleurs). Coup de cœur pour Bujold et la richesse de sa prestation donc, et je sais qu'Anorya ne pourra qu'abonder dans mon sens.
Sacrilège!
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Ender
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Ender »

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Hitler's Madman, Douglas Sirk (1943)

Film de propagande qui raconte l'attentat sur Heydrich en mai 1942, mais par "raconte", il faut entendre qu'il sort une histoire d'un chapeau : le scénario est tout à fait nawak pour ce qui est des faits et globalement même pour ce qui est du vraisemblable. Par exemple, le portrait du parachutiste tchèque qui anime la résistance est très naïf. On n'en voudra pas trop aux scénaristes d'Hollywood, en pleine guerre, de n'être pas très au courant du réel des activités clandestines en Europe, mais le film souffre du même syndrôme que Vivre libre de Renoir : les situations ressemblent plus à celles de films d'espionnage américains classiques, saupoudrées de SS, qu'elles n'offrent une image crédible d'un pays occupé. Puis en lui-même le script est vraiment quelconque. Surtout si on songe à son matériau extraordinaire... paradoxal pour un film de propagande, il réduit l'héroïsme incroyable des tueurs d'Heydrich à pas grand-chose, un jeu de circonstances. Par contre l'évocation du quotidien du village de Lidice (dont tous les habitants furent massacrés puis qui fut entièrement rasé en représailles de l'attentat, crimes commis ouvertement par les nazis, qui suscitèrent une vague d'indignation dans le monde et de protestations de solidarité, d'où peut-être que l'aspect propagande du film insiste plus là-dessus) est touchante, ici à défaut de vérité Sirk parvient à crééer un pittoresque discret et doux-amer auquel on croit, magnifié par un très beau noir et blanc et ponctué de courts moments romantiques dans lesquels on devine le futur génie du mélodrame (c'est le premier film de Sirk à Hollywood). Mais le meilleur du film, c'est John Carradine dans le rôle d'Heydrich. Deux trois fois, il est présenté dans des situations caricaturales et même là, il échappe au cliché par une interprétation très sobre, mais il a aussi quelques scènes fortes (la "sélection des filles" ; l'agonie) et globalement ses dialogues sont mieux écrits que le reste du film, en tout cas Carradine les rend au mieux par la cruauté rentrée qu'il exprime.
Le roman de Laurent Binet, HHhH, dont les premières pages évoquent quelques films consacrés à Heydrich et à l'opération "Anthropoid", m'a donné envie de voir ce Sirk... Je continuerai avec le Hangmen Also Die, de Lang.
Dernière modification par Ender le 5 janv. 11, 00:11, modifié 1 fois.
feb
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par feb »

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Vincent, François, Paul... et les autres - Claude Sautet (1974)

Tombé dessus par hasard ce soir en zappant sur Ciné Cinéma Star. Une histoire simple servie par une mise en scène d'une grande sobriété, par des acteurs parfaits (Yves Montand, Michel Piccoli, Serge Reggiani et Gérard Depardieu ça a quand même de la gueule) et par des dialogues et des situations qui sonnent vraies, que demander de plus ? Un vrai plaisir de voir ces 4 acteurs jouer ensemble et une envie soudaine de (re)voir des films de Claude Sautet...8/10
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Profondo Rosso »

Ah ben tiens un Charles Jarrot en costume pour moi aussi

Marie Stuart, Reine d'Ecosse de Charles Jarrot (1972)

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À la mort de son premier mari François II, roi de France, Marie Stuart est en butte à l'hostilité de sa belle-mère Catherine de Médicis et décide de regagner son royaume d'Écosse. Là, elle se retrouve prise dans les querelles qui opposent les catholiques, auxquels elle se rattache, et les protestants menés par son demi-frère. S'estimant légitime héritière du trône d'Angleterre, elle se heurte en outre à la reine Elisabeth Ière, une rivalité durable qui lui sera fatale...

Au cinéma les illustrations de Marie Stuart auront penchées vers les deux visions qu'en retient l'Histoire, la sainte martyre qu'à pu mettre en scène John Ford dans son Marie Stuart ou alors la complotrice ambitieuse tel que dépeinte dans le récent diptyque Elizabeth de Shekhar Kapur avec Cate Blanchett. Le film de Charles Jarrot entièrement centré sur la rivalité en Elizabeth et Marie Stuart donne une version plus nuancé, peut être plus proche de la réalité, en tout cas passionnante.

