Notez les films : Août 2010
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Re: Notez les films : Août 2010
honokaa boy de Atsushi Sanada
Leo part en vacances à Hawaii, dans la petite ville d'Honokaa où vit une grande communauté de japonais. Tombé amoureux de l'endroit, il prend une année sabbatique pour y vivre.
Très joli film que voilà, assez typique d'une certaine franche du cinéma japonais contemporain, auteurisante mais facile d'accès. Le film est bien produit, parfaitement emballé et tout à fait maitrisé. On y découvre la vie plutôt peinarde de la comunauté japonaise, avec son lot de personnages décalés et attendrissants (pour la plupart une bande de vieux fascécieux particulièrement bien croqués), à coup de petites scénètes introductives et de plans hétérés et contemplatifs sur leurs habitats et habitudes qui en disent long sur eux. Bien sur la vie calme et heureuse de Leo sera perturbée à un moment, tout le film tenant sur l'évolution d'amitiés nouvelles et la jalousie qui peut en ressortir.
Un seul bémol cependant, la toute fin étonnement mellow alors qu'il n'en avait jamais été vraiment question pendant l'heure et demi précédente. Rien de très grave cependant, ça ne gache pas le film, ça a juste un petit gout de "pourquoi il a fait ça comme ça ?!"
Du beau travail donc, entre les premiers Isao Yukisada (Go, A Day On The Planet) et Naoko Ogigami (Kamome shokudô, Megane).
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Re: Notez les films : Août 2010
Quitte à vouloir réhabiliter Reynolds, mieux vaut éviter de prendre en étendard cette production historique fort quelconque et férocement cheap.frédéric a écrit :Tristan et Yseult (Kevin Reynolds)
Une excellente reconstitution de la tragique histoire d'amour produite par Ridley Scott. La reconstitution est réussie et plutôt sobre, James Franco et Sophia Myles sont convaincants. J'ai beaucoup aimé, il serait tant qu'on réhabilite Kevin Reynolds cinéaste que j'aime bien même dans ses grosse productions.
On est trois . Enormément apprécié le film, surtout pour la capacité du scénario à constamment faire monter la sauce. Le récit ne montre aucun relâchement et la tension est constante quant au développement du personnage principal et des évènements qui l’entourent. C’est cette ambiance électrique qui m’a complètement saisit plus qu’une quelconque dimension sociale. L’idée des otages liés à l’ETA est effectivement très bonne mais j’y vois surtout un élément pour dynamiter le récit plus qu’une véritable ambition de réflexion politique. Qu’importe cela dit, l’histoire en elle-même est suffisamment bouleversante et le traitement brutal pour que cet objet nerveux remporte mon adhésion.joe-ernst a écrit :Content de voir que quelqu'un a vu ce film que j'ai beaucoup apprécié : on est donc au moins deux !Profondo Rosso a écrit :Cellule 211 de Daniel Monzon
Pitch très original qui commence là où tout les autres films de taule se concluent avec une émeute monstrueuse d'un quartier d'isolement truffé de dur à cuire où un jeune maton va se faire passer pour l'un d'entre eux pour rester vie. Le scénario est très astucieux, au fur et à mesure que le héros se lie avec le leader des prisonniers (fabuleux Luis Tosar) les dysfonctionnements et l'hypocrisie de la burocratie pénitentiaire et du gouvernement se révèle pour rendre les deux face plus floues. Tout cela jusqu'à un sacré revirement à mi film où le gardien franchit le point de non retour pour se sentir plus proche des prisonniers que de l'extérieur. Ca dépasse donc finalement le simple film de prison en questionnant la politique espagnoles lorsque des prisonniers de l'ETA et la pression qui entoure leur sort brouille totalement les négociations ce dont les prisonniers vont profiter. Excellemment interprété (galerie de trognes mémorable qui comme "Un Prophète" en France change un peu des faciès du cinéma US dans ce type de film, impressionnante transformation de Alberto Amman) quelques débordement de violence insoutenable et un réalisation nerveuse juste ce qu'il faut. Bonne claque. 5/6
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Re: Notez les films : Août 2010
Au détriment de l'auteur de The Exorcist, French Connection, To Live and Die in L.A., oui oui...AtCloseRange a écrit :C'est sûr qu'il faut plutôt réhabiliter le cinéaste de Robin des bois et de Waterworld...
