The Descent (Neil Marshall - 2005)
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Revu en DVD et je me demandais quel effet ferait le film dans mon salon.
Et bien, il reste bigrement efficace. La première moitié est une grande réussite et arrive à nous faire ressentir un vrai sentiment de claustrophobie. Maîtrise du suspense, sens du cadre et photo impeccable. Les références à Delivrance ou Carrie sont très bien digérées. N'oublions pas la qualité du casting féminin (notamment Natalie Mendoza dans le rôle de Juno).
A mi-parcours, on peut regretter le dérapage vers le film d'horreur avec quelques effets un peu plus faciles. Et la photo façon Soldat Ryan pendant les "attaques" ne me semble pas une très bonne idée. Néanmoins le film continue pendant cette partie à être très flippant.
Pour moi, le film d'épouvante le plus impressionnant de ces dernières années.
Et bien, il reste bigrement efficace. La première moitié est une grande réussite et arrive à nous faire ressentir un vrai sentiment de claustrophobie. Maîtrise du suspense, sens du cadre et photo impeccable. Les références à Delivrance ou Carrie sont très bien digérées. N'oublions pas la qualité du casting féminin (notamment Natalie Mendoza dans le rôle de Juno).
A mi-parcours, on peut regretter le dérapage vers le film d'horreur avec quelques effets un peu plus faciles. Et la photo façon Soldat Ryan pendant les "attaques" ne me semble pas une très bonne idée. Néanmoins le film continue pendant cette partie à être très flippant.
Pour moi, le film d'épouvante le plus impressionnant de ces dernières années.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Ben bizarrement, j'ai beaucoup plus pensé à Predator qu'aux 2 films que tu cites ; certains plans (l'héroïne émergeant de la boue) sont même de sacrés clins d'oeil envers le film de McTiernan.AtCloseRange a écrit :Les références à Delivrance ou Carrie sont très bien digérées.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Le lien avec le film de Boorman ets pourtant manifeste: son point de départ, Juno et sa combinaison, c'est un peu Burt Reynolds, Holly est blessée exactement de la même façon que Burt Reynolds avec un bout de fémur qui dépasse.Ratatouille a écrit :Ben bizarrement, j'ai beaucoup plus pensé à Predator qu'aux 2 films que tu cites ; certains plans (l'héroïne émergeant de la boue) sont même de sacrés clins d'oeil envers le film de McTiernan.AtCloseRange a écrit :Les références à Delivrance ou Carrie sont très bien digérées.
Carrie, c'est surtout pour la scène où l'héroïne sort de la mare de sang.
Et je crois avoir lu que Marshall parle de ces influences.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Ah mais je n'ai jamais dit que ces influences n'existent pas, bien au contraire, moi aussi je les avais notées à l'époque ; c'est juste que sur la partie finale, j'avais vraiment énormément pensé au film de McT.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Une surprise ce film, je m'attendais pas a grand chose et finalement j'ai passé un bon moment, vraiment tres reussi.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
+1 une ambiance angoissante et une montée en puissance de ce "petit" film qui a tout d'un grand pour ses qualités évidentes ...someone1600 a écrit :Une surprise ce film, je m'attendais pas a grand chose et finalement j'ai passé un bon moment, vraiment tres reussi.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Terrible !!! Un film d'une noirceur abyssale, au propre comme au figuré... Un final qui ne peut vous laisser indemne.
L'un des plus grands films d'horreur de tous les temps.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Que tu as découvert en salle lors de sa sortie nationale.OUTERLIMITS a écrit :Terrible !!! Un film d'une noirceur abyssale, au propre comme au figuré... Un final qui ne peut vous laisser indemne.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Oui, découvert au cinéma, à sa sortie nationale.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
C'est bizarre car le début de cette scène me fait surtout penser à "Apocalypse now" : même cadrage et résultat que lorsque la tête de Martin Sheen émerge d'un marais.AtCloseRange a écrit : Carrie, c'est surtout pour la scène où l'héroïne sort de la mare de sang.
Un grand film d'horreur en tout cas.
"Il est toujours préférable d'être un faux-méchant que d'être un faux-gentil. (Le faux-gentil est souvent un vrai méchant)". J.-L. Fournier
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Re: The Descent (Neil Marshall)
Frank Einstein a écrit :C'est bizarre car le début de cette scène me fait surtout penser à "Apocalypse now" : même cadrage et résultat que lorsque la tête de Martin Sheen émerge d'un marais.AtCloseRange a écrit : Carrie, c'est surtout pour la scène où l'héroïne sort de la mare de sang.