Dès l'ouverture le fossé qui sépare les deux souveraines est frappant et le scénario met habilement en parallèle les motifs qui causeront la perte de l'une et la réussite de l'autre. Marie Stuart vit au crochet de son époux le roi de France qui va bientôt succomber à sa folie tandis que Elizabeth siège déjà avec autorité sur le trône d'Angleterre. Alors qu'Elizabeth enfant batârde a su se hisser jusque là à force de volonté et d'ambition ce désir ne naît chez Marie que sur l'insistance de ses proches qui la proclame Reine d'Ecosse après le décès de sa mère. Un nid d'intrigue et de complot va alors se nouer Elizabeth craignant une légitime prétention à la couronne de Marie mais cette dernière constamment victime de son coeur ne saura constituer une menace concrète.

Le film illustre en fait les deux choix auxquelles une femme au pouvoir doit se soumettre à cette époque dangereuse. Elizabeth consciente de ses faiblesse (elle ne peut enfanter) a renoncer à céder officiellement à tout homme pour ne pas être dominée et rester son seul maître, quand Marie sera tout au long du film le jouet des hommes qui la manipuleront que ce soit son frère James (excellent Patrick McGoohan glacial) ou son second époux Henry (Timothy Dalton génialement pathétique en girouette ambitieuse et faible de caractère qui arbore en plus une belle teinture blonde :lol: ). Vanessa Redgrave est fabuleuse et propose une Marie Stuart des plus pathétique, même sans connaître l'Histoire jamais on ne peut penser qu'elle vaincra tant elle cède à ses passions à contre courant des exigences du moment. Faible quand elle devrait se montrer ferme, et au contraire déterminée quand elle devrait faire preuve de souplesse (la conclusion où Elizabeth lui propose la vie sauve en échange d'excuses) c'est un personnages tout en émotions, capable de susciter l'adhésion mais dont les erreurs de jugements trahissent constamment. Jarrot oppose ainsi ce caractère à celui déterminé et calculateur d'Elizabeth magnifiquement incarnée par Glenda Jackson tout en posture rigide et autoritaire. Les rôles peuvent pourtant s'inverser comme lors d'un magistral face à face final (les deux actrice ne se croisent que deux fois durant le film) où Elizabeth bouleversée à l'idée une égale (et lui offrant une chance de survie) affronte la détermination de Marie bien décidée à la tourmenter pour toujours par son statut de martyre. Tout est fait pour créer une négation absolu entre les deux héroïnes, l'âge, l'attrait physique, l'aura lumineuse de Marie face à l'intériorité sombre de Elizabeth la chasteté supposée de l'une face au multiples conquête de l'autre...

La trame historique est en dépit de quelques raccourcis nécéssaires bien respectée notamment les différents conflits politico religieux (catholique contre protestants) où chaque action d'une des deux reine se fait sous la menace d'une désapprobation d'une autorité religieuse ayant également son rôle à jouer et ses manoeuvres à organiser. La reconstitution est somptueuse et bien mise en valeur par la superbe photo de Christopher Challis (des petites choses comme La Renarde ou Les Contes d'Hoffmann au cv). Reste une mise en scène un peu trop sobre de Charles Jarrot, mais c'est finalement un film entièrement dédié à son casting. Outre le duo vedette, Nigel Davenport prête une belle bestialité à Bothwell, Trevor Howard en éminence grise est tout aussi bon ainsi que Ian Holm en confident qui connaîtra une fin terrible. Très bon film historique donc qui instruit tout en passionnant. Superbe score de John Barry également qui concluait là une sorte de trilogie historique après ceux de The Lion in winter et The Last Valley dont on retrouve quelques élans ici. 4,5/6
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Major Tom
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Major Tom »

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Je viens juste de faire une bien belle découverte ce soir et je poste mon avis à chaud:
Les Amants de la nuit (They Live by Night, 1947) de Nicholas Ray.
Le jeune Bowie (quel joli nom de personnage - Farley Granger) s'évade de prison avec deux autres prisonniers. Tous les trois se cachent chez le frère de l'un d'eux, Mobley (Will Wright), qui vit avec sa fille Keechie (Cathy O’Donnell). Les compagnons de Bowie préparent déjà un coup: un casse de banque. Bowie se joint à eux. Il pense naïvement que les gains lui permettront de se payer un avocat, pour le déculpabiliser du crime qui l'a amené en prison (un meurtre qu'il n'a pas commis). Le casse est un succès. Les voleurs emportent un gros magot. Traqué par la police, Bowie garde finalement l'argent pour fuir avec Keechie: entretemps, les deux adolescents sont tombés amoureux l'un de l'autre à en mourir. Ils sont rattrapés par les ex-complices de Bowie qui veulent refaire un coup...

