Raoul Walsh (1887-1980)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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bruce randylan
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Re: Notez les films naphtas - Juillet 2010

Message par bruce randylan »

Jack Carter a écrit : Disons qu'il est dans mon top 3 avec Gentleman Jim et L'Enfer est à lui, ça se tient dans un mouchoir de poche :wink:
voilà même chose ! :D
( avec aussi dans le top 5 They died with their boots on )
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Jeremy Fox
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Re: Notez les films naphtas - Juillet 2010

Message par Jeremy Fox »

bruce randylan a écrit :
Jack Carter a écrit : Disons qu'il est dans mon top 3 avec Gentleman Jim et L'Enfer est à lui, ça se tient dans un mouchoir de poche :wink:
voilà même chose ! :D
( avec aussi dans le top 5 They died with their boots on )
Bon allez ; Colorado Territory plus The Enforcer et ça fait aussi mon top Walsh :)
someone1600
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Re: Notez les films naphtas - Juillet 2010

Message par someone1600 »

Personnelement Gentleman Jim et They died with their boots on... mais bon, je n'ai vu qu'eux et peut-etre un autre... il faut vraiment que je regarde les autres, je dois en avoir 5-6 d'enregistrer... :?
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Rick Blaine
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Rick Blaine »

Northern Pursuit (1943) avec Errol Flynn, Julie Bishop, Helmut Dantine

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Au Canada, le caporal de la police montée Steve Wagner (Errol Flynn), d'origine allemande, arrête un colonel de la Luftwaffe, Hugo von Keller (Helmut Dantine), qui s'échappera par la suite du camp où il est enfermé...

Sur une idée de départ assez particulière - un commando allemand débarque au Canada à bord d'un sous marin - Walsh signe un sympathique (à défaut d'être génial) film d'espionnage sur fond de seconde guerre mondiale. Errol Flynn y trouve le rôle assez original d'un canadien d'origine allemande, posant la question de sa loyauté au Canada où à sa patrie d'origine. Walsh et Flynn utilisent très bien cette particularité, levant une problématique inhabituelle dans le film de propagande et offrent à l'acteur un rôle moralement moins monolithique que dans beaucoup de ses productions. Si le film n'est pas à la hauteur des chef d'œuvres walshiens, il n'es reste pas moins un très bon film d'espionnage, extrêmement rythmé et passant par quelques morceaux de bravoures fort agréables, comme l'avalanche initiale, filmée comme son y était, et évidemment la scène finale, tendue comme un arc, et fort bien portée par le thème d'Adolph Deutsch (The Maltese Falcon, Show Boat,...). Au final un moment très agréable, égayé par certains traits d'humour très amusants comme la dernière réplique du père McCain.


Je vais en profiter pour revenir sur le premier film du coffret TCM, vu il y a quelques jours:

Desperate Journey - Sabotage à Berlin (1942) avec Errol Flynn, Ronald Reagan, Nancy Coleman et Raymond Massey

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L'équipage survivant d'un bombardier de la RAF abattu au dessus de l'Allemagne multiplie les sabotages, tout en cherchant à trouver un avion pour rentrer en Angleterre...

Sur un sujet assez classique, un commando cherchant à rentrer chez lui doit survivre dans une terre hostile, Walsh signe un film absolument trépidant et ne laisse aucune minute de répit au spectateur. Ce qui m'a semblé le plus frappant, c'est le ton du film finalement assez inhabituel dans le film de propagande. Nous ne nous trouvons pas ici face aux traditionnels héros, démocratie américaine tatouée sur la poitrine, qui vont dominée l'ennemi nazi. Au contraire, ces hommes sont versés dans la guerre, et c'est parce que l'humanité est en danger qu'ils doivent combattre, dans une lutte qui risque de les détruire. A ce titre, à chaque fois que le petit commando agit, un mort ou un blessé grave viendra frapper le groupe. En celà, Walsh livre un film que je qualifierais de Churchillien, où quelques hommes ont le destin de l'humanité entre les mains, et ne nous promets qu'une seule chose: du sang et des larmes. Un très bon film, extrêmement rythmé et porté là aussi par la belle musique de Max Steiner
Julien Léonard
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Julien Léonard »

Ces deux petits textes me font vraiment envie ! Je n'ai pas encore reçu mon colis, logiquement ce sera pour cette semaine. La poste au mois d'août, c'est vraiment pas la panacée...