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Re: Notez les films : Août 2010
+1 !Ratatouille a écrit :Au détriment de l'auteur de The Exorcist, French Connection, To Live and Die in L.A., oui oui...AtCloseRange a écrit :C'est sûr qu'il faut plutôt réhabiliter le cinéaste de Robin des bois et de Waterworld...
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Re: Notez les films : Août 2010
Bon, j'ai été méchant, j'ai cité ce qu'il a presque fait de moins bon... J'ai de bons souvenirs de La Bête de Guerre et son Monte Cristo n'est pas désagréable.Ratatouille a écrit :Au détriment de l'auteur de The Exorcist, French Connection, To Live and Die in L.A., oui oui...AtCloseRange a écrit :C'est sûr qu'il faut plutôt réhabiliter le cinéaste de Robin des bois et de Waterworld...
Néanmoins, le jour où il fera un seul film du niveau des meilleurs Friedkin, ça n'est pas demain.
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Re: Notez les films : Août 2010
Au moins il n'a jamais fait un film du niveau des pires Friedkin...
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Re: Notez les films : Août 2010
Oui, je suis plutôt d'accord pour la réhabilitation de Kevin Reynolds, mais autant ne pas la vendre avec un film médiocre comme Tristan & Iseult.Quitte à vouloir réhabiliter Reynolds, mieux vaut éviter de prendre en étendard cette production historique fort quelconque et férocement cheap.
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Re: Notez les films : Août 2010
Pour répondre à tout le monde. J'aime beaucoup Waterworld et Robin des Bois et Monte Cristo. L'exorciste est bien mais très surestimé, Jade c'est nul, L'enfer du devoir M'ouais. French Connection est effectivement très bien par contre.
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Re: Notez les films : Août 2010
A scene at the sea (Kitano - 1991).
Shigeru, jeune sourd désoeuvré travaillant comme éboueur est fasciné par la mer. Un jour, il découvre une planche de surf abîmée dans des débris à jeter. Après avoir un peu hésité, il saisit la planche et la rafistole avec ce qu'il peu. Le voilà fin prêt à faire du surf en compagnie de sa copine, un peu moins mutique que lui mais toute aussi discrète...
Et crée de la magie comme dans une bonne partie de ses films.
A scene at the sea est un petit bonheur à chérir pour soi.
6/6.
Shigeru, jeune sourd désoeuvré travaillant comme éboueur est fasciné par la mer. Un jour, il découvre une planche de surf abîmée dans des débris à jeter. Après avoir un peu hésité, il saisit la planche et la rafistole avec ce qu'il peu. Le voilà fin prêt à faire du surf en compagnie de sa copine, un peu moins mutique que lui mais toute aussi discrète...
Pour son troisième film, Takeshi Kitano délaisse les yakuzas et policiers pour se pencher sur le quotidien d'un jeune sourd qui voit dans le surf une manière de s'évader et d'aller plus loin que son statut pourrait le laisser penser (il manquera même de se faire virer en allant plus travailler à un moment). Mais si le réalisateur n'abandonne pas ses chers marginaux et déclassés chers à son cinéma, c'est sans doute bien avec ce film (et Jugatsu un peu avant) qu'il s'immerge véritablement plus avant dans le style qui s'est forgé, se coupant de référents et posant des bases qui resteront longtemps (je reste toujours autant fasciné par ces plans fixes qui auraient tendance à m'ennuyer chez d'autres cinéastes là où chez Kitano, ce n'est jamais ennuyeux). C'est aussi ici qu'apparaît à la musique Joe Hisaishi qui va devenir pour un bon moment le compositeur fétiche et essentiel (l'impact émotionnel de Sonatine, Kids return et Hana-bi lui doivent beaucoup) du cinéaste.
Kitano utilise une histoire basique pour brasser plein de petites idées, de détails, de petits riens de la vie quotidienne, de petits gags, d'instants contemplatifs avec des plans fixes, des champs-contrechamps figés, un montage et des ellipses au cordeau pour livrer un film de plus en plus passionnant et attachant au fil que le temps passe. Si l'on peut trouver le temps long au début (on pourrait presque dire que comme beaucoup de kitano --je pense par exemple aux yakuzas de Sonatine qui jouent comme de grands gosses sur la plage sans se douter que la mort les rattrapera tôt ou tard-- c'est un film sur du presque rien et comment occuper ce vide que l'existence nous laisse pour finalement donner un sens), on finit par regretter à la fin que le film se termine déjà.
