James Bond 007 : Sujet général

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Boubakar
Mécène hobbit
Messages : 52249
Inscription : 31 juil. 03, 11:50
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Boubakar »

Major Tom a écrit :
hellrick a écrit :Pour Casino royale c'est plus facile à trouver puisque sorti chez Bach Film (mais tu dois le savoir):
Non, je ne savais pas pour le DVD de Casino Royale. :oops:
Tu dois pouvoir le trouver dans des Disc King sur Paris pour quelques euros, ce que j'avais fait.
Mon (petit) avis de l'époque :
Le dvd de Casino royale (1954) est assez réussi, compte tenu de son origine télévisuelle.
En plus, on a même droit aux pubs d'époque, comme si on regardait la série à la télé ! :shock: :lol:
Quant au téléfilm, c'est assez mineur, mais ça reste une grande curiosité, limitée par son tournage en studio. James Bond se fait souvent appeler "Jimmy"
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Major Tom »

Boubakar a écrit :Tu dois pouvoir le trouver dans des Disc King sur Paris pour quelques euros, ce que j'avais fait.
Mon (petit) avis de l'époque :
Le dvd de Casino royale (1954) est assez réussi, compte tenu de son origine télévisuelle.
En plus, on a même droit aux pubs d'époque, comme si on regardait la série à la télé ! :shock: :lol:
Quant au téléfilm, c'est assez mineur, mais ça reste une grande curiosité, limitée par son tournage en studio. James Bond se fait souvent appeler "Jimmy"
Merci.
Je l'ai quand même déjà vu. Oui on l'appelle Jimmy, mais aussi déjà "Mister Bônd" :) ... forcément.
J'ai le souvenir d'un film très... épuré, oui. Je pense que je vais m'en passer, c'est surtout une curiosité... ;)
Alligator
Réalisateur
Messages : 6629
Inscription : 8 févr. 04, 12:25
Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Alligator »

Casino Royale (Martin Campbell, 2006) :

http://alligatographe.blogspot.com/2010 ... oyale.html

Image
_______________

De plus en plus de voix discordantes viennent faire entendre ici et là leurs reproches sur cette nouvelle série de James Bond. Certaines faisant part d'un manque de retenue dans leur réaction je tenais à me joindre plutôt aux concerts de louanges que ce film a suscité à sa sortie. J'en suis à ma 3e ou 4e revisite et le sentiment de voir là un film révolutionnaire ne cesse de se confirmer. Forcément, quand une aussi vieille franchise se voit autant malmenée, les aficionados un peu mal embouchés font la triste mine, un peu comme des vieillards boudant des pâtes au pesto parce qu'ils sont habitués à les manger avec du ketchup. Pour enrichir son sens du goût il est très important de chercher à bousculer ses damnées habitudes.

Cette réforme du genre s'inscrit dans une large mesure dans un heureux processus de modernisation de la franchise "JB". A nouveau visage, nouveau James Bond et nouveau style. Les deux grands Bond qu'ont été Sean Connery et Roger Moore étaient diamétralement opposés dans leur caractère, leurs attitudes aussi bien que sur le plan physique et cette opposition n'a jamais constituer un péril pour la série, bien au contraire. L'arrivée de Daniel Craig et l'application rigoureuse des canons du film noir sont deux options certes périlleuses, également fertiles en désordres amoureux de la part des fans réacs mais garantissent chez les autres un coup de vent que je crois salutaire.

Avec les technologies et les effets spéciaux actuels, la série avait ces dernières années verser dans une outrance que Brosnan n'est jamais parvenu à rendre aussi fantaisiste que savait le faire Moore par exemple. Sans la virilité, ni la violence de Connery, sans même l'humour, ni la malice de Moore, Brosnan n'a pas trouvé une autre place que celle d'intérimaire, élégant, mais académique, bon élève, pouvant mieux faire.

