Doris Day (1922-2019)
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Re: Doris Day
Plusieurs films avec Doris Day sont à 5,79 $ chez amazon, autant dire que ça oblige à l'achat.
J'ai déjà The pajama game dans le panier, mais si je dois en ajouter un deuxième parmi :
- Please Don't Eat the Daisies
- The Glass Bottom Boat
- On Moonlight Bay
- Calamity Jane
- Love Me or Leave Me
lequel me conseillerez-vous ?
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Re: Doris Day
Boubakar a écrit :Plusieurs films avec Doris Day sont à 5,79 $ chez amazon, autant dire que ça oblige à l'achat.
J'ai déjà The pajama game dans le panier, mais si je dois en ajouter un deuxième parmi :
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Re: Doris Day
Pas mieuxDucdame a écrit :Boubakar a écrit :Plusieurs films avec Doris Day sont à 5,79 $ chez amazon, autant dire que ça oblige à l'achat.
J'ai déjà The pajama game dans le panier, mais si je dois en ajouter un deuxième parmi :
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lequel me conseillerez-vous ?
Ou Calamity Jane en second choix dans un registre beaucoup plus léger
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Re: Doris Day
Oui, Love me or leave me sans hésitation.
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Re: Doris Day
Merci à vous trois, ça m'a permis de prendre deux fils avec Doris Day !Sybille a écrit :Oui, Love me or leave me sans hésitation.
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Re: Doris Day
Avec ces deux films, tu vas pouvoir juger de l'étendue de son talent. Dans le Vidor, elle joue un véritable rôle dramatique alors que dans Calamity jane, elle est carrément surexcitée.Boubakar a écrit :Merci à vous trois, ça m'a permis de prendre deux fils avec Doris Day !Sybille a écrit :Oui, Love me or leave me sans hésitation.
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Re: Doris Day
Le diabolique Monsieur Benton (Julie) de Andrew L Stone 1956
Une hôtesse de l'air dont le mari est maladivement jaloux découvre que ce dernier aurait tué son ex-époux soit disant suicidé. Avec l'aide d'un ami, elle va alors le fuir ; mais le fou dangereux la retrouve où qu'elle aille la terrorisant et tentant de la liquider.
Andrew L Stone fut un spécialiste du film catastrophe au début des années 60 ; grâce à l'efficacité de sa mise en scène il arrivait à pallier le manque de moyens (voir Panique à Bord ou Le cercle de feu)
Ici, la première heure se déroule sous forme de thriller avec cette course poursuite à travers les Etats Unis, l'inquiétant Louis Jourdan cherchant à assassiner Doris Day qui a voulu le quitter ; il se termine en film catastrophe à bord d'un avion dont les pilotes ont été mis hors d'état de rentrer à bon port, l'hôtesse allant devoir se débrouiller seule pour le faire atterrir.
L'efficacité de la mise en scène est réelle mais elle est un peu anihilée par un scénario et des situations absolument pas crédibles ; les ficelles sont vraiment trop grossières. Doris Day fait du mieux qu'elle peut mais le registre de son personnage reste ici trop limité ; tout comme Louis Jourdan d'ailleurs, trop monolitique. Bref, pas désagréable mais néanmoins assez décevant faute surtout à un travail d'écriture un peu bâclé.
Dans le domaine du thriller, Doris Day avait eu l'occasion de démontrer qu'elle possédait une palette de jeu bien plus vaste notamment dans le chef d'oeuvre d'Hitchcock. Elle récidivera dans Midnight Lace de David Miller.