The strawberry blonde - Réalisé par Raoul Walsh / 1941 :

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Une excellente comédie dramatique, magique et émouvante, portée par un duo d'acteurs à la côte de sympathie maximale. Comme souvent, Raoul Walsh sait parfaitement passer de la comédie au drame avec une souplesse et une justesse dont lui seul (ou presque -avec quelques autres-) a le secret. Chez lui, l'humour côtoie le drame, sans jamais que le second ne vienne ternir le premier. Ainsi, il n'est pas rare de rire franchement (les scènes avec Alan Hale, la scène des spaghettis...), et il n'est pas rare d'avoir une petite larme au coin de l'oeil (la sortie de prison...). Pourtant, aucune lourdeur dans les effets, l'ensemble est toujours sobre et surtout très "juste" encore une fois. Pas de doute, nous sommes bien dans l'âge d'or hollywoodien, avec ses scénarios si bien écrits et ses dialogues si enlevés. Et pas de doute non plus, nous sommes dans une production Warner : musique, rythme, montage, texture d'image... Walsh est décidément un maître, quel que soit le genre auquel il s'attaque. Olivia De Havilland est touchante comme jamais et sa performance d'actrice semble s'éveiller davantage dans ce style de rôles féminins à la fois forts et canailles. Dire qu'elle est belle relève de l'euphémisme, et son aura, toujours aussi élégante, parcourt le film avec fraicheur. De son côté, James Cagney est une fois de plus extraordinaire. Sur un registre un peu plus sobre qu'à l'ordinaire, il sort une nouvelle fois de ses rôles de "tough guys" et prouve l'immensité de son éventail d'acting. Sportif, drôle, sans oublier un bon recul sur lui-même... Un acteur de génie, tout simplement. Rita Hayworth interprète très bien la médiocre, la belle femme que tout le monde s'arrache, la pire de toutes. Et retrouver Jack Carson (cf Gentleman Jim, La fiancée contre remboursement...), dans son habituel rôle de "gros lourd" arriviste, n'est pas désagréable, loin de là. Reste également le bonus du film, l'un des meilleurs seconds rôles de la Warner à cette époque, j'ai nommé Alan Hale, toujours aussi grand que la vie ! J'ai adoré ce mélange réussi de détente et de message social (encore une fois avec Cagney, le bonheur peut être quelque-chose de simple) et j'ai beaucoup ri devant les pérégrinations de ces héros un peu farfelus mais ô combien éloquents. Quant à la chanson titre, on la garde longtemps en tête.

Encore un grand merci à ma bienfaitrice pour m'avoir permis de découvrir ce film. :D
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Rick Blaine
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Rick Blaine »

Julien Léonard a écrit :Ces deux petits textes me font vraiment envie ! Je n'ai pas encore reçu mon colis, logiquement ce sera pour cette semaine. La poste au mois d'août, c'est vraiment pas la panacée...

On ajoute à cela le chef d'œuvre qu'est Objective Burma, les deux autres films que l'ont peu attendre du même tonneau, la belle qualité des copies, les sous-titres, les bonus... on est pas loin de tenir l'objet naphta de l'année, notamment pour les amateurs de Walsh!
Julien Léonard
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Julien Léonard »

Raoul Walsh étant l'un de mes cinéastes favoris, et Errol Flynn étant l'un de mes acteurs favoris, sans oublier un Objective Burma étant tout simplement l'un des plus beaux films de guerre qu'aient produit Hollywood... inutile de dire que j'attend ce coffret avec impatience ! Les quatre autres films, je ne crois pas les avoir déjà vu.