La grande richesse du film (et sans doute sa plus belle idée, la plus transparente), c'est de ne pas s'arrêter qu'au personnage principal mais aussi d'englober une belle variété de portraits en tous genres qui grandit, de lieux qu'on retrouve encore et encore, de relations qui naissent et s'enrichissent, quitte à créer des malentendus, mais sans jamais que la violence physique puisse apparaître, comme si tout était englobé d'une sérénité naturelle. Quand Shigeru se fait approcher par une jeune fille qui le drague maladroitement, il accepte de boire un coup avec elle sur la plage en attendant sa copine mais n'échange aucune parole. Celle-ci revenant de courses, s'aperçoit avec stupeur qu'une inconnue se tient près de son copain (à sa place habituelle) mais n'en dit rien et va s'assoir de l'autre côté. Une seconde fois, plus tard, elle verra que l'inconnue est revenue à la charge en demandant à Shigeru de lui éplucher une orange (alors qu'on a vu bien avant qu'elle avait déjà quelqu'un) et s'arrêtera net, dans l'ombre, juste derrière eux... Avant de rebrousser chemin, croyant que Shigeru en préfère une autre. C'est un petit rien mais le film se créant sur une succession de petits "riens" de ce genre, il suffit qu'on nous en enlève un pour qu'une douleur sourde au fond de nous.
D'ailleurs, tous les moments où Shigeru et sa douce sont ensemble figurent parmi les plus beaux du films et semblent préfigurer les moments de poésie du couple d'Hana-bi. Pas de mots échangés entre eux, juste quelques signes, comme si leur relation ne se basait que sur du non-dit, juste le regard et des attitudes. Deux scènes fabuleuses emporteront ainsi complètement l'adhésion, deux scènes où le couple sera séparé physiquement comme émotionnellement.
Dans la première, un bus n'acceptera pas de prendre notre surfeur sous peine qu'il a sa planche avec lui. Sa copine prend alors le bus avec son sac jusqu'à l'arrivée tandis que ce dernier descend et fait tout le chemin en courant. Arrivée à destination, la jeune fille pourtant, descend en courant et prend le chemin inverse pour le retrouver à mi-parcours, essouflée. Dans la seconde, suite au malentendu expliqué plus haut, elle refuse de le voir (capture juste au dessus). C'est donc lui qui va chez elle, tape à la porte, jongle avec ses chaussures à la fenêtre, balance des cailloux. Au moment où il rebrousse chemin, elle le rejoint. Il va en avant, croyant comme les autres fois qu'elle va le suivre, mais non. Il se retourne, elle ne bouge pas. C'est à lui d'expliquer (se faire pardonner ?), il repart donc en sens inverse (Kitano ne fait aucune coupure ni ellipse mais joue sur la durée et l'idée de temps réel dans tous les moments où ils sont ensemble pratiquement et du coup montre toute la scène) et arrive en face d'elle. N'importe qui aurait filmé à cet instant le personnage de dos avec la jeune fille en fac mais Kitano opère un petit contrechamp et c'est Shigeru qui, étonné la regarde et est placé en face de nous. Le plan d'après n'a aucun son sauf le sanglot réprimé de la jeune fille en gros plan et une timide larme (peu visible sur ma capture réduite, pardon ) qui coule. C'est simple, c'est presque du Bresson, c'est du Kitano pur jus qui marche à l'instinct.