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Re: Doris Day
Confidences sur l'oreiller (Pillow talks) - Réalisé par Michael Gordon / 1959 :
Obtenu à très bas prix en dans un boitier contenant deux films avec le duo Doris Day / Rock Hudson, je me demandais à quoi j'allais être confronté. Et bien, une très jolie surprise, distrayante et pleine d'humour. Si certaines comédies ont vieilli, dans le sens où l'on ne rit plus franchement, ce n'est pas le cas de celle-ci. Un excellent scénario qui rend totalement chèvre les personnages et un écrin élégant, sophistiqué même, dans lequel le duo de stars fonctionne de façon magique ! La réalisation est totalement impersonnelle, mais cerne bien son sujet, c'est tout ce qu'on lui demande. Les situations sont cocasses, parfois coquines, et très modernes. Doris Day est charmante et assez naturelle, on l'aime facilement. Rock Hudson est par contre ma vraie surprise : un recul sur lui-même absolument génial, surtout au travers de plein d'idées décalées et inattendues (quand il joue le texan pur souche, un brin efféminé, voire homosexuel). Comment ne pas rire devant ces numéros d'acteurs réussis, dans une alchimie parfaite ?! Et quand on connait un peu la vie d'Hudson, il est facile de laisser planer une double lecture sur les séquences où il passe devant un cabinet d'obstétricien, laissant à chaque fois le médecin penser qu'il est un homme "enceint". Un acteur pareil, capable de virilité, mais aussi d'auto-dérision et d'un sens comique aussi équilibré, ne peut qu'être apprécié. Bref, une très bonne comédie, idéale pour passer un bon moment, entre répliques piquantes et rires francs.
Un pyjama pour deux (Lover come back) - Réalisé par Delbert Mann / 1961 :
Second film présent dans le boitier, une franche réussite également. Un poil moins bon que le film précédent, ce Pyjama pour deux reste très agréable. Le scénario est bien plus fou encore, mais un peu moins maitrisé. Il en ressort une alchimie toujours parfaite entre Rock Hudson et Doris Day (le premier totalement barré, la seconde toujours aussi fraiche), des dialogues beaucoup plus coquins, des situations plus grotesques, et un rire toujours aussi facile à la détente. Déjà présent dans l'autre film, Tony Randall est décidément un atout de choc, avec des répliques gonflées et un personnage de minable à côté de la plaque. Sa prestation dans les deux œuvres reste extrêmement sympathique, dans deux rôles différents sur la forme mais se rejoignant sur le fond. Le scénario joue, comme auparavant, sur le faux-semblant de l'un tentant de séduire l'autre. Hudson joue ce qu'il n'est pas, et Day marche dans la combine sans se douter de rien. Sa vengeance sera toujours terrible... ment inattendue ! Encore un excellent moment, je ne regrette pas du tout la découverte de ces deux films forts sympathiques. En attendant de découvrir leur troisième collaboration, j'en ris encore.
Obtenu à très bas prix en dans un boitier contenant deux films avec le duo Doris Day / Rock Hudson, je me demandais à quoi j'allais être confronté. Et bien, une très jolie surprise, distrayante et pleine d'humour. Si certaines comédies ont vieilli, dans le sens où l'on ne rit plus franchement, ce n'est pas le cas de celle-ci. Un excellent scénario qui rend totalement chèvre les personnages et un écrin élégant, sophistiqué même, dans lequel le duo de stars fonctionne de façon magique ! La réalisation est totalement impersonnelle, mais cerne bien son sujet, c'est tout ce qu'on lui demande. Les situations sont cocasses, parfois coquines, et très modernes. Doris Day est charmante et assez naturelle, on l'aime facilement. Rock Hudson est par contre ma vraie surprise : un recul sur lui-même absolument génial, surtout au travers de plein d'idées décalées et inattendues (quand il joue le texan pur souche, un brin efféminé, voire homosexuel). Comment ne pas rire devant ces numéros d'acteurs réussis, dans une alchimie parfaite ?! Et quand on connait un peu la vie d'Hudson, il est facile de laisser planer une double lecture sur les séquences où il passe devant un cabinet d'obstétricien, laissant à chaque fois le médecin penser qu'il est un homme "enceint". Un acteur pareil, capable de virilité, mais aussi d'auto-dérision et d'un sens comique aussi équilibré, ne peut qu'être apprécié. Bref, une très bonne comédie, idéale pour passer un bon moment, entre répliques piquantes et rires francs.