Le pari Craig est osé : son physique à la Charles McGraw, aérobiqué, le prédisposant lus à jouer l'espion russe, on l'aurait presque mieux vu rejouer le rôle de Robert Shaw dans "Bons baisers de Russie". Finalement, il donne à James Bond une part d'animalité depuis Connery disparue, une explosivité de violence qui se marie bien avec celle que notre société s'est habituée à voir sur les écrans en ce début du XXIe siècle. James Bond entre dans une ère plus violente. Il faut s'y résoudre. James Bond n'est plus le bonbon à la fraise qu'on regardait avec les petits nenfants. Il saigne, il sue, il pleure. A la Churchill.

Avec ce premier opus pour Craig, j'évoquais plus haut le film noir. Je maintiens. Bond est un héros triste, seul, voué à l'être toute sa vie. Il tombe amoureux dans ce "Casino royale", mais on le sait condamné. Amours détruites, destinée toute tracée, aliénation à sa fonction et à la solitude. Quand on suivait une aventure de James Bond, on le savait invincible, tout était facile, a piece of cake. Dans ce "Casino royale", pour Daniel Craig tout est arraché dans la douleur. En enfant écorché vif, il traine une moue presque boudeuse ou arrogante devant une géniale Julie Dench encore plus maternelle qu'auparavant.

Avec toutes ces données, le film entre dans une zone inexploitée. A l'aventure. Il joue avec le codex de l'Aston Martin au Vodka-Martini. Les Bond girls ne sont que deux. Superbe Caterina Murino très vite écartée au profit d'Eva Green très douée. Green est très belle surtout quand elle est démaquillée dans la salle de bains, un peu trop amoindrie par ses couches de Ripolin sur le reste du film mais elle fait preuve sur ses scènes d'une présence et d'une force dans le jeu que l'italienne n'a peut-être pas.

Le scénario plus compliqué qu'à l'habitude nous offre plusieurs méchants à voir dérouiller plus ou moins rapidement. Mads Mikkelsen est excellent dans la froideur comme dans le mystère. Les parties de poker où tells et bluffs se succèdent avec véracité sont palpitantes et mettent en valeur la maitrise du danois.

Je me suis particulièrement enthousiasmé pour les scènes d'action, très spectaculaires et surtout très lisibles (ce qui est loin d'être le cas sur l'épisode suivant "Quantum of Solace"). La poursuite à pied au début du film est en soi un bijou de maitrise de la caméra, et des cascadeurs. Admirable. Ébouriffant. Suspense garanti.

Bref, James Bond a mué et ça fait tout drôle. Mais ça fait aussi surtout du bien. Réveil avec électro choc.
jacques 2
Régisseur
Messages : 3172
Inscription : 17 mai 10, 17:25
Localisation : Liège (en Wallonie)

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par jacques 2 »

Joli texte, Mr Alligator ... :wink:

Il exprime très bien mon ressenti à propos de la série : le choix de Craig a permis d'opérer un retour vers un "réalisme" (tout relatif évidemment) salutaire et bienvenu après les pitreries qui ont précédé ...

Et ça fait du bien ... :)
Je fais partie des (rares, je crois) qui ont aussi apprécié "quantum of solace" qui se présentait en fait comme un épisode (au sens feuilletonesque) intermédiaire, une soudure : malheureusement, la suite risque encore de se faire attendre longuement ... :?
Burnett
Sévèrement
Messages : 1035
Inscription : 11 mars 07, 12:46

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Burnett »

Entièrement d'accord avec vous deux ! :D
Nomorereasons
Dédé du Pacifique
Messages : 5150
Inscription : 29 mai 07, 20:19

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Nomorereasons »

jacques 2 a écrit :Joli texte, Mr Alligator ... :wink:
J'allais le dire. Mais Profondo Rosso m'a mis la puce à l'oreille avec ces histoires de Jason Bourne et je n'ai toujours pas eu l'occasion de m'en faire une idée par moi-même (et donc ça gratte). Qu'en pensez-vous, vous autres?
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Major Tom »