Dans la première, un bus n'acceptera pas de prendre notre surfeur sous peine qu'il a sa planche avec lui. Sa copine prend alors le bus avec son sac jusqu'à l'arrivée tandis que ce dernier descend et fait tout le chemin en courant. Arrivée à destination, la jeune fille pourtant, descend en courant et prend le chemin inverse pour le retrouver à mi-parcours, essouflée. Dans la seconde, suite au malentendu expliqué plus haut, elle refuse de le voir (capture juste au dessus). C'est donc lui qui va chez elle, tape à la porte, jongle avec ses chaussures à la fenêtre, balance des cailloux. Au moment où il rebrousse chemin, elle le rejoint. Il va en avant, croyant comme les autres fois qu'elle va le suivre, mais non. Il se retourne, elle ne bouge pas. C'est à lui d'expliquer (se faire pardonner ?), il repart donc en sens inverse (Kitano ne fait aucune coupure ni ellipse mais joue sur la durée et l'idée de temps réel dans tous les moments où ils sont ensemble pratiquement et du coup montre toute la scène) et arrive en face d'elle. N'importe qui aurait filmé à cet instant le personnage de dos avec la jeune fille en fac mais Kitano opère un petit contrechamp et c'est Shigeru qui, étonné la regarde et est placé en face de nous. Le plan d'après n'a aucun son sauf le sanglot réprimé de la jeune fille en gros plan et une timide larme (peu visible sur ma capture réduite, pardon ) qui coule. C'est simple, c'est presque du Bresson, c'est du Kitano pur jus qui marche à l'instinct.
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6/6.
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Re: Notez les films : Août 2010
"Traqué" et "le coup du siècle" ça casse pas des briques non plus.. .frédéric a écrit :L'exorciste est bien mais très surestimé
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Re: Notez les films : Août 2010
Comment ça "non plus" ?mannhunter a écrit :"Traqué" et "le coup du siècle" ça casse pas des briques non plus.. .frédéric a écrit :L'exorciste est bien mais très surestimé
L'Exorciste est le meilleur film du monde (avec Shining et Il était une fois dans l'Ouest).
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Re: Notez les films : Août 2010
C'est bien grâce à ses films que j'ai compris qu'il ne pouvait rien y avoir de plus beau qu'un plan fixe. Le jeu sur le cadre, le hors-champ, la profondeur de champ, la captation des mouvements, des gestes, des postures, la durée du plan lui-même sont à même de me procurer la plus belle et la plus authentique des émotions. D'ailleurs Kitano lui-même estime (lu dans le livret du coffret dvd) qu'un film ne devrait être qu'une succession de vignettes, de "diapos".Anorya a écrit :(je reste toujours autant fasciné par ces plans fixes qui auraient tendance à m'ennuyer chez d'autres cinéastes là où chez Kitano, ce n'est jamais ennuyeux)
En tout cas, joli texte, Anorya, sur le plus attachant des Kitano.
Allez, film du mois, quoi...
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Re: Notez les films : Août 2010
Et Kaïro.Mµ a écrit :Comment ça "non plus" ?mannhunter a écrit :
"Traqué" et "le coup du siècle" ça casse pas des briques non plus.. .
L'Exorciste est le meilleur film du monde (avec Shining et Il était une fois dans l'Ouest).
Et Once upon a time in America.
Et le Miroir.
Et...
C'est vrai qu'il est très bien ce film.Helward a écrit :C'est bien grâce à ses films que j'ai compris qu'il ne pouvait rien y avoir de plus beau qu'un plan fixe. Le jeu sur le cadre, le hors-champ, la profondeur de champ, la captation des mouvements, des gestes, des postures, la durée du plan lui-même sont à même de me procurer la plus belle et la plus authentique des émotions. D'ailleurs Kitano lui-même estime (lu dans le livret du coffret dvd) qu'un film ne devrait être qu'une succession de vignettes, de "diapos".Anorya a écrit :(je reste toujours autant fasciné par ces plans fixes qui auraient tendance à m'ennuyer chez d'autres cinéastes là où chez Kitano, ce n'est jamais ennuyeux)
En tout cas, joli texte, Anorya, sur le plus attachant des Kitano.
Allez, film du mois, quoi...
Film du mois ? Alors que j'ai aussi Les duellistes, les deux Nomura (le vase de sable et L'été du démon), L'impasse ?
ça va être très très très dur...
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Re: Notez les films : Août 2010
Shining (1980)Mµ a écrit :L'Exorciste est le meilleur film du monde (avec Shining et Il était une fois dans l'Ouest).
L'Exorciste (1973)
Massacre à la tronçonneuse (1974)
...stoo
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Re: Notez les films : Août 2010
J'avions oublié celui-là.bronski a écrit :Massacre à la tronçonneuse (1974)
...stoo