Du tout bon !
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Jeremy Fox
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Jeremy Fox »

Rick Blaine a écrit : on est pas loin de tenir l'objet naphta de l'année
En même temps la concurrence était faible cette année :wink:
Julien Léonard
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Julien Léonard »

Jeremy Fox a écrit :
Rick Blaine a écrit : on est pas loin de tenir l'objet naphta de l'année
En même temps la concurrence était faible cette année :wink:
Eh oui, les sorties naphtas ne sont plus ce qu'elles étaient... En France, on compte encore sur d'excellents éditeurs indépendants (même si tout ne va pas forcément vite). Mais aux USA, c'est la misère depuis quelques temps, avec les "archives" à la manque là... Du coup, oui, pour ma part, c'était facilement la plus grosse attente DVD naphta de l'année. :)
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Rick Blaine
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
Rick Blaine a écrit : on est pas loin de tenir l'objet naphta de l'année
En même temps la concurrence était faible cette année :wink:
Oui, la je crois que tu marques un point. :D Ça me permet de refaire mon retard, je vois ça comme ça!
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Cathy »

Julien Léonard a écrit :Quant à la chanson titre, on la garde longtemps en tête.
Il me semble d'ailleurs que cette mélodie "the Strawberry blonde" est la musique du manège dans l'inconnu du Nord Express. Et c'est vrai qu'on la retient cette "foutue" musique :wink: :wink: ! Je m'en souviens encore alors que j'ai vu le film il y a plusieurs années :) !
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Joe Wilson »

Les aventures du capitaine Wyatt

Walsh s'approprie remarquablement un cadre naturel (les "Everglades" en Floride), et offre un souffle et une tension à une trame qui peut paraître linéaire. Cette lutte pour la survie du capitaine Wyatt et de sa troupe, poursuivis par les Séminoles et menacés par les dangers des marécages, permet à Gary Cooper de livrer une prestation pleine maturité et d'expérience. Leader conscient de ses fragilités, partagé entre rudesse et affection, il laisse une place à sa sensibilité personnelle tout en assumant les responsabilités et les risques de son statut.
Quelques morceaux de bravoure suffisent à Walsh pour retrouver l'éclat du film d'aventures, le rythme suivant un dynamisme perpétuel. Mes regrets viennent surtout des personnages secondaires, hormis peut-être l'impeccable Arthur Hunnicutt. Le rôle féminin ne prend jamais d'ampleur...et le lieutenant, en tant qu'observateur et bénéficiaire de l'enseignement de Wyatt, reste malheureusement en retrait sans parvenir à trouver le ton juste.
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Cathy »

The Strawberry blonde (1941)

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Un dentiste se rémémore la rencontre avec sa femme Amy, et l'influence d'une jeune femme rousse qui tournait toutes les têtes dont celle de son meilleur ami.

Raoul Walsh est surtout connu pour ses films d'aventures, ses western, ses films de guerre, mais où les histoires d'amour ont toujours une grande importance. Ici il signe une sorte de comédie "romantique" avec la rencontre de ces couples improbables, le bad guy qui passe son temps à faire le coup de poing, la jeune fille qui aguiche tous les hommes sous son air sérieux, la suffragette qui n'est pas aussi libre penseuse que ce qu'elle veut bien dire et l'espèce de parvenu, imbu de lui-même. On se sent dans une atmosphère spéciale, une sorte de vieille carte postale jaunie que l'on revoit avec nostalgie. La musique, l'ambiance, les costumes tout provoque cette immersion dans ce début du 20ème siècle. Il y a ce mélange de pure comédie avec l'arrivée en calèche, le bal, ou encore l'arrachage de dents ou les spaghettis avec de la comédie plus dramatique, la prison, la vie quotidienne de cet étudiant dentiste. Olivia de Havilland est charmante en jeune femme qui se révèle finalement bien plus sage qu'elle ne le dit, il faut la voir faire des oeillades au départ, James Cagney est impeccable en jeune bagarreur, qui finit par se rendre compte de son véritable bonheur, et loin de tout cabotinage auquel il nous a souvent habitués. Il y a aussi Rita Hayworth qui joue admirablement les jeunes aguicheuses qui se transforme en véritable harpie, Jack Carson est parfait dans ce rôle de parvenu ridicule, à laquelle il prête sa bonhommie habituelle. Bref nous sommes dans un petit bijou d'humour, de tendresse et de nostalgie. Il ne faut pas oublier aussi la fameuse "And the band plays on", chanson ritournelle qui ne nous quitte pas bien après la fin du générique.
Aska
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par Aska »