Un pyjama pour deux (Lover come back) - Réalisé par Delbert Mann / 1961 :
Second film présent dans le boitier, une franche réussite également. Un poil moins bon que le film précédent, ce Pyjama pour deux reste très agréable. Le scénario est bien plus fou encore, mais un peu moins maitrisé. Il en ressort une alchimie toujours parfaite entre Rock Hudson et Doris Day (le premier totalement barré, la seconde toujours aussi fraiche), des dialogues beaucoup plus coquins, des situations plus grotesques, et un rire toujours aussi facile à la détente. Déjà présent dans l'autre film, Tony Randall est décidément un atout de choc, avec des répliques gonflées et un personnage de minable à côté de la plaque. Sa prestation dans les deux œuvres reste extrêmement sympathique, dans deux rôles différents sur la forme mais se rejoignant sur le fond. Le scénario joue, comme auparavant, sur le faux-semblant de l'un tentant de séduire l'autre. Hudson joue ce qu'il n'est pas, et Day marche dans la combine sans se douter de rien. Sa vengeance sera toujours terrible... ment inattendue ! Encore un excellent moment, je ne regrette pas du tout la découverte de ces deux films forts sympathiques. En attendant de découvrir leur troisième collaboration, j'en ris encore.
Dernière modification par Julien Léonard le 17 juin 10, 20:25, modifié 4 fois.
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Re: Doris Day
Tu imagines que tu me fais bien plaisir avec ces deux avis Par contre leur troisième collaboration est un peu plus laborieuse mais Rock Hudson est toujours aussi à l'aise dans la comédie.
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Re: Doris Day
J'ai regardé ces deux films aujourd'hui avec ma moitié, on s'est beaucoup amusé ! J'ai bien pensé à toi pendant le premier surtout, et je comprend ton admiration pour Doris Day, car honnêtement, comment ne pas l'aimer ?
Je viens de commander leur troisième collaboration. Même moins bonne, ce sera un plaisir de les retrouver tous les deux.
Je viens de commander leur troisième collaboration. Même moins bonne, ce sera un plaisir de les retrouver tous les deux.
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Re: Doris Day
Julien Léonard a écrit :
Je viens de commander leur troisième collaboration. Même moins bonne, ce sera un plaisir de les retrouver tous les deux.
Moins bonne et c'est d'autant plus frustrant que le postulat de départ est hilarant. Mais pas mauvais non plus ; en tout cas, il faut avoir vu le visage décomposé de Rock Hudson croyant sa mort prochaine.
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Re: Doris Day
D'ailleurs, revoir mon premier post me fait penser qu'il va falloir que je m'y remette pour le compléter avec les 10 films manquants. Toujours seuls deux titres de sa filmographie ne sont pas sortis en DVD.
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Re: Doris Day
J'ai pris le temps de le parcourir tout à l'heure... C'est passionnant ! Pour les prochains achats Doris Day, je saurais où venir pour prendre conseil.
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Re: Doris Day
Ne m'envoyez pas de fleurs (Send me no flowers) - Réalisé par Norman Jewison / 1964 :
Ce troisième et dernier volet de la collaboration Rock Hudson / Doris Day passe pour être le moins bon. Et c'est le cas, assurément. D'abord parce qu'en dépit de la présence au générique du metteur en scène Norman Jewison (L'affaire Thomas Crown, Dans la chaleur de la nuit, Rollerball... quand même !), celui-ci ne fait strictement rien pour se démarquer de ses prédécesseurs : réalisation efficace, impersonnelle, soulignant le comique sans y apporter une étincelle supplémentaire. Ensuite, parce que le film met un peu plus de temps à démarrer, et que la fin (les dernières minutes) patine un peu. Néanmoins, concernant le reste, c'est du presque sans faute. Comédie débridée, Ne m'envoyez pas de fleurs propose un Rock Hudson une fois de plus hilarant (cet acteur a quand même quelque-chose, c'est assez impressionnant... loin de n'être qu'une copie de Cary Grant en plus baraqué), une Doris Day toujours fraiche et nature (le genre de femme compréhensive, intelligente, mais un peu chiante, bref, elle est parfaite) et un