Fan de John Woo?cinephage a écrit :Il faut absolument que je mette la main sur ce coffret !!!
Si jamais, tu as tout plein de captures des ces films sur mon blog!
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Fan de John Woo?cinephage a écrit :Il faut absolument que je mette la main sur ce coffret !!!
Ah oui j'ai beaucoup aimé ce "petit" film dans la filmo du grand Soderbergh.hansolo a écrit :King of the Hill (Steven Soderbergh, 1993)
Saint-Louis - Missouri 1933.
L'histoire d'Aaron, un jeune de 12 ans débrouillard; livré a lui même (une mère tuberculeuse et un père vendeur à la sauvette qui promet constamment à ses enfants une vie meilleure ...)
La photographie fait ressentir l'atmosphère moite de l'hotel où la famille a élu domicile. La mise en scène fourmille d'inventions avec des gros plans saisissants!
Jesse Bradford campe un personnage principal convaincant.
Pareil. Très beau film qui, si je me souviens bien, avait fini dans le top de fin d'année de Michel Ciment.bronski a écrit :Ah oui j'ai beaucoup aimé ce "petit" film dans la filmo du grand Soderbergh.hansolo a écrit :King of the Hill (Steven Soderbergh, 1993)
Saint-Louis - Missouri 1933.
L'histoire d'Aaron, un jeune de 12 ans débrouillard; livré a lui même (une mère tuberculeuse et un père vendeur à la sauvette qui promet constamment à ses enfants une vie meilleure ...)
La photographie fait ressentir l'atmosphère moite de l'hotel où la famille a élu domicile. La mise en scène fourmille d'inventions avec des gros plans saisissants!
Jesse Bradford campe un personnage principal convaincant.
Pour ma part, j'ignorais jusqu'à l'existence du film! Vu au Cash Converters bradé à 1€ - je ne regrette pas du tout l'achatJeremy Fox a écrit :Pareil. Très beau film qui, si je me souviens bien, avait fini dans le top de fin d'année de Michel Ciment.
Pourtant une bien belle bouse. A part la présence de Michael Caine (et Emily Mortimer que j'aime bien) et le contexte anglais, le film n'a rien à apporter sur le sujet. On a vu ça 1000 fois, c'est vraiment le pire de ce que le cinéma anglais a à offrir quand il pompe le ciné US. Le parcours de Caine, on en a rien à cirer vu la pauvreté de la réalisation, son scénario en roue libre et son cahier des charges bien rempli à la lettre près.Colqhoun a écrit :Harry Brown | Daniel Barber
Introduction. Deux jeunes en scooter roulent à toute vitesse, tournent autour d'une femme qui promène son bébé dans un couffin, tirent dans le couffin, tirent sur la femme, repartent à toute vitesse et se prennent un camion dans la gueule. Cut.
Harry Brown (Michael Caine, impérial, fragile, explosif) est un retraité qui habite une cité pourrie d'une ville anglaise quelconque (je m'y connais pas suffisamment en accents pour repérer la région). Sa femme décède d'une longue maladie et le seul ami qui lui reste se fait poignarder par des petits merdeux du coin. Ses réflexes d'ancien soldat d'élite referont vite surface lorsqu'il s'agira de nettoyer le voisinage de la racaille qui effraie la population. Autant le dire d'entrée, Harry Brown ne s'embarrasse pas d'un quelconque questionnement moral ou ne se pose de questions sur l'utilité d'une justice personnelle. Et quand bien même il serait tentant de le rapprocher d'un Death Wish (le premier), on serait encore dans le faux, dans la mesure où le film de Michael Winner jonglait avec beaucoup d'ambiguité. Ici, rien de tout cela. Les flics ne servent à rien, si ce n'est à attiser la violence de ces bandes de jeunes et il faudra donc faire parler la poudre. C'est donc face à un film fondamentalement réac que l'on assiste, et, sachant à quoi s'en tenir, on peut alors pleinement apprécier "le spectacle". Encore que, il s'avère finalement difficile de trouver tout cela réjouissant, le film traînant d'un bout à l'autre une sale tristesse et un gros désespoir, ponctué par quelques éclats d'une violence brutale lorsque le vieux Harry sort ses pétoires.
On pense alors au récent Eden Lake, survival dans lequel un jeune couple se faisait agresser là aussi par des jeunes ultra violents avant d'inverser les rôles et de dézinguer du mioche à coup de parchoc. Ce constat désespéré d'une population anglaise incapable de résoudre ces problèmes de violence urbaine, où les parents, cas sociaux, sont pointés du doigt comme étant les principaux fautifs de cette situation. Le propos est peut-être d'une radicalité douteuse, difficile toutefois de ne pas y voir une forme d'exhutoire, pour relâcher ce trop plein de pression. Alors que l'Angleterre s'est fait remarquer à plusieurs reprises pour son cinéma social, son traitement subtil et réfléchi de certaines situations dramatiques, on voit (ré)apparaître des films qui prennent le chemin opposé et offrent une solution radicale aux problèmes de société. Et en l'état, cela devient au moins autant intéressant (nécessaire ?) que le cinéma de, disons, Ken Loach.
Fondamentalement y a rien de nouveau non.AtCloseRange a écrit :le film n'a rien à apporter sur le sujet.
J'étais sûr que je tendais une belle percheColqhoun a écrit :Fondamentalement y a rien de nouveau non.AtCloseRange a écrit :le film n'a rien à apporter sur le sujet.
Mais le film reste à la fois touchant et super énervé, ce qui a tout pour me plaire.
Et si la réalisation ne brille pas d'originalité, elle reste simple et efficace, en plus d'être dotée d'une très belle photographie.
Pareil pour le script. Il remplit effectivement son cahier des charges et ne s'en détourne pas.
Je demandais pas plus.
Alors y aller à coup de "pire du cinéma anglais", c'est quand même un peu fort.
Ce "pire du cinéma anglais", il reste quand même meilleure que cette grosse gaudriole de The Brave One qui était même pas foutu d'assumer son propos.
Bah avec un sujet pareil, c'était obligé.AtCloseRange a écrit :J'étais sûr que je tendais une belle perche
Ah non pas du tout.On en revient au même débat que d'habitude sur le sujet: si on traite du sujet de l'autodéfense, la seule façon serait d'assumer qu'on est pour?
Oui c'est exactement ça. Du déjà vu. On est en terrain connu. Y a des qualités esthétiques (pour moi) et un script qui tient la route (et j'ai trouvé que le film distillait une grande tristesse.. ça m'a touché). Je demandais rien de plus, parce que j'étais déjà plus ou moins fixé en regardant la bande-annonce.C'est marrant. Tu dis en gros qu'Harry Brown, c'est bien parce que ça n'a rien d'autre à offrir que son sujet initial traité suivant le cahier des charges prévu. Autrement dit, vive le déjà-vu, le déjà-fait.
Je crois que je n'arriverai décidément jamais à comprendre.Kevin95 a écrit :le "kitch" très 80's du premier opus m'a toujours un peu gêné et m'empêche d'y voir une œuvre fondamentalement géniale.
Ce n'est pas le budget minime dont je parle mais bien tout les aspects d'une époque (brushing, moto, boite de nuit et j'en passe) qui aujourd'hui font sourire.