Un grand film d'horreur en tout cas.
C'est pas con tiens...
(et ça m'a donné l'occasion de placer une photo de Martin...)
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: The Descent (Neil Marshall)
En effet, je confirme que mon idée n'est pas con du tout, tiens !
D'autant que cette affiche américaine reprend bien le cadrage que l'on voit dans le film :
http://www.ecranlarge.com/upload/movies ... 113024.jpg
Je n'ai pas le film de Coppola pour vérifier mais je suis sûr que les deux personnages émergent de la même façon de l'eau.
D'autant que cette affiche américaine reprend bien le cadrage que l'on voit dans le film :
http://www.ecranlarge.com/upload/movies ... 113024.jpg
Je n'ai pas le film de Coppola pour vérifier mais je suis sûr que les deux personnages émergent de la même façon de l'eau.
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Re: The Descent (Neil Marshall)
SPOILERS. Beaucoup aimé ce film qui doit être particulièrement impressionnant sur grand écran. The Descent s'impose comme un huis-clos horrifique et inextricable de haute volée, dont les quelques faiblesses n'altèrent en rien mon impression extrêmement positive. Parmi ces faiblesses, il faut reconnaître que le discours sur la régression vers la bestialité n'a, en soi, pas grand-chose de neuf même s'il demeure très bien amené, et que la galerie de personnages féminins est sans doute insuffisamment croquée pour permettre une identification émotionnelle totale lors des séquences les plus cauchemardesques du film (d'autant que le personnage le plus mis en avant, le plus caractérisé, est victime d'un incontournable trauma, vive l'originalité). Mais ces petits éléments frustrants sont, d'un autre côté, cohérents vis-à-vis de la démarche de Neil Marshall qui, vraisemblablement influencé par le Predator de McTiernan, compose un survival suffocant (avec le sous-texte inhérent au genre) dont la priorité réside moins dans le développement des protagonistes que dans la mise en place d'un spectacle totalement claustrophobe et bestial. Ce que l'on perd en caractérisation, on le gagne en efficacité narrative (le pitch est génial) et rythmique (cf. l'ouverture). La mise en scène de Marshall m'a énormément convaincu, même dans les sur-découpages de scènes d'agression, qui me semblent justifiés dans la mesure où l'illisibilité participe de la claustrophobie : les héroïnes sont dans le noir, ne voient pas grand-chose, et donc les faibles éclairages et le montage cut retranscrivent bien la panique quasi hystérique - voir les coups brutaux qu'elles assènent - qui est ressentie par notre bande de spéléologues. Nous voici par conséquent devant un spectacle formidablement oppressant (les décors sont hallucinants, tout comme la photo), judicieux dans sa construction bipartite, et désespérément noir. Je pense évidemment à la conclusion, casse-gueule mais rendue inoubliable précisément grâce à la roublardise de sa fausse scène finale : je crois que cette fin sans issue n'aurait pas été aussi marquante et âpre s'il n'y avait pas eu, justement, cet espoir illusoire d'échappatoire que le cinéaste nous fait miroiter pendant quelques minutes. Mais je pense aussi à cette scène où Sarah condamne délibérément à mort Juno, qui, elle, n'a tué qu'accidentellement son amie. Dans les survival que j'ai vus, la régression vers la bestialité permet aux survivants de livrer, avec les entités hostiles, une bataille équitable qu'ils gagnent d'ailleurs ; mais chez Marshall, cette régression ne permet pas à son personnage de s'en sortir, bien au contraire, puisque celle-ci semble se condamner tout seule dès lors qu'elle condamne à une mort certaine (sans toutefois la tuer elle-même) Juno, personnage bien plus intéressant au passage. Les citations du cinéaste (Shining, The Thing, Carrie...) sont parfois visibles et l'apparence des humanoïdes évoque un croisement improbable entre Gollum et Cynoque des Goonies mais qu'importe : le résultat est excellent, primaire, riche en suspense, complètement étouffant et malsain et - last but not least - m'ayant fait sursauter plusieurs fois. Une perle du genre.
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- Laughing Ring
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Re: The Descent (Neil Marshall)
D'autant plus que quand tu vois la scène finale (qui m'a bien cloué au passage), tu comprends que le second volet n'a aucune raison d'exister autre que purement mercantile.
Second volet que j'ai trouvé assez crétin en plus.
Second volet que j'ai trouvé assez crétin en plus.