Tony Randall toujours aussi incroyable. Il se donne à fond, court, saute, joue le mec bourré comme personne, tond la pelouse sans relâche et transpire tout ce qu'il peut... Les séquences d'anthologie réussies lui doivent beaucoup. De plus, la force de l'œuvre est aussi dans le fait de ne pas reproduire le schéma des deux précédents films : ceux-ci, très réussis, appliquaient une recette similaire (le type qui se fait passer pour quelqu'un d'autre afin de séduire la femme qui le déteste le plus au monde). Et cela fonctionnait parfaitement. Mais, histoire de passer à autre chose, ce troisième film nous présente un couple déjà marié, toutefois nanti d'un handicap de fou furieux : le mari est un hypocondriaque de premier ordre, persuadé à la suite d'un quiproquo qu'il n'a plus que quelques semaines à vivre. Mission ? Trouver un nouveau mari pour sa femme, un homme qui sera digne d'elle. Que ce soit dans la préparation de son enterrement, dans la recherche de l'homme parfait (le bonhomme qui se ridiculise en sautant par-dessus un filet de tennis et qui se ramasse par terre), ou dans les quelques séquences dites "tragiques" relevées par un air de piano désopilant, voici une comédie comme on en fait plus. C'est dynamique, enjoué, et jamais prise de tête. On ne regrette qu'une seule chose : que ce film soit le dernier de la collaboration Hudson / Day. Quel dommage, car on passe d'excellents moments.
Ce troisième et dernier volet de la collaboration Rock Hudson / Doris Day passe pour être le moins bon. Et c'est le cas, assurément. D'abord parce qu'en dépit de la présence au générique du metteur en scène Norman Jewison (L'affaire Thomas Crown, Dans la chaleur de la nuit, Rollerball... quand même !), celui-ci ne fait strictement rien pour se démarquer de ses prédécesseurs : réalisation efficace, impersonnelle, soulignant le comique sans y apporter une étincelle supplémentaire. Ensuite, parce que le film met un peu plus de temps à démarrer, et que la fin (les dernières minutes) patine un peu. Néanmoins, concernant le reste, c'est du presque sans faute. Comédie débridée, Ne m'envoyez pas de fleurs propose un Rock Hudson une fois de plus hilarant (cet acteur a quand même quelque-chose, c'est assez impressionnant... loin de n'être qu'une copie de Cary Grant en plus baraqué), une Doris Day toujours fraiche et nature (le genre de femme compréhensive, intelligente, mais un peu chiante, bref, elle est parfaite) et un Tony Randall toujours aussi incroyable. Il se donne à fond, court, saute, joue le mec bourré comme personne, tond la pelouse sans relâche et transpire tout ce qu'il peut... Les séquences d'anthologie réussies lui doivent beaucoup. De plus, la force de l'œuvre est aussi dans le fait de ne pas reproduire le schéma des deux précédents films : ceux-ci, très réussis, appliquaient une recette similaire (le type qui se fait passer pour quelqu'un d'autre afin de séduire la femme qui le déteste le plus au monde). Et cela fonctionnait parfaitement. Mais, histoire de passer à autre chose, ce troisième film nous présente un couple déjà marié, toutefois nanti d'un handicap de fou furieux : le mari est un hypocondriaque de premier ordre, persuadé à la suite d'un quiproquo qu'il n'a plus que quelques semaines à vivre. Mission ? Trouver un nouveau mari pour sa femme, un homme qui sera digne d'elle. Que ce soit dans la préparation de son enterrement, dans la recherche de l'homme parfait (le bonhomme qui se ridiculise en sautant par-dessus un filet de tennis et qui se ramasse par terre), ou dans les quelques séquences dites "tragiques" relevées par un air de piano désopilant, voici une comédie comme on en fait plus. C'est dynamique, enjoué, et jamais prise de tête. On ne regrette qu'une seule chose : que ce film soit le dernier de la collaboration Hudson / Day. Quel dommage, car on passe d'excellents moments.
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Re: Doris Day
Le couple qu'elle forme avec James Garner dans The Thrill of it all et dans Move Over Darling est tout aussi désopilant.Julien Léonard a écrit : On ne regrette qu'une seule chose : que ce film soit le dernier de la collaboration Hudson / Day. Quel dommage, car on passe d'excellents moments.