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Je vous invite à lire la très intéressante chronique du film par George Kaplan, où j'y ai appris beaucoup de choses: http://www.dvdclassik.com/Critiques/ama ... it-dvd.htm

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Janvier démarre fort. J'ai découvert plusieurs grands films et chef d'œuvres en à peine cinq jours, comme celui d'Andre De Toth cité plus haut, et d'ailleurs il m'en reste beaucoup à voir. Des films qu'il faut aussi laisser mûrir dans l'esprit, comme ces Amants de la nuit. Mais je peux d'ores et déjà affirmer que c'est cette première réalisation de Nicholas Ray qui m'a le plus touché jusque là. Pourtant la barre était haute. Cette adaptation du roman Thieves Like Us d'Edward Anderson, qui aurait pu facilement devenir mièvre chez un autre réalisateur, m'a énormément séduit. On suit un couple de personnages purs, vierges à leur rencontre, jeunes, beaux et naturellement émouvants car devant faire face à la cruauté du monde. Bien qu'il conserve les éléments du film de gangsters (on pense beaucoup bien sûr au futur Bonnie & Clyde), Les Amants de la nuit est avant tout un drame mémorable, une romance superbement mise en scène. La réalisation et l'écriture permettent d'apprécier le film d'un bout à l'autre sans ennui, aidés en cela par l'interprétation de Cathy O’Donnell et Farley Granger qui forment un magnifique couple de cinéma. Tout le casting est bien trouvé d'ailleurs.

Je vais le laisser reposer quelques temps dans mon esprit, mais je compte le revoir, certainement la semaine prochaine...


10/10
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Sybille
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Sybille »

Major Tom a écrit :
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Je viens juste de faire une bien belle découverte ce soir et je poste mon avis à chaud:
Les Amants de la nuit (They Live by Night, 1947) de Nicholas Ray.
Un très beau film (peut-être mon préféré de Nicholas Ray), qui m'avait beaucoup émue quand je l'avais découvert.
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Miss Nobody »

Sybille a écrit :
Major Tom a écrit :
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Je viens juste de faire une bien belle découverte ce soir et je poste mon avis à chaud:
Les Amants de la nuit (They Live by Night, 1947) de Nicholas Ray.
Un très beau film (peut-être mon préféré de Nicholas Ray), qui m'avait beaucoup émue quand je l'avais découvert.
Je le veux! :o
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Major Tom »

Miss Nobody a écrit :Je le veux! :o
Je pense effectivement que ça te plaira beaucoup. ;) Tu l'auras, ne t'en fais pas. :)
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Kevin95 »

J'ai honte, très honte même tant le film est adulé mais tout en aimant beaucoup They Live by Night, je l'ai toujours trouvé imparfait, notamment à cause du jeu très particulier de Farley Granger (les yeux écarquillés est la base de son interprétation). Même si ce que je vais dire va choquer dans les salons, il est à mes yeux un brouillon (beau brouillon cela dit) de ce que fera Ray six ans plus tard avec Rebel Without a Cause (film que j'adore quand bien même le jeu de Dean n'est pas la tasse de thé du forum).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Lord Henry »

Les Trois Mousquetaires (Les Ferrets de la Reine/La Revanche de Milady) (1961-62)

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J'ai pu en d'autres circonstances suffisamment concéder au professionalisme de Bernard Borderie des vertus occasionnelles pour ne pas manquer de fustiger la platitude de cette adaptations du classique d'Alexandre Dumas, dont l'interprétation dans son ensemble ne déparerait pas le plus mauvais Boulevard. L'indulgence est d'autant moins de mise que cette pâle illustration s'enorgueillit en Daniel Sorano du meilleur Richelieu, à ce jour encore, que l'écran - toutes dimensions confondues - nous ait donné à voir.

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Demi-Lune
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Re: Notez les films naphtas - janvier 2011

Message par Demi-Lune »

Lord Henry a écrit :J'ai pu en d'autres circonstances suffisamment concéder au professionalisme de Bernard Borderie des vertus occasionnelles pour ne pas manquer de fustiger la platitude de cette adaptations du classique d'Alexandre Dumas, dont l'interprétation dans son ensemble ne déparerait pas le plus mauvais Boulevard.
Assez d'accord avec cela, quoique je ne renie pas mon affection nostalgique pour ce diptyque dont les rediffusions sur M6 ont bercé mon enfance, et mon attirance pour la belle Milady Demongeot.
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