Le Voleur de Bagdad (1924 - Thief Of Bagdad)
Conditions : Archives.org

Tout en n'étant pas une adaptation d'un conte des mille et une nuits, Le Voleur de Bagdad raconte précisément l'histoire d'un voleur libre et rigolard dans l'orient des califes transpercé par l'amour qu'il porte à la princesse au point de se dépasser et devenir un héros pour la conquérir.
Le Voleur de Bagdad est un film de Raoul Walsh. Mais Walsh ne fut sans doute pas le principal visionnaire de ce conte. C'est son ami et star Douglas Fairbanks et le directeur artistique William Cameron Menzies qui œuvrèrent le plus pour le film. Également auteur de l'adaptation, Fairbanks est la grande vedette de ce swashbuckler passant la moitié du métrage torse nu avec un sourire et un rire ravageurs et des postures de géant. Il fait de son corps un objet aérien, sautant avec élégance au travers de rampes, balcons et autres murs.

William Cameron Menzies quant à lui, qui officiera plus tard dans Autant en emporte le vent, dresse des décors à la hauteur des enjeux qui se jouent (la bataille des prétendants pour une princesse et accessoirement, le contrôle de Bagdad). Dans un format presque carré, la plupart des décors sont incroyablement verticaux et fastueux. Ils écrasent les personnages comme si le spectateur regardait un opéra. Dans ce blockbuster à deux millions de dollars, ce qui en 1924 est une sacré somme, les changements de décors sont incessants. Il ne se passe pas cinq minutes (vraiment) sans que nous découvrions un nouveau et impressionnant tableau, Bagdad et son palais en tout premier lieu mais aussi celui d'un roi mongol, d'autres dans les profondeurs des océans et dans les nuages lunaires. Dans les plans plus rapprochés, ce sont les costumes, barbes et épée qui prennent de la hauteur : stylisé à outrance, Le voleur de Bagdad est visuellement impressionnant (pour peu qu'on ne soit pas hermétique au muet et à des films qui, malgré tout ce qu'on pourra en dire, font leur âge).

A décors multiples, péripéties multiples : à la première partie, presque d'exposition comparée à la suite, où le héros, incroyant et égoïste, se remet en question en se tournant vers la religion et un imam bienveillant, survient une chasse aux trésors frénétique où les morceaux de bravoures s'accumulent sans temps mort et où les effets spéciaux (le tapis volant), les transparences (le pouvoir d'invisibilité) rendent le spectacle étonnant. Je pense que les enfants adoreraient sincèrement. Voir Fairbanks sautant à travers les flammes et les monstres, courant dans des décors immenses renvoient directement au jeu Prince Of Persia. En fait, cette variété d'épreuves, le rapport hauteur du décors/hauteur du personnage très élevé, impensable sur une telle durée de nos jours, l'expressivité et les postures exagérées des acteurs propre au muet préfigurent le style des jeux de plate forme type Super Mario.

Aux côtés de Fairbanks, il y a la princesse interprétée par Julanne Johnston mais il y a surtout son esclave/traitre Anna May Wong, actrice américaine d'origine chinoise, crevant extraordinairement bien l'écran et au look ovniesque. Dans un Hollywood encore habitué à grimer les blancs pour les transformer en minorités visibles, l'actrice put hériter de rôles où une asiatique était requise, de quoi lui donner une notoriété inespérée à l'époque. Dans Le Voleur de Bagdad, elle est remarquable en traitresse, ou patriote selon le camp.

Attention toutefois à la version : celle, gratuite, sur archive.org semble être un enregistrement avec logo et sous-titres en espagnol. L'image m'a paru correcte quoiqu'en voyant des photos de tournage, c'est plutôt médiocre en fait. Plus embarrassant, la musique est une partition très insipide à l'orgue (datant de 1974 d'après le générique) alors que d'autres versions restaurées ont repris les partitions originales, bien meilleures d'après ce thread : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 0&start=15. 7/10
someone1600
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Re: Raoul Walsh (1887-1980)

Message par someone1600 »

C'est un film que je veux voir celui-la... malheureusement la version que je possede sur dvd est une libre de droits avec d'important dommages et je ne suis pas sur de vouloir découvrir ce film comme cela... :? :oops:
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