Je trouve que ce n'est vraiment valable qu'avec Quantum of Solace (manière de filmer du caméraman parkinsonien). Pour Casino Royale, je ne trouve réellement pas qu'on puisse le rapprocher du trio Bourne. Bon, d'accord, ce sont des histoires d'espionnage international, avec des mecs costauds, mais ça se limite à ça: Bourne est un pourchassé amnésique, Bond est un espion sûr de l'être. :) Enfin, sauf s'ils adaptent fidèlement On ne vit que deux fois où Bond devient amnésique, justement.
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Major Tom »

Bravo pour le texte, mister Alligator! J'adhère entièrement.

Personnellement, je n'ai jamais fait attention aux critiques (qui plus est négatives) au sujet de Casino Royale. J'ai juste vu le film, et l'ai adoré.
Ce n'est vraiment que tout récemment que j'ai été "gêné" (ce n'est pas vraiment le mot, disons-le de façon moindre) par le physique effectivement d'espion russe de Craig. Mais comme je le disais, on s'en fout presque, il joue très bien et le film est un épisode fantastique. Et ça :
Alligator a écrit :Forcément, quand une aussi vieille franchise se voit autant malmenée, les aficionados un peu mal embouchés font la triste mine, un peu comme des vieillards boudant des pâtes au pesto parce qu'ils sont habitués à les manger avec du ketchup. Pour enrichir son sens du goût il est très important de chercher à bousculer ses damnées habitudes.
... je suis heureux de le lire écrit par d'autres. :mrgreen:
Nomorereasons
Dédé du Pacifique
Messages : 5150
Inscription : 29 mai 07, 20:19

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Nomorereasons »

Je suis en train de me poser la question de savoir si "Casino Royale" de 56 est vraiment une curiosité quand on possède la version de 1967. Ce petit téléfilm je l'ai vu deux ou trois fois -toujours dans une optique d'ethnologie bondienne, on sait bien que ce n'est pas Citizen Kane ou Stalker. Il peut néanmoins être plaisant de constater à quel point, à partir du seul matériau de Fleming et malgré le charisme de moissonneuse-batteuse de l'interprète principal, les éléments que l'on voit à l'écran convergent et même "brûlent" vers un certain idéal bondien (un peu comme quand on observe Jimmy Page dans "The song remains the same", la main droite pinçant les cordes au niveau du manche: on se dit qu'il va sortir un plan de tapping avant Van Halen, et puis non, et pourtant on y a cru quelques secondes).

Et sinon, un bon truc pour terminer "Vivre et laisser mourir"(comme je le fais actuellement, c'est du testé et approuvé): regardez-le par tranches de 5/10 minutes et sur une douzaine de jours, vous ne sentirez plus l'effort.
Alligator
Réalisateur
Messages : 6629
Inscription : 8 févr. 04, 12:25
Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Alligator »

yaplusdsaisons a écrit :
jacques 2 a écrit :Joli texte, Mr Alligator ... :wink:
J'allais le dire. Mais Profondo Rosso m'a mis la puce à l'oreille avec ces histoires de Jason Bourne et je n'ai toujours pas eu l'occasion de m'en faire une idée par moi-même (et donc ça gratte). Qu'en pensez-vous, vous autres?
En ce qui me concerne, la filiation m'est apparue beaucoup criante dans Quantum of Solace. Sans doute en raison du montage au dixième de seconde près, cette espèce de flou, de crachin d'images. J'y reviendrai bientôt, je viens de voir Quantum of Solace que j'avais pas du tout apprécié lors de sa sortie et qui m'a apporté un peu plus devant l'écran télé. Mais effectivement, la filiation à Jason Bourne est essentiellement formelle et surtout dans les scènes d'action. Sur les personnages, c'est beaucoup moins évident, malgré peut-être effectivement quelques points communs. Les tracas métaphysiques de ces messieurs me paraissent différents.
Alligator
Réalisateur
Messages : 6629
Inscription : 8 févr. 04, 12:25
Localisation : Hérault qui a rejoint sa gironde
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Alligator »

Quantum of Solace (Marc Forster, 2008) :

http://alligatographe.blogspot.com/2010 ... olace.html

Image
_______________

Dérangé par le désastreux montage lors de la sortie en salle, je pensais que l'apprivoisement du film serait peut-être plus facile sur l'écran télé familier. A la relecture de ma critique pondue à la sortie du calvaire, où l'irritation prend le dessus sur le reste, je me dis que le petit écran permet de mieux apprécier le récit et les enjeux entre les scènes d'action toujours aussi dégueulassées par cet inepte montage de malade mental. Faut-il être con pour montrer des séquences aussi illisibles! Je reste pantois devant cette bêtise, cette propension imbécile à la lécher le cul de la tendance épileptique dans les films d'action. Bref, je continue d'énerver. Restons calmes.

Heureusement, la taille humaine de l'écran et peut-être le fait d'avoir revu l'excellent "Casino royale" deux ou trois jours plus tôt, sans doute également le plaisir de voir le film en version originale m'ont permis de prendre un plus grand plaisir devant ce James Craig 2.
Ce que j'avais particulièrement aimé découvrir dans le précédent James Bond se retrouve encore ici. James Bond n'est pas un superman sur qui les coups et les balles ricochent. Il finit le film tout aussi contusionné mais surtout il souffre. Il n'est plus le héros impassible des anciens James Bond. Cette aliénation à la fonction, cette violence difficilement contenable sont intactes et permettent à JB de se construire, de faire son deuil et de nouer des liens encore plus forts avec M (Julie Dench). La scène quand M va à la rencontre de son incontrôlable espion, dans l'hôtel bolivien est une des ces séquences qui vous posent un caractère, un personnage, une relation et façonnent une légende. Car si les anti-Craig hurlent au loup, c'est souvent pour exprimer leur rage de voir le mythe profané. Comme dans leur temps le firent les fans de Connery devant les facéties du dandy Moore. Or ici encore, même si la série fait sa mue, elle n'en oublie pas pour autant les fondamentaux. Même si Bond saigne et pleure, il n'en demeure pas moins un être exceptionnel.
D'ailleurs, on voit dans ces films des actes hors du commun, qui pourraient rappeler à certains les heures les plus loufoques de ces exploits bondiens du passé : la poursuite en bateau, le saut en parachute ou la sortie de l'hôtel en flamme ne sont pas ce qu'on peut appeller des scènes réalistes ni même un peu crédibles.

C'est bien plus dans les scènes apaisées que réside le réalisme noir, dans les relations entre les personnages (Craig avec Gianini, Dench ou Kulyenko, par exemple).

Quel dommage. Je sens qu'à la proximité du prochain Bond, j'entrerai inquiet dans la salle. Vivement qu'on en revienne de ces plans en 1/10e de seconde. Vite!
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Anorya »

Un Bond surtout à voir pour Gemma Arterton et Daniel Craig. Mais c'est tout. :|
Image
Avatar de l’utilisateur
Major Tom
Petit ourson de Chine
Messages : 22225
Inscription : 24 août 05, 14:28
Contact :

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Major Tom »

Je donne raison au yap concernant ce dernier film: il passe mieux à la revision, sur télé. Mais bon, ça reste insipide.
Anorya
Laughing Ring
Messages : 11846
Inscription : 24 juin 06, 02:21
Localisation : LV426

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par Anorya »

Permis de Tuer (Glen - 1989)
Image

Felix Leiter, agent de la CIA et ami de toujours de 007, met enfin la main sur un baron de la drogue (Sanchez) qu’il chassait depuis des années. Lorsque celui-ci s’évade et tue Leiter et sa femme, Bond sera prêt à tout pour laver l’affront, même à quitter les services secrets de Sa Majesté.


Timothy Dalton acte 2.
Mais pas de 3e acte à mon grand regret tant, une nouvelle fois encore après le très bon Tuer n'est pas jouer, l'acteur se révèle formidable avec un charisme à transformer le pauvre Brosnan en moule. C'est bien clair et définitif, Dalton se pose dans mon top 3 des James Bond aux côtés de Sean Connery et Daniel Craig. Et une fois encore, comme dans l'épisode précédent, les James Bond Girls se révèlent étonnamment charmantes, mignonnes, intelligentes, désirables, bref, en un mot, séduisantes, quel que soit leur rôle. Carey Lowell remplace superbement Maryam d'Abo de l'épisode précédent mais Talisa Soto, même réduite à un rôle plus que limite n'est pas en reste. Il y a aussi une jeune asiatique, réduite à un 3e rôle pour le coup qui échangera néanmoins quelques baffes avec les troupes de Sanchez mais le personnage est à peine esquissé, quel dommage.

Image Image
En fait, et c'est là le problème majeur de ce second Dalton-Bond pour moi, c'est qu'il veut en faire trop et que parfois cela en pâtit un peu. Trop de méchants ou seconds rôles et du coup certains disparaissent d'un coup (coucou Everett McGil qui joue dans Twin Peaks, ah ben salut, t'es déjà mort. :mrgreen: :| . Coucou Sharky... Ah ben au revoir aussi...) quand d'autres sont à peine esquissés (le jeune homme qui aide Sanchez, les asiatiques qui emprisonnent Bond...), trop de violence (l'un des James Bond les plus sanglants et violent effectivement... :shock: ). Parfois même, on sort du film à cause d'une faute de goût (l'attaque façon ninjas en plein milieu du film et Bond qui se fait prisonnier, j'ai pensé : "What the fuck ?" :shock: ). Néanmoins, l'ensemble reste assez classieux (Sanchez et Dario --ouh qu'il est jeunot le Benicio Del Toro-- sont des vrais salauds comme on les aime).
Image Image
Enfin, les scènes d'actions et de poursuites se révèlent assez bien foutues, accentuant un plaisir certain (j'aime beaucoup les séquences en camion --merci Rémy Julienne-- à la fin mais celles avec l'avion au début comme au milieu sont très bien aussi) même si elles semblent parfois sortir de leur cadre, et le regretté Michael Kamen reprend avec bonheur le thème de Bond. Curieusement, j'ai trouvé que c'était l'un des Bond les plus sombres de toute la saga. Sans doute pour sa violence. Mais aussi, bien plus qu'avec un Die another day (où Bond perdait aussi sa licence d'agent secret et donc son fameux "permis de tuer" signifié par le double zéro du fait qu'il était désavoué) pour le fait que l'on a un Bond qui ne ressemble pas à un Bond : même si par exemple Q vient le voir avec de nouveaux gadgets, l'agent ne les utilisera même pas ou plutôt, n'aura pas vraiment le temps de s'en servir (et à la trappe cette idée de Polaroïd laser qui me faisait saliver d'avance ! :lol: :| ). Bref un Bond à revoir avec le temps. Un bon Bond mais je lui préfère le plus humain et fascinant Tuer n'est pas jouer.
Image Image
4/6.
Image
jacques 2
Régisseur
Messages : 3172
Inscription : 17 mai 10, 17:25
Localisation : Liège (en Wallonie)

Re: James Bond 007 : Sujet général

Message par jacques 2 »

Pour moi, il y a deux Bond : Connery et Craig ...

les autres sont définitivement trop "gentillets" donc ne collent pas au personnage : Moore la joue "tongue in cheek" (sa seule façon de jouer d'ailleurs), Dalton la joue presque romantique (sa relation avec Myriam D'Abo) et Brosnan est une belle gravure de mode absolument pas crédible dans les scènes d'action ou d'émotion ...

Ce qui ne veut pas dire que leurs films ne recèlent pas leurs (petits) plaisirs coupables : mais on est alors bien loin du personnage dur imaginé par Fleming ... :wink